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Les députés ont adopté vendredi en plénière trois projets de loi renforçant le processus démocratique en cours et la décentralisation de la République. Ces textes étaient ceux approuvés de manière consensuelle par les acteurs politiques réunis en concertation nationale, et entérinés par le gouvernement il y a quelques semaines. 

Les trois nouvelles lois portent respectivement sur le code électoral, la décentralisation et les libertés locales, et les manifestations pacifiques publiques. 

Concrètement, les nouvelles moutures modifient des dispositions liées à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la révision des listes électorales, l’authentification des bulletins de vote, le parrainage des candidats indépendants, l’élection présidentielle, les délais de dépôt des candidatures pour les élections régionales et municipales, la composition des instances régionales, ou encore les interdictions de manifestations. 

Sur ce dernier point particulièrement, la nouvelle mouture sur la question stipule notamment que “les réunions ou les manifestations pacifiques sur la voie publique et dans les lieux publics ne peuvent se tenir avant huit (08) heures ni au-delà de dix-sept (17) heures, soit 9 h durant lesquelles une manifestation peut se dérouler”.

Notre première mission sera désormais l’organisation des élections régionales”, a déclaré le ministre de l’administration territoriale, qui a salué l’achèvement d’un processus consensuel qui aura duré 6 mois. 

D’autres textes issus de la concertation nationale devraient également être soumis dans les prochains jours aux parlementaires. 

L’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC), vient d’ouvrir pour le compte de l’année académique 2021- 2022, les candidatures pour son cycle Licence et Master professionnelle. L’annonce a été faite vendredi par le Ministère de la culture, du tourisme et des loisirs, via un communiqué.

Le dépôt des candidatures qui court jusqu’au 29 octobre 2021 s'adresse “aux agents publics (fonctionnaires ou personnel des collectivités locales) et du secteur privé ainsi que les candidats individuels, désireux de se former”. Les dates d'évaluation sont quant à elles fixées au 15 et 16 novembre 2021 à Lomé pour les deux parcours.  

Les dossiers de candidature sont à déposer à la Direction générale de l'IRES-RDEC (sis dans l'enceinte de I'ENA). Les autres informations concernant le concours sont à retrouver sur le site du ministère du tourisme

vendredi, 01 octobre 2021 15:38

Protection civile : le Togo cité en exemple

En séjour cette semaine à Lomé dans le cadre d’une réunion des responsables de la protection civile sur le continent, la Secrétaire générale de l’OIPC (organisation internationale de la protection civile), Mariatou Yap a salué la politique togolaise en la matière. Ceci, lors d’un entretien jeudi avec le Président de la République.

La responsable, à la tête d’une délégation, s’est notamment félicitée des efforts du gouvernement en matière de prévention des risques de catastrophes, de gestion des situations d’urgence et de promotion des missions de l’organisation.

Des actions qui ont valu au ministre en charge de la protection civile, Yark Damehame et Lonlonyo Apedo Anakoma, sa collègue de l’action sociale, d’être élevés au rang d’Officiers de l’Ordre international de la Protection civile, à l’issue de la réunion de Lomé. “A Tsévié, j’ai pu voir ce qui se fait au Togo dans le cadre de la protection des populations, de leurs biens et de la sauvegarde de l’environnement; le Togo est un exemple à suivre par d’autres pays africains qui font face aux mêmes types de risques de catastrophes”, a-t-elle indiqué, avant de promettre un renforcement du partenariat entre l’institution et le Togo. 

Face à la récurrence des catastrophes liées aux facteurs humains et naturels, et pour lutter efficacement contre les changements climatiques, le Togo s’est doté depuis 2017 d’une Agence nationale de protection civile (ANPC) et d’un dispositif de pilotage efficace en phase avec les normes et mécanismes internationaux.

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vendredi, 01 octobre 2021 15:32

L’Expo Dubaï 2020 est lancée

Un an après un report en raison du coronavirus, l’exposition Universelle de Dubaï 2020 a officiellement démarré, vendredi aux Emirats arabes unis. Les délégations des quelque 190 pays participants ont défilé lors de la cérémonie d’ouverture devant des milliers de visiteurs et spectateurs, dont le prince héritier de Dubaï, le cheikh Hamdane ben Mohammed. 

Pour la délégation togolaise, qui va articuler sa participation autour de l’inclusion numérique, trois journées importantes sont à retenir :  la Journée Économique (19 décembre), la Journée Nationale (21 décembre), et la Journée des Startups (08 février 2022). C’est donc parti pour 182 jours, d’exposition avec quelque 25 millions de visiteurs attendus, selon les organisateurs.

Pour rappel, les inscriptions se poursuivent jusqu’au 31 octobre sur le portail internet dédié par le Togo à cette exposition

Désormais, l’accès de tous les usagers de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE) est conditionné. C’est ce qu’à indiqué la direction de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) dans une note. 

Il s’agit notamment de la présentation, soit d’une preuve de vaccination, soit d’un test PCR négatif de moins de 72 heures. La mesure qui rentre en vigueur à partir du lundi 04 octobre fait suite à la récente levée de la quarantaine obligatoire à l'arrivée à Lomé, explique le directeur de l’Anac, Gnama Latta. 

Dans ce sens, l’autorité aéroportuaire invite tous les usagers au “respect des mesures barrières et à la vaccination sans délai", pour enrayer la propagation du virus. 

Au Togo, le programme de construction de 20.000 logements sociaux d’ici 2022 prend forme. Une équipe technique de Shelter Afrique, l’institution financière panafricaine spécialisée dans le domaine, est attendue dans quelques semaines à Lomé. 

Sa mission, finaliser les derniers détails de l’accord conclu en début d’année entre le Gouvernement et l’entité basée à Nairobi, pour la construction de 3000 logements sociaux dans la capitale togolaise, et opérationnaliser le projet.  Jeudi, une délégation reçue par le Président de la République, a réitéré l’engagement de l’institution à appuyer le Togo dans la réalisation de ces objectifs. 

Le droit au logement pour tous et l’amélioration du cadre de vie figure en bonne place dans l’agenda des priorités gouvernementales. En plus des initiatives de modernisation en cours dans les grandes villes à travers le PIDU ou le PEAT, et les projets immobiliers public-privé déjà entamés (Mokpokpo, Renaissance, Well City), l’exécutif prévoit l’acquisition de 139 hectares de terrain, pour construire les logements sociaux.

Un Fonds Social de Développement de l’Habitat (FSDH) devrait également bientôt voir le jour, et les municipalités d’au moins 5000 habitants, dotées d’un schéma directeur d’aménagement urbain.

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Initialement prévue du 05 au 07 octobre prochain à Lomé, l’édition 2021 des “Rencontres Africa”, est reportée. L’événement se tiendra finalement du 30 novembre au 02 décembre 2021, a annoncé jeudi le conseil stratégique d’organisation.

Le report est pris, “afin de respecter pleinement les mesures sanitaires du Gouvernement”, explique le Commissaire général des Rencontres, qui entend “transformer ce changement en opportunité”, en renforçant la promotion autour de l’événement. 

En attendant, un nouvel appel à candidatures comptant pour le programme ‘Neofarming Africa’ également promu par les organisateurs a été lancé. L’objectif de ce concours est d’appuyer le développement des innovations et projets porteurs des entreprises du secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la sous-région. 

En rappel, les Rencontres Africa servent de tribune d’exposition aux opportunités d’affaires entre dirigeants africains et français depuis 2016. Elles se tiennent annuellement, en alternance entre l’Hexagone et le Continent. 

Les députés ont planché jeudi à l’hémicycle sur le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP 2022-2024), soumis par l'exécutif. Le débat, sans vote, a permis de voir, en plus des grandes tendances du projet du budget 2022, les perspectives économiques nationales et les priorités stratégiques du Gouvernement pour la période. 

On retient entre autres, un optimisme sur le plan macroéconomique. “Sur la période 2022-2024, le dynamisme de l’activité économique se renforcerait. Il en résulterait une croissance économique moyenne de 6,9% sur la période sous revue. Le taux de croissance du PIB réel passerait de 6,1% en 2022 à 7,5% en 2024, et les secteurs porteurs de cette croissance seront essentiellement l’agriculture, les activités extractives, immobilières, manufacturières et la production alimentaire”, détaille le document présenté par le Conseiller du Président de la République, Simfeitcheou Pré qui représentait le ministre de l’économie. 

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Le taux de l’inflation régresserait, de 2,1% en 2022 à 1,8 % en 2023, puis à 1,9 % en 2024, respectant ainsi la norme communautaire de l’UEMOA.

Au titre des finances publiques, il est projeté un accroissement de 7,7% des recettes budgétaires sur la période 2022-2024, et une augmentation des dépenses de 2,2%. Les recettes budgétaires représenteraient 20,5% du PIB en 2022 et s’établiraient à 18,5% en 2024. S’agissant des dépenses budgétaires, elles passeraient de 25,2% du PIB en 2022 à 21,9% en 2024. 

L’économie togolaise devrait renouer avec sa croissance d’avant la crise”, a indiqué le ministre, qui a en outre précisé que, même si elles ont été réalisées avec un scénario crédible, ces perspectives pourraient être victimes de l’environnement incertain et des nombreux risques. Entre autres, “la persistance de la pandémie, la vulnérabilité de l’agriculture aux aléas climatiques, la volatilité des cours des matières premières exportées, le renchérissement des biens et services importés, les coûts élevés du portefeuille des titres publics qui pourraient occasionner des charges futures de la dette sur le budget de l’Etat, et la menace terroriste au plan régional”.

Ce DPBEP 2022-2024 élaboré dans un contexte de ralentissement en raison du Covid-19, “est révélateur de la volonté du gouvernement à mener des actions concrètes en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations, avec une attention particulière sur la budgétisation sensible au genre en même temps que le respect des engagements internationaux”, a conclu Simfeitcheou Pré. 

A l’issue des débats, des recommandations ont été formulées par les parlementaires, notamment sur le plan de la lisibilité de l’information sur les projets par secteurs. 

En rappel, le DPBEP est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier pluriannuel (il couvre une période minimale de trois ans) qui vise à renforcer la discipline macro-budgétaire en définissant une trajectoire des finances publiques. Le tout, en tenant compte des différents engagements auxquels le pays a souscrit.

Au Togo, la deuxième édition du mois du consommer local tournera autour de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf), notamment sur les enjeux et opportunités qu’offre cet espace aux produits locaux. L’événement organisé par le ministère du commerce se déroulera, cette année, à partir de la deuxième semaine du mois d’octobre.

Cette initiative à laquelle collabore la Commission de l’Uemoa, est placée sous le thème :« Compétitivité des produits et services locaux sur le marché de la ZLECAf ».

L’ambition est de valoriser davantage les biens et services locaux, afin de tirer cette fois un meilleur parti de l’espace économique, Zlecaf. Ainsi, les échanges porteront essentiellement sur la démarche qualité, les problèmes d’emballage, les prix et la disponibilité des produits afin de les rendre compétitifs sur les plans national, régional et international, précise le ministre du commerce Kodjo Adedze à cet effet. 

En amont de ce mois du consommer-local , le gouvernement avait déjà outiller les acteurs (le secteur privé, femmes entrepreneures) sur les questions et différentes thématiques liées à la Zone de libre-échange continentale africaine. 

Pour rappel, la Zlecaf qui est un espace économique riche de 1,2 milliard de consommateurs, est officiellement entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021.

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En attente depuis près d’un an, le temps du renforcement de l’autorité du Médiateur de la République et de ses services, la procédure de déclaration des biens et avoirs va bientôt être lancée. 

Le processus législatif et réglementaire” de cette démarche, obligatoire pour les hautes personnalités, hauts fonctionnaires et agents publics professionnellement exposés à des risques de corruption et d’infractions assimilées, est achevé, a annoncé mercredi le Premier ministre en conseil. Les membres du gouvernement ont donc été invités “à se préparer à se conformer à la procédure dès que le Médiateur sera en mesure de les recevoir”. 

La déclaration des biens entre dans le cadre de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance auquel s’attelle le Togo depuis quelques années. Elle exige de la part de certains citoyens, la déclaration de leurs patrimoines supérieurs à 200 000 FCFA, les revenus annuels bruts, les autres sources de revenus, à l’étranger ou sur le territoire, et ceux du conjoint. Le tout, sous peine d’emprisonnement et d’amende, en cas d’omission ou de dissimulation. 

En juin dernier, le Parlement a autorisé, dans un souci de simplification, la déclaration en ligne.