RTG

RTG

Cinq ans après le début de sa mise en oeuvre (2016), le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP) a tenu ses engagements, à savoir promouvoir l’emploi durable dans les secteurs porteurs, et financer sans risque le secteur agricole. Au 31 décembre dernier, toutes les prévisions initiales ont été largement dépassées. 

Ainsi, plus de 17,2 milliards FCFA ont été alloués à 23 PME/PMI depuis 2016, alors que le projet cofinancé par le gouvernement et la BAD tablait initialement sur une prévision de 7,5 milliards pour 12 PME/PMI. 

Surtout, plus de 55 000 emplois directs (27% de femmes) et environ 750 000 emplois saisonniers (38% de femmes) ont été créés autour de la trentaine d’entreprises appuyées. A ses débuts en 2016, le projet visait la création de 20 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects. 

Les voyants sont également au vert en termes d’accompagnement technique, l’un des volets du Projet. A la fin d’année dernière, plus de 3000 groupements agricoles ont été appuyés (contre 1000 prévus), et 1400 jeunes ont été formés sur les préalables de la création d’entreprises et l’élaboration des plans d’affaires. 

Une donnée non-négligeable, si l’on considère que “le PAEIJ-SP a fait le choix de promouvoir l’entreprenariat des jeunes dans le développement de l’agriculture durable, compte tenu du potentiel de croissance et d’insertion de jeunes en termes d’emplois salariés et non-salariés”, selon l’un des responsables du projet. D’ailleurs, poursuit-il, “la stratégie est basée sur l’approche chaîne de valeur et le développement de clusters agro-industriels afin de consolider la base industrielle du pays. Toutes les étapes sont donc suivies, depuis la structuration jusqu’à l’obtention du crédit, et son utilisation”.

Dans ce sens, de nombreuses visites de terrain ont été menées durant ces cinq ans par les principales autorités du pays, afin de constater de visu la pertinence du projet et les impacts réels sur les populations.

Résultat, dans les filières où il a été mis en œuvre (maïs, manioc, soja, élevage de petits ruminants et de volailles), le mécanisme a fait émerger des champions nationaux comme Agrokom ou encore la JCAT, qui font rayonner le soja togolais à l’international.  

A moins d’un an de sa clôture, désormais, l’objectif pour les principaux acteurs est de réfléchir à sa pérennisation et à la sauvegarde des emplois créés depuis 2016.

Lire aussi

Le Paeij-sp : un vivier d'emplois qui a le vent en poupe avec la moitié des objectifs atteints

lundi, 07 février 2022 06:33

TVM : les nouveaux tarifs

Au Togo, les tarifs de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM) pour l’année 2022 sont disponibles, à la faveur de l’application de la nouvelle Loi de Finances. 

Si pour les motocyclettes (celles de plus de 125 cm3 et les trois roues), les frais des vignettes restent inchangés (respectivement 15 000 et 40 000 FCFA), de légères modifications sont apportées, avec des baisses de tarifs et la création de nouvelles puissances fiscales. 

Ainsi, pour les véhicules affectés au transport de personnes, le montant de la TVM pour les 12 à 15 CV passe de 30 000 à 20 000 FCFA. Les 16 à 20 CV paieront désormais 30 000 FCFA, tandis que les plus de 20 CV devront s'acquitter de 40 000 FCFA.

66547 tvm les nouveaux tarifs ocb 1

D’autres modifications sont également introduites au niveau des véhicules de transports de marchandises et autres, où le tarif varie de 20 à 55 000 FCFA, selon la puissance fiscale. 

Par ailleurs, précise l’administration fiscale, “le Tarif de la TVM est réduit de 50% pour les personnes physiques redevables de la Taxe Professionnelle Unique des Transporteurs Routiers (TPU-TR)”.

Pour rappel, la TVM est payable en totalité une seule fois par an, dans tous les centres des impôts sur l’étendue du territoire, et au guichet de l’OTR à la direction des transports routiers. Depuis septembre 2021, le contrôle relatif à son paiement s'effectue aux points de pesage, pour les véhicules lourds de transport de marchandises et autres.

Lire aussi

En 2022, 814 milliards FCFA de recettes fiscales attendus

En 2022, les interventions des agences onusiennes au Togo devront se caractériser par plus d’impact, notamment sur des priorités spécifiques, afin d’enregistrer davantage de résultats tangibles au bénéfice des populations. C’est l’une des orientations données cette semaine par le Premier ministre à l’ensemble du système des Nations Unies (SNU) au Togo. 

Les représentants de ces agences ont en effet échangé jeudi dernier à la Primature avec le Gouvernement. Si la rencontre a permis de faire le point sur les activités réalisées en 2021, des perspectives ont été tracées pour 2022.

Il s’agira notamment d’aligner la vision du SNU à celle de l’exécutif, notamment dans les secteurs de la santé, l’éducation, la digitalisation des principaux services publics comme l’établissement des certificats de nationalité, des actes de naissance, ou encore le raccordement à l’électricité.

L’objectif, a expliqué Victoire Dogbé aux fonctionnaires onusiens, est “de ne laisser personne pour compte, de réduire la perte d’énergies et de ressources et se focaliser sur les interventions pour atteindre les résultats tangibles”. 

Pour rappel, le Togo et les Nations Unies ont renouvelé en 2019, leur cadre de coopération pour cinq ans, soit jusqu’en 2023.

Après ses Journées ‘Nationale’ et ‘Économique’, le Togo expose ce dimanche à Dubaï, le meilleur de son écosystème digital. Le pays organise en effet dans son pavillon, une ‘Journée du Numérique et des Startups’. 

L’événement, qui démarre à 10h00 TU, sera l’occasion de mettre en lumière et de présenter au monde, les initiatives numériques togolaises les plus pertinentes, dans plusieurs domaines : santé, transports, robotique, entre autres. 

Plusieurs startups sont physiquement présentes sur place, à l’instar de Gozem et eConvivial. 

Pour rappel, en prélude à cette journée, un appel à pitch avait été lancé à l’endroit de toutes les startups numériques du pays. 

Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP), a ouvert ce vendredi 04 février 2022 à Lomé, un atelier de communication en vue de définir les nouvelles conditions pour le financement des projets durant la campagne agricoles 2022-2023.

Les travaux visent notamment à « définir de commun accord avec les PME/PMI et les Institutions financières partenaires (IFP) » ces conditions de financement, et réunissent les acteurs clés impliqués dans la mise en œuvre du Projet. « Les réflexions issues de cet atelier permettront de définir non seulement les nouvelles conditions de financement de la campagne 2022-2023, mais aussi, de jeter les bases de la pérennisation de ce mécanisme », a indiqué Kossivi AGBO, Coordonnateur du PAEIJ-SP, à l’ouverture des travaux.

66492 paeij sp dfinit les conditions de financement de projets pour la campagne agricole 2022 2023 red

En effet, pour la Campagne agricole 2022-2023, le Programme, en fin de mise en œuvre au Togo, prévoit de laisser la négociation des financements entre les PME et les IFP.

Le PAEIJ-SP est co-financé par le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD), et évolue dans les filières maïs, manioc, soja, petits ruminants et volailles. Approuvée en octobre 2015 et mise en œuvre sur toute l’étendue du territoire, l'initiative a réussi notamment à mobiliser 17,2 milliards FCFA, à travers 15 IPF, contre des prévisions initiales de 7,5 milliards FCFA, soit une réalisation de près de 230%. Sur la période, elle a généré plus de 55 000 emplois directs (dont 27% de femmes), et environ 75 000 emplois saisonniers (dont près de 40% de femmes).

Après neuf ans de fonctionnement, le Fonds d’Aide à la Culture (FAC) s’apprête à changer de dénomination pour devenir le Fonds national de développement culturel (FNDC). C’est l’une des conséquences de la réforme engagée depuis 2019 par le gouvernement. 

Le nouveau fonds, dont le champ d’action sera également élargi, sera opérationnel en permanence, contrairement à l’ancien. L’objectif du gouvernement est d’amener le secteur à être plus pourvoyeur d’emplois, de richesses et de croissance pour le pays.  “Nous voulons migrer vers des industries plus créatives, et apporter un appui plus concret aux différents acteurs de ce secteur”, explique le ministre de tutelle, Pierre Lamadokou.

Créé en 1990 mais opérationnel qu’à partir de 2013, le FAC était une aide publique à la création artistique, littéraire et cinématographique. Il participait également à la construction et à la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, et favorisait la promotion et la conservation du patrimoine national.

En 2019 et 2021, le Fonds avait alloué en tout 900 millions FCFA à plus de 700 projets.

Lire aussi

Fonds d’aide à la culture 2021 : le Gouvernement alloue 300 millions FCFA aux artistes

Au Togo, “de grands progrès restent à faire” en ce qui concerne les tarifs des forfaits voix et data. C’est la principale conclusion effectuée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) dans une étude publiée jeudi.

Le gendarme des télécommunications a en effet mené une analyse comparative des tarifs pratiqués par les opérateurs de communications électroniques au sein de l’Uemoa, pour des offres identiques ou similaires. Le benchmark, opéré sur des offres mobiles (voix et data) et de fibre à domicile, révèle des résultats mitigés. 

Bon élève pour les hors forfaits…

Pour les offres hors forfaits, note le régulateur, “le Togo se classe enfin parmi les tarifs les moins élevés à la suite de la procédure de sanction pour non-respect de la non-différenciation tarifaire, qui a permis de baisser de 30% les tarifs inter-réseaux”. Cependant, poursuit-il, “le volume d'appels n'est plus que de 8% en moyenne chez les deux opérateurs et diminue chaque mois du fait de la montée en puissance des forfaits”.

…et parmi les plus chers pour les forfaits

Justement en ce qui concerne les offres forfaits, “le Togo se positionne parmi les tarifs les plus élevés de la zone avec des tarifs jusqu'à 25 fois plus chers que le meilleur tarif de la zone” pour les forfaits 100% Data, et “jusqu’à 4 fois plus cher” pour les 100% Voix.

Sur les forfaits mixtes, les tarifs proposés par Togocel et Moov au Togo “se situent dans la moyenne régionale”.  

Léger satisfécit en revanche au niveau de la fibre internet à domicile, où les tarifs s’inscrivent parmi les plus bas (pour les offres inférieures à 25 Mbps) et dans le trend régional à partir de 25 à 100 Mbps. 

Plaidoyer auprès des opérateurs

S’il reconnaît la liberté des opérateurs en ce qui concerne la fixation des tarifs de détail, l’Arcep exhorte néanmoins ces derniers “à plus de responsabilité pour un accès des consommateurs aux services mobiles à un prix plus juste et raisonnable”. 

Ceci, précise l’institution, “en vue d'accélérer le développement de l'économie numérique au Togo”.

vendredi, 04 février 2022 12:55

Umoa-Titres : le Togo lève 35 milliards FCFA

Le Togo a bouclé ce vendredi sa troisième incursion sur le marché financier régional de l’Uemoa. Le pays, qui a émis il y a 10 jours un nouvel appel d’offres sur des Obligations Assimilables du Trésor (OAT), engrange ainsi un nouveau succès auprès des investisseurs régionaux. 

Pour cette opération, le Togo sollicitait un montant de 35 milliards, via une opération de longue maturité (10 ans). Près d’une cinquantaine de soumissions ont été enregistrées, pour un montant global de 69,8 milliards FCFA, soit un taux de couverture de presque de 200%. Mais le Trésor, fidèle à sa stratégie de réduction de risque, n’en a retenu finalement que les 35 milliards sollicités.  

Pour rappel, le Togo envisage de mobiliser en 2022, environ 550 milliards FCFA, dont 180 milliards au premier trimestre. Les ressources collectées servent à financer les besoins du budget de l’Etat.

vendredi, 04 février 2022 12:33

Cedeao : les décisions du sommet d’Accra

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a participé jeudi à Accra, à un sommet extraordinaire de la Cedeao. La rencontre, consacrée aux récentes évolutions politiques intervenues au Burkina Faso, a également porté sur la situation en Guinée et au Mali. 

Après l’examen des rapports de missions des délégations dépêchées à Ouagadougou, l’Organisation a réaffirmé sa condamnation du putsch et décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de ses instances. 

66474 cedeao les dcisions du sommet daccra ocb

Toutefois, elle accompagnera le voisin du nord vers une sortie de crise et un retour rapide à l’ordre constitutionnel et à la stabilité. Les autorités burkinabè ont donc été invitées à mettre en place des organes de Transition et à adopter un calendrier électoral. 

Quant au Mali, les Chefs d’Etat ont invité les autorités maliennes à proposer un chronogramme acceptable à la Cedeao afin de permettre la levée progressive des sanctions.

Enfin, la Commission a été instruite d’accélérer la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et des textes connexes.

Déjà présent dans le peloton de tête des pays les mieux préparés pour la mise en œuvre de la Zlecaf, le Togo continue de s’affûter. Le pays vient de lancer officiellement le déploiement de Trade Barriers Africa, un mécanisme en ligne permettant aux acteurs économiques de contribuer directement à la suppression des barrières au commerce entre pays de la Zone de libre-échange continentale.

L’outil, porté par le secrétariat de la Zlecaf, offre la possibilité de signaler tout obstacle rencontré lors du commerce de marchandises à travers les frontières intra-africaines. Par exemple, les frais excessifs, les exigences de documents encombrants, les normes et réglementations restrictives sur les produits, voire les inspections répétitives. Le mécanisme ouvert à tous les entrepreneurs africains, se veut selon le point focal de la Zlecaf au ministère du commerce, “une réponse concrète aux problématiques quotidiennes des micro, petites et moyennes entreprises transfrontalières”.

Pour qu’elles puissent prospérer, il est impératif que disparaissent les barrières non tarifaires, qui non seulement rallongent les procédures d’acheminement des marchandises, mais coûtent également aux commerçants. Dorénavant, ils disposent d’un mécanisme en ligne qui leur permettra à terme de commercer plus facilement dans la région, comme dans tout le reste du continent. Juste en créant un compte et en signalant ces barrières non-tarifaires, les commerçants et commerçantes peuvent réellement améliorer les conditions dans lesquelles ils et elles exercent leur activité. Il est donc crucial qu’ils s’approprient ce mécanisme”, explique le responsable. 

Depuis son instauration, plus de 600 barrières non tarifaires ont déjà été éliminées dans la sous-région.

Lire aussi

Le Togo, prêt pour la mise en œuvre de la Zlecaf (Wamkele Mene)