Au Togo, les efforts se poursuivent afin de rendre la procédure de délivrance du permis de construire plus accessible. Une rencontre a eu lieu dans ce sens le jeudi 31 octobre, réunissant les acteurs impliqués.
Concrètement, il s'agissait pour les participants de faire le point sur les étapes actuelles du processus, d'identifier les obstacles rencontrés et de proposer des actions concrètes pour simplifier les démarches administratives. Les discussions ont notamment porté sur l'allègement des documents requis et la réduction des délais de traitement des demandes.
La démarche, qui fait suite à l'effondrement d’un immeuble à Sagbado dans la commune Golfe 7, vise à renforcer la sécurité des constructions et à prévenir de tels accidents à l'avenir. « Il nous faut nous mobiliser afin de prévenir la survenue de tels sinistres. Face à cela, il est impérieux de mener des réflexions avec les différents acteurs impliqués dans la délivrance de permis de construire et de chercher des stratégies pour amener l’ensemble des concitoyens à mesurer l’importance de se conformer à la réglementation », avait indiqué le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, Edoh Komla.
Ces dernières années, plusieurs réformes ont été initiées afin d’assainir le secteur de l’habitat.
Au Togo, les dates des compétitions nationales de football pour la saison 2024-2025 sont connues. La première division (D1) débutera le 15 décembre 2024 et la deuxième (D2) le 12 janvier 2025.
L’annonce a été faite par la Fédération nationale de Football (FTF) qui fixe le budget total de la saison à 988 millions de FCFA. Si la D1 Lonato sera disputée par 14 clubs conformément au classement final de la saison précédente, la D2 regroupera 16.
En parallèle, la FTF a également validé des projets de convention de financement et un règlement pour l’utilisation des fonds alloués par les bénéficiaires, incluant les clubs, ligues et districts. L’objectif est de garantir une transparence financière et d’orienter les subventions vers des initiatives en lien avec les priorités.
Pour rappel, à l’issue des championnats, deux équipes seront reléguées en division inférieure.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu le vendredi 1er novembre à Lomé, le président du conseil d’administration du réseau bancaire Afriland First Group, Paul Kammogne Fokam. Au cœur des échanges, l’ambition du groupe de créer au Togo, une nouvelle société régionale d’investissements.
La gouvernance économique du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé ne cesse d’attirer de nouveaux opérateurs économiques et investisseurs étrangers dans notre pays. Le chef de l’Etat a reçu dans cette dynamique, Dr Paul Kammogne Fokam, Président du Conseil… pic.twitter.com/RxfL7iQcDT
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 2, 2024
La nouvelle entité, qui devrait être dénommée ‘Afriland First Holding’ (AFH), couvrira toute l’Afrique de l’ouest, et sera destinée à prendre des participations dans les entreprises et autres projets d’investissement.
“Nous avons l’intention de créer un holding régional pour nos structures bancaires dans toute la sous-région. Le choix du Togo est motivé par la vision du Président de la République qui veut transformer son pays en un lieu où tout le monde peut créer sa propre richesse”, a notamment expliqué le fondateur du groupe à l’issue de son entretien.
Pour le Togo, déjà réputé pour son statut de place financière de premier plan dans la sous-région, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance. Basé à Genève (Suisse) depuis mars 2008, avec des filiales en France et en Chine, Afriland First Group est une initiative portée par des Africains.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce vendredi 1er novembre à Lomé, le Directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abebe Aemro Selassie. Le responsable séjourne dans le pays, dans le cadre d’une mission officielle.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu, ce vendredi 1er novembre 2024, avec le Directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) en mission au Togo.https://t.co/2ApWLU6Ijc pic.twitter.com/nNqjv0eBqC
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 1, 2024
Les échanges entre les deux personnalités ont notamment permis d’évoquer des sujets relatifs au développement, ainsi que le partenariat entre le Togo et l’institution financière. “Le Fonds monétaire international est toujours disponible, pour aider le Togo, ainsi que les autres pays de la sous- région”, a affirmé Abebe Aemro Selassie à l’issue des discussions, réitérant le soutien du Fonds.
La mission du Directeur Afrique intervient, quelques jours après l’annonce d’un accord sur la première revue de la Facilité élargie de crédit (FEC). L’entente, qui devra encore être approuvée par le conseil d’administration du FMI, permettra au Togo de bénéficier d’un décaissement de 58,7 millions $, soit environ 35 milliards FCFA pour la réalisation des projets de développement.
Le ministère de la réforme du service public, du travail et du dialogue social vient d’annoncer le lancement d’un nouveau concours national de recrutement de fonctionnaires pour le compte du ministère de l’économie et des finances. Ce nouveau concours, qui sera officiellement ouvert du lundi 04 au vendredi 29 novembre, intervient après l’annulation de celui de janvier 2020.
En tout, 800 postes sont à pourvoir, répartis dans près de 90 spécialités ou profils divers. Les épreuves, fixées au 21 décembre 2024, se dérouleront à Lomé, à Kara, et à Dapaong.
Sont autorisés à participer, les Togolais des deux sexes jouissant de leurs droits civiques, âgés de 18 ans au moins et 40 ans au plus à la date du concours. Toutefois, pour les candidats ayant exercé ou exerçant en qualité de volontaires nationaux, qui postulent pour exercer le même emploi, ainsi que ceux ayant fait acte de candidature au concours initial du 22 janvier 2020, la limite d’âge est portée respectivement à 44 et 45 ans.
Les frais de candidature, fixés à 5000 FCFA (quittance attestant le paiement des droits), font également l'objet d’un aménagement. En effet, les candidats ayant fait acte de candidature au concours initial du 22 janvier 2020 et âgés de 45 au 31 décembre 2024 sont dispensés des formalités de dépôt de dossiers de candidature et de paiement des frais de quittance, s’ils concourent pour les mêmes spécialités et catégories, a précisé le ministère.
Toutes les conditions de candidature sont disponibles sur le site du ministère, ainsi que dans le Quotidien national.
Au Togo, seuls les centres de santé publics et leurs pharmacies internes sont habilités à prendre en charge les élèves bénéficiaires du programme d’assurance santé « School AMU ». Cette mesure annoncée par l'Institut national d'assurance maladie (INAM), chargé de la gestion de ce régime d’assistance médicale, vise à assurer un cadre de soins standardisé et accessible à tous.
? NOTE D'INFORMATION N°044/2024/INAM/DG
— Institut National d'Assurance Maladie (INAM Togo) (@InamTogo) October 30, 2024
A l'attention des formations sanitaires privées et officines de pharmacies privées#SchoolAssur #SchoolAMU #AMU #eleves #ecoliers #couverturemaladie #Soingratuit #soin #santé #assurancemaladie #INAM #InamTogo Lire la note ⤵️⤵️ pic.twitter.com/iug1sHHK9W
Les établissements concernés sont les unités de soins périphériques, les centres médico-sociaux, les hôpitaux de districts et préfectoraux, ainsi que les centres hospitaliers régionaux et universitaires. Ces derniers sont autorisés à servir sur référencement validé par l’INAM.
« Par conséquent, les formations sanitaires privées et les officines de pharmacies privées ne sont pas éligibles pour la prise en charge des bénéficiaires de School AMU », a précisé l’Institut.
Pour rappel, depuis le début de l’année académique 2024-2025, le programme présidentiel lancé en 2017, “School Assur” a intégré le dispositif national d’assurance maladie universelle (AMU) pour devenir “School AMU”. L’objectif du gouvernement est de favoriser une meilleure protection et de rendre les conditions de prise en charge souples et simplifiées.
La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) poursuit ses efforts d’accompagnement des entrepreneurs en matière de digitalisation. L’institution a en effet procédé, mercredi 30 octobre, au déploiement de 50 experts aux côtés des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME et PME) pour une transition numérique.
La démarche qui s’inscrit dans le cadre du Projet de Transformation Digitale de l’économie Togolaise (ProDigiT) soutenu par la GIZ-Togo, devrait permettre d'accélérer l'adoption des technologies numériques par les entreprises. Ainsi, les consultants auront pour mission d’évaluer les besoins spécifiques des TPME, de proposer des solutions adaptées et de former le personnel à l'utilisation efficace des outils digitaux. Leur intervention vise également à accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de stratégies digitales afin de renforcer leur compétitivité et leur résilience dans un environnement économique en constante évolution.
« Avec ce projet, la CCI-Togo et ses partenaires s'engagent à renforcer l’autonomie et la résilience des TPME tout en contribuant à la transformation numérique de l’économie togolaise », a indiqué Péyébinesso Limazie, commissaire secteur services à la CCI-Togo. D’ores et déjà, un appel à candidatures a été lancé pour sélectionner les entreprises qui bénéficieront de cet appui.
Pour rappel, en 2023, cette initiative de la CCI-Togo avait permis d’appuyer 80 TPME, dont 34 dirigées par des femmes, et de former 230 personnes au sein des structures ciblées.
Cinq villes pilotes, Kara, Blitta, Atakpamé, Kpalimé et Aného disposent désormais d’une stratégie de marketing territorial. L’outil destiné à séduire les investisseurs a été validé ce jeudi 31 octobre au cours d’une rencontre qui a réuni plusieurs acteurs.
Concrètement, les documents, élaborés suivant une approche participative, mettent en avant les atouts propres à chaque ville et proposent des axes de développement adaptés aux particularités locales. L’initiative, soutenue par la GIZ à travers le Programme d’amélioration de la compétitivité du secteur privé (ProComp), cofinancé par l’Allemagne et l’Union Européenne (UE), vise à renforcer l’attractivité du Togo en valorisant les caractéristiques uniques de chaque ville pour stimuler le développement.
« L’importance du marketing territorial dans la gestion et la promotion des villes réside non seulement dans l’attraction des investissements, mais aussi dans le renforcement de leur image auprès des résidents et des visiteurs. Notre but est de créer un cadre qui inspire confiance aux investisseurs et donne l’envie de s'engager dans la dynamique togolaise », a indiqué Yawo Sikpa, directeur général de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF), représentant le ministre en charge de la promotion de l’investissement, qui a précisé que « les villes ont été choisies en raison de leurs positionnements stratégiques et de leurs avantages comparatifs pour attirer les investissements à court terme ».
Au Togo, ces dernières années, la mise en œuvre des stratégies d’attraction des investissements s’intensifie. Des plateformes institutionnelles régionales ont été lancées en début d’année dans le but d’impliquer davantage les communautés locales et de leur permettre de tirer parti de leurs avantages compétitifs.
Au Togo, la demande du certificat de conformité environnementale peut désormais s’effectuer en ligne. L’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) a officiellement présenté ce mercredi 30 octobre à Lomé, la plateforme de requête.
En prélude au lancement du service digitalisé de demande du certificat de conformité environnementale, une session de formation a été organisée ce lundi 28 octobre 2024 à l’égard des agents techniques de l'Agence Nationale de Gestion de l'Environnement ! Cette formation visait… pic.twitter.com/Ny3nFjfX0s
— Agence Togo Digital (@digitalgouvtg) October 31, 2024
Logée sur le portail national des services publics de l’administration, la plateforme permettra aux utilisateurs de soumettre leur demande et d’effectuer le suivi de leur dossier en ligne. Pour l’ANGE qui a œuvré de concert avec l’Agence Togo Digitale (ATD) pour le processus de dématérialisation, il s’agit “d’améliorer la qualité des services, de les rendre plus accessibles, plus rapides et plus efficaces”. Ceci, conformément aux ambitions gouvernementales, a souligné le directeur Efanam Koffi Adaji.
Pour rappel, le portail national des services publics agrège à ce jour plusieurs dizaines de services et de requêtes de l’administration publique. L’objectif de l’exécutif est de digitaliser au moins 75% des services d’ici 2025.
Lire aussi:
Services publics : zoom sur les réformes initiées pour accélérer la digitalisation
Au Togo, la gestion et le rôle des prisons vont faire l’objet d’une profonde réforme. Le ministre de la justice et de la législation, Mipamb Nahm-Tchougli a mené dans ce sens du 21 au 26 octobre dernier, une tournée dans les établissements pénitentiaires du pays.
Le périple, effectué dans les 14 prisons réparties sur le territoire, a été l’occasion de s’enquérir des divers défis et des principales actions à réaliser. Plusieurs annonces fortes ont d’ailleurs été faites par l’officiel, allant de l’urgence de la réhabilitation et de la modernisation des infrastructures, au désengorgement des établissements, pour résoudre la question de la surpopulation carcérale.
Également, a souligné Mipamb Nahm-Tchougli, il s’agira de transformer les prisons en lieux de réhabilitation plutôt qu’en espaces d’oisiveté. Dans cette perspective, des réflexions seront lancées pour mettre en œuvre des “peines alternatives”, ainsi que des mécanismes d’éducation et de formation professionnelle.
“Il faut réinventer la prison”, a-t-il indiqué, après les échanges avec les détenus et les responsables de l’administration pénitentiaire. Du reste, les actions en cours devront s’intensifier au niveau de la chaîne judiciaire, afin de doter le pays d’un cadre juridique d’ensemble mieux adapté aux réalités actuelles.
Pour rappel, les prisons de Kara et de Kpalimé ont fait l’objet d’une réhabilitation récente.