RTG

RTG

Au Togo, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) se précise. Le pays a été sélectionné il y a quelques semaines dans le cadre d’un projet destiné à rendre opérationnel le mécanisme. 

Ce projet, initié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et plusieurs partenaires sous les auspices de l’OMC, cible en tout huit pays dont 7 dans la sous-région ouest-africaine : Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal, et Tunisie. L’objectif, indique l’organisation mondiale, est de “créer un environnement où le commerce peut être plus efficace et plus inclusif”. 

Dans les faits, plus d’une trentaine d’activités, déclinées dans les différentes stratégies des pays concernées seront appuyées dans le cadre de ce projet. À terme, explique la nouvelle patronne de l’institution, Ngozi Okonjo-Iweala, “la capacité des pays bénéficiaires aura été renforcée afin d'obtenir des résultats tangibles, tels que des emplois et d'autres possibilités économiques”.

Impliqué depuis le début, le Togo fait partie des pays les mieux engagés et les plus préparés pour la mise en œuvre de la Zlecaf, vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA, et qui doit toucher plus d’un milliard de consommateurs. Le pays s’est doté dans cette logique d’une stratégie nationale, et continue de mobiliser les différents acteurs de son économie.  

Lire aussi

Libre échange : le Togo déploie Trade Barriers Africa, outil contre les entraves au commerce

Comme chaque année en prélude à la saison des pluies qui débutera bientôt dans la partie méridionale du pays, l’exécutif se mobilise. Une séance de travail a réuni en fin de semaine à la Primature les acteurs impliqués dans la gestion des risques de catastrophes. 

La rencontre, dirigée par le Premier ministre, Victoire Dogbé a été l’occasion pour les ministres sectoriels, responsables d’agences et leaders locaux, de faire le point sur les événements de 2021 et les réponses prévues pour cette année. Un plan de préparation et d’anticipation a d’ailleurs été conçu dans ce sens, tandis que les manœuvres sont en cours pour accélérer la finalisation des travaux de construction de bassins de rétentions sur le territoire. 

L’année dernière, si une baisse des catastrophes liées aux inondations a été enregistrée, grâce aux différentes mesures prises en amont, pas moins de 120 000 personnes sinistrées ont néanmoins été secourues, a révélé le ministre de la protection civile, Yark Damehame. 

La capitale togolaise sera le centre cette semaine de deux événements majeurs sur le continent : le Sommet de la cybersécurité et le Marché international de l’artisanat du Togo (Miato). Ces deux activités de haut niveau qui scellent le retour des rencontres internationales à Lomé, s’ouvriront le même jour, le mercredi 23 mars. 

Pendant respectivement deux et dix jours, les questions liées aux enjeux de la cybersécurité sur le continent et de la compétitivité des entreprises artisanales seront abordées. Plusieurs activités sont d’ailleurs prévues : panels, table-rondes, démonstrations et simulations, sensibilisations et formations, expositions, foire, concerts, sessions B2B, etc.

Des centaines de personnes sont attendues, parmi lesquels des chefs d’Etat de plusieurs pays, experts, exposants et visiteurs. 

lundi, 21 mars 2022 10:44

Lomé célèbre la francophonie

Comme chaque année depuis 1988, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a célébré ce 20 mars la journée internationale de la francophonie. L’événement, qui donne lieu à diverses activités à travers le monde, s’inscrit cette année sous le thème de l’avenir. 

A Lomé, capitale ouest-africaine de la langue de Molière, la tradition a été respectée. La place où trône le buste de Léopold Sédar Senghor, l’un des pères de la francophonie, a été parée aux couleurs de l’Organisation et du Togo.

Une manière pour le pays de porter haut les valeurs défendues par la francophonie (solidarité, fraternité et diversité) et de réaffirmer ses liens avec l’institution.  

Avec près de 300 millions de locuteurs répartis sur la planète, le français se classe aujourd’hui au 5ème rang des principales langues dans le monde.

Lire aussi

L'OIF va renforcer sa coopération avec le Togo

Le Togo a bouclé ce vendredi une nouvelle opération sur le marché financier régional. En quête d’un montant de 30 milliards via une émission d’obligations assimilables du trésor (OAT), le pays a de nouveau obtenu la confiance des investisseurs. 

En tout, plus de 100 milliards FCFA de soumissions ont été enregistrés, soit un taux de couverture frôlant les 350% selon les résultats de l’émission. Mais le Trésor n’en a retenu que le montant initial recherché. 

Il s’agit de la 5ème sortie du Togo depuis le début de l’année. Au total, 124 milliards FCFA ont été mobilisés.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu jeudi à Lomé, le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Tiémoko Meyliet Koné. Ce dernier est en séjour dans la capitale togolaise, dans le cadre du Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). 

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la situation de l’Union, l’occasion pour le Gouverneur de saluer les performances enregistrées sous la présidence togolaise au cours de ces deux dernières années de crise.  

Tiémoko Meyliet Koné a en outre manifesté son appréciation sur la politique de relance économique mise en œuvre par le Togo, et qui présage notamment une relance économique soutenue pour les prochaines années. 

Institut d’émission commun aux huit pays de l’espace Uemoa, la Bceao dispose de deux représentations au Togo : la principale à Lomé et l’agence auxiliaire à Kara.

Le premier câble sous-marin de fibre optique de Google dédié à l’Afrique, ‘Equiano’ a effectué ce vendredi au Togo, le premier arrêt de son trajet le long de la côte Atlantique du continent. Une cérémonie officielle a matérialisé l’événement au Port de Lomé, en présence du Président de la République et du Directeur Afrique Subsaharienne du géant de l’internet. 

Un temps envisagé au Nigéria, le déploiement de cette infrastructure au Togo (réalisé grâce à un partenariat stratégique entre l’Etat et la société d'infrastructures de télécommunications CSquared) aura un impact direct sur la connectivité internet du Togo. 

Une bande passante 20 fois supérieure à celle de toute autre câble dans la région

En effet, selon les projections de Google, Equiano devrait se traduire dans le pays par des vitesses internet plus rapides, une expérience utilisateur améliorée et des prix plus bas. “Les débits Internet dans le pays devraient plus que doubler, passant de 10 Mbps en 2021 à 21 Mbps en 2025, tandis que les prix de l'Internet au détail devraient baisser de 14% au cours de la même période”, prévoit la firme de Mountain View. 

Si ces efforts doivent permettre de booster la pénétration d'internet au Togo, le nouveau câble sous-marin devrait surtout favoriser indirectement la création de 37 000 nouveaux emplois tirés par la croissance de l'économie numérique et des secteurs périphériques au cours des trois prochaines années. 

Un atout dans la réalisation de la feuille de route quinquennale

Avec ce nouveau câble sous-marin, nous serons en mesure de satisfaire aux exigences de la Feuille de route gouvernementale portant sur le renforcement du raccordement international au réseau mondial”, estime le ministre de l’économie numérique, Cina Lawson. En effet, explique l’officielle, “l’élargissement de l’accès à internet haut débit est une composante fondamentale du processus national de développement numérique”. A ce titre, plus du tiers des projets prévus dans la feuille de route Togo 2025 comporte une déclinaison digitale. 

La prochaine étape du câble sera le Nigéria, puis la Namibie, l’Afrique du Sud et l’étape finale à Sainte Hélène où la mise en service est attendue pour le dernier trimestre de l’année. 

Pour rappel, le Togo était déjà alimenté depuis 2012 par un premier câble sous-marin, le WACS.

Le conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) se tient ce vendredi à Lomé. Le rendez-vous, présidé par le ministre togolais de l’économie et des finances, Sani Yaya, est le premier à se dérouler en présentiel depuis deux ans. 

Plusieurs sujets figurent à l’ordre du jour, notamment un point sur la situation économique et monétaire de l’Union au 31 décembre dernier, des points sur la Bceao et la Boad, ou encore la désignation d’un nouveau président de conseil. 

En mars 2020, le Togo avait pris la direction de ce conseil, alors que toute la sous-région entrait de plain-pied dans la pandémie de coronavirus.

Plusieurs mesures ont été rapidement prises avec l’aval des ministres, afin de juguler cette crise, surtout sur le plan économique. Les plus marquantes ont été la promotion des paiements électroniques, l’autorisation des banques et des systèmes financiers décentralisés à accorder des reports d’échéance des créances, les injections de liquidité ou encore la mise en place de Bons Covid-19 pour soutenir la relance. 

Je forme le vœu que la levée progressive des mesures barrières dans les Etats membres de l’Union permette la reprise normale des activités économiques et sociales”, a déclaré Sani Yaya à l’ouverture des travaux.

L’Office togolais des recettes (OTR) lancera à partir du 1er avril prochain sur tout le territoire, le contrôle du paiement de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM). Ce contrôle concernera dans un premier temps les particuliers, avant d’être étendu un mois plus tard (1er mai) aux entités. 

Les tarifs de cette taxe sont disponibles depuis le début de l’année 2022 et sont payables dans tous les centres des impôts sur l’étendue du territoire, ainsi qu’à la direction des transports routiers. Les dates limites de paiement sont fixées au 31 mars pour les particuliers, 30 avril pour les entités et 31 mai pour les compagnies d’assurance.  

En rappel, elle n’est payable en totalité qu’une seule fois par an.

Les députés ont ratifié jeudi à l’Assemblée nationale deux conventions dans le secteur de l’économie maritime : l’une sur l’enlèvement des épaves et l’autre sur les lignes de charge. 

Le premier texte, adopté il y a 15 ans à Nairobi (Kenya), permet aux Etats de disposer d'un mandat juridique pour enlever, ou faire enlever, les épaves susceptibles de porter atteinte à la sécurité des vies humaines, des marchandises et des biens en mer, ainsi qu'au milieu marin. La convention définit également l’étendue de la responsabilité du propriétaire du navire, devenu épave et assure une garantie d’indemnisation au pays victime. 

En ratifiant cet instrument juridique, le Togo qui a déjà identifié 13 épaves dans ses eaux pourra lancer des opérations d’enlèvement et protéger le trafic maritime. 

Le second texte approuvé par les élus permet surtout de veiller à la sécurité des navires en fixant notamment des exigences minimales. 

1 depute

En effet, cette convention adoptée en 1966 à Londres et amendée plusieurs fois, permet surtout de lutter contre la tentation de surcharger un navire et de mettre en péril l'équipage. Elle introduit par ailleurs des systèmes de visite et de certification des navires. 

Ces lois seront d’une grande utilité pour le développement de l’industrie portuaire nationale”, a souligné le ministre en charge du secteur, Edem Tengue, en rappelant le positionnement stratégique du Port de Lomé.