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Le Togo organisera en avril prochain, une “Conférence de haut niveau sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest”. L’initiative a été présentée jeudi à New York au SG des Nations Unies, par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey.

Prévu à Lomé, l’événement doit être l’occasion pour les différentes parties prenantes, d’examiner les tendances et développements récents dans la région du Sahel et les pays de l’Afrique de l’Ouest, en proie à l’extrémisme violent et au terrorisme, de réfléchir sur les stratégies et moyens pouvant aider à contenir la dissémination de la menace terroriste, et de rester mobilisés face à ce péril, pendant et après les transitions politiques.

Ce sera également l’opportunité de réfléchir sur les réformes possibles sur les actions et mandats des opérations de casques bleus, afin de mieux les adapter aux besoins réels des populations et aux défis sécuritaires de la région du Sahel. 

Cette initiative du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a expliqué Robert Dussey, “répond non seulement à une préoccupation urgente de l’heure, mais s’inscrit également dans le cadre de la Stratégie sous-régionale et interrégionale du Togo de lutte contre le terrorisme et de préservation de la paix au Sahel”.

En septembre dernier, le Togo avait justement présenté cette stratégie, axée sur la coopération multilatérale, l’exportation de la paix, ou encore le soutien aux processus de normalisations politiques et de transitions démocratiques. 

A la fin de l’année écoulée, l’état de mise en œuvre des réformes  affichait de bons résultats : 80% de taux d’exécution physique et 67% de taux d’exécution financière. C’est l’une des principales conclusions de la Revue nationale annuelle des réformes dans les départements ministériels et institutions de l’Etat.

L’activité, effectuée il y a quelques jours par visioconférence, a permis au secrétaire permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers, Kpowbié Tchasso Akaya, de faire le point. Ces réformes prioritaires concernent principalement la politique foncière agricole, la réglementation numérique, la modernisation du code du travail, le renforcement des mécanismes d’appui aux TPME, la politique de décentralisation de l’Etat et l’adoption d’une législation environnementale. 

Certaines sont déjà opérationnelles”, a précisé le responsable. Notamment, “l’exécution du budget-programme à partir de janvier 2021, la digitalisation du casier judiciaire, la publication du 1er rapport d’évaluation des dépenses fiscales pour 2019 et 2020 qui a accompagné le projet de loi de finances 2022 à l’Assemblée nationale, l’adoption des projets de loi de règlement des budgets 2016, 2017, 2018 et 2019, la publication du document de déclaration des risques budgétaires de 2021 ainsi que celui de la période 2022-2024, la relecture des textes relatifs aux comptes d’affectation spéciale et l’élaboration d’un projet de décret, l’adoption des lois sur les contrats PPP et les marchés publics, l’adoption des lois organiques sur la Cour des comptes et ses magistrats”. 

Une plateforme de suivi des réformes est actuellement en cours d’implémentation, afin de mieux renforcer la dynamique. 

Pour 2022, le système de gestion des finances publiques sera évalué selon la méthodologie PEFA, devenue depuis plusieurs années la norme internationale pour les pays en développement. 

La gratification exceptionnelle, promise par le gouvernement aux enseignants il y a plusieurs mois, sera de 05 milliards FCFA. L'exécutif a annoncé mercredi sa volonté d’allouer ce montant, lors d’une rencontre avec toutes les parties prenantes du Protocole d’Accord relatif au secteur de l’Education, conclu le 19 avril 2018. 

Cette enveloppe, qui couvrira la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2025, bénéficiera d’une part, aux enseignants fonctionnaires sous forme d’allocation annuelle non indexable sur la période visée, et de l’autre, aux enseignants volontaires des établissements scolaires publics, selon des critères à définir par le gouvernement. 

En outre, une partie de ce crédit servira également à améliorer la subvention de l’Etat à l’enseignement confessionnel. 

En dehors de cette gratification exceptionnelle, le gouvernement s’est engagé à poursuivre d’autres mesures au profit du secteur. 

Il y a quelques mois, à la suite de mouvements de grèves et des débrayages dans le milieu éducatif, l’exécutif avait réitéré son intention d’honorer sa promesse, dont elle avait reprécisé le cadre.

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Première culture de rente nationale, le coton togolais est surtout apprécié en Asie, dans la partie Sud-Est. Entre 2018 et 2020, les principaux clients du Togo ont été la Chine, l’Inde, la Malaisie ou encore le Vietnam, selon les statistiques commerciales internationales.

En 2020 par exemple, sur un total d’exportations de coton fibre d’environ 64 millions $ (36 milliards FCFA), l’Empire du Milieu en a importé pour 20 millions $ et la Malaisie pour 16. 

Un an plus tôt, c’est l’Inde qui s’illustrait comme premier acheteur du Togo avec 37 millions $ de fibres de coton achetés, sur les 99 millions $ d’exportation (plus de 56 milliards FCFA). 

Enfin en 2018, la Malaisie, devenue le nouveau hub du textile dans la région, a acquis près de la moitié (42 millions $) des exportations du Togo sur l’année (89 millions $, soit 51 milliards FCFA).

Au cours des dernières années, d’autres pays comme le Pakistan, la Turquie, l’Allemagne ou le Portugal, ont rejoint le rang des clients.

Au Togo, la culture de l’or blanc a pris un nouveau tournant avec le rachat de la NSCT par le géant singapourien Olam, et lancement de la PIA, premier parc indutriel intégré du pays. L’ambition du gouvernement est claire : transformer localement toute la production brute d’ici 2023, et multiplier par 12 la valeur des exportations. 

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Le gouvernement de la transition du Mali a annoncé mercredi la mise en place d’un mécanisme de concertation avec la Cedeao, l’UA et la communauté internationale, dans le cadre de la recherche de solutions consensuelles pour une transition réussie et un retour à l'ordre constitutionnel. Le Togo y est intégré. 

Le pays, qui s’est toujours montré disponible depuis le début de la crise sociopolitique, fait partie de la première structure du mécanisme, le Groupe de Dialogue au niveau Ministériel. 

Aux côtés du Ghana (président en exercice de la Cedeao), du Sénégal (président en exercice de l’UA), du Nigéria, de la Mauritanie, de la Sierra Léone, de l’Union Africaine et des Nations Unies, le Togo œuvrera  à faciliter le dialogue entre les parties prenantes, le rapprochement des positions, et la recherche d’un compromis sur les questions en suspens.

La seconde structure, le Groupe de Travail Élargi, composé de représentants du gouvernement malien, des membres du comité local du suivi de la transition et de personnes ressources, aura pour mission d’évaluer le projet de chronogramme de transition présenté à l’Organisation communautaire ouest-africaine. 

Une première réunion du Groupe de Dialogue s’est d’ailleurs déjà tenue, afin d’accélérer le processus. 

Pour rappel, Bamako avait proposé une ébauche de chronogramme, rejetée par la Cedeao, qui a décidé dans la foulée d’imposer des sanctions au pays.

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La stratégie gouvernementale opérée dans la lutte contre le Covid-19 porte ses fruits. Le CHR-Lomé Commune, dédié à la gestion des cas graves au Togo, est presque vide, a annoncé mercredi le coordinateur de la riposte. 

À ce jour, nous n’avons plus qu’un seul patient non vacciné en soin et on espère en rester là”, a déclaré le Colonel Djibril Mohaman, lors du point hebdomadaire sur la situation épidémiologique. 

La décrue que nous avons observée se confirme et la vaccination a montré son efficacité”, s’est réjoui le responsable, qui a tout de même précisé que cette bonne nouvelle ne signifiait pas la fin du virus ou du respect des mesures barrières. A ce jour, plus d’un million de personnes ont été entièrement vaccinées dans le pays. 

Début 2021, au plus fort de la crise sanitaire, le CHR qui avait été entièrement réhabilité, était arrivé à saturation, du fait de la hausse quotidienne de cas graves.

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Les populations togolaises pourront bientôt adresser leurs demandes de duplicata de certificat de nationalité dans les régions et préfectures du pays. Le gouvernement, à travers le ministère de la justice, a initié une politique de déconcentration des services et de rapprochement de l’administration des usagers.

Un projet d’installation de matériel de duplication dans les chefs-lieux de régions et les préfectures vient d’entrer dans sa phase opérationnelle, avec le lancement d’un test dans les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé dans le Grand Lomé. Le projet sera étendu à celles des Lacs, Vo, Danyi, Kloto, Badou, Anié, Blitta, Bassar, Oti et Kpendjal.

La deuxième étape sera celle de la prise en compte de toutes les autres préfectures.

Au Togo, de grands travaux se profilent dans le tourisme. Le secteur, sévèrement impacté par la crise de covid-19, veut se relancer, notamment via le développement d’une offre touristique de loisirs à destinée aux touristes nationaux et provenant de la sous-région. 

En séjour depuis plusieurs jours dans la région septentrionale, le ministre Kossi Lamadokou multiplie les inspections sur les sites de l’intérieur. Objectif, mettre à profit le patrimoine de l’Etat dans cette région.  

Les différentes étapes du périple de l’officiel ont pour l’instant été les Hôtels Pagouda, Niamtougou et Naboulgou, le Koutammakou (classé patrimoine mondial de l’Unesco), le Centre de lecture et d’animation culturelle mobile de Pya, et le Musée Général Gnassingbé Eyadéma. 

A chaque étape, le ministre a pu examiner les réalités, constaté le grand travail à réaliser et échangé avec les responsables et élus locaux. Des solutions concrètes et adaptées à chaque site seront proposées et mises en œuvre, dans une démarche participative.   

Après avoir connu une période de renaissance entre 2017 et 2018, le tourisme togolais veut à nouveau renouer avec la croissance. A l’horizon 2025, le gouvernement ambitionne d’amener le secteur à contribuer à au moins 6% du PIB, d’attirer au moins 500 000 visiteurs par an, et créer plus de 10 000 emplois supplémentaires.

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A Lomé et en périphérie, la fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers de mercredi à dimanche, annonce la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET). En cause, les habituels travaux de maintenance en lien avec le Contrat de performance révisé.

Les coupures interviendront principalement en journée, entre 8h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. La compagnie publique recommande à cet effet “que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité”.

Programme des interruptions   

Mercredi 09 février 

09h00 à 14h00 : Attiégou et environs, Résidence du Bénin et environs, Zone Adidogomé, Wonyomé Brémé et environs.

Jeudi 10 février 

09h00 à 13h30 : Zone Avepozo et environs

09h00 à 14h00 : Zone Agoè-Légbassito, Gnamassi et environs

Vendredi 11 février 

08h30 à 13h30 : Zone Adidogomé Chapelle Zion-To, Yokoè et environs

09h00 à 14h00 : Zone Bè-Kpota : Djifa Kpota et environs 

09h00 à 14h00 : Zone Vakpossito ; Carrefour Margot et environs

Dimanche 13 février 2022

09h00 à 14h00 : Zone Tokoin Lycée et environs 

09h00 à 14h00 : Djidjolé et environs

Au Togo, le gouvernement accélère la cadence, afin de doter les populations d’infrastructures modernes pour une meilleure prise en charge, et rapprocher davantage les citoyens des centres de santé. A l’intérieur du pays, plusieurs chantiers de construction ont été lancés et évoluent au pas de charge. 

A Kara, un Centre de Spécialités Médicales (CSM) est ainsi en érection au sein du CHU de la ville. L’infrastructure, qui sera dotée d’un plateau technique performant, permettra d’améliorer les compétences du centre hospitalier, et de soulager un peu plus les patients.

Toujours à Kara, un Centre des Maladies infectieuses (CMI) est également en cours de construction. L’hôpital de référence, dont les travaux ont été lancés il y a presque un an sur le site de l’antenne locale de l’INH, aura une triple vocation : la prise en charge et surveillance des maladies infectieuses à l’instar du CHR Lomé-Commune, la formation et la recherche. 

Le CMI, bâti sur une superficie de 2,2 hectares, sera livré en Septembre prochain et aura une capacité finale d’accueil de 90 lits (45 dans un premier temps).

Enfin à Sarakawa, un Centre de Traitement des Épidémies (CTE) est aussi en chantier. Le site, implanté sur 1,5 hectare, comprendra notamment une zone de dépistage et d’autres installations connexes, en plus des aires de prise en charge.

En visite depuis le début de la semaine sur les différents chantiers, à la faveur des activités de l’exécutif dans la région septentrionale, les ministres en charge du secteur ont invité à l’accélération des travaux, et réitéré les ambitions du gouvernement : “Développer les capacités du système de services et soins, en termes d’infrastructures et d’équipements, améliorer la qualité de l’offre, notamment dans les zones reculées et enclavées, et renforcer la sécurité sanitaire ainsi que la réponse aux épidémies et aux autres urgences de santé publique”. 

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