La capitale togolaise s’apprête à accueillir les 28 et 29 novembre prochains, l’édition 2022 du Sommet de l’industrie financière africaine (Africa Financial Industry Summit-AFIS). L’événement, co-organisé par la Société financière internationale, est le deuxième du genre sur le continent.
Lomé accueille ces 28 & 29 novembre 2022, la 2ème édition de l’Africa Financial Industry Summit. Prenons rendez-vous dès maintenant pour ces deux jours d’activités riches en contributions innovantes et partages d'expérience.#AFIS2022#AFISTG ?????? pic.twitter.com/BXKTluhpsP
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 14, 2022
En tout, plus de 600 acteurs de l’industrie financière, parmi lesquels des ministres des finances, des gouverneurs de banque, des dirigeants de fintechs et de compagnies d’assurance, se réuniront pour deux jours de discussions consacrés aux bouleversements économiques actuels dans le monde.
Au programme, des conférences, tables rondes et keynotes, autour d’un même objectif : contribuer à la relance économique du continent à travers le développement d'une industrie financière compétitive, innovante, inclusive et durable.
Why Lomé is the best place to have this Africa Financial Industrie Summit #AFIS ? Let ask the @PresidentBOAD pic.twitter.com/kjy5cXgzug
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) November 24, 2022
Au Centre international des conférences où se tiendra le sommet, les préparatifs ont débuté depuis plusieurs jours. Pour la capitale togolaise qui abrite le siège de grandes banques, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance, et d’une étape supplémentaire vers l’ambition du pays de devenir un hub financier.
La tenue de l'#Afis à Lomé dans les prochains jours est logique et en quelque sorte correspond à l'ADN du #Togo : terre d'accueil, terre d'innovation et hub (logistique, financier, de services). Toute la chaîne de valeur de l'industrie sera abordée. pic.twitter.com/EszZAgbm27
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) November 23, 2022
“La tenue de l’AFIS à Lomé dans les prochains jours est logique et en quelque sorte, correspond à l'ADN du Togo : terre d'accueil, terre d'innovation et hub logistique, financier, de services”, résumait il y a quelques jours le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba.
L’Office togolais des recettes (OTR) a dévoilé la liste des candidats présélectionnés au concours de recrutement des agents de surveillance du territoire douanier. Au total, 21 333 candidats sont retenus sur toute l’étendue du territoire.
https://t.co/XigVObmcLq pic.twitter.com/vkvue2Utyc
— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) November 23, 2022
Prochaine étape, le test écrit de sélection prévu pour le 26 novembre à partir de 7h à Lomé et à Kara. Les centres de Lomé sont destinés aux candidats ayant déposé leurs dossiers au siège de l'OTR à Lomé et dans les divisions des impôts de Tsévié, Kpalimé et Atakpamé et les centres de Kara à ceux ayant déposé leurs dossiers à Sokodé, Kara et Dapaong.
La liste des présélectionnés peut être consultée sur le portail de l’office.
Présent mardi au Ghana où il a pris part au sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué plusieurs entretiens bilatéraux en marge des travaux. Parmi les personnalités rencontrées tour à tour, le président du Conseil européen et le ministre britannique chargé des forces armées.
Les échanges respectifs ont porté sur les questions de sécurité et de stabilité dans la sous-région ouest africaine, ainsi que la possibilité de partenariats plus accrus entre Lomé, Bruxelles et Londres.
“Nous nous sommes engagés à soutenir tous les efforts des autorités togolaises et de leurs partenaires de la région pour plus de sécurité et de stabilité. Nous avons eu des échanges très constructifs. Il y a une très bonne coopération pour la prospérité et la stabilité dans la sous-région”, a déclaré Charles Michel à l’issue de l’entretien.
Pour sa part, James Heappey a salué l’engagement et les actions du Togo et fait part de la disponibilité de la Grande Bretagne à accompagner le Togo.
Pour rappel, au cours du sommet, les partenaires occidentaux ont manifesté leur engagement à soutenir l’initiative et à lutter contre le terrorisme. Une force conjointe devrait d’ailleurs être opérationnelle d’ici quelques semaines.
Le Togo et l’Allemagne ont entamé mardi 23 novembre à Berlin, leurs traditionnelles discussions bilatérales. Ce cadre de concertation intergouvernemental qui se tient régulièrement offre l’occasion aux deux parties de faire le tour d’horizon de leur coopération, et de fixer de nouveaux axes, en lien avec les priorités de développement.
La délégation togolaise, conduite par le ministre, conseiller du Président de la République, Simfeitcheou Pré, échangera avec son homologue menée par le ministère allemand de la coopération (BMZ).
Au menu des négociations, des sujets liés à la santé, l’éducation, l’agriculture, la bonne gouvernance ou encore l’énergie.
Justement en ce qui concerne le dernier point, l’Allemagne a annoncé il y a quelques jours, une allocation financière supplémentaire dans le cadre du programme d’urgence pour la région des Savanes.
? #UE ?? & #Allemagne ??contribuent à l'électrification au Nord du #Togo avec un appui ´Programme d’urgence pour la région des Savanes’ (#PURS). ~20.000 personnes & une dizaine d’unités soins de santé périphérique auront accès a un réseau électrique adéquat. @at2er2??@giz_gmbh https://t.co/qpP0P3Mofv pic.twitter.com/V7aUAKbpQW
— Inge Baumgarten (@IngeBaumgarten) November 22, 2022
Pour rappel, les dernières négociations bilatérales se sont tenues en avril dernier à Lomé.
Un peu plus d’un mois après leur élection, les délégués-pays du Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) ont été officiellement installés. C’était au cours du Forum du HCTE tenu du 22 au 23 novembre à Lomé.
Les délégués pays élus du Haut Conseil des togolais de l Exterieur 2022-2025 ont été installé ce jour à Lomé. Vive la diaspora togolaise #HCTE #Diaspora pic.twitter.com/sxvw18KQ80
— Robert Dussey (@rdussey) November 23, 2022
Cette cérémonie permet d’investir les nouveaux délégués dans leur fonction qui débutera en décembre prochain, à la fin de l’actuelle mandature. La démarche permet “aux Togolais de l’extérieur de prendre part activement à la transformation multisectorielle du pays”, a indiqué Aliou Dia, représentant résident du Programme des Nations Unies au Togo (Pnud).
"Je salue les efforts remarquables du Togo de permettre aux togolais de l’extérieur de prendre part activement à la transformation multisectorielle du pays pour la réalisation de sa vision" a dit @aliouMdia lors de l'installation ce jour de 48 délégués pays du #HCTE par @rdussey pic.twitter.com/FoNbgO23Ai
— Pnud Togo (@PnudTogo) November 23, 2022
Pour rappel, les 48 délégués-pays, à raison de 22 pour l’Afrique, 14 pour l’Europe, 7 pour l’Asie-Océanie et 5 pour l’Amérique, sont élus pour un mandat de trois ans (2022-2025).
A Lomé, le quartier Amoutivé a été le théâtre d’un accident mortel de la circulation ce mardi 22 novembre aux environs de 5 heures du matin. L’information a été rendue publique par le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Yark Damehame. Cet accident a impliqué une camionnette transportant 79 bidons d’huile rouge et un engin blindé de la Police nationale.
Selon le compte rendu, la camionnette qui a brûlé le feu rouge, a “violemment percuté à l’arrière gauche” le bastion de la police à hauteur du carrefour Deckon, alors que ce dernier était en patrouille.
Le bilan fait état d’un mort et quatre blessés et “d’importants dégâts matériels”. Dans son communiqué, le ministre de la sécurité a une nouvelle fois invité les usagers de la route au respect “scrupuleux des prescriptions du code de la route”, surtout en cette période de fin d’année.
En rappel, au premier semestre 2022, 347 décès et 4863 blessés ont été enregistrés sur les routes togolaises. La plupart de ces accidents ont été causés par le non-respect du code, l’alcool et le téléphone au volant et l’excès de vitesse.
Quelques mois après les derniers contacts à Riyad (Arabie Saoudite), le Togo prend ses quartiers au sein de la Coalition islamique militaire de lutte contre le terrorisme (CIMCT). Des officiers délégués du pays ont pris leurs fonctions mardi au siège de l’institution.
Les délégués de la République du #Togo ont pris en charge aujourd'hui leurs fonctions au siège de la #CIMCT à Riyad pour contribuer avec leurs collègues délégués des États membres aux efforts et initiatives de la Coalition dans les domaines de lutte contre le terrorisme. pic.twitter.com/vmXmwlzc9A
— IMCTC French (@imctc_fr) November 22, 2022
L’une de leurs missions sera notamment de contribuer aux côtés des délégués des autres Etats membres, aux efforts et initiatives de la Coalition dans les domaines de la lutte contre le terrorisme. En effet, cette alliance de coopération militaire mise sur pied en 2015, ambitionne de “coordonner, d’unifier et de soutenir les efforts intellectuels, médiatiques et militaires de ses membres afin de lutter contre le terrorisme” et ses moyens d’actions.
Le Togo, désormais confronté directement à ce fléau, rejoint d’autres nations africaines comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali ou encore le Gabon, au sein de la CIMCT.
Un peu plus d’un an après son entrée en service, la centrale solaire photovoltaïque Sheikh Mohamed Bin Zayed de Blitta va connaître une nouvelle extension, la deuxième. Le gouvernement a en effet conclu mardi 22 novembre, une convention de financement avec Abu Dhabi Exports (ADEX), la branche du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, dédiée au financement des exportations.
Concrètement, l’entente porte sur un financement de 25 millions $ (15 milliards FCFA), destinés à porter la capacité de l’infrastructure de 50 Mégawatts à 70, avec un système de stockage sur batterie.
Une fois l’extension réalisée, la centrale (plus grande infrastructure du genre dans la sous-région), devrait alimenter plus de 220 000 foyers, avec une production annuelle de 118 gigawatts par heure.
L’objectif du Togo, a rappelé le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya, lors de la cérémonie de signature qui s’est déroulée par visioconférence, “est d’être totalement indépendant en matière d’énergie vis-à-vis de l’extérieur” d’ici aux prochaines années.
En effet, le pays s’est doté en 2018 d’une stratégie nationale d’électrification qui vise à faciliter l’accès à l’énergie à tous les Togolais, avec un fort accent sur les énergies renouvelables.
Un séminaire se tient depuis mardi 21 novembre à Baguida sur les assurances facultés, plus précisément autour du thème : “les Assurances facultés réglementation, étendue des garanties et procédures d’indemnisation”.
L’activité organisée conjointement par l’Autorité de tutelle du secteur des assurances et la Direction nationale des assurances, doit permettre d’échanger sur les évolutions réglementaires dans le domaine du transport maritime.
Pendant trois jours, les participants seront outillés sur plusieurs thématiques devant les aider à mieux cerner les contours de la gestion des assurances facultés. “ La naissance de l’assurance trouve son origine dans le développement du transport, notamment du transport maritime qui a favorisé l’émergence des autres modes avec le développement des axes routiers, ferroviaires et aériens”, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Kossi Tofio.
Pour rappel, le port de Lomé est le premier port à conteneurs d'Afrique subsaharienne et le quatrième du continent, avec 1 962 304 conteneurs enregistrés en 2021, contre 1 725 270 en 2020, soit une hausse de 13,7% du volume d’EVP.
Le Togo et le Groupe de la Banque mondiale s’apprêtent à se doter d’un nouveau cadre de partenariat pays (CPP) pour la période 2023-2027. Les grandes manœuvres de l’élaboration de ce référentiel ont été lancées il y a quelques jours, via l’ouverture de la première phase des consultations avec les acteurs de développement.
Jusqu’au 25 novembre prochain, les activités consisteront en des discussions entre l’institution de Bretton Woods et le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, ou encore la faîtière des communes. L’objectif est notamment de s’assurer que la nouvelle stratégie du groupe présidé par David Malpass, reste bien alignée sur les grands axes des priorités actuelles et futures du pays, et que les choix opérés répondent aux attentes et soient conformes à la vision de développement déclinée dans la nouvelle feuille de route Togo 25.
Lundi 21 novembre, une séance de travail s’est tenue à cet effet à la Primature entre les membres du gouvernement et les représentants de la Banque. Occasion pour le Premier ministre de rappeler à la Directrice des opérations pour le Togo, les deux grandes priorités : l’éducation et l’agriculture.
La seconde phase des consultations est prévue en début 2023, et se tiendra avec les parlementaires, le secteur privé, les organisations de jeunes et universitaires, ainsi que d’autres acteurs.
Pour rappel, le cadre de partenariat actuel, élaboré sur la période 2017-2022, a permis à la Banque d’engager près de 1,3 milliard $ dans des actions de développement de trois axes d’intervention.
Lire aussi: