Au Togo désormais, à compter de ce vendredi 14 janvier, la vaccination concerne les “élèves et apprenants à partir de la classe de sixième” et les “personnes âgées de 12 ans et plus sur toute l’étendue du territoire national”. Le gouvernement, après avis du Conseil scientifique et la prise en compte de l’évolution de la pandémie, a en effet décidé d’élargir la cible vaccinale, jusqu’alors destinée au 18 ans et plus.
Le @GouvTg décide l'élargissement de la cible vaccinale contre la #COVID19 aux élèves et apprenants à partir de la classe de 6è et aux personnes âgées de 12 ans et plus. pic.twitter.com/Vbf0viKFfH
— Primature Togo (@PrimatureTogo) January 14, 2022
L’ambition est de poursuivre les efforts vers l’atteinte de l’immunité collective, et de permettre aux populations d’éviter les formes graves de la maladie.
Par ailleurs, en dehors des principaux gestes barrières édictés depuis le début de la pandémie (lavage systématique des mains ou désinfection, port de masque, distanciation sociale), les populations sont exhortées à “éviter tout contact étroit avec des personnes présentant des signes suspects de grippe ou de difficultés respiratoires”.
A ce jour, plus de deux millions de doses de vaccin ont déjà été administrées.
Au Togo, la promotion des produits, biens et services locaux dispose désormais d’une identité visuelle. Le ministère en charge de la question a dévoilé mercredi le logotype officiel.
@ConsoLocaleTogo Le Togo?? dispose depuis 2021 d'un logotype pour promouvoir la consommation locale. Retour sur les explications du logotype pour la promotion de la consommation locale? https://t.co/L8l0AMIGQY@GouvTg @UEMOA_Officiel #Denyigban#CLTg#Consommonslocal pic.twitter.com/LMoZrQLKyS
— Le Mois du Consommer Local (@ConsoLocaleTogo) January 12, 2022
Ce logo, une esquisse aux allures du caractère typographique ‘arobase’ (@), se veut une traduction de la vision du gouvernement, à travers la feuille de route 2025 et son axe 3 (modernisation du pays et renforcement de ses structures).
Conçu aux couleurs nationales (rouge, jaune, vert et blanc), l’emblème met notamment en exergue la statue de l’indépendance et un code barre (pour illustrer les normes de qualité, traçabilité, et de sécurité alimentaire des consommateurs).
Tout en rendant hommage aux valeurs de commerce et de développement de la société portées par la femme togolaise, le logo se veut par ailleurs une insistance sur des valeurs patriotiques. “Ce logotype met en valeur le savoir-faire togolais en lui donnant une place de choix dans l’économie nationale et internationale et une meilleure visibilité auprès des consommateurs”, a indiqué le ministère.
En rappel, le Togo dispose depuis l’an dernier d’une stratégie nationale de promotion de la consommation locale.
Au Togo, désormais et jusqu’en 2027 au moins, les différentes interventions des équipes de l’Union Européenne (UE) se feront sur la base d’un nouveau mécanisme de collaboration. Les deux parties ont officiellement lancé mercredi à Lomé, le Document conjoint de programmation pluriannuelle (DCP 2021-2027).
Ce nouveau mécanisme, adopté en décembre dernier, à l’issue de la visite d’une Team Europe à Lomé, définit de nouveaux principes généraux, orientations et modalités de la coopération conjointe européenne, en appui aux efforts de développement du Togo, tels que définis dans la feuille de route quinquennale du gouvernement.
Conçu pour être réalisé en deux phases consécutives (2021-2024 et 2024-2027), le DCP qui mobilisera plusieurs centaines de millions d’euros pour des projets prioritaires, propose une large palette d’acteurs ainsi que plusieurs gammes d’interventions : appui budgétaire, prêts, dons, garanties, possibilités de mixages, ou encore assistance technique et financière.
Plusieurs domaines sont particulièrement visés, le développement humain, l’agro-industrie, la gestion et la protection des ressources naturelles, ainsi que l’appui à la consolidation d’une société apaisée et résiliente.
“Le document que nous avons aujourd’hui, après la visite de haut niveau de l’Équipe Europe à Lomé il y a quelques semaines seulement, est la matérialisation concrète de cet engagement de l’Union européenne, notamment dans le domaine de la coopération et de la solidarité européenne avec le Togo. Il a une valeur ajoutée dans la coordination de la coopération entre l’Union européenne, la France et l’Allemagne”, a déclaré l’ambassadeur de l’UE, Joaquin Tasso Vilallonga, lors de la cérémonie.
Au Togo, un guichet unique établi aux impôts et destiné au dépôt des états financiers des entreprises est en gestation. Le projet de création de cette plateforme a été présenté mardi au Premier ministre à Lomé, par l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés (ONECCA).
La création de ce guichet, indique son président, Yawo Djidotor, doit notamment permettre “d’augmenter les contribuables du pays, et de faire en sorte que l’assiette fiscale puisse être élargie”. La démarche exposée à la cheffe du gouvernement en même temps que les perspectives de l’Ordre, s’inscrit surtout dans l’ambition des acteurs de la profession, de contribuer plus efficacement au développement du pays.
En rappel, les états financiers des différentes entreprises opérant au Togo et assujettis au paiement des impôts, sont déposés au niveau des services de l’Office togolais des recettes (OTR).
Pour la troisième année consécutive au Togo, après 2019 et 2020, la création d’entreprises a établi un nouveau record, confirmant l’attrait des populations pour l’aventure entrepreneuriale. En 2021, ce sont en tout 13 770 nouvelles entités qui ont été créées, selon des données compilées émanant du Centre de Formalité des Entreprises (CFE).
Fait remarquable, il s’agit d’une nouvelle hausse de 9%, comme noté lors des deux dernières années. Dans le détail, 4087 entreprises ont été créées au cours du premier trimestre, 3224 au deuxième, 3495 au troisième et enfin 2964 durant les trois derniers mois de l’année. Le mois de janvier a été le plus prolifique, avec 1390 structures d’affaires lancées, tandis que décembre n’a vu que 817 sociétés enregistrées.
Autre détail, 84% des nouvelles entreprises (11 629) ont été créées par des Togolais, pour une progression de 16%, au détriment de la proportion des établissements portés par des étrangers, qui a enregistré un recul de 24% (2141 en 2021 contre 2831 en 2020).
L’intérêt des femmes porteuses d'initiatives de création s’est également accru, avec 3793 sociétés formalisées par ces dames en 2021, contre 3426 une année plus tôt. Soit une progression de 10%. Enfin, 8327 entreprises ont été enregistrées par des personnes morales, contre 5443 par des personnes physiques.
Cette nouvelle performance, établie dans un contexte économique particulier en raison du Covid-19, est entre autres attribuables aux récentes réformes opérées par le gouvernement. Notamment, la digitalisation des procédures, ou encore la réduction drastique des délais et des coûts.
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Au Togo, l’année 2021 a été productive pour les acteurs du Port de pêche de Lomé (POPEL). Au total, plus de 4000 tonnes de poissons ont été pêchées au cours de l’année, selon des données compilées par le ministère de l’économie maritime et de la pêche.
2021 marque une augmentation de la #pêche artisanale du Port de pêche de #Lomé : le volume de poissons pêchés a augmenté de 18 %. Ces progrès s’expliquent par l’attractivité du nouveau port, inauguré en 2019, qui offre un cadre moderne aux acteurs de la pêche. @kokouedemTENGUE pic.twitter.com/2I11rnBUPH
— Ministère de l'Economie Maritime (@MaritimeTg) January 11, 2022
Ces chiffres sont en hausse de 18% par rapport à ceux de l’année 2020, durant laquelle le volume global des prises s’est établi à un peu plus de 3400 tonnes.
Dans le détail, les mois les plus poissonneux ont été ceux de juillet (511 tonnes), novembre (465) et juin (430), tandis que mars et février ont marqué le pas, avec respectivement 166 et 191 tonnes. Ces progrès, indique le département dirigé par Edem Tengue, s’expliquent surtout par “l’attractivité du nouveau port, inauguré en 2019, qui offre un cadre moderne aux acteurs de la pêche”.
Le Togo s’est en effet doté depuis deux ans d’une nouvelle infrastructure, adaptée à ses ambitions dans le secteur halieutique. Le joyau, implanté à Gbetsogbe-Baguida dans la zone industrielle, est doté d’une capacité de 300 pirogues et peut employer jusqu’à 8000 personnes dont des pêcheurs, des transformatrices et des mareyeurs.
Au Togo, la région des Savanes est depuis quelques semaines le théâtre de plusieurs travaux dans le domaine de l’accès à l’eau potable. Ces chantiers, initiés par le gouvernement, s’inscrivent dans le cadre du plan d’urgence déployé au profit de cette région, qui est la plus exposée aux menaces sécuritaires.
Les travaux consistent notamment en la densification et le renforcement du système d’alimentation et de distribution d’eau potable, et la réalisation de plusieurs forages. Entre autres localités concernées, Mandouri, Koundjoaré, Kpénkankandi, Walawala, Namougbongbongue, ou encore Kouampante, qui sont des communautés de bases militaires ou proches de frontières.
Le ministre en charge de l’eau, M. Bolidja TIEM, a effectué, dans la suite de sa tournée, une visite de terrain dans le Kpendjal en vue de constater l’état d’avancement des travaux d’urgence de réalisation de forages pour les communautés de bases #militaires et les populations.. pic.twitter.com/P6hPezEVEF
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) January 10, 2022
En tournée depuis la semaine dernière dans la région, le ministre chargé de l’eau et l’hydraulique villageoise, Bolidja Tiem, a constaté le niveau d’exécution des travaux, et exhorté les populations à contribuer à la réussite de ces projets et à soutenir les forces de défense.
En rappel, en novembre dernier, c’était au tour du ministre du développement à la base d’échanger avec les populations des Savanes sur leurs besoins.
Au Togo, “la route tue toujours autant, malgré la sensibilisation et les efforts du gouvernement”, a regretté il y a quelques jours le ministre de la sécurité et de la protection civile, dans une intervention radiophonique. En 2021, plus de 600 victimes ont été dénombrées sur les routes togolaises, selon les premiers bilans effectués par les services du ministère.
C’est nettement plus qu’en 2020, où 556 morts ont été répertoriés. Les raisons sont nombreuses et restent les mêmes, a énuméré Yark Damehame : imprudence, conduite en état d’ébriété, non maîtrise du code de la route, surcharge, excès de vitesse, entre autres.
“Il y a un véritable problème”, a-t-il insisté, avant de préciser que les principaux concernés sont les véhicules à deux roues. Dans ce sens, les actions déjà entreprises au cours des dernières années seront intensifiées, notamment la relance du permis de conduire catégorie A, la poursuite de la sensibilisation, ou encore la répression.
“Pour 2022, nous allons essayer d’amener les passagers à porter le casque. Il s’agit de la sécurité de la vie des concitoyens”, a également annoncé Yark Damehame.
Pour rappel, au cours de la période des fêtes de fin d’année, près de 250 accidents de la circulation ont été recensés, faisant 05 décès et 260 blessés, selon des chiffres fournis par le corps des sapeurs-pompiers.
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Au Togo, près de 780 milliards FCFA de recettes ont été mobilisés en 2021, a annoncé le Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes (OTR), Philippe Tchodie. Une année “exceptionnelle, en termes de mobilisation de recettes fiscales et douanières”, malgré le contexte économique et sanitaire.
Nos performances de ces dernières années ont été réalisées grâce à vous, à votre sens élevé de civisme fiscal. Recevez nos gratitudes.
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) January 12, 2022
Tous contributeurs au développement de notre pays.#OTR #Togo#CivismeFiscal pic.twitter.com/RwEmUr0CvD
La performance, dont le ton avait été donné dès le premier semestre, s’inscrit dans la même tendance haussière observée au cours des dernières années : 652 milliards FCFA collectés en 2020 et 624 milliards l’année d’avant.
Pour le responsable de l’institution fiscale, il s’agit surtout d’une avancée notable, impulsée notamment par les nombreux efforts de promotion de civisme fiscal, ou encore la dématérialisation et la digitalisation des procédures, limitant ainsi les fraudes.
A la création de l’Office, les revenus fiscaux tournaient autour des 400 milliards FCFA annuels.
Après une année 2021 faste (557 milliards FCFA mobilisés), le Togo était de retour vendredi dernier sur le marché financier régional. L’opération visait à lever, via une émission de Bons Assimilables du Trésor (BAT), un montant de 25 milliards FCFA.
Découvrez les résultats de l'émission de Bons Assimilables du Trésor du Togo du 07.01.22. Pour en savoir plus, cliquez ici : https://t.co/EJFGJhO0qu #MTP #TG pic.twitter.com/65Ft3nIWfv
— UMOA-Titres (@umoatitres) January 7, 2022
Pour cette première sortie, les investisseurs ont de nouveau réitéré leur confiance, avec plus de 77 milliards FCFA de soumissions, soit un taux de couverture de plus de 300%. Le Trésor n’a retenu finalement que 27,5 milliards. Les bons, d’une valeur nominale de 1 million FCFA, disposent d’une maturité de 06 mois.
A l’instar des précédentes, les ressources mobilisées doivent servir à couvrir les besoins de financement de l’Etat.