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Le Togo s’apprête à participer à l’édition 2021 du festival cinématographique Clap Ivoire. Le Ministère de la Culture vient de lancer à cet effet, un appel à films courts métrages dans le cadre de la sélection nationale qui se tiendra au mois de juillet.

Les productions devront être des fictions ou des documentaires. Les postulants sont invités à fournir leur dossier de candidatures, au plus tard le 30 juin, à la Direction nationale de la cinématographie à Lomé.

Pour rappel, le Clap Ivoire Festival organisé depuis 2004 à Abidjan par l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire, est un concours de courts métrages-vidéo destinés aux jeunes techniciens et réalisateurs des 08 pays membres de l’Uemoa. En 2012, dans un souci d’intégration plus régional, il a été élargi aux autres pays de l’espace Cedeao.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré mardi en marge du sommet à Paris, son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa. Les discussions, élargies aux membres des délégations officielles, ont surtout porté sur le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. 

Déjà cordiales depuis plusieurs décennies, les liens entre Lomé et Pretoria se sont renforcés ces dernières années. En 2019, le n°1 togolais avait effectué deux visites consécutives en Afrique du Sud, au cours desquelles le Plan national de développement avait été décliné aux investisseurs

Quelques mois plus tard, c’était au tour du leader de la nation arc-en-ciel, de faire un déplacement de deux jours à Lomé. Ce séjour très meublé, s’était soldé par la signature d’un accord-cadre de coopération économique et de sécurité

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Lancés il y a près d’un an et demi, les travaux d’installation du quatrième broyeur de CimTogo au sein de l’usine de Lomé sont presque arrivés à terme. En visite de chantier mardi sur le site du cimentier dans la zone portuaire, les ministres de l'investissement et du commerce, Kayi Mivedor et Kodjo Adedze, ont pu constater l’évolution des travaux. 

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Le projet financé à hauteur de 30 millions d’euros, doit permettre une fois finalisé, d’accroître la capacité totale de production de l’infrastructure de Lomé à 2,1 millions de tonnes de ciment par an, et répondre efficacement à la forte demande du marché, conformément au plan d’investissement de la filiale de HeidelbergCement

Avec ce projet d’extension, des centaines d’emplois supplémentaires sont annoncés, rejoignant ainsi la politique gouvernementale d’augmenter significativement la contribution du secteur industriel au PIB et à la création d’emplois.

Un autre investissement d’environ 25 millions d’euros est envisagé pour étendre l’autre usine du groupe basée à Awandjelo, à Kara. Ce qui portera à 250 millions $ en tout, le total d’investissement réalisé en 10 ans par le cimentier allemand au Togo.

Pour rappel, le secteur devrait voir un autre concurrent de taille, Cimco, démarrer ses activités dans quelques mois

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a poursuivi lundi ses audiences à Paris, avec un entretien avec l’économiste franco-américaine et Prix Nobel d’économie 2019, Esther Duflo.

Les échanges, qui se sont déroulés en présence des membres du gouvernement présents dans la délégation, ont essentiellement porté sur la politique de développement du Togo notamment dans les domaines économique et social.

Comme avec son co-lauréat Abhijit Banerjee il y a tout juste un an, l’économiste a une nouvelle fois apprécié les efforts du pays dans la lutte contre la Covid-19 et surtout les dispositions prises pour soulager les couches vulnérables impactées par la pandémie. Dans ce sens, le programme de revenu universel de solidarité Novissi a été l’exemple le plus probant de la volonté du Togo dans cette lutte. “C’est un exemple qui doit inspirer d’autres pays", a-t-elle affirmé.

Après la Directrice Générale du FMI au lendemain de son arrivée à Paris, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé entouré des membres de la délégation officielle, a rencontré lundi d’autres partenaires au développement du Togo. 

Le Chef de l’Etat a ainsi échangé avec une délégation de la Société financière internationale (SFI) conduite par son nouveau patron, Makhtar Diop. Les discussions ont porté sur le partenariat entre le Togo et cette branche de la Banque Mondiale chargée du secteur privé.

Makhtar Diop, qui a félicité le gouvernement pour ses efforts d’amélioration de l’environnement des affaires, a réitéré l’intention de son institution de soutenir le secteur privé togolais à travers des financements dans l’agriculture ou encore les télécoms. 

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Avec Akinwumi Adesina, le patron de la Banque Africaine de Développement (BAD) également arrivé dans la capitale française pour le sommet, Faure Gnassingbé a fait le tour d’horizon du partenariat bilatéral et émis le vœu d’un renforcement de celui-ci.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce mardi à l’invitation de son homologue français, au Sommet sur le financement des économies africaines. Cette rencontre internationale, qui fait écho à la tribune co-signée il y a un an par le n°1 togolais et de nombreux autres dirigeants, vise à échanger autour des conditions du soutien financier massif dont doit bénéficier le continent africain pour surmonter le choc de la pandémie et poser les bases d’une relance économique durable et endogène. 

A quelques heures de ce grand rendez-vous auquel assistent une trentaine de chefs d’Etat, le Président de la République a salué l’initiative en ces termes : 

« Ce sommet est l’occasion d’apporter une réponse ambitieuse et coordonnée au choc qui a frappé les économies du continent africain. Je salue l’initiative du Président Emmanuel Macron, qui réunit des chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des institutions financières internationales. Cette mobilisation est à l’image de l’interdépendance entre toutes les parties du monde : la résilience des économies d’Afrique est dans l’intérêt de tous. Au-delà des aspects conjoncturels, le présent sommet vise à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance en Afrique, qui sera un relais nécessaire pour l'ensemble de l'économie mondiale.

L’enjeu est donc de travailler à ce nouveau partenariat pour consolider notre développement commun. Le financement soutenable des économies est une question d’importance et la question de l’appui au secteur privé africain l’est davantage encore. Le secteur privé est en effet le véritable moteur de création d’emplois et de richesses. Il n’y aura pas de relance forte sans l’amélioration des conditions de financement, en Afrique et à l’international, du secteur privé africain ».

Rappelons qu’en marge du sommet, le Togo a déjà reçu de la part du FMI, la mise à disposition d’une enveloppe de 240 millions $ pour soutenir sa relance et renforcer sa résilience.

Après le sommet de Paris qui se tient ce mardi, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, se rendra à Bruxelles, invité par le Président du Conseil Européen, Charles Michel.

Dans la capitale européenne, il sera question de renforcement du partenariat entre l’Union et le Togo dans les domaines économique, politique et commercial.

Le Togo, dont le ministre des affaires étrangères est le négociateur en chef des Etats d’Afrique, Caraïbes et Pacifique, a joué un rôle prépondérant dans la signature du nouvel accord post-Cotonou. Également, avec une coopération plus que jamais au mieux avec le Vieux Continent, le pays est devenu un acteur important sur le segment des exportations, bio notamment.

En 2019, un Forum économique avait été organisé entre les deux parties, pour attirer davantage d’investissements européens et promouvoir la création d’emplois dans le pays.

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La filiale togolaise du groupe panafricain Atlantique Telecom se présente ce mardi en audience publique devant l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). En cause, une procédure ouverte en novembre dernier par le régulateur en l’encontre de l’opérateur, pour des manquements liés à son cahier de charges. 

Il est notamment reproché à Moov, des perturbations persistantes dans la disponibilité et la continuité de ses services. Des mesures pourraient être annoncées, à l’issue de l’audition. 

Cette audience intervient, alors qu’il y quelques semaines le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a renforcé le cadre de contrôle de l’Arcep en matière de qualité de service. 

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Le gouvernement, à travers le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, va renforcer son contrôle sur les produits phytosanitaires, alors même que l’utilisation des pesticides dans le maraîchage prend de plus en plus d’ampleur. 

Il est ainsi prévu, la mise en œuvre de plusieurs grandes orientations contenues dans la politique nationale de gestion des pesticides : programmes de réduction de risques sanitaires et environnementaux, promotion des méthodes alternatives autres que chimiques et renforcement des réseaux de surveillance.

Par ailleurs, des descentes et contrôles inopinés se font déjà sur le terrain et dans les marchés locaux, par la Direction de la Protection des Végétaux. Là, les agents gouvernementaux sensibilisent et font connaître les dispositions en vigueur. Une loi promulguée en 1996  interdit en effet “d’importer, de fabriquer, de conditionner ou de reconditionner, de stocker, d’expérimenter, d’utiliser, de commercialiser ou de mettre sur le marché national, tout produit phytopharmaceutique non autorisé ou non homologué par les autorités compétentes du ministère chargé de l’agriculture”.

Il y a deux ans, le Togo interdisait dans ce sens, le Glyphosate sur son territoire. 

Pour la campagne agricole 2021-2022, les producteurs auront à leur disposition 21 000 plants de cacaoyer et de caféier améliorés, mis à disposition par l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA). Le lot de semence, réparti en 18 000 plants de cacaoyer et 3000 plants de caféier, est conçu pour être plus vigoureux et précoce, avec une tolérance avérée à la sécheresse et la résistance aux maladies.

Ces plants entrent en production deux ans après leur mise en terre” précise l’ITRA, qui mise sur la capacité de ces nouvelles variétés pour améliorer le rendement des agriculteurs. En effet, pour le cacao, il est anticipé des potentiels de rendement de 1 à 1,5 tonne par hectare et pour le caféier des rendements de l’ordre de 2 à 3 tonnes l’hectare.

Le prix fixé pour ces nouveaux plants est de 100 FCFA, l’unité, disponibles à l’ITRA/CRAF basé à Tové (Kpalimé) à partir de Juin 2021.

Rappelons que pour cette même campagne, l’institution avait déjà mis à disposition des agriculteurs près de 6000 semenceaux de variétés améliorées d’igname.

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