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Au Togo, une enquête démographique et de santé (EDST) va bientôt démarrer. Le comité de pilotage dudit projet s’est réuni en fin de semaine écoulée pour présenter l’initiative aux partenaires techniques et financiers et solliciter leur appui.

L’opération qui sera réalisée pour la quatrième fois, s’inscrit dans le cadre du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) et des enquêtes intercensitaires au Togo.

Sa réalisation répond au besoin de disposer de données pour mesurer les progrès réalisés dans le domaine socio-sanitaire depuis la dernière enquête.

Concrètement, l'enquête fournira des données fiables et détaillées sur les facteurs démographiques, socio-économiques et sanitaires qui sont susceptibles d’influencer la situation sanitaire et démographique du pays.

Il s’agit entre autres d’estimer les niveaux de fécondité et la prévalence contraceptive ; la mortalité des enfants ; de fournir des indicateurs de base de la santé maternelle ; des informations sur la nutrition des enfants, sur la diversité alimentaire des femmes ; la possession et l’utilisation des moustiquaires ainsi que sur les connaissances et les comportements liés à la transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST).

« La disponibilité de ces données permettra au ministère de la santé, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs de disposer d’une base de données fiables et actualisées qui serviront à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des politiques et programmes de développement dans les domaines de la santé et la nutrition », a expliqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Moustafa Mijiyawa.

Pour rappel, les enquêtes précédentes ont été réalisées en 1988, 1998 et 2013-2014.

 

Un violent incendie s’est déclaré dans la nuit du 23 au 24 mars derniers au Port de Lomé. Le sinistre a touché particulièrement un magasin abandonné de l’Office Togolais des Recettes (OTR). 

Grâce à l’intervention rapide des pompiers sur le site, l’incendie a été neutralisé en moins de deux heures. Aucun blessé n’a été déploré, a précisé dimanche le ministère de l’économie maritime.

Cet incendie intervient, moins de deux semaines après celui du navire Déborah, qui a également nécessité l’intervention conjointe de la Préfecture maritime et des pompiers.

Au Togo, les célébrations de la Journée internationale des droits de la Femme (JIF 2024) ont connu leur apothéose en fin de semaine écoulée. Dans le canton de Bè et la Préfecture des Lacs, deux grandes rencontres d’échanges ont ainsi été organisées, mobilisant des dizaines d’associations de femmes. 

Présidées par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, les deux activités qui ont en outre réuni des autorités administratives et locales, ont été l’occasion d’échanger sur la promotion du leadership féminin et son impact dans le développement du pays. 

L’occasion également de rappeler les avancées majeures réalisées par le Togo grâce aux multiples initiatives présidentielles dans plusieurs secteurs, qui ont notamment valu au pays une reconnaissance à l’international

Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, accorde une place importante à la femme dans sa politique de développement économique et social. Il est à l’écoute de vos préoccupations et vous apportera toujours des solutions, grâce aux réformes et projets innovants en faveur de la femme”, a notamment affirmé Sandra Johnson lors de son intervention à Aného. 

Au Togo, les aspirants aux sièges de députés à l’Assemblée nationale sont connus. La Cour Constitutionnelle a publié en fin de semaine écoulée, la liste des candidats retenus.  

En tout, 2.348 candidatures ont été validées par l’institution sur toute l’étendue du territoire national. Dans le détail, 19 partis politiques, 60 groupes indépendants, 02 groupes de partis ont été enregistrés, pour un total de 353 listes pour l’ensemble des circonscriptions. 

Ce quitus de la plus haute juridiction constitutionnelle du pays fait suite à un processus engagé depuis plusieurs semaines, au cours duquel les dossiers de candidatures ont fait l’objet de vérifications au ministère de l’administration territoriale et à la Commission électorale nationale indépendante.  

Prochaine étape désormais pour les candidats, le versement des cautionnements par les têtes de liste et la finalisation des dossiers. 

Pour rappel, les élections législatives se dérouleront le 20 avril prochain, de façon couplée avec les régionales. 

Quelques semaines après son intégration, le Togo prend ses marques au sein de l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a été reçu en milieu de semaine à Washington par le Secrétaire général de l'institution, Luis Almagro.  

Au menu de la discussion, les défis communs en Afrique et dans les Amériques, particulièrement sur la sécurité, le terrorisme et le développement. A l’issue des échanges, les deux personnalités ont notamment convenu de renforcer la coopération interrégionale. 

En tant qu'observateur permanent auprès de l'OEA, j'ai invité le Togo à profiter de la position stratégique de notre organisation dans la région”, a déclaré Luis Almagro.

Pour rappel, l’OEA, créée en 1948, met en place des programmes et projets visant à réduire la pauvreté, à améliorer l’éducation, à renforcer la santé publique, à promouvoir le commerce et l’investissement, ainsi qu’à résoudre les conflits.

Au Togo, les efforts se multiplient dans le sens de l’amélioration du système sanitaire. Le ministre de la santé et de l’hygiène publique Moustafa Mijiyawa a lancé jeudi 21 mars, la troisième phase du projet de renforcement du système sanitaire – santé reproduction et droits sexuels (ProSanté III).

L’initiative vise à renforcer davantage les infrastructures et améliorer l'accès aux services médicaux à travers le pays.

D’un coût total de 10 milliards FCFA et soutenue par la coopération allemande, cette nouvelle phase sera mise en œuvre jusqu’en 2026 et portera sur plusieurs thématiques. Entre autres, l’égalité genre, la lutte contre les effets du changement climatique sur la santé et la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG).

En rappel, les projets antérieurs notamment ProSanté I et ProSanté II, qui ont nécessité le décaissement de 16 milliards FCFA, ont permis de renforcer la santé sexuelle et reproductive et la planification familiale chez plus de 240 000 femmes. Aussi, l’approche qualité a été mise en œuvre dans 110 formations sanitaires périphériques.

La Cour Constitutionnelle du Togo a un nouveau membre. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement désigné le 19 mars dernier par décret, Payadowa Boukpessi. 

Payadowa Boukpessi, ancien ministre d’Etat, chargé de l’administration territoriale, succède à Mipamb Nahm-Tchougli, nommé ministre de la Justice et de la Législation.

En rappel, la Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction du pays en matière constitutionnelle.

Au Togo, le renforcement de la résilience des populations dans la partie septentrionale du pays se poursuit. 813 éleveurs et promoteurs de sous- projets d’entrepreneuriat agricole et agroalimentaire issus de la région des Savanes ont reçu jeudi 21 mars du gouvernement, un appui en équipement d'élevage, matériaux de construction et des chèques.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) qui alloue une partie de ses ressources au financement des actions inscrites par le gouvernement dans le Programme d’Urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).

L’objectif, a expliqué le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, Konlani Dindiogue, est de renforcer la résilience des populations face aux menaces grandissantes de la crise du Sahel et aux effets néfastes de la crise sanitaire de Covid-19.

Pour rappel, le FSRP, financé par le Banque Mondiale, intervient entre autres, à l’amélioration des rendements et de la productivité agricole, à la mise en place des infrastructures d’irrigation, au développement de la mécanisation agricole, et à l’accès aux intrants agricoles.

 

Au Togo, le programme national de connectivité rurale, lancé il y a un peu plus de trois ans par le gouvernement, enregistre des avancées notables. Sur la période 2021-2023, 2.200 km de pistes rurales ont été achevés (construits ou réhabilités), sur un total de 4.752 km engagés, selon les dernières statistiques du ministère dédié au désenclavement

Parallèlement, des travaux d’entretien courant mécanisé ont été exécutés sur 1.720 km de pistes existantes tandis qu’ils sont en cours sur 758 km. 

Pour l’année 2024, l’exécutif entend maintenir la dynamique. D’ailleurs, un investissement de plus de 50 milliards FCFA est prévu, ce qui devrait favoriser la construction de 1.877 km de nouvelles pistes, et de 2.074 unités d’ouvrages. 

En outre, les entretiens courants, mécanisés comme manuels devraient également se renforcer et toucher près de 6.000 km. 

A terme, l’ambition du Togo est de disposer d’une banque de données sur les pistes rurales.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 18 mars, une rencontre régionale consacrée à la qualité des équipements médicaux dans le cadre de l'harmonisation des normes pharmaceutiques. Les travaux qui réunissent les experts de 13 pays africains, sont organisés par l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) en collaboration avec l’Agence togolaise de normalisation (ATN), une structure technique de la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE).

Ce conclave qui prend fin ce jeudi 21 mars vise à faciliter le développement de la réglementation technique équivalente entre les pays africains afin de promouvoir le commerce des produits du secteur de la santé.

Concrètement, il s’agit pour les participants de comprendre l’importance de l’adoption et de la mise en œuvre de normes harmonisées pour améliorer et garantir la qualité et la sécurité des équipements médicaux.

« Que ce soit des aiguilles, seringues, cathéters, tensiomètres, stéthoscopes, appareil scanner, appareil d’IRM, leur qualité est déterminante pour le diagnostic du mal du patient et le traitement qui s'ensuit », a expliqué Essot’na Héyou Bodjona, directeur général de l’ATN.

Pour rappel, ces dernières années, plusieurs initiatives ont été prises pour améliorer la qualité des services de santé au Togo. Le pays s’est en effet doté d’une politique nationale de qualité des services de santé.

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