RTG

RTG

Le ministère de la fonction publique vient de lancer, pour le compte du secteur de la santé, les concours d’entrée à l’École Nationale des Auxiliaires Médicaux (ENAM), l’École Nationale des Sages-Femmes (ENSF), et l'Ecole Nationale des Aides Sanitaires (ENAS). Ils seront en tout 635 nouveaux agents (répartis dans les écoles) à rejoindre les rangs du ministère de la santé, dans une dizaine de départements : kinesithérapeutes, techniciens d’ophtamologie, sages-femmes, infirmiers auxiliaires d’Etat, etc.

Précision faite par les officiels, tous les candidats aux différents concours doivent “fournir la preuve d’avoir reçu au moins une dose du vaccin contre la covid-19”. Par ailleurs, les candidats fonctionnaires et non fonctionnaires seront soumis aux mêmes épreuves. Le calendrier du concours ainsi que les autres informations sont disponibles dans les directions régionales du ministère de la santé ainsi que dans le quotidien national. 

Ce recrutement, à l’instar d’autres, plusieurs fois retardé en raison du Covid-19, doit permettre de renforcer les besoins en ressources humaines du secteur, et participer à la mise en œuvre des différents projets initiés par le Gouvernement.

Pour rappel, d'autres recrutements ont été lancés dans cette veine (plus de 5000 depuis 2008), et de nouvelles vagues sont attendues pour les prochaines années.

Lire aussi

L’Armée de l’air recrute

Pour la campagne de commercialisation 2021-2022 du soja, les acteurs de la filière Soja sont invités à suivre les dispositions en vigueur. C’est ce qu’ont rappelé lundi, via un communiqué conjoint, les ministres de l’agriculture et du commerce.

Ainsi, outre les anciennes règles (création, attribution, fonctionnement), les nouvelles dispositions ayant fait l'objet de consensus comme le "développement de l’application de suivi des cargaisons de soja et la mise en place de postes de contrôle au niveau des ponts de Djéréhoué et de la douane de Lilikopé" sont aussi à suivre scrupuleusement.

Par ailleurs, l’exercice de la profession d’acheteur ou d’exploitant de soja et de ses produits dérivés reste "subordonné à l’obtention d’un agrément délivré par le secrétariat exécutif du Comité de coordination de la filière soja au Togo ( CIFS-Togo)”, ont rappelé les officiels.

Au Togo, le secteur du soja, qu'il soit conventionnel ou biologique, observe depuis quelques années une embellie, du fait de l'attention particulière accordée par le gouvernement. Entre 2019 et 2020, la filière avait notamment généré près de 50 milliards FCFA et contribué à faire du Togo, le 1er exportateur mondial de soja bio vers l’UE, devant des pays comme la Chine et l’Inde. Des recettes qui devraient être boostées avec la mise en service récente de la Plateforme industrielle d’Adétikopé

 

La capitale togolaise a accueilli en fin de semaine dernière, une réunion conjointe de haut niveau sur la fluidité des échanges commerciaux le long du corridor Abidjan-Lagos. L’événement, organisé par le Secrétariat de la Zlecaf, a regroupé les ministres en charge du commerce et les directeurs des douanes des cinq pays concernés (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, et Togo). 

Il s’agissait pour les responsables, de plancher sur les défis auxquels sont confrontés les commerçants et autres acteurs économiques le long de cet axe routier long de quelques 1028 km devant relier les capitales de ces États, mais aussi et surtout de prendre des décisions idoines à mettre en œuvre pour la réussite de ce projet.

La rencontre de Lomé est une première étape dans l'intégration de la facilitation des échanges au niveau régional pour nous assurer que les bénéfices soient pour nos pays, les PME, les opérateurs de transit et les populations", a indiqué lors des travaux le SG de la Zone de Libre échange, Wamkele Mene.

Un protocole d’accord soutenu par le Pnud a, dans ce sens, été conclu à l’issue des assises, dans le but de renforcer la gestion du processus.   

Projet phare du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), le corridor Abidjan-Lagos transporte chaque année environ 44 millions de personnes et 130 millions de tonnes de marchandises. Avec la signature prochaine des accords sur la facilitation des commerces, on estime à plus de 65 millions de personnes, le nombre d’usagers annuels.

Au Togo, le secteur maritime s’apprête à disposer d'un guichet unique, destiné à collecter les recettes non fiscales. Ce projet, dont les contours ont été examinés il y a quelques jours en conseil des ministres, fera l’objet d’un décret. 

Cette plateforme multiservices, dont le fonctionnement devrait être similaire à celle du commerce extérieur mise en œuvre depuis 2014, permettra aux opérateurs économiques maritimes d'accomplir en un même lieu, les procédures et les déclarations non fiscales et ainsi, réduire les coûts et les délais. 

Une fois opérationnelle, le guichet devrait en outre permettre à l’Etat d’avoir une vue globale des différentes recettes non fiscales dans le secteur, et optimiser la mobilisation des ressources. 

Du reste, ce sera une nouvelle avancée de plus pour le Togo, qui a multiplié ces dernières années les réformes et les investissements dans le secteur, afin de consolider le statut de leader du port de Lomé en matière de transbordement et de corridor préférentiel.

Il y a quelques jours, l’infrastructure portuaire a confirmé ses performances, en entrant pour la première fois dans le Top 100 des ports à conteneurs dans le monde, d’après l’édition 2021 de la Lloyd's List, un magazine spécialisé.

En rappel, le secteur maritime a été doté il y a un an d’un ministère spécialement dédié.

lundi, 20 septembre 2021 13:53

L’Armée de l’air recrute

L’armée de l’air a lancé la phase de présélection de son personnel navigant et non-navigant, dans le cadre du renforcement des effectifs de la Grande Muette. Ce recrutement ouvert aux candidats des deux sexes est prévu se tenir du 06 au 08 octobre 2021 au lycée Kara I et du 11 au 15 octobre 2021 au lycée de Tokoin à Lomé.

Cette phase de présélection consistera essentiellement en des tests psychotechniques. Le ministère en charge des armées précise par ailleurs que les postulants doivent impérativement être de nationalité togolaise, avoir un niveau supérieur ou égal aux classes de terminales scientifiques, être âgé de 23 ans au plus au 31 décembre 2021.

Les autres informations concernant le recrutement sont disponibles sur le site du ministère et dans le Quotidien National.

Lire aussi

Nominations au sein des Forces Armées Togolaises

Au Togo, “l’usage de filets de pêche à mailles similaires à celles du moustiquaire” demeure encore interdit. Le rappel, déjà effectué l’an dernier, a été de nouveau fait il y a quelques jours par le ministère de l'économie maritime et de la pêche.                    

Cette interdiction est l’une des mesures choisies par l’exécutif, pour permettre la “reconstitution des stocks de poissons et la durabilité de l'activité de pêche sur le long terme”. En effet, l’utilisation de ces types de filets entraîne la capture d'une importante quantité de petits poissons, nécessaire au renouvellement du couvert et même les alevins qui devraient devenir de gros poissons. 

Pour rappel, dans la ligne de mire de l’ambition de pleinement profiter de son potentiel maritime, le Togo s’est doté ces dernières années de politique orientée vers une pêche modernisée, plus viable et contributrice à l’augmentation de la richesse nationale. 

Lire aussi

La production halieutique sur le Nangbéto a quintuplé en 07 ans, fruit d’une meilleure gestion des pêcheries

Au Togo, la pêche artisanale en croissance

Le Togo, représenté par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Sandra Johnson, a participé en fin de semaine dernière à une réunion ministérielle des pays les moins avancés (PMA). La rencontre, organisée virtuellement, a été l’occasion pour la ministre de présenter la situation économique nationale, impactée par la crise sanitaire, ainsi que les mécanismes mis en place pour la relance post-Covid-19. 

Le Togo, à l’instar des autres pays du monde, est affecté par la pandémie au coronavirus qui a eu un impact considérable sur la vie des populations sur les plans économique, social et sanitaire. La crise du Covid-19 a été inédite dans son ampleur et dans sa soudaineté. Elle a occasionné des pertes estimées à presque 4 points de pourcentage du PIB (1,8% en 2020 contre 5,3 en 2019”, a dans ce sens rappelé Sandra Johnson. 

La responsable a détaillé les actions entreprises par le gouvernement togolais pour amorcer une reprise graduelle de l’économie : réajustement de la stratégie de développement avec l’adoption d’une nouvelle feuille de route gouvernementale 2020-2025, mise en œuvre de la stratégie des 3R (Riposte-Résilience-Relance) pour contenir la maladie, assurer la croissance et atteindre les prévisions estimées à 4,8% pour l’année 2021, poursuite de l’investissement dans les secteurs à fort potentiel (opérationnalisation de la PIA, mise en service des centrales solaires), ou encore déploiement de nouvelles mesures sanitaires et sociales. 

Face à la “réduction drastique” des flux de financements vers les PMA, le Togo a de nouveau plaidé pour une mobilisation plus accrue “des partenaires internationaux et des institutions financières à travers la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) et l’accès universel aux vaccins”. 

Pour rappel, les pays les moins avancés sont une catégorie de pays créée en 1971 par les Nations Unies et qui regroupe les pays de la planète les moins développés sur le plan socioéconomique, sur la base de certains critères. A ce jour, 46 nations (dont plus de 30 en Afrique) appartiennent à ce groupe.

 

Reçu vendredi par le Président de la République, le coordonnateur du Système des Nations Unies en fin de mission, Damien Mama a fait le point du partenariat entre son institution et le Togo. 

Pendant les années que j’ai passées au Togo, j’ai eu le privilège d’être témoin de beaucoup de transformations”, a déclaré le diplomate, qui a en outre salué la politique de développement du Togo et les progrès réalisés ces dernières années, notamment dans les domaines économique, politique et social. “Je suis très ravi du travail qui est fait, et notre modeste contribution a été très appréciée par le Président de la République”, a-t-il poursuivi.

De nationalité béninoise, Damien Mama a pris fonction au Togo en juin 2018 en qualité de coordonnateur des agences onusiennes. Un poste qu’il a cumulé avec celui de Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) jusqu’en décembre 2018, et la nomination d’Aliou Dia.

la recherche de 60 milliards  sur le marché régional financier régional via des Obligations de relance (ODR), le Togo s’en sort vendredi avec un nouveau succès. Le pays a en effet mobilisé 66 milliards FCFA à travers deux obligations de relance simultanées. 

L’opération a de nouveau confirmé la confiance des investisseurs, dans les titres togolais avec un taux de couverture de plus de 255%, (soit 153 milliards FCFA) pour les deux types d’ODR, de maturités de 7 et 10 ans. 

Cette levée de fonds devrait permettre au Trésor, de financer les différents plans de relance post-covid, entre autres.

En rappel, cette sortie, porte à plus de 502 milliards FCFA, le montant total levé par le Trésor public togolais depuis le début de l’année.

Après avoir suspendu l’année dernière la publication de l’édition 2020, la Banque mondiale a officiellement annoncé jeudi via un communiqué l’arrêt définitif du Doing Business. 

La décision, indique l’institution de Bretton Woods, est prise à la suite des conclusions des audits diligentés après que des irrégularités aient été relevées dans les éditions 2018 et 2019 du prestigieux rapport baromètre de l’environnement des affaires de 190 pays de la planète. 

La confiance dans les travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale est d’une importance capitale. Ces travaux guident les actions des décideurs politiques, aident les pays à prendre des décisions mieux éclairées et permettent aux parties prenantes de mesurer les progrès économiques et sociaux avec plus de précision”, a rappelé la Banque mondiale, en justifiant sa décision. 

Lancé en 2003, le Doing Business ou “l’indice de la facilité de faire des affaires” a permis de révéler au monde les réformes engagées par le Togo dans plusieurs secteurs pour attirer davantage d’investisseurs. 

Sur les deux dernières éditions, le Togo, qui n’est en rien concerné par les irrégularités dénoncées, a effectué un bond de 59 places, se hissant pour la première fois dans le Top 100 mondial des pays les plus réformateurs.

Lire aussi:

Le Togo n’est pas concerné par les irrégularités dans les rapports du Doing Business (Sandra Johnson)