Un mois après sa nomination, la nouvelle responsable du système des Nations Unies au Togo entame son mandat. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a officiellement reçu mardi 05 novembre à Lomé, les copies figurées des lettres de créance de Coumba Sow.
Bonne arrivée à Lomé à Mme Coumba Sow. Le Togo est reconnaissant aux Nations unies pour ses soutiens multiformes. Merci au Secrétaire Général @antonioguterres pour son leadership remarquable. @UN @UNDP @UNDPAfrica https://t.co/GsQqTpCFGh
— Robert Dussey (@rdussey) November 5, 2024
Les échanges entre les deux personnalités, organisés en marge de la cérémonie de présentation, ont été l’occasion pour la nouvelle Coordonnatrice résidente de réaffirmer au gouvernement, l’engagement du système des Nations Unies, en vue de l’atteinte des objectifs de développement durable.
La veille, la diplomate d’origine sénégalaise avait effectué sa prise de contact avec l’équipe en place à Lomé, et mobilisé les collaborateurs.
@UN_Togo accueille Mme @CoumbaDSow, nouvelle Coordonnatrice résidente.
— Nations Unies Togo (@UN_Togo) November 4, 2024
Prise de contact et briefing avec la RC a.i @BintaSanneh2 sur les opportunités pour une coopération plus impactante avec #Togo. L'équipe du RCO s’est engagée à soutenir Mme Sow dans sa nouvelle mission. pic.twitter.com/Sg70XoTqm2
En rappel, avant sa nomination au Togo, Coumba Sow avait occupé plusieurs postes de responsabilité pour les Nations Unies au Rwanda, à Djibouti, ou encore pour la zone Afrique de l’Ouest et le Sahel.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 05 novembre à Lomé, le ministre des affairesétrangères du Nigéria et président du Conseil des ministres de la Cedeao, Yusuf Maitama Tuggar. La rencontre intervenait en prélude au prochain Sommet ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement
L’efficacité des actions diplomatiques du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé fait toujours de lui un acteur incontournable dans le renforcement de l’intégration et la stabilité dans l’espace CEDEAO et en Afrique. C’est à raison que le chef de l’Etat a reçu… pic.twitter.com/BZVMdbomTY
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 5, 2024
Au cours des échanges, principalement axés sur la situation politique et sécuritaire de la sous-région, le président du conseil des ministres a félicité le leader togolais pour sa diplomatie agissante, particulièrement dans le dossier de la médiation avec les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), et son engagement en faveur de la paix et la stabilité sous-régionales.
“Le Président Faure Gnassingbé est l’un des dirigeants de la région qui joue un rôle très crucial dans la médiation en ce qui concerne les pays de l’AES, et son rôle s’est avéré très efficace. Nous consultons toujours le Président togolais pour ses conseils sur l’intégration de la communauté régionale et les défis, spécifiquement la lutte contre le terrorisme”, a d’ailleurs expliqué Yusuf Maitama Tuggar à l’issue de l’audience.
En outre, le chef de la diplomatie nigériane a saisi l’opportunité de cet entretien, pour faire le point sur la coopération bilatérale. Membres fondateurs de la Communauté, le Togo et le Nigeria entretiennent un partenariat historique basé sur plusieurs traités et accords d’amitié, dans les secteurs de la diplomatie, de l’économie, de la sécurité, des transports, des énergies et d’assistance mutuelle.
Les principaux textes en matière pénale et civile vont faire l’objet d’une révision pour se conformer à la nouvelle Constitution. Une rencontre a démarré dans ce sens, le mardi 5 novembre à Lomé.
Pendant trois jours, il s’agira pour les magistrats de tous les ordres et auxiliaires de justice de plancher sur la mise à jour des textes fondamentaux relatifs au système judiciaire afin de les adapter à la nouvelle législation en vigueur. De fait, les travaux porteront sur l’actualisation du code de l’organisation judiciaire, du code de procédure pénale, du code pénal, du code de procédure civile, ainsi que sur l’évaluation du principe de collégialité.
« Nous avons la responsabilité d’assurer que nos procédures respectent les droits de l’homme tout en garantissant la sécurité de notre pays », a indiqué Mipamb Nahm-Tchougli, avant de préciser qu’« une justice qui fonctionne bien est essentielle pour la confiance des citoyens. Il est de notre devoir de simplifier les procédures, d’améliorer l’accès à la justice et de garantir que chaque Togolais puisse faire entendre sa voix devant les tribunaux ».
Pour rappel, la nouvelle Constitution togolaise fait passer le pays à un régime parlementaire, destiné à renforcer l’ancrage démocratique.
L’apprentissage de l’orthographe chez les élèves devrait se consolider. Des instructions ont été données dans ce sens aux directeurs des écoles normales de formation des professeurs, inspecteurs, conseillers pédagogiques et chefs d'établissement par le ministre des enseignements primaire et secondaire à travers une note de service.
Concrètement, des dispositions d’ordre pédagogique seront prises pour renforcer toutes les activités qui concourent à la maîtrise de la langue. Ceci inclura par exemple, l’encouragement à la lecture des œuvres ou des textes qui serviront de supports pour développer les compétences en vocabulaire et en grammaire-conjugaison ainsi que l’introduction de méthodes d’apprentissage diversifiées, notamment les différentes formes de dictées (dictée progressive, dictée reconstituée, dictée à trous, dictée à pièges, dictée parlée ou commentée).
« La maîtrise de la langue par nos apprenants est un devoir qui incombe non seulement aux maîtres ou aux professeurs de Français, mais également à tous les enseignants, quelle que soit la matière apprise », a rappelé Dodzi Kokoroko avant de préciser que « désormais, les corrections des productions et les comptes rendus prendront en compte la forme et le fond des productions, quelle que soit la discipline ».
Cette décision fait suite à des fautes récurrentes constatées dans les productions écrites et orales des apprenants à tous les niveaux d’enseignement. Pour le gouvernement, l’objectif est de garantir une éducation de qualité.
Au Togo, les efforts en faveur d’une éducation inclusive, de qualité et équitable se confirment. Selon le dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim axé sur les besoins financiers de l’Afrique pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et des objectifs climatiques, le pays se classe dans le Top 5 des meilleurs pays du continent en la matière.
Le Rapport Financing Africa de la Fondation Mo Ibrahim sur la mise en œuvre de l'ODD 4 classe le Togo au deuxième rang en Afrique de l'ouest et dans le top 5 sur le continent africain.#ODD#Éducation#GouvTg pic.twitter.com/Xq8b7korJ5
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 3, 2024
Avec un score de 80,1 points (sur 100) sur cet indicateur, le Togo se classe 5ème au général, 2ème dans la sous-région juste derrière le Ghana, et 1er dans l’Uemoa.
Pour l’exécutif, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance des multiples actions engagées, afin d’améliorer significativement et durablement le secteur éducatif. Depuis plus d’une décennie, le pays s’est en effet lancé dans une série d’initiatives, aussi bien sur les plans infrastructurels, que pédagogiques et sociaux.
Depuis 2020, le budget alloué à l’éducation a ainsi connu une hausse de plus de 50%.
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La certification des produits dans le domaine agricole devrait connaître une amélioration. Une formation a commencé dans ce sens ce lundi 4 novembre à l'endroit des acteurs impliqués
La session est initiée par la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), en collaboration avec le Comité togolais d'Agrément (COTAG). Pendant six jours, il s'agira de renforcer les connaissances des participants sur les procédures de validation des produits aux normes internationales et les méthodes d'échantillonnage selon le Niveau de Qualité Acceptable (NQA).
« Cette formation des acteurs de la certification va permettre de mettre en place le système de gestion de la sécurité sanitaire des aliments », a indiqué Koffivi Lakoussan, directeur général du COTAG, qui a invité les TPME (Très petites et moyennes entreprises) à adopter la certification, car « dans le contexte actuel de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), c’est une obligation de se mettre aux normes pour pouvoir être compétitive sur le marché »
L'initiative bénéficie du soutien du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l'Ouest (FSRP Togo), financé par la Banque mondiale.
La capitale togolaise abrite depuis ce lundi 04 novembre, un atelier régional sur la gestion des interventions en cas d'événement de sécurité nucléaire dans les installations dédiées. L’activité, organisée conjointement par le gouvernement et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), réunit une trentaine de responsables de sécurité de centres nucléaires du continent et d’autres parties du monde.
Pendant cinq jours (jusqu’au 08 novembre), les travaux, conduits par des experts de l’Agence, doivent permettre d’améliorer la gestion des interventions, d’harmoniser les procédures, et de renforcer les mécanismes de coordination. Les assises de Lomé seront en outre, l’occasion de partager les expériences des divers Etats membres, et de s’inspirer des bonnes pratiques en la matière.
Pour le Togo, retenu pour abriter la rencontre, il s’agira de réitérer l’engagement du pays sur la question du nucléaire, et de rappeler les différentes initiatives prises depuis l’adhésion à l’AIEA en 2012.
“Les autorités togolaises sont conscientes que la responsabilité de la sécurité nucléaire incombe entièrement à l’État, qui doit assurer la sécurité des matières nucléaires et autres matières radioactives, ainsi que des installations et activités associées relevant de sa juridiction. Je suis convaincu qu’en faisant l’effort permanent d’allier la sécurité nucléaire avec la sûreté, nous pouvons continuer de bénéficier des nombreuses applications pacifiques du nucléaire dans les domaines médical, agricole, industriel, et énergétique, tout en protégeant notre société et notre environnement”, a d’ailleurs insisté le Secrétaire général du ministère de la santé et de l’hygiène publique, Kokou Wotobe, en lançant les travaux.
Pour rappel, depuis 2020, le Togo s’est doté d’une loi sur l’utilisation pacifique du nucléaire. En outre, le pays dispose d’une Autorité de sûreté et de sécurité (ANSSN), dont la mission est de contrôler toutes les activités liées à l'utilisation du nucléaire sur le territoire.
Le Togo dispose désormais d’un Plan d’action pays (PAP) en matière d’innovations et de recherche dans le domaine de l'éducation. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a en effet procédé à la validation de ce référentiel il y a quelques jours.
L’initiative soutenue par l’Union Européenne à travers la Facilité Régionale pour les Enseignants en Afrique (RFTA) vise à améliorer le système éducatif en renforçant les structures existantes et favorisant des pratiques éducatives innovantes. Concrètement, le plan repose sur trois principales composantes : le développement professionnel des enseignants, l’optimisation des ressources humaines et l'amélioration de la gouvernance des établissements scolaires. Le document prévoit également une collaboration entre les enseignants, les formateurs d’enseignants et les partenaires techniques et financiers en Afrique subsaharienne.
Ces dernières années, plusieurs actions fortes ont été engagées par le gouvernement dans le secteur de l’éducation. Entre autres, la hausse du budget alloué depuis 2020, l’instauration de la gratuité des frais d’inscription aux examens scolaires, le recrutement des enseignants et la construction des salles de classes.
Le Togo est désormais membre de la Conférence des présidents des assemblées législatives africaines (COSPAL). Le pays a officiellement rejoint il y a quelques jours l’organisation, à la faveur de la 2ème assemblée générale organisée fin septembre à Accra (Ghana).
Le Togo a rejoint la Conférence des Présidents des Assemblées Législatives Africaines #COSPAL, lors la 2ème Assemblée Générale de l'organisation tenue à Accra au Ghana du 26 au 27 octobre 2024. Mme @DossouMyriam, sixième Vice-présidente de l’Assemblée nationale, a pris part aux… pic.twitter.com/UtzUUJ0QiJ
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) November 1, 2024
L’assemblée nationale, représentée par sa sixième Vice-présidente, Myriam Dossou- d’Almeida, a signé l’acte au nom de Kodjo Adedze, marquant ainsi l’adhésion du pays. Avec cette entrée, le Togo qui renforce sa diplomatie parlementaire, pourra participer aux activités et aux délibérations de la Conférence.
La COSPAL a été créée en 2020 en tant que plateforme pour faciliter l’intensification des délibérations, de la collaboration et de la coopération entre les présidents des parlements et des assemblées nationales de toute l’Afrique. L’ambition est notamment de relever des défis communs, d’élaborer des stratégies conjointes et de mutualiser les actions. L’organisation est actuellement présidée par le Ghana.
La participation des établissements scolaires à la 19ème foire internationale de Lomé (FIL) sera mieux encadrée. A quelques semaines de l’ouverture du site, le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a dévoilé une série de mesures à observer, afin de mieux organiser le passage des élèves.
Concrètement, les établissements souhaitant faire participer leurs élèves à la Foire devront obtenir une autorisation préalable obligatoire du ministère. Également, ils devront impérativement collaborer avec l’une des neuf agences accréditées par le Centre des expositions et foires (CETEF Togo 2000) afin de faciliter leur participation, et faire appel à un transporteur accrédité.
Interdit aux élèves du préscolaire et du CP, pas de sortie le weekend
Par ailleurs, aucune sortie scolaire ne sera permise le week-end. Les visites des élèves étant désormais limitées aux jours ouvrables, sur une demi-journée, “toute participation à la Foire en dehors des jours de classe se fera sous la responsabilité exclusive des parents”, a précisé le ministère, qui a également mis en garde contre “toute inflation injustifiée des frais d’inscription liés à ces sorties”.
Concernant spécifiquement les élèves, chacun devra obtenir l’autorisation préalable de ses parents ou tuteurs légaux, être habillé en tenue scolaire et demeurer sous la supervision stricte des enseignants et guides désignés.
Enfin, les élèves du préscolaire et du CP1 ne sont pas autorisés à participer à cet événement forain, en raison de leur jeune âge. “Cette restriction est formelle et doit être strictement respectée par les responsables des établissements scolaires”, a insisté le ministère.
Pour rappel, les activités de la Foire se dérouleront du 22 novembre au 8 décembre 2024 sur le traditionnel site du CETEF.
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