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Le processus d’admission à l’École normale supérieure d’Atakpamé se poursuit. Les candidats présélectionnés à l’issue du dernier recrutement, sont convoqués pour un test psychopédagogique les 18 et 19 novembre dans l’enceinte de l’établissement.

Les candidats, dont la liste peut être consultée sur le portail électronique de l’école, doivent se munir de leur pièce d’identité en cours de validité. « Tout candidat n’ayant pas répondu à l’appel devant le jury est considéré comme démissionnaire », a précisé le ministère en charge de l’enseignement supérieur.

Pour rappel, l’ENS d’Atakpamé fonctionne désormais selon les textes fixant le statut des universités publiques après avoir fait l’objet de réformes. L’objectif pour l’exécutif est de rendre accessible la formation à tous les étudiants éligibles afin de renforcer le vivier d’enseignants formés et les mettre à disposition des établissements publics et privés.

La dématérialisation des services publics se poursuit. La commune Golfe 3 a lancé le mercredi 13 novembre une plateforme destinée à simplifier la délivrance des pièces d’état civil.

Concrètement, l'outil qui devrait être opérationnel dans les prochains jours, permet d’exécuter des requêtes d'extraits et de copies intégrales d'actes de naissance, de décès et de mariage. En outre, il offre la possibilité aux utilisateurs de suivre l’évolution de leurs demandes en temps réel.

L’objectif poursuivi par la municipalité, conformément aux ambitions gouvernementales, est de faciliter l’accès des services aux citoyens. Cette initiative fait suite à la télédéclaration des naissances et des décès déployée il y a quelques mois.

Pour rappel, la commune Golfe 3 a également déconcentré depuis plusieurs années ses services de légalisation des pièces, permettant aux usagers de réduire les délais d’obtention.. 

Le Togo intensifie ses efforts pour soutenir une gestion durable des ressources et favoriser la cohabitation pacifique des communautés pastorales et agricoles. Le pays, représenté par son ministre d'État, en charge des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damhame, a en effet pris part du 06 au 08 novembre derniers, au 2ème forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest à Nouakchott, en Mauritanie.

L'événement, organisé par le Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) avec l’appui de la Banque Mondiale, s’est déroulé sous le thème : « Nouakchott+10, une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : bilan et trajectoires futures ». Pendant trois jours, il s’agissait pour les parties prenantes de faire un état des lieux des projets menés en faveur du pastoralisme et de l’élevage au Sahel et en Afrique de l’Ouest, ainsi qu’un bilan de la mise en œuvre de la déclaration de Nouakchott de 2013.

Notons que le Togo, membre du CILSS depuis 1995, est très engagé sur les questions de pastoralisme et de transhumance.

Le CILSS est l’organisation chargée de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification. Elle compte 13 États membres.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a présidé ce mercredi 13 novembre à Bakou, le deuxième sommet africain sur le climat (Africa Climate Summit). L'événement, organisé en marge de la COP29, vise à unifier les voix et mettre en avant les positions clés des pays africains, afin de renforcer les négociations du Continent à la Conférence des parties. 

Face à ses pairs et autres participants, le chef de l’Etat a exposé la situation du changement climatique sur le continent, et proposé des pistes de solutions endogènes basées sur les potentialités naturelles et des investissements contextualisés.

Penser des solutions africaines 

Il faut nécessairement penser des solutions spécifiquement africaines, des approches sur mesure qui prennent en compte des investissements en infrastructures de base avec un accent sur des structures décentralisées mais aussi sur les potentiels naturels et les priorités urgentes et fondamentales du développement des nations”, a souligné Faure Gnassingbé, avant de saluer la Déclaration des dirigeants africains de Nairobi sur le changement climatique et l’appel à l’action. 

Dans cette dynamique, le leader togolais a invité ses homologues à investir davantage dans la politique de développement des énergies renouvelables : “Il n’y aura pas de transition énergétique mondiale réussie sans l’Afrique et sans cette source d’énergie, il n’y aura pas de transition énergétique mondiale sans l’Afrique et ses ressources. L’Afrique n’est pas seulement une région nécessitant du soutien, c’est aussi un leader potentiel de la transition énergétique à l’échelle mondiale”, a-t-il affirmé. 

“Essentiel que l’Afrique parle d’une seule voix”

Enfin, le Président de la République a exhorté le Continent, à une unicité de voix et de position, particulièrement sur la question du financement de l’action climatique : “Je pense qu’il est plus important que jamais de démontrer un leadership africain sur la question climatique en affichant une position unifiée. Il est essentiel que l’Afrique parle d’une seule voix. Soyons unis dans nos voix d’orientation afin que nous obtenions une place centrale et une écoute respectée dans les discussions ouvertes sur le climat. Une Afrique unie est une voix puissante qui rappelle que le développement durable et l’action climatique doivent avancer dans la paix”, a-t-il déclaré. 

En rappel, la veille, au sommet des leaders mondiaux sur l’action climatique, Faure Gnassingbé avait plaidé pour plus d’engagement et d’actes concrets, et appelé à “une solidarité climatique authentique où les engagements financiers sont tenus et renforcés”.

Lire aussi:

Faure Gnassingbé à la COP29 : “Nous ne pouvons pas nous contenter de discussions génériques ni de solutions standardisées”  

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce mercredi 13 novembre à Bakou, avec son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev. Le tête-à-tête, premier du genre entre les deux dirigeants, s’est déroulé en marge des travaux de la COP29, que le pays d’Asie Occidentale abrite.  

Au cours de leur entretien, le chef de l’Etat et son hôte ont passé en revue l’état de la coopération entre le Togo et l’Azerbaïdjan, ainsi que les perspectives de renforcement de ce partenariat. Déjà liés par des accords dans les domaines des douanes et du transport aérien, les deux pays envisagent d’élargir la relation bilatérale aux secteurs de l’éducation et de l’agriculture. 

Les deux leaders se sont en outre réciproquement félicités pour leur engagement pour la cause climatique, et salué l’organisation de la 29ème Conférence des Parties dans ce sens. 

Pour rappel, Lomé et Bakou entretiennent des relations diplomatiques depuis 2010.

mercredi, 13 novembre 2024 17:26

Début des rencontres "Autour de l'IA" à Lomé

Au Togo, une série d’activités immersives dénommée « La rencontre autour de l’IA » s’est ouverte ce mercredi 13 novembre à Lomé. Les travaux lancés par la ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson, réunissent plus de 300 participants, dont les membres de la Communauté Togolaise d’Intelligence Artificielle (CoTIA).

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Pendant trois jours, il sera question d’ateliers, de panels, de sessions de présentations, de plénières et de networking autour de thématiques en lien avec l’IA. L’ambition du gouvernement est de renforcer l’engagement du pays sur le sujet et d'encourager les acteurs locaux, notamment les startups, les chercheurs et les entreprises, à exploiter le potentiel de cette technologie pour répondre aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

« Nous allons nous concentrer sur l’aspect pratique de l’intelligence artificielle, comment utiliser cet outil pour améliorer la productivité, générer des emplois et renforcer le capital humain », a indiqué la ministre avant de préciser que le gouvernement envisage un projet visant à intégrer l’IA dans le système éducatif pour améliorer la qualité de l’enseignement.

Cette initiative, soutenue par la GIZ, l’Allemagne et l’Union européenne, intervient un mois après l’entame des manœuvres visant à doter le Togo d’une stratégie nationale.

Le renforcement de la résilience des populations dans la partie septentrionale du pays se poursuit. 176 éleveurs issus de la région des Savanes ont récemment bénéficié d’un accompagnement du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP).

Au total, 704 géniteurs ovins et caprins ont été distribués aux éleveurs. L'initiative, menée en collaboration avec l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), s'inscrit dans le cadre du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS).

L’objectif est de renforcer la capacité des petits éleveurs à faire face aux défis sanitaires et sécuritaires qui affectent leur activité. La démarche devrait également permettre la modernisation de l’élevage traditionnel, souvent exposé à des risques de mortalité animale élevés en raison de maladies.

« Nous effectuons des tests de brucellose sur les géniteurs avant de les remettre aux bénéficiaires. Comme la brucellose est une zoonose (transmissible à l’homme) qui peut se propager facilement, les tests nous permettent non seulement de connaître l’état de santé de l’animal mais de aussi de nous assurer de ses capacités à se reproduire une fois remis au bénéficiaire », a expliqué Tchalon, biologiste à l’ITRA.

Pour rappel, en 2023, la région des Savanes a produit 597 000 ovins et 1,2 million de caprins.

Au Togo, la mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU) se poursuit. Dans ce sens, l’Institut national d’Assurance Maladie (INAM) a récemment rappelé les formalités pour l’obtention de l’attestation de traitement de pathologies chroniques (TPC), un document délivré pour certifier qu’une personne est prise en charge pour une maladie nécessitant un suivi continu.

Ainsi, pour les nouveaux patients admis sous le régime TPC, la demande d’attestation doit être effectuée au siège de l'INAM à Lomé ou dans l'un des bureaux des délégations régionales. Pour les anciens nécessitant un renouvellement ou une modification, plusieurs options sont disponibles. Ils peuvent se rendre soit au siège, dans les bureaux des délégations régionales, ou dans les bureaux de liaison ouverts dans plusieurs établissements de santé à travers le pays. Les formations sanitaires concernées incluent les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR), ainsi que les Centres Hospitaliers Préfectoraux (CHP) d'Aného, de Kpalimé, de Sotouboua, de Blitta, de Bassar et de Mango, en plus de l'Hôpital d'Afagnan, Dogta Lafiè et la Clinique Autel d'Elie.

Pour rappel, dans le cadre de l’AMU, l’INAM gère les agents publics et assimilés, les titulaires de pensions civiles et militaires ainsi que les personnes vulnérables.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué ce mardi 12 novembre à Bakou, une intervention au sommet des leaders mondiaux sur l’action climatique. Devant ses pairs, le chef de l’Etat a appelé à plus d’engagement ainsi qu’à des actes concrets et innovants pour inverser la tendance. L’intégralité de l’intervention. 

Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégation,

Distingués délégués, 

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes ici pour rappeler une vérité simple : les promesses climatiques non tenues ne suffisent plus.

Chaque année, l'urgence s'accentue. Chaque année, l'inaction s'approche d'un point de non-retour. Il est temps que nos actions reflètent l'ampleur de l'urgence pour nous amener dans cette direction. 

Je voudrais faire deux observations ; la première, c'est qu'il faut une véritable justice climatique. C'est-à-dire une responsabilité partagée mais différenciée entre les pays. 

L’Afrique paye le plus fort de la crise climatique. Nous contribuons peu aux émissions globales. Nous en subissons néanmoins les impacts les plus sévères. Ce sont nos écosystèmes, notre sécurité alimentaire et nos économies qui sont en première ligne de cette crise. Notre besoin de justice climatique ne peut plus être ignoré. En tant que dirigeants, notre responsabilité à chacun est d'aller au-delà des promesses et d'agir concrètement.

Le Togo est prêt à faire sa part. Nous avons fait de la durabilité, le pilier de notre développement, avec des programmes de reforestation, de protection côtière contre l'érosion et une transition énergétique basée sur les énergies renouvelables.

Mais nous n'allons pas seuls, inverser la tendance mondiale. C'est la justice climatique qui doit être la boussole de toutes nos discussions ici. Elle demande à ce que des fonds de soutien conséquents soient déployés pour protéger nos populations et notre biodiversité. Elle exige aussi que les grands émetteurs reconnaissent enfin explicitement ce principe de justice climatique dans les accords internationaux.

Mon second point, c'est qu'il faut des solutions sur mesure aux défis climatiques africains. Il y a des spécificités africaines dues à la crise climatique en plus du fardeau disproportionné. Les profils de risques climatiques de nos pays sont souvent différents de ceux observés ailleurs.

Il faut aussi reconnaître que l'adaptation climatique présente des défis uniques pour des économies en développement et des sociétés largement rurales. Ces défis spécifiques appellent des réponses spécifiques. Il nous faut des solutions adaptées aux réalités africaines, mais aussi des mécanismes adaptés pour atteindre ces solutions. Nous ne pouvons pas nous contenter de discussions génériques ni de solutions standardisées. Cela signifie financer la régénération écologique de nos littoraux et développer des infrastructures rurales résilientes.

Cela implique aussi des modes de financement flexibles et accessibles dédiés aux pays vulnérables. Enfin, il faut veiller à ce que ces investissements se fassent de manière cohérente avec nos autres besoins et engagements.

J'appelle donc à une solidarité climatique authentique où les engagements financiers sont tenus et renforcés. Nos solutions pour le climat doivent être pensées comme des investissements dans notre avenir collectif, pas comme des aides temporaires. 

Je vous remercie. 

La Police nationale togolaise a un nouveau patron. Le Commissaire divisionnaire Akatao Babarime, nommé le 07 novembre dernier par décret présidentiel, a officiellement pris le commandement ce mardi 12 novembre à Lomé. 

Ceci, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba, en présence de plusieurs officiels, et de la hiérarchie militaire et civile. “Commissaires de police, officiers et sous-officiers, agents de police, de par le Président de la République, vous reconnaîtrez désormais pour DGPN, le Commissaire divisionnaire de Police Babarime Akatao ici présent, et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements, l’observation des lois de la République du Togo”, a prononcé le ministre à l’issue de la remise solennelle des couleurs au nouveau responsable. 

5698nouveau chef de la police nationale

Diplômé en sécurité intérieure, Akatao Babarime dispose d’une riche expérience au sein des forces de l’ordre. Depuis 2021, il occupait le poste de Commissaire central de la ville de Lomé. “Nous mettrons toute notre énergie, notre expérience, et notre engagement au service de notre institution et de nos concitoyens”, a-t-il assuré avant d’exhorter tous les fonctionnaires de police à “un sens aigu du devoir et à une rigueur sans faille”.

Le nouveau directeur général s’est en outre engagé à améliorer la part contributive de la Police nationale dans la préservation de la paix et la sécurité, en renforçant notamment les actions de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, de modernisation et de proximité avec les populations. 

Akatao Babarim succède au Colonel Yaovi Okpaoul, en poste depuis avril 2019.

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