Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce mardi 22 novembre au Ghana, où il prendra part au sommet de l'Initiative d'Accra qui se tient dans la capitale ghanéenne.
Je prends part ce jour au sommet de l'Initiative d'Accra qui se tient dans la capitale ghanéenne. Cette rencontre qui réunit nos pays frères du Golfe de Guinée vise à renforcer notre coopération et… FEG pic.twitter.com/EWdTXvwRHX
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) November 22, 2022
La rencontre, qui réunit plusieurs dirigeants de la sous-région ainsi que des partenaires internationaux, doit permettre de renforcer la coopération sécuritaire, et de mutualiser davantage les stratégies dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent et la criminalité transfrontalière. Ceci, dans un contexte où la menace sécuritaire s’est répandue un peu plus au cours des derniers mois en direction des pays du Golfe de Guinée.
A Accra, le chef de l’Etat réitérera la volonté du Togo d’arriver à bout de ce fléau, et lancera un nouvel appel à une meilleure coopération sur le sujet. En amont de ce sommet, plusieurs discussions techniques se sont tenues, pour formuler des pistes de propositions.
Pour rappel, l’Initiative d’Accra a été lancée en septembre 2017 par cinq pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana et Togo), en réponse à l’insécurité grandissante dans la région. Elle vise à prévenir notamment la propagation de l’extrémisme violent à partir du Sahel et à lutter contre la criminalité transnationale organisée en zones frontalières. Depuis 2019, plusieurs pays ont rejoint le mouvement.
Officiellement lancée le 6 juin 2021, avec pour objectif de matérialiser les nouvelles ambitions du Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) continue d'enregistrer des résultats probants. Déjà, près de 3 000 emplois directs et indirects ont été créés, selon l'administration du site.
Ces emplois concernent notamment plusieurs secteurs stratégiques (textile, soja, bois…). D’autres emplois sont également attendus très prochainement, avec les centaines de jeunes togolais en formation au sein du centre dédié aux métiers du textile.
A termes, la PIA doit favoriser la création d’au moins 35 000 emplois directs et indirects.
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Au Togo, il a été récemment procédé au lancement du projet de Sécurité alimentaire inclusive et résiliente (Sairt) au profit des populations des régions des Savanes et Kara. L’initiative va contribuer à la réduction de l’insécurité alimentaire.
Le projet vise aussi à améliorer durablement les conditions de vie économique, sociale et sanitaire des producteurs agricoles, en renforçant les systèmes de résilience respectueux de l’environnement. Un accent est particulièrement mis sur les personnes handicapées des régions concernées.
Mise en œuvre par des acteurs de développement locaux appuyés par des partenaires, cette action permettra de toucher plus de 3000 personnes.
Le projet de Sécurité alimentaire inclusive et résiliente sera réalisé sur la période 2022-2025.
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Au Togo, les nouvelles maisons de justice ouvertes l’an dernier vont davantage améliorer leurs services. Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a de nouveau remis vendredi 18 novembre 2022, un important lot de matériels dans ce sens.
La dotation, d’une valeur de près de 20 millions FCFA, est surtout composée de consommables informatiques, à l’endroit des maisons de Tohoun, Elavagnon, Djarkpanga, Tchamba, Pagouda, Gando.
L’objectif, explique la responsable du programme gouvernance démocratique et institutionnelle de l’agence onusienne, est de “permettre d’accélérer le travail, saisir rapidement les procès-verbaux de réconciliation, rendre disponibles les données sur l’accès des citoyens à leurs prestations, rendre disponibles des données permettant d’avoir une idée sur les conflits, les différends qui opposent les citoyens, aider à travers la disponibilité de ces informations à la prise de décisions, et mieux prévenir les conflits”.
D’excellents résultats depuis 2018
Instaurées il y a quatre ans par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration de l’accès au droit et à la justice, ces institutions non juridictionnelles adaptées aux litiges de la vie quotidienne s’ancrent de plus en plus dans le développement de la société togolaise.
A titre d’illustration, celle d’Agoè-Nyivé a enregistré depuis le début de l’année, 1.150 saisines, 200 demandes d’informations juridiques, 950 demandes de médiations. 450 demandes de médiation ont d’ores et déjà été traitées et plus de 10 millions FCFA recouvrés, tandis que 200 demandes ont été retirées.
Les affaires portées devant les maisons de justice concernent entre autres, des différends locatifs, fonciers, familiaux, des troubles de voisinage, des refus de reconnaissance d’enfants, la gestion d’héritages, ou des mauvaises exécutions de travail.
Gratuit et pratique
Les saisines des maisons de justice sont gratuites. Elles peuvent se faire en vernaculaire par écrit ou par voie orale. A ce jour, le pays compte 17 maisons de justice, dont 14 déjà opérationnelles.
L’ambition de l’exécutif est de parvenir à un maillage total du territoire national.
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Le Togo dispose désormais d’un plan d’action national pour la réduction et l’élimination du mercure. Le référentiel Lancé depuis l’année dernière, a été validé il y a quelques jours à Lomé et concerne le secteur de l’exploitation minière artisanale.
Le programme qui s’élève à environ 8 milliards FCFA, permettra au pays de mobiliser des ressources supplémentaires pour l’élimination du mercure dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or. L’objectif est de préserver la santé des populations tout en formalisant les orpailleurs.
Le plan d’action validé est conforme à la convention de Minamata sur le mercure, ratifiée par le Togo, et sera mis en œuvre en collaboration avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Au Togo, la Cour suprême, plus haute juridiction étatique en matière judiciaire et administrative, dispose officiellement d’un nouveau procureur général. Justine Mawulawoe Azanledji-Ahadzi, nommée le 17 octobre dernier en conseil des ministres, a prêté serment vendredi à Lomé, lors d’une cérémonie en présence du président de l’institution et du ministre de la justice.
Précédemment 1er Avocat général, après avoir été tour à tour Procureur de la République, Juge d'instruction et Conseillère à la Cour d'appel de Lomé, Justine Azanledji devient ainsi la première femme à occuper cette fonction.
Sa nomination s’inscrit notamment dans le cadre du redéploiement des magistrats sur le territoire, initié par le gouvernement à la faveur de la réorganisation de la cartographie judiciaire du pays.
Trois autres magistrats ont également prêté serment vendredi : il s’agit de Moti Nutifafato Amévo Kokuvi, précédemment Président de la Cour d’Appel de Kara, nommé Conseiller près la Chambre judiciaire, Tchagba Idrissou Sahidou, précédemment Vice-président de la Cour d’Appel de Kara, nommé Conseiller près la Chambre judiciaire de la Cour suprême, et de Koutob-Naoto Tchontchoko, précédemment procureur général près la Cour d’Appel de Kara, nommé 6ème Avocat général au Parquet général.
Après la phase de dénombrement proprement dite du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) qui s’est achevée le 16 novembre dernier, le Togo s’apprête à passer à celle de l’enquête post-censitaire.
L’opération qui permettra de vérifier la qualité du décompte effectué pendant un peu plus de quatre semaines sur le territoire et l’exactitude des données recueillies, “sera réalisée dans les prochains jours”, a annoncé le gouvernement, via un message de remerciements aux populations.
Le Gouvernement tient à saluer le bon déroulement du #RGPH5Tg qui a pris fin le 16 novembre 2022, et invite les populations à collaborer de nouveau avec @inseed_tg pour un bon déroulement de l’enquête post censitaire. Les détails dans le communiqué ci-dessous??#Denyigban pic.twitter.com/VtpL0QU8N0
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) November 18, 2022
Si elle mobilisera à nouveau plusieurs équipes sur le terrain, l'activité ne concernera spécifiquement que quelques localités tirées au hasard. Les populations sont donc invitées à collaborer de nouveau avec l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).
Pour rappel, l’enquête post-censitaire est l’une des dernières étapes dans le processus de recensement général. Sa réalisation balise la voix à la compilation des différentes données obtenues par les équipes de recensement.
72 militaires togolais parmi lesquels 35 médecins et infirmiers, se sont envolés dimanche 20 novembre de Lomé pour rejoindre la Minusma. Il s’agit d’éléments du 10ème bataillon, déployé en remplacement de l’effectif du 9ème qui a effectué quelques heures plus tôt, son retour au bercail.
Durant un an, le nouveau bataillon (qui a suivi ces derniers mois, une formation intensive aux opérations de maintien de la paix) devra poursuivre la mission de contribution à la stabilisation assignée aux casques bleus, dans un contexte de plus en plus particulier.
“Nous partons, très conscients de la réalité du théâtre en tenant compte des enjeux internationaux et des implications sous régionales qui se jouent actuellement au Mali. Nous saurons faire face à la situation”, a rassuré le commandant du bataillon, le Lt-Col Atèhèzi Tossim.
Ces dernières semaines, des pays ont annoncé leur retrait de la mission onusienne. Le Togo, qui pour sa part, reste engagé pour le retour de la paix au Mali, dispose sur place d’un contingent composé d’un bataillon, de deux unités de polices constituées, d’un hôpital niveau 2, ainsi que de plusieurs militaires observateurs et d’état-major.
Au Togo, la collecte de fonds auprès des élèves et établissements pour des évaluations régionales reste interdite. Le ministre des enseignements, Dodzi Kokoroko l’a rappelé il y a quelques jours dans une note.
La décision fait suite à la mesure prise par le gouvernement de suspendre les frais d'inscription aux examens scolaires nationaux. Par conséquent, “aucune contribution financière ne doit être demandée à un élève” pour des examens régionaux ou locaux, a précisé le ministre, après avoir constaté des demandes de contributions financières par des chefs d’inspection aux promoteurs d’établissements scolaires et centres de formation. “Ces contributions qui sont à la charge des parents d’élèves, fluctueraient entre 200 et 350 francs par élève et par évaluation”, ajoute Dodzi Kokoroko.
En rappel, l'année dernière, environ 2 milliards FCFA ont été déboursés par l’exécutif dans le cadre des inscriptions aux examens.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, prend part depuis ce samedi à Djerba (Tunisie) au 18ème sommet de la Francophonie. Les travaux, qui se tiennent après deux reports (le dernier a eu lieu en 2018 à Erevan en Arménie), ont été ouverts par la Secrétaire générale de l’Organisation, Louise Mushikiwabo.
Je participe depuis ce matin au Sommet de la Francophonie qui se tient à Djerba. Cette rencontre m’offre l’occasion de réitérer l’attachement du #Togo à l’espace francophone et aux valeurs qui l’animent. 1/3#SommetDjerba2022 pic.twitter.com/ke0RDe03rn
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) November 19, 2022
En tout, 89 délégations et une trentaine de chefs d’Etat, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron, ont fait le déplacement. Les travaux, qui durent deux jours, s’articulent autour du Numérique, en phase avec le Programme Togo Digital 2025 de la feuille de route gouvernementale, et du développement des Etats membres. Les discussions porteront également sur la mise en œuvre de stratégies pour l’essor de la langue française.
D’ailleurs, le Secrétariat général de l’OIF s’est récemment doté d’un nouveau plan stratégique, destiné à guider les actions de l’organisation sur la période 2023-2030.
#SommetDjerba2022 Le 18e Sommet de la #Francophonie a débuté à Djerba, #Tunisie?? en présence des chefs d’État et de gouvernement membres de l’OIF pic.twitter.com/mZB4sDaOjV
— La Francophonie (@OIFrancophonie) November 19, 2022
Le sommet de Djerba sera couplé à la célébration des 50 ans de l’Agence de coopération culturelle et technique et du Forum économique francophone.
Le Togo et la Francophonie entretiennent d’excellentes relations. Lomé abrite d’ailleurs depuis 1982, le bureau régional ouest-africain (BRAO) de l’institution.