RTG

RTG

Après environ 10 mois de travaux soutenus, la Plateforme Industrielle d’Adetikopé (PIA) sera officiellement inaugurée le dimanche 06 juin prochain. L’activité, qui se déroulera en présence des plus hautes autorités du pays, lancera les activités de ce projet phare de la nouvelle feuille de route gouvernementale. 

Fruit d’un investissement de 130 milliards FCFA mobilisé grâce à un partenariat entre l’Etat et la joint-venture Arise IIP, le site bâti sur 400 hectares sera le nouveau fleuron de la politique de transformation industrielle du Togo.  

Outre la zone industrielle qu’elle abritera, la plateforme sera dotée d’un parc pour le stockage de conteneurs, une plateforme de stockage de coton et d'autres matières premières, une zone dédiée aux autres activités logistiques, des emprises routières, des infrastructures communes (poste de police, caserne de pompiers, centre médical, commerces, etc.) et un service à guichet regroupant tous les services et agences requis (enregistrement des sociétés, fisc, douanes, immigration.) à disposition des investisseurs et opérateurs économiques.

Pour rappel, la PIA vise à terme la création d’au moins 35 000 emplois. 

Lire aussi

Le Gouvernement fait le point sur l’identification biométrique et la plateforme industrielle d’Adetikope

Plusieurs villages et localités rurales du Nord du Togo bénéficieront bientôt de nouveaux équipements d’équipements d’accès à l’eau potable. La société française Vergnet Hydro a conclu avec le gouvernement, un contrat pour déployer 300 pompes hydrauliques manuelles. 

L’implantation de ces infrastructures, qui fait suite au projet PASSCO, doit faciliter la vie à 120 000 habitants, et contribuer significativement à l’atteinte des objectifs de l’exécutif en ce qui concerne le taux de couverture en milieu rural

Il y a deux ans, le spécialiste français avait été retenu sur un autre projet, celui d’un approvisionnement en eau potable par énergie solaire au profit des Savanes

Lire aussi

Le Premier Ministre lance la construction de 400 nouveaux forages dans les Savanes et la Kara

Le Premier Ministre constate l’évolution des chantiers de construction de châteaux d'eau à Lomé

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce mardi à la 38ème session du comité d’orientation des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’agence de développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD). Les travaux organisés par visioconférence, se sont déroulés à l’occasion de la Journée de l’Afrique célébrée chaque 25 mai. 

Avec ses pairs, le leader togolais a procédé à l’examen du rapport annuel de l’organisation, qui porte notamment sur plusieurs points sensibles comme les politiques de développement, l’énergie durable, le genre, la mobilisation de ressources, la crise sanitaire et les projets prioritaires d’intégration régionale. Le tout, conformément à l’Agenda 2063 de l’instance continentale. 

Au cours des travaux, Faure Gnassingbé a plaidé en faveur d’une synergie entre l’AUDA-NEPAD, la Zlecaf, le Mutaa, et toutes des institutions de l’Union Africaine. 

Pour rappel, le Nepad est un partenariat adopté par les Chefs d’Etat africains en 2001 pour développer le continent grâce à des infrastructures. 

La Banque mondiale a approuvé il y a quelques jours un financement additionnel de 11 millions $ (5,9 milliards FCFA) en faveur du Togo, destiné à renforcer la connectivité et à développer l’économie numérique du pays. Cette nouvelle enveloppe qui sera attribuée par l’Association internationale de développement (IDA), s’inscrit dans le cadre du programme WARCIP qui promeut le développement des infrastructures de communications en Afrique de l’Ouest. 

Selon l’institution de Bretton Woods, ce financement supplémentaire doit renforcer la contribution du groupe aux grands chantiers lancés au Togo pour accroître la portée géographique des réseaux à haut-débit et réduire les coûts des services de communication. Il doit ainsi notamment permettre d’achever la construction du Carrier Hotel et finaliser la Stratégie Togo Digital 2025. 

Pour la représentante de la Banque mondiale, la crise liée au Covid-19 “a démontré la forte dépendance à l’égard du numérique et la nécessité pour le Togo de renforcer son infrastructure numérique et rendre son économie et ses services plus résilients”. 

Pour rappel, le Togo avait bénéficié dans un premier temps de 30 millions $ soit environ 18,4 milliards FCFA.

Lire aussi

Damien Mama (UN) : “le Togo est en voie d’améliorer sa santé et sa richesse, grâce au numérique”

C’est le titre d’un podcast intitulé #PourParlers dans lequel le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan est intervenu lors d’un numéro consacré au Togo.

Ecouter le podcast

Dans cette brève émission, le porte-parole du gouvernement fait l’état des lieux et dresse le portrait du paysage économique du pays.

Atouts du pays, réformes menées, grands axes de la politique gouvernementale, place des femmes, ou relance post-covid, le ministre a abordé plusieurs sujets. 

 

La capitale togolaise a accueilli samedi la 23ème réunion du comité ministériel du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Les travaux, présidés par le Premier ministre, au nom du Chef de l’Etat, couronnaient plusieurs activités techniques entamées depuis le 16 mai. 

De façon concrète, il s’est agi pour les ministres de tutelle de l’institution régionale, d’examiner et adopter plusieurs rapports, et surtout d’évaluer les résultats obtenus dans la mise en œuvre des mesures préventives et répressives de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) depuis les dernières assises. 

50078 lom le giaba fait le point sur la criminalit financire en afrique de louest ocb

Selon le Directeur Général du Groupe, le Togolais Kimelabalou Aba, les défis sont multiples : porosité des frontières, manque de moyens adéquats, difficultés de traçage des flux financiers, insuffisance de coordination entre les Etats, ou encore insuffisance de ressources humaines au niveau du GIABA, a énuméré le responsable. Aussi, a-t-il plaidé pour une mise en synergie des moyens des États membres pour combattre plus efficacement ces fléaux qui ont principalement pour noms “terrorisme, blanchiment de capitaux et cybercriminalité”.

Le Togo a mis en place un dispositif juridique et institutionnel en la matière, conforme aux normes internationales. La promotion de la bonne gouvernance publique et la réduction des flux financiers illicites sont des principes directeurs de notre politique de développement”, a pour sa part rappelé Victoire Dogbé.

Et d’ajouter : “Nous avons l’obligation d’unir nos efforts, de renforcer notre coopération pour mener des actions concrètes et échanger des renseignements en vue de lutter efficacement contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le gouvernement togolais considère que la digitalisation totale de l’économie, couplée avec une formalisation des acteurs économiques est un levier important pour atteindre ce résultat”.  Selon les experts, les pays africains perdent chaque année plusieurs centaines de milliards de dollars par an, du fait du blanchiment et de la fuite des capitaux.

Lire aussi

Le Togo fait évaluer son dispositif de lutte contre le blanchiment

Lutte contre le blanchiment : le Togo a démontré un engagement plus fort en 2018 (GIABA)

Lancée officiellement le 17 mai dernier, la phase d’administration de la deuxième dose du vaccin AstraZeneca démarre ce mardi 25 pour les personnes de 50 ans et plus du Grand Lomé. Le Gouvernement a en effet autorisé lundi, l’ouverture des opérations pour cette seconde cible, après le personnel de santé.

Ainsi, toutes les personnes concernées par cette tranche d’âge, ayant eu leur première dose depuis au moins huit semaines, sont invitées à se présenter au centre de santé ou sur le site où elles ont reçu leur première injection.

Chacun devra se munir de la carte de vaccination qui lui a été délivrée lors de l’administration de la première dose d’une pièce d’identité et du numéro de confirmation obtenu de l’inscription sur le portail internet dédié à la vaccination.   

Pour rappel, plus de 276 000 personnes ont déjà été vaccinées. 

Lire aussi

L’Université de Lomé vaccine ses étudiants à partir du 05 juin

 

Les murs de l’Université de Lomé (UL) sont désormais couverts depuis plusieurs mois par des dizaines de fresques. Jeudi, la deuxième partie de ces créations artistiques a été dévoilée en présence du Premier Ministre. 

Réalisées par des étudiants de diverses nationalités et issues de diverses écoles grâce à un partenariat entre l’UL et la Commune du Golfe 3, les fresques s’inscrivent dans un projet intitulé “Nous sommes le Togo”.

Sur les murs, une diversité de thèmes et de motifs alliant culture, histoire, santé, éducation, gouvernance publique, institutions, que la cheffe du Gouvernement a commenté.  “C'est impressionnant”, a affirmé Victoire Dogbé, avant de mettre l’accent sur les valeurs exprimées par certaines œuvres : “l'union, le travail, l'amour pour la patrie, des valeurs chères au Togo que nous devons inculquer à la jeunesse”.

Depuis quelques années, plusieurs endroits symboliques de la capitale togolaise et de l’intérieur du pays sont recouverts de fresques. 

Le canton de Gamé (préfecture du Zio) abrite depuis près d’un an une vaste ferme agropastorale, dont l’ambition est de devenir le fer de lance de la production avicole nationale et de matérialiser les projets du gouvernement pour le secteur agricole. Jeudi, en tournée à l’intérieur du pays, le Premier ministre a visité ses installations.

ferme

Initiative d’une Togolaise et implantée sur une superficie de 400 hectares, la ferme baptisée “Terre Bénie est spécialisée dans l'élevage de poules pondeuses à grande échelle, la production de poussins et poulets de chair, et la mise sur le marché d'œufs. 

Sur le site, 45 000 pondeuses, une production de 80 000 poussins par semaine et près de 800 plateaux d'œufs quotidiennement. La production de poulet de chair a été quant à elle interrompue il y a deux mois, en raison de la “concurrence déloyale sur le marché avec le poulet importé”.

La ferme, qui fait également de la production agricole avec essentiellement du maïs et du soja utilisés dans l'alimentation des volailles et du maraîchage, emploie plus de 500 personnes, dont 200 directement sur le site.

Le Premier ministre a félicité et encouragé les promoteurs de ce projet qui fait la part belle à la consommation locale.

Lire aussi:

La production avicole pourrait tripler d’ici 2023

Plus de 150 000 emplois pourraient être créés dans la filière avicole d’ici 2025 si…

 

La cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé, a effectué vendredi une descente de terrain sur les chantiers des travaux de réhabilitation Route Nationale 2 Lomé-Aného. Objectif de cette activité, constater de visu l'état d'avancement des opérations, et inviter les entreprises à accélérer le train, face aux retards observés dans l’exécution.

Démarrés en 2020, les travaux qui sont exécutés en deux grandes sections doivent être livrés d’ici mars 2022. Ils consistent pour la première, en la mise en 2×2 voies de la RN2 sur la section Avépozo-Togokomé (10 km y compris des aménagements connexes). Les travaux, d'un coût de 13,2 milliards FCFA, sont réalisés par le chinois CRBC, sous contrôle d’un groupement (INROS LACKNER/SCET Tunisie/DECO-IC).

route lome

Les travaux de la seconde section, exécutés par le tunisien Soroubat sous la supervision de GAUFF/GTAH, portent quant à eux sur la portion Togokomé-Aného (20 km) pour un coût de 34,3 milliards FCFA. 

A ce stade, “les travaux sont actuellement de 20 à 27%”, a déclaré le ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré; qui s’est également félicité de la présence sur les chantiers des ingénieurs togolais recrutés pour bénéficier des transferts de compétence. 

Nous faisons en sorte que les travaux s'accélèrent davantage. Le planning a été  revisité à cet effet pour que les délais contractuels de mars 2022 soient respectés”, a indiqué la responsable.

Pour rappel, la réhabilitation de la Nationale 2 s’inscrit dans un vaste programme de modernisation routière déployé par le gouvernement dans plusieurs directions à partir de Lomé. 

Lire aussi:

Le Togo s’ouvre à la sous-région