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jeudi, 19 décembre 2024 12:57

Le Président élu du Ghana reçu à Lomé

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mercredi 18 décembre à Lomé, le Président élu du Ghana, John Dramani Mahama. Cette visite internationale du futur leader ghanéen, était l’une des toutes premières, depuis son élection le 07 décembre dernier. 

Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué plusieurs sujets clés, parmi lesquels la coopération entre les deux pays frères, et les perspectives de renforcement des relations de partenariat entre Lomé et Accra. Unis par des liens historiques, les peuples togolais et ghanéen vivent en effet en bonne harmonie dans un climat de bon voisinage.

Les deux Chefs d’Etat ont en outre fait un tour d’horizon de la situation politique, économique et sécuritaire de la sous-région ouest-africaine, ainsi que les questions de développement sur le continent et dans le monde. 

John Dramani Mahama, prêtera serment le 7 janvier prochain au cours d’une cérémonie solennelle d’investiture.

La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a entamé, depuis lundi 16 décembre, une tournée de sensibilisation des leaders communautaires de la région Centrale. L’initiative, organisée en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), vise à intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et à renforcer la protection des droits humains au sein des communautés.

Jusqu’au 20 décembre, des séances d’échange et d’information se dérouleront dans différentes préfectures de la région. Ces rencontres réuniront des chefs traditionnels, des autorités administratives et religieuses, ainsi que d'autres acteurs influents des communautés locales. L’objectif est de renforcer leur compréhension des violences basées sur le genre et de clarifier leur rôle dans la communauté.

« Nous voulons faire comprendre davantage aux leaders communautaires leur rôle dans la communauté et comment ils peuvent interagir pour que, lorsqu’il y a des VBG, ils puissent intervenir pour renforcer la cohésion sociale », a expliqué la première Vice-présidente de la CNDH, Aïssa-Assih Ashira, à l’étape de la préfecture de Tchaoudjo.

Pour rappel, le Togo, dans le cadre de la lutte contre les VBG, a mis en place plusieurs dispositifs juridiques. Entre autres, le Code des personnes et de la famille, le Code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

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Au Togo, le secteur agricole va bénéficier de nouveaux investissements structurants de la Banque mondiale. Les nouveaux programmes ont été confirmés mardi 17 décembre par la directrice des opérations de l’institution pour le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira, au cours d’un entretien à Lomé avec le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

La rencontre, deuxième du genre entre les deux personnalités, était l’occasion de passer en revue les principaux axes du partenariat, dans les domaines prioritaires comme l’agriculture. Concrètement, l’institution de Bretton Woods, qui a récemment effectué une mission spécifique dans le pays, entend accorder une attention particulière aux filières porteuses comme le soja et le maïs, dans les zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP). 

Le Togo a des surproduits dans les filières soja et maïs. L’idée est de passer à une agriculture commerciale pour créer les revenus au niveau des paysans avec l’appui de la Banque mondiale, de la SFI et du MIGA. La Banque va accompagner le pays dans la mise en œuvre de ce programme avec une enveloppe d’environ 300 millions de dollars”, a détaillé la directrice des opérations.

Pour optimiser l’impact de ces nouveaux investissements, d’autres secteurs connexes tels que l’énergie électrique, la connectivité et le digital, bénéficieront également d’un appui. 

Pour rappel, l’engagement total de la Banque mondiale en faveur du Togo s’élève à plus de 1000 milliards $, couvrant quatre secteurs principaux : les infrastructures, le développement durable, le développement humain, l’économie et la compétitivité. Cet engagement s’apprête à passer un nouveau cap, avec la signature du nouveau cadre de partenariat pour la période 2025-2029 et l’approbation récente d’un appui budgétaire de 200 millions $ pour soutenir les réformes. 

Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa lutte contre la criminalité transnationale et le terrorisme. Une cellule d’analyse criminelle (ANACRIM) a été inaugurée le mardi 17 décembre à Lomé par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.

Logée au sein du Centre d’information policière du Togo (CIPT), la nouvelle structure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional SIPAO, qui vise à accroître l’échange d’informations policières. L’objectif de la cellule est ainsi de renforcer les capacités des services de sécurité dans la lutte contre les nouvelles formes de criminalité, en centralisant, traitant, et analysant les données.

Concrètement, il s'agira de fournir aux forces de l’ordre des renseignements stratégiques permettant d’anticiper et de contrer les menaces : “Face à un contexte sécuritaire mondial de plus en plus complexe et évolutif, il devient impératif de se doter des outils nécessaires pour anticiper et surtout éliminer ces menaces. La création de cette cellule s’inscrit dans cette vision proactive et intégrée de la sécurité”, a expliqué dans ce sens le ministre.

Pour le Togo, confronté depuis quelques années au fléau terroriste dans sa partie septentrionale, il s’agit de capitaliser sur ce nouvel outil. “Le gouvernement mettra tout en œuvre pour pérenniser les acquis de ce programme”, a d’ailleurs assuré Calixte Madjoulba. 

Nommé il y a quelques mois par le Président de la République, le Gouverneur de la Région des Savanes, Affoh Atcha-Dedji a officiellement pris ses fonctions. Le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awate a procédé à son installation solennelle, le mardi 17 décembre à Dapaong. 

La cérémonie publique, organisée au siège du gouvernorat de la région en présence de plusieurs officiels, a été marquée par la remise des kits de travail et la présentation à la population : “Population de la région des Savanes, autorités politiques, déconcentrées, décentralisées, coutumières et religieuses, vous reconnaitrez désormais Monsieur Atcha-Dedji Affoh comme votre Gouverneur. Vous lui devez obéissance et respect pour toute instruction qu’il donnera conformément à la loi, pour le bien de tous, la paix, la sécurité, la cohésion sociale et le développement de la région des Savanes. Que Dieu vous bénisse dans votre mission ! Que Dieu bénisse la région des Savanes ! Que Dieu bénisse le Togo !”, a notamment prononcé le ministre de tutelle. 

L’une des premières tâches du gouverneur sera d’organiser la réunion du conseil régional, pour procéder à l’élection de son exécutif. Pour rappel, les gouverneurs des régions Maritime, Plateaux et du Grand Lomé ont été installés il y a quelques semaines. 

La capitale togolaise abrite depuis mardi 17 décembre, une rencontre consacrée à la mise en place d'un cadre réglementaire pour le secteur des transports dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Les travaux, ouverts par la ministre en charge du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, réunissent les experts de plusieurs pays.

Pendant trois jours, il s’agit pour les parties prenantes de définir des normes communes et des mécanismes de coopération pour faciliter le commerce intra-africain. L'objectif est d'harmoniser les politiques de transport, de réduire les obstacles logistiques et de créer un environnement favorable à la libre circulation des biens et des services à travers le continent.

Pour le Togo, qui fait partie des pays les plus engagés pour la mise en œuvre de la ZLECAF, « cette initiative contribuera pleinement à la réussite des opérations commerciales ».

En rappel, la ZLECAF est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Il vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mardi 17 décembre à Lomé, le Directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Mohamed Moussa. Le responsable, en fin de mandat, était venu rendre compte au chef de l’Etat, Champion du Marché unique de transport aérien en Afrique (MUTAA). 

Au cours des échanges, Mohamed Moussa a présenté la situation globale de l’Agence pour le compte des huit dernières années, et salué le leadership du n°1 Togolais dans sa modernisation et sa contribution au développement de l’intégration africaine. “Le Président de la République fait partie des dirigeants qui ont le plus participé au développement de notre organisation. La diplomatie togolaise est reconnue mondialement et l’ASECNA aura toujours besoin de cette diplomatie pour consolider l’intégration africaine”, a-t-il affirmé à l’issue de l’entretien. 

Pour rappel, l’Agence connaît depuis quelques mois son prochain directeur général. Le gabonais Prosper Zo’o Minto’o a en effet été désigné en septembre dernier par le comité des ministres, à l’issue d’une réunion extraordinaire organisée à Dakar (Sénégal). 

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La Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) a lancé le lundi 16 décembre « la semaine de la sécurité », une initiative visant à renforcer la culture de la sécurité sur la plateforme aéroportuaire. L’activité, qui est à sa deuxième édition, est organisée cette année autour du thème : « La sécurité, un moteur de l’aviation ».

Pendant cinq jours, les acteurs du secteur échangeront sur les meilleures pratiques et les enjeux liés à la promotion de la sécurité aérienne et à la prévention des risques. L’objectif est de renforcer la collaboration entre les professionnels, les autorités et les communautés locales, tout en sensibilisant à l'importance de maintenir des normes strictes de sécurité.

5 milliards de fcfa en 2023 pour encourager l investissement prive L

« Dans un contexte aéronautique en constante évolution et fortement internationalisé, il est important de faire face aux enjeux de productivité et de rentabilité pour assurer la pérennité de nos activités. Cependant, la sécurité reste une priorité et ces enjeux doivent être pris en compte de manière équitable », a rappelé le directeur général adjoint de la SALT, Michel Makilipè Tchangani.

Notons que la SALT organise régulièrement des exercices de simulation d’urgence de sécurité pour évaluer la coordination entre les différents acteurs en cas d’urgence.

Au Togo, l’édition de la carte d’immatriculation fiscale sera provisoirement suspendue du 23 décembre 2024 au 03 janvier 2025. C’est l’annonce faite par l’Office togolais des recettes (OTR), à travers un communiqué publié le lundi 16 décembre.

À ce titre, “toute demande d’édition de carte d’immatriculation adressée au commissariat des impôts durant cette période ne sera pas traitée”, a précisé la note.

Pour rappel, la carte d’immatriculation fiscale est un document essentiel permettant à toute personne physique ou morale d’être identifiée auprès des services fiscaux. Elle est indispensable pour les formalités fiscales, telles que la déclaration et le paiement des impôts, ainsi que pour diverses démarches administratives liées à la fiscalité.

Au Togo, les principes généraux relatifs aux experts judiciaires se précisent un peu plus. Le gouvernement a adopté lundi un décret dans ce sens. 

Le texte, prévu dans les dispositions du Code de l’organisation judiciaire, fixe notamment les règles d’établissement et de gestion de la liste des experts, en particulier les conditions et la procédure de leur inscription. Il clarifie en outre les droits et obligations qui en découlent.

La contribution des chefs traditionnels attendue  

Afin de favoriser une justice plus équitable et mieux éclairée, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a instruit que soit prise en compte dans cette expertise auprès des tribunaux, l’expertise des chefs traditionnels, notamment en matière foncière. Dans ce sens, les instances portant sur le foncier rural pourront désormais bénéficier des contributions d’experts des dépositaires des us et coutumes applicables en la matière.

Pour rappel, les experts judiciaires sont chargés de donner aux juges, leurs avis sur des points techniques précis. Ces avis ne s’imposent pas aux magistrats, qui demeurent libres de les suivre. 

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