En matière de conformité, l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé répond à 80% des exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). C’est la conclusion faite par les inspecteurs vendredi, deux semaines après le début de l’audit pour la certification de la plateforme aéroportuaire.

L’expertise a porté sur de nombreux points relatifs à la gestion de l’aéroport, comme le contrôle d’accès, la sûreté et la sécurité, la coordination entre les différents acteurs opérant sur la plateforme, l’évaluation des menaces ou encore l’état des installations. 

“Les résultats globaux sont au-dessus de la moyenne qui est de 60%, ce qui veut dire que la structure est en bonne voie pour la certification”, ont indiqué les auditeurs, qui ont tout de même relevé plusieurs points à améliorer : mise à jour du manuel d’aérodrome, balisage des obstacles identifiés, réduction de bande de piste. 

La certification que vise l’AIGE doit permettre à l’aviation togolaise de s’ouvrir vers de nouveaux horizons, a de nouveau rappelé le patron de l’aviation civile nationale, Dokissime Gnama-Latta. 

Pour rappel, la certification d’aérodrome est renouvelable après trois ans. L’AIGE l’avait tour à tour obtenu en 2014 et en 2017. 

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Suite aux rejets de diverses espèces de poissons morts, par les vagues sur les plages du Golfe de Guinée, ces dernières semaines, la Préfecture maritime opte pour la prévention.

L’organisme qui, selon les projections, estime que “ces produits halieutiques pourraient être rejetés aussi sur les côtes togolaises”, déconseille leur consommation, “en raison de leur toxicité”.  

“Il est vivement recommandé à toute personne qui découvrirait des animaux morts flottants ou rejetés sur les plages de notre pays, d’en avertir immédiatement la police ou la gendarmerie maritime, ayant compétence territoriale sur le littoral, aux numéros verts suivants : 117, 120, ou 22 27 12 57”, informe-t-elle.

Il y a quelques jours, le ministre de l’agriculture alertait déjà sur la vente de morceaux de poissons échoués au Ghana voisin.  

L’expérience togolaise en matière de volontariat suscite de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation de l’agence nationale de volontariat du Tchad séjourne depuis lundi dans le pays, dans le but de s’inspirer du modèle de l’ANVT. 

La mission, conduite par le patron du volontariat tchadien, Idriss Abakar, travaillera pendant une semaine avec toutes les structures techniques du volontariat togolais. Pour le Tchad qui compte sur la promotion du volontariat dans la mise en œuvre de son programme de développement vers l’émergence à l’Horizon 2030, il est important de s’imprégner du modèle d’organisation et de gestion togolais. 

Une rencontre est par ailleurs prévue avec le ministre du développement à la base, Myriam Dossou d’Almeida, dont le département supervise les activités de l’ANVT. 

Pour rappel, le volontariat a été initié en 2011 au Togo, par le gouvernement, pour servir de levier dans la réalisation des objectifs du pays. En une décennie, l’initiative a enregistré plus de 43 000 candidatures, et mobilisé via ses différents programmes, plus de 39 700 volontaires sur tout le territoire.  

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Au Togo, en dépit de l’impact du Covid-19 sur les structures, “la qualité des services financiers s’est améliorée en 2020, au regard des informations disponibles”, a commenté jeudi dernier Sani Yaya. Pour preuve, les améliorations relevées concernant l'offre de services de proximité par les banques et les systèmes financiers décentralisés (SFD), avec l'élargissement du réseau des distributeurs bancaires et l'installation de nouveaux points de services.  

Ainsi, au cours de l’année dernière, 22 nouveaux distributeurs automatiques de billets ont été installés par les banques et 9 caisses, ou points de services, ont été ouverts par les systèmes financiers décentralisés. Des “efforts appréciables surtout en pleine crise sanitaire”, estime le patron de l’échiquier national. 

Toutefois, observe-t-il, “d’autres efforts restent à faire dans certains domaines pour mieux satisfaire les usagers des services financiers”, par exemple, au niveau de la lenteur remarquée dans la prise en charge de leurs préoccupations.

Les associations professionnelles de banques et de microfinances sont donc invitées à encore améliorer la qualité de leurs prestations. 

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Au Togo, le secteur de la transformation du fer à béton s’est enrichi d’un nouvel acteur. ManuMetal SarlU, une usine spécialisée dans le recyclage est en effet implantée à Davié (Préfecture de Zio). 

Avec un investissement estimé à hauteur de 2 milliards FCFA, l’usine qui a démarré ses activités depuis janvier 2020, emploie 200 personnes, dont 150 Togolais, majoritairement jeunes.

L’unité industrielle produit des fers à béton, des tuyaux métalliques, des électrodes de soudure, des boules de mouture et d’autres produits métalliques, à base des matières premières locales comme les débris de fer ou de ferrailles, de silico manganèse, de ferrosilicium, de lingots d’aluminium, entre autres. 

Pour ses promoteurs chinois, qui ont reçu en fin de semaine une visite du ministre chargé de l’industrie, Kodjo Adedze, “les quantités à produire durant les cinq premières années suivront une évolution de 5% chaque année”, étant donné la politique de pénétration progressive du marché. Toutefois, assurent-ils, “l’objectif est de vendre sur le marché local 70 à 80% du produit fini”.

Il faudra tout de même veiller au respect des normes en vigueur au Togo, notamment en ce qui concerne les dimensions et la qualité des productions, gage de la sécurité des consommateurs, a insisté l’officiel. 

ManuMetal rejoint Steel Cube Togo, implanté dans le Nord du pays, et qui a déjà exporté depuis sa mise en service en 2019, plus de 20 000 tonnes de fer à béton de qualité.

L’Eglise Méthodiste du Togo (EMT) dispose depuis dimanche 18 avril d’un nouveau président. Le Révérend Pasteur Godson Dogbeda Teyi Lawson Kpavuvu, a été officiellement investi à Lomé, en présence du Premier Ministre Victoire Tomégah-Dogbé, représentant le Chef de l’État, et plusieurs membres du Gouvernement. 

Diplômé d’une Maîtrise de théologie à la Faculté de Théologie Protestante de Yaoundé (Cameroun) et en Sociologie à l’Université de Lomé, le nouveau chef de l’EMT élu en février dernier, a tour à tour été Secrétaire Général de l’église, Surintendant général du district de l’enseignement méthodiste et Directeur exécutif du programme méthodiste de développement communautaire au Togo. Il succède à Martine Grâce Nadou-Madje Zinsou Lawson.

Au nom du gouvernement, le ministre d’État, ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi, a félicité le nouveau président avant d’implorer la bénédiction divine pour la réussite de sa mission. 

L'Église Méthodiste a pris ses racines au Togo depuis 1843, avec la célébration de son tout premier culte à Aného. 

Le Président de la République a officiellement nommé par décret cette semaine, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, au poste de Conseiller en charge des questions relatives à l’économie numérique et au digital, avec rang de ministre. 

Marc Ably-Bidamon avait occupé dans le précédent gouvernement, le poste de ministre des mines et de l’énergie. 

A la quête vendredi de 75 milliards FCFA sur le marché financier régional pour soutenir sa relance économique, le Togo a mobilisé 82,5 milliards. 

Ce succès a été obtenu à l’issue d’une triple émission simultanée d’OAT, de maturités respectives de 5 ans (60 mois), 7 ans (84 mois) et 10 ans (120 mois). Une fois encore, les investisseurs étaient au rendez-vous, avec près de 200 milliards FCFA de souscriptions, pour un taux de couverture de 265%. 

Pour rappel, le Togo qui jouit d’une bonne réputation sur le marché, ambitionne de mobiliser au second trimestre 165 milliards FCFA.