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La Délégation Spéciale Consulaire (DSC), mise en place pour conduire le processus de restructuration de  la Chambre de commerce et d’industrie (CCIT) a obtenu un délai supplémentaire de six mois pour achever sa mission. C’est ce qu’a décidé l’exécutif, mercredi en conseil des ministres. 

Cette prorogation fait suite à la présentation des principales actions menées jusqu’ici par la délégation spéciale consulaire, dirigée par Nathalie Bitho. Le gouvernement, après analyses et évaluations de l’objectif final, a ainsi décidé de donner un temps additionnel à l'équipe dirigeante intérimaire. 

En effet, cette reconduction devrait permettre à la délégation d’atteindre les principaux objectifs comme, la révision des textes de la chambre, et surtout, l’organisation dans les prochains mois des élections consulaires pour le renouvellement des instances dirigeantes de la Chambre, tout en assurant la gestion des affaires courantes et urgentes de l’institution.

Pour rappel, la CCIT est la principale interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics.  Elle a une mission consultative et représentative, et assure également des missions de conseil, d’appui, d’information, de formation et de gestion de services industriels et commerciaux.

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Initialement prévues pour prendre fin ce vendredi 24 septembre, les inscriptions pour la participation à la deuxième édition du Marché international d’artisanat du Togo (MIATO) vont finalement être prorogées d’une semaine (au 30 septembre 2021). C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs de l’événement, jeudi, à la faveur d’une rencontre avec les acteurs. 

Cette prorogation, selon le comité d’organisation, a été décidée pour permettre à un plus grand nombre d'artisans et aux entreprises (artisanales) de pouvoir s’inscrire. 

Pour rappel, c’est près de 120.000 visiteurs, qui sont attendus à cet événement biennal, qui se déroulera comme pour l’édition précédente sur l’esplanade du Palais des Congrès. 

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Le Premier Ministre, Victoire Dogbé a reçu en audience, jeudi, des responsables de l’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account (OMCA). La rencontre s’inscrivait dans le cadre du démarrage effectif des activités de l’institution en charge de la mise en œuvre du fonds de développement bilatéral américain ‘Millenium Challenge Account’ (MCA). 

Les représentants de l’organe-pilote du programme américain conduit par sa directrice, Bougonou N’gname ont ainsi présenté à la cheffe du gouvernement, les voies et moyens à mettre en œuvre pour mener à bien leur mission. “Comme vous le savez, ce n’est pas l’organisation de mise en œuvre qui exécute les activités, ce sont les ministères et les parties prenantes qui mettent en œuvre les activités", a précisé la cheffe du OMCA. Un plan d’exécution et de prise de contact avec les parties prenantes est par ailleurs déjà élaboré, renseigne Bougonou N’gname. 

Pour rappel, l’OMCA(l’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account),  a été créé par décret gouvernemental en 2019, pour mener à bien le Millenium Challenge Corporation (MCC) dans le cadre de son programme seuil Threshold. Doté d’une enveloppe de 20 milliards FCFA, le Threshold comporte principalement deux volets : la réforme du secteur des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) et de celui du foncier, qui permettra d’accroître les investissements dans le secteur agricole.

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La ville de Lomé dans son ensemble pourrait très prochainement voir la desserte en eau potable être renforcée. Un plan directeur d’approvisionnement de l’eau a été présenté dans ce sens, mercredi à l’équipe gouvernementale par le ministre chargé du secteur, Bolidja Tiem.                      

Ce programme qui se veut une réponse à la demande sans cesse croissante (en eau) de la population du Grand Lomé, devrait sur le long terme permettre à l’exécutif d’anticiper sur les défis dans le domaine, tout en planifiant mieux les investissements en infrastructures de production d’eau.

Envisagé sur une période de trente ans, il servira d’instrument de travail pour le ministère chargé de l’eau et pour les opérateurs du sous-secteur notamment, la société du patrimoine eau et assainissement en milieu urbain et semi urbain (SP-EAU) et à la société togolaise des eaux (TdE), qui devront intervenir dans le processus de planification. Ce nouvel outil viendra ainsi s’ajouter aux projets déjà en cours dans la capitale pour perfectionner la fourniture en eau potable. 

Pour rappel, conformément à ses ambitions, le gouvernement a, par ailleurs, entrepris un vaste chantier d’amélioration de la fourniture en eau, dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.

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Le Togo s’apprête à entériner le nouvel accord monétaire devant refonder le partenariat entre la France et les États membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), en prémisse à la naissance de la monnaie unique ouest-africaine. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi a adopté en ce sens un avant-projet de loi. 

Le texte sollicite l’autorisation du parlement pour la ratification du nouvel accord monétaire. Selon l'exécutif, le nouvel accord dit Accord d'Abidjan “constitue une avancée majeure réalisée dans l’intégration économique et monétaire des huit pays membres de l’UMOA, en mettant en place les bases de leur adhésion à l’ECO, projet de monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)”

La réforme, déjà entérinée par les parlements français (janvier 2021) et ivoirien (juillet 2021), s’articule essentiellement autour du changement de nom, passant du Franc CFA à “l'ECO", éponyme au projet de monnaie unique CEDEAO. Ensuite, viennent la suppression du compte d’opérations auquel étaient affectées les réserves de change des pays de l’UEMOA, et le retrait des représentants de l’Etat français des instances de la BCEAO. 

En ce qui concerne le projet de monnaie unique de la CEDEAO, l’organisation régionale réunie à Accra en juin dernier, a repoussé son lancement à 2027 avec l’adoption d’un nouveau pacte de convergence de stabilité macro-économique.

En rappel, le Togo, dont la capitale a abrité le colloque international sur l’ECO, est jusqu’ici le seul pays à respecter les critères de convergence fixés.

 

En vigueur depuis plusieurs semaines, la quarantaine systématique de 72h à l’arrivée au Togo, imposée aux voyageurs est désormais levée. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la santé Moustafa Mijiyawa, dans une note adressée au responsable de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) et à l’Institut national d’hygiène (INH). 

Jusqu’ici sept pays (Brésil, Afrique du Sud, Inde, Royaume-Uni, Russie, Portugal et Tunisie), étaient concernés par cette mesure qui avait été prise en raison de la circulation des variants dans ces zones du monde.  Désormais tous les passagers venants de ces États seront donc soumis aux mêmes conditions d’entrée sur le territoire, que “ceux venants d’autres pays”.  Ils devront donc, avant l'embarquement, à destination de Lomé, présenter les résultats négatifs d’un test PCR Covid-19, datant de moins de 7 jours et se soumettre à l’arrivée à un autre test PCR. 

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est exprimé mercredi par visio-conférence dans le débat général de la 76ème AG des Nations Unies, qui se déroule depuis le début de la semaine à New York. L'intervention, rediffusée sur les canaux digitaux de la Présidence, a porté sur une revue des avancées politiques, économiques et sociales réalisées par le Togo, et été l'occasion d'un appel fort, lancé en faveur d'une répartition plus équitable des vaccins anti-covid, et de la lutte climatique. 

Dans sa présentation du nouveau paradigme de développement du Togo, développé dans la nouvelle feuille de route gouvernementale, le n°1 Togolais a rappelé toute l'importance de la préservation d'un climat social apaisé, pour parvenir au développement. “La garantie d’une véritable harmonie sociale est gage d’un développement inclusif”, a déclaré dans ce sens Faure Gnassingbé, justifiant la volonté de l'exécutif de “faire du Togo un pays de cohésion et de paix, une nation moderne avec une croissance économique inclusive et durable”. 

Le leader Togolais est également revenu sur les progrès significatifs réalisés en termes de politique sociale et sanitaire, et les nouvelles initiatives en cours de déploiement comme l’assurance maladie universelle et le programme Wèzou

Il s'agit, a rappelé le Président de la République, de “permettre aux Togolais de mener une vie saine et de connaitre le bien être tout au long de celle-ci”. “Cette couverture contribuera à améliorer les indicateurs de la santé de la mère et de l’enfant”, a-t-il ajouté au sujet du programme Wèzou. 

Sur le plan éducatif, le chef de l’Etat est revenu sur la gratuité des frais de scolarité au préscolaire et au primaire, l’extension du programme de cantines scolaires et la mise en place du programme School Assur. Il a également présenté la mesure d’exemption de tous frais de scolarité en faveur des élèves des collèges et lycées du pays.

En ce qui concerne l’équité et l'égalité de genre et l'avancement des droits des femmes et des filles, le pays a également réalisé des évolutions significatives. “La représentativité des femmes dans les instances décisionnelles a évolué passant de 23% en 2019 à 35% en 2021”, a indiqué le président de la république, justifiant l’adhésion de son gouvernement au mouvement HeForShe

Sur le plan économique, Faure Gnassingbé s’est félicité du classement du Togo dans le dernier rapport de la CNUCED sur les investissements directs étrangers. Avec une progression de 85%, confortant, selon lui, le pays en tant que "destination de choix” de ces investissements. Il est aussi revenu sur la stratégie d'industrialisation du pays qui se fonde sur la construction de partenariats public-privé et dont la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) est à la fois le symbole et la pierre angulaire du positionnement du Togo en tant que hub logistique

Pour finir, revenant sur la situation du sahel et la lutte contre l’extrémisme religieux, le chef de l’Etat a plaidé pour une mobilisation plus accrue des ressources au profit du G5 Sahel et de la MINUSMA “pour lutter contre ce fléau qui menace de s’installer durablement sur le continent.” 

Faure Gnassingbé a conclu son intervention en réitérant aux États membres du G7+, un appel commun en vue d’un cessez-le-feu global partout sur la terre. “La prospérité mondiale repose sur la paix et la stabilité dans les régions touchées par les conflits”, a-t-il martelé avant de conclure, “Je reste convaincu que grâce à la mutualité de nos efforts, la présente session de l’Assemblée générale contribuera significativement à faire de notre planète un monde plus sûr et pleinement engagé pour le bien-être de nos peuples.”

Engagé dans un processus d’amélioration constant de son climat des affaires, le Togo continue d’améliorer son dispositif réglementaire et juridique. Cette fois, c’est le cadre juridique et règlementaire des partenariats public-privé (PPP) qui va être renforcé et perfectionné. 

L’équipe gouvernementale réunie en conseil des ministres, mercredi, a adopté dans ce sens, un avant-projet de loi. La réforme du texte relatif aux contrats de partenariats public-privé, une fois actée, devrait ainsi faciliter la réalisation des grands projets structurants inscrits à l’agenda de la feuille de route gouvernementale. En effet, cette mouture doit contribuer à stimuler et “faciliter l’investissement privé et optimiser également la dépense publique pour développer les infrastructures dans les secteurs porteurs et stratégiques de l’économie nationale”, tel que le précise l’exécutif. Par ailleurs, cette réforme du cadre des contrats PPP vient s’ajouter à l’actualisation en cours du cadre des marchés publics.

Un ensemble d'initiatives sur toute la chaîne de la commande publique qui va permettre d'accélérer la réalisation des projets d’investissements publics au profit des populations. 

Les contrats PPP ont constitué pour l'Etat, ces dernières années, un important outil de financement et de gestion. La stratégie a été notamment matérialisée par la mise en route récente de la PIA (Plateforme industrielle d’Adétikopé), fruit d’un partenariat entre le Togo et Arise IIP.     

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jeudi, 23 septembre 2021 12:45

La Société des transports de Lomé recrute

La Société des transports de Lomé renforce ses effectifs. L’entreprise vient en effet de lancer un recrutement de conducteurs pour ses véhicules. 

La sélection des dossiers qui court jusqu’au 30 septembre va concerner uniquement les conducteurs détenteurs de permis de conduire de catégorie D. Elle devrait ainsi permettre d’améliorer les services de la société pour une meilleure mobilité et fluidité de ses usagers dans la capitale et ses périphéries. 

En effet, forte d’un réseau de 19 lignes dont 8 dédiées aux étudiants de l’Université de Lomé, les itinéraires sont configurés de sorte à faciliter les déplacements aux citoyens, entre leurs lieux de résidence et leurs lieux d’activités, précise le ministère des transports. 

Pour rappel, la société créée en Septembre 2005, outre le transport collectif urbain, propose également de la location de bus et d’espaces publicitaires. 

Les sept Écoles Normales des Instituteurs (ENI) que compte le Togo, pourraient bientôt connaître une réorganisation, afin d’ajuster le dispositif de formation des enseignants du préscolaire et du primaire aux défis de l’heure.

Un projet de réforme, (après diagnostic institutionnel et opérationnel de ces ENI) a été présenté dans ce sens, mercredi en conseil des ministres par le chargé de l'enseignement primaire et secondaire, Komla Kokoroko.

Ainsi, il est envisagé une transformation des ENI en Ecole Normale de Formation des Professeurs d'École (ENFPE), à savoir la fin de l’accès par voie de concours, l’ouverture en permanence de la formation afin de mettre à la disposition des établissements du préscolaire et du primaire (public comme privé) un nombre suffisant d’enseignants qualifiés, et enfin l'allongement de la durée de la formation à deux ans.

Cette batterie de propositions s'aligne sur la vision de l’exécutif qui a fait du système éducatif, une des priorités fondamentales de sa feuille de route, malgré les importants efforts déjà consentis.  

Pour rappel, cette réforme annoncée de l'ENI est  en lien avec celle de l’Ecole normale supérieure (ENS) d'Atakpamé qui vise à professionnaliser davantage la fonction enseignante au Togo. 

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