Un mois après avoir jeté les premières bases à Atakpamé, les communes togolaises et béninoises ont formalisé leur rapprochement. La Faîtière des communes du Togo (FCT) et l’association nationale des communes du Bénin (ANCB) ont signé mardi à Cotonou une convention de partenariat.
La collaboration devrait notamment permettre de mutualiser les expériences au profit des collectivités territoriales, et de coopérer dans plusieurs domaines. Pour la partie togolaise, il s’agit surtout de s’inspirer du modèle de communalisation mis en œuvre avec succès par le Bénin depuis deux décennies.
Pour rappel, la FCT a été mise en place au Togo en novembre 2020, après les élections locales qui ont permis l’installation des 117 communes sur le territoire.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué ce weekend une descente inopinée sur le terrain. Objectif, constater de visu l’évolution du chantier de réhabilitation et de renforcement de la route nationale n°5, qui relie Lomé à Kpalimé.
Entouré de la Présidente de l'Assemblée nationale, du ministre des travaux publics et du maire de Kloto 1, entre autres, le chef de l’Etat a arpenté la voie, et suivi les différentes explications.
Lancé en juin 2020 pour une durée de 36 mois et un coût global de 214 milliards FCFA, le chantier est exécuté par le géant ouest africain du BTP, Ebomaf. Il consiste notamment en l’aménagement d’une chaussée en 2x3 voies du tronçon Todman-Zanguéra (15 km), l’aménagement en 2x2 du tronçon Zanguéra-Noépé (8 km), et d’une chaussée de 2 voies entre Noépé et Kpalimé (91 km).
Les travaux sont complétés par l’aménagement de plusieurs bassins de rétention d’eau, ainsi que de voiries et de réseaux divers dans la ville de Kpalimé.
En tout, près de 3000 togolais ont été mobilisés depuis le début des opérations. A fin septembre dernier, la route affichait 50% de taux d’exécution.
Lire aussi
Le Togo a de nouveau reçu il y a quelques jours, des Etats-Unis, un lot de vaccins dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. En tout, 201 240 nouvelles doses de Pfizer ont été réceptionnées à l'aéroport international de Lomé.
201,240 nouvelles doses de vaccins Pfizer offertes par le gouvernement des Etats-Unis au Togo le 13 mars pour un total cumulé de plus 1 446 000 de la part de Washington. Ensemble, mettons définitivement fin à la pandémie. pic.twitter.com/5cq49zFAK7
— U.S. Embassy Togo (@USEmbassyLome) March 16, 2022
Cette nouvelle livraison porte à 1,4 million, le total de doses octroyées par Washington dans le cadre de sa promesse, et renforce un peu plus les stocks de vaccins dont dispose le pays.
Pour le Togo dont les efforts dans la riposte contre le covid-19 commencent à porter leurs fruits, le principal défi sera désormais de consommer ces vaccins. A ce jour, un peu plus de 13% de la population a été entièrement vaccinée.
Lomé a abrité mardi une table ronde sur la promotion des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique de l'Ouest. L’événement, organisé par le gouvernement et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution membre du groupe de la Banque mondiale dédiée à la couverture des risques politiques, a réuni des officiels de plusieurs pays (Togo, Bénin, Guinée, Sénégal, Côte d'Ivoire ou encore RDC), des investisseurs internationaux, et des représentants d’institutions de financement.
Concrètement, il s’agissait pour ces hauts fonctionnaires de discuter sur les questions liées à la mobilisation des capitaux privés dans les pays africains, l’amélioration des conditions d’investissement, ou encore des mécanismes à mettre en place pour augmenter les investissements transfrontaliers. Le tout, dans un contexte non seulement marqué par la situation créée par les deux dernières années de pandémie de coronavirus et l’urgence climatique, mais également les récents développements en Europe : “La guerre en Ukraine dont l’impact a commencé à se faire sentir sur le marché international risque d’augmenter les vulnérabilités de nos économies. C’est pourquoi il faut continuer d’investir dans la transformation structurelle de nos économies à travers la densification de nos tissus industriels”, a d’ailleurs souligné le ministre du commerce, qui présidait les assises.
Pays hôte, le Togo a saisi l’opportunité de cette activité pour présenter ses atouts et possibilités d’investissement. L’exercice, mené par le ministre en charge du secteur, Kayi Mivedor, a permis d’exposer les ambitions inscrites dans la feuille de route Togo 2025 du gouvernement, évaluée à 3500 milliards FCFA dont la moitié du financement attendue du secteur privé. “J’exhorte nos partenaires à examiner favorablement nos requêtes pour mieux répondre à nos besoins en matière d’investissement et permettre de nouer des partenariats gagnant-gagnants aux profits de nos économies et des populations”, a appelé Kodjo Adedze.
En 2020, les flux d'IDE vers l'Afrique subsaharienne ont diminué de 12 % pour tomber à 30 milliards $ sous l’effet du covid-19, révèlent des données du MIGA. Les annonces de nouveaux projets, essentiels à l'industrialisation de la région, ont reculé à 29 milliards $, soit une baisse de 62 %. Quant aux financements de projets internationaux, ils ont chuté de 74 %, à 32 milliards.
Au Togo, tous les recouvrements auprès des bénéficiaires de la Délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI) sont suspendus depuis 2018. C’est le rappel effectué depuis quelques jours par le ministère de l’inclusion financière, dans un communiqué.
? #BonneGouvernance #IFSI #SecteurInformel ➡️ Communiqué aux bénéficiaires et ex-personnel de @TogoDosi ⤵️⤵️ pic.twitter.com/qtf9dSE1uv
— Ministère inclusion financière et secteur informel (@IFSIPRtg) March 14, 2022
“Des recouvrements indus” auraient en effet été opérés par certains ex-agents de l’institution, “en dépit des instructions formelles à maints égards données à cet effet”, révèle le ministère.
S’il décline “toute responsabilité vis-à-vis de ces actes”, des dispositions sont néanmoins en cours pour situer les responsabilités, rassure le département dirigé par Mazamesso Assih. A ce titre, les personnes victimes sont invitées à s’adresser au secrétariat général du ministère au plus tard le 1er avril, munies des documents attestant de paiements pendant la période de suspension.
Pour rappel, la Délégation à l’organisation du secteur informel a été mise en place il y a quelques années par la Présidence de la République pour organiser, former et accompagner les acteurs de l’économie informelle vers le processus de formalisation. Après des résultats satisfaisants, l’institution a été récemment rattachée au ministère en charge de l’inclusion.
Lire aussi
De nouvelles perturbations auront lieu ce mardi dans la desserte de l’eau potable, a annoncé la TdE. Principale raison, les travaux de raccordement sur le réseau de distribution devant alimenter la nouvelle Cité Renaissance.
#Perturbations dans la fourniture d'eau dans certains quartiers de Lomé pour raison de travaux prévus sur le réseau notamment #CitéOUA, #Hédzranawoé, #Kégué, #Attiégou...@eau_tg @TogoOfficiel @TogoTwittos @laTdE_SA @SPEAU2 pic.twitter.com/qokglV19te
— TdE Officiel (@laTdE_SA) March 15, 2022
Les principaux quartiers concernés sont la Cité OUA, Hédzranawoé, Kégué, Aéroport et Attiegou.
Le gouvernement a réceptionné le weekend dernier une nouvelle cargaison de riz de son homologue japonais, dans le cadre du projet Kennedy Round. En tout, 2963 tonnes de riz blanc ont été débarquées au port de Lomé.
Comme les précédentes, la nouvelle cargaison, estimée à un milliard FCFA, sera mise à disposition des populations les plus vulnérables à des prix abordables. Les fonds issus de ces ventes serviront à mettre en œuvre des projets de développement socio-économiques, conformément au principe du Kennedy Round.
Selon le ministère de l’agriculture, cette forme de coopération (initiée depuis 1968 par les Nations Unies) a permis ces dernières années au Togo, de valoriser ses zones d’aménagement agricole planifiées, et de renforcer ses liens avec l’archipel nippon.
Depuis 2017, le montant total des subventions dont a bénéficié le Togo avoisine les 20 milliards FCFA.
Lire aussi
La capitale togolaise abrite depuis lundi une rencontre sous-régionale consacrée aux nouvelles techniques de financement du terrorisme dans son espace. L’événement qui s’étale sur toute la semaine, est surtout destiné aux analystes et enquêteurs des cellules nationales de traitement des informations financières (CENTIF) des pays de l’Uemoa.
Le but est de permettre à ces entités nationales “qui sont au-devant de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans chaque pays membre de l’Union, de mieux utiliser le renseignement financier, pour mieux contribuer à l’efficacité des dispositifs nationaux de lutte contre la criminalité financière”, explique le Directeur de cabinet de l’économie et des finances, Kossi Tofio.
Selon les derniers rapports, les organisations terroristes se dotent un peu plus chaque jour de nouvelles techniques pour contourner les différents dispositifs mis en place et continuer de se financer.
Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre avec la participation du public. La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures par le gouvernement, a été communiquée via un arrêté, par les ministres du sports et du tourisme.
Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination.
Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre le covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.
Lire aussi
Reprise progressive des activités sportives, les sports de masse toujours interdits
Les entreprises défaillantes dans l’exécution des travaux d’extension et de réhabilitation du réseau des pistes rurales disposent d’un dernier délai d’un mois (depuis le 09 mars) pour se conformer à leurs engagements contractuels. C’est l’ultimatum posé il y a quelques jours par le ministre en charge du secteur, via un communiqué.
Travaux d'extension et de réhabilitation du réseau des pistes rurales : Le Ministre TCHEDE ISSA Kanfitine lance un ultime avertissement aux entreprises défaillantes pic.twitter.com/L55jMMtRip
— Ministère Désenclavement (@MDesenclavement) March 13, 2022
En effet, “un retard important” a été accusé par certaines entreprises. A titre d’exemple, certaines, dont les travaux ont démarré en juillet 2021, ont aujourd’hui un taux d’avancement physique de moins de 35% contre un délai contractuel consommé de plus de 95%. D’autres encore affichent moins de 15% d’avancement, pour un délai consommé de plus de 60%, après avoir démarré en novembre dernier.
Des cas d’abandon de chantier sont en outre remarqués, tandis que d’autres prestataires sont à la traîne dans la mobilisation du personnel minimal requis et les matériels de travail, observe le ministère créé en octobre 2020 pour porter la politique gouvernementale de désenclavement et d’accompagnement du secteur agricole.
Alors que la période reste encore propice aux travaux (avant l’arrivée des pluies), les entreprises concernées sont invitées à se mobiliser sur les chantiers et à accélérer. A défaut, annonce le ministère, des dispositions seront prises, “avec toutes les conséquences qui s’imposent”. Les détails sur l’avancement des travaux sont déjà consultables dans le quotidien national depuis quelques jours.
Pour rappel, le Togo ambitionne de réaliser d’ici 2025, au moins 4000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. L’objectif est de faciliter l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base, et désenclaver les zones à fort potentiel de production agricole. Dans leurs processus d’attribution, les différents projets font la part belle aux entreprises locales, aux jeunes et aux femmes.
Il y a un an déjà, le ministère avait déjà rappelé à l’ordre plusieurs entreprises.