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La dissémination des résultats du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et de la 2ème Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM-2) était au cœur d’un atelier organisé le vendredi 13 décembre à Lomé. Les travaux, conduits par la ministre, SG de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, en présence des partenaires techniques et financiers (UNFPA, Banque mondiale, Unicef), ont permis de présenter et expliquer les différentes données recueillies.

Concrètement, les résultats issus de ces deux opérations mettent en évidence, des progrès réalisés par le Togo, dans les domaines démographique et socio-économique.

Extrême jeunesse, amélioration des services sociaux de base

Sur le plan démographique, la population résidente du Togo s’établit à 8.095.498 habitants selon le RGPH-5 de 2022, dont 51,3% de femmes. L’une des principales caractéristiques de la population togolaise est sa jeunesse, avec un âge moyen ressorti à 23,4 ans, et une proportion de 42% de la population correspondant aux jeunes de moins de 15 ans. Néanmoins, le taux d’accroissement annuel moyen a connu une légère baisse passant de 2,9% en 2010 à 2,3% 2022.

En matière d’accès aux services sociaux de base, les résultats indiquent une amélioration, avec 83% de ménages ayant accès à une source d’eau améliorée. Quant à l’accès à l’électricité, il s’établit à 70,3% des ménages avec une proportion de 9 ménages sur 10 en milieu urbain contre 5 ménages sur 10 en milieu rural, soulignant ainsi les défis d’extension de l’accès à l’électricité dans les zones rurales.

Education et santé

Dans le domaine de l’éducation, la parité a été atteinte au niveau du primaire, marquant une avancée significative du pays. Les progrès se reflètent également au niveau du taux brut de scolarisation, qui, en 2022, était sensiblement similaire aussi bien du côté des garçons (115%) que des filles (114%). 

Par ailleurs, 7 personnes sur 10, âgées de 15 ans et plus savent lire et écrire, témoignant des progrès réalisés dans le secteur de l’alphabétisation.

Les progrès en matière de santé sont également notables. La mortalité infantile a enregistré une réduction remarquable de près de 50%, passant de 124 décès pour 1000 naissances vivantes en 2010 à 58 décès en 2022.

La pauvreté maintient son recul, mais des défis subsistent  

Sur le plan économique, les résultats des données issues des enquêtes harmonisées sur les conditions de vie des ménages de 2018-2021, ont fait l’objet d’une attention particulière. En effet, la pauvreté monétaire, traditionnellement évaluée à partir des revenus ou des dépenses des ménages, a montré des limites, dans les contextes où la population est majoritairement rurale et se caractérise par une prédominance de l’autoconsommation et de l’économie informelle. Une approche non monétaire de la pauvreté s’est alors imposée, afin d’appréhender de manière plus pertinente, les multiples facettes de la pauvreté.

Dans ce contexte, l’analyse croisée des données a révélé que la proportion des pauvres à la fois monétairement et non monétairement est de 20% en 2021 contre 25,3% en 2018.

Il ressort ainsi des résultats des données issues des enquêtes harmonisées sur les conditions de vie des ménages de 2018-2021, une réduction sensible de la pauvreté non monétaire au Togo. Environ 28,9% des ménages étaient non monétairement pauvres en 2021, contre 37,1% en 2018, soit une baisse de 8,2 points de pourcentage.

S’agissant de la pauvreté monétaire évaluée à partir des revenus ou des dépenses des ménages, elle est également en baisse. En effet, l’incidence était de 43,8% en 2021 contre 45,5% en 2018 et 55,1% en 2015, ce qui correspond à une baisse de plus de 11 points de pourcentage en moins de 6 ans.

Cependant, les défis restent importants avec des disparités régionales. La région des Savanes enregistre toujours l’incidence la plus élevée, tandis que le Grand Lomé reste la région où la pauvreté monétaire reste la plus faible.

Ces améliorations sont le fruit de la politique d’inclusion sociale et économique du chef de l’Etat conformément à l’axe 1 de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025”, a souligné la ministre, qui a rappelé quelques actions clés initiées avec l’appui des partenaires : les programmes School Assur et de cantines scolaires, la gratuité des frais de scolarité et d’inscription aux examens, les projets d’infrastructures éducatives réalisées, le programme Wezou pour les femmes enceintes, l’opérationnalisation du Fonds Tinga dans l’énergie, la création des Zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP) et les subventions d'engrais et d’intrants pour les agriculteurs, ou encore la facilitation de l’accès au crédit à travers les mécanismes du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).

Ces données, désormais disponibles, serviront à orienter l’attribution des aides et des prestations sociales, en tenant compte des besoins spécifiques des bénéficiaires et des ressources disponibles. : “le gouvernement reste pleinement engagé dans la poursuite de ses efforts visant à renforcer l’accès des populations aux services sociaux de base et à lutter contre la pauvreté. La mise en œuvre progressive de l’Assurance maladie universelle (AMU) et l’opérationnalisation du registre social des personnes et des ménages (RSPM) en sont les axes clés”, a indiqué Sandra Johnson, avant d’inviter tous les togolais à se mobiliser pour l’identification biométrique, dont l’enrôlement a démarré dans les Savanes. 

Nous félicitons les autorités togolaises pour leurs efforts constants d’assurer le bien-être des populations et pour avoir intégré l’approche non monétaire de la pauvreté dans l’analyse des données. Comprendre la pauvreté non monétaire en plus de celle monétaire est essentiel pour une approche holistique du bien-être. A cet effet, nous restons mobilisés pour accompagner le gouvernement dans ses efforts de promotion des politiques publiques”, a pour sa part déclaré le représentant pays de la Banque mondiale, Fily Sissoko. 

Les communautés Akposso des préfectures d’Amou, de Wawa et d’Akébou (Plateaux) ont célébré le week-end dernier l’apothéose de la 43ème édition de leur fête traditionnelle, Ovazu. Les festivités, organisées à Badou, se sont déroulées en présence d’autorités politiques et administratives, et de membres du gouvernement.

Placées sous le thème « Ovazu, fête traditionnelle du peuple Akposso-Akébou, soubassement, défis et perspectives », les célébrations ont été marquées par des prestations folkloriques, des simulations de culture du fonio, des démonstrations de cuisson de mets et des dégustations.

Représentant le chef de l’État, le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage,   Isaac Tchiakpé, a souligné l’importance de cette fête traditionnelle dans le renforcement de la cohésion sociale. L’officiel a également mis en avant son rôle comme levier de développement durable pour les localités.

Organisée annuellement de façon rotative dans les préfectures concernées, Ovazu célèbre la moisson du fonio, une céréale qui aurait joué un rôle décisif dans la survie du peuple Akposso, et représente une occasion de retrouvailles pour les fils et filles de la communauté.

dimanche, 15 décembre 2024 15:09

Décès de l’ambassadeur du Brésil au Togo

L’ambassadeur du Brésil au Togo, Nei Futuro Bitencourt est décédé vendredi 13 décembre à Lomé. 

Le diplomate avait été accrédité en avril 2022, en remplacement de Antônio Carlos De Salles Menezes. Durant son mandat, l’officiel brésilien a contribué au renforcement de la coopération bilatérale, dans divers domaines

Depuis l’annonce de son décès, les hommages se succèdent, au sein de la classe politique et du corps diplomatique. 

dimanche, 15 décembre 2024 09:37

Nadiratou Afolabi, élue Miss Togo 2025

La beauté togolaise dispose d’une nouvelle reine. Nadiratou Afolabi, 21 ans et étudiante en Lettres modernes, a été couronnée Miss Togo 2025 le samedi 14 décembre, lors de la grande finale de la 29ème édition du concours, organisée au Centre international des conférences de Lomé. 

Candidate N°3 sur un total de 20 prétendantes, la nouvelle lauréate a réussi à convaincre les membres du jury, à l’issue des différentes épreuves. Sur le podium, elle devance Carine Victoire Bangana (1ère dauphine), Séraphine Koko Adomayakpo (2e dauphine), Sandra Adja Wagbe (3e dauphine) et Albertine Ange Taoko (4e dauphine). 

Nadiratou Afolabi, qui succède au palmarès à Nathalie Yao-Amuama, mettra en œuvre un programme social pendant un an, tout en représentant le Togo à l’international. 

Un grave accident de la circulation est survenu dans l’après-midi du vendredi 13 décembre, sur la Route Nationale N°1 à Agoè-Zongo. Le drame est survenu lorsque, selon les constatations des services de Police, un camion semi-remorque transportant une citerne de gaz surdimensionnée et circulant dans le sens sud-nord, a percuté la plateforme supérieure de la passerelle piétonne d’Agoè-Zongo. 

La plateforme, en s'effondrant sur la chaussée, a écrasé le camion semi-remorque lui-même, ainsi qu’une voiture et deux tricycles affectés au transport de personnes, tous roulant dans le même sens. 

Aussitôt informé, le ministre de la sécurité et de la protection civile a déclenché le plan ORSEC permettant de mobiliser immédiatement les ressources humaines et matérielles des Forces Armées Togolaises, de la Police et de la Gendarmerie nationales, des Sapeurs-Pompiers, de l’Agence nationale de la Protection civile, de la Croix Rouge Togolaise, des collectivités territoriales et d’autres partenaires privés, pour porter secours aux blessés et dégager la voie afin de rétablir la circulation. Les populations environnantes ont également apporté leur soutien. 

Le bilan provisoire fait état de 08 morts sur les lieux de l’accident, 03 blessés graves évacués à l’hôpital pour des soins, et d’importants dégâts matériels. Dans un communiqué publié quelques heures après les faits, Calixte Batossie Madjoulba a présenté, au nom du gouvernement, ses condoléances aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.  

Surtout, l’officiel a de nouveau invité au respect du code de la route, notamment les règles de chargement telles que stipulées dans les dispositions communautaires de l’Uemoa. 

Après 2019, le Togo préside à nouveau le conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES). Le ministre de la réforme du service public, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara, a été porté à la tête de l’institution à l’issue de sa 37ème session tenue le vendredi 13 décembre à Lomé.

Au cours de cette rencontre précédée d’un Forum de haut niveau sur la protection sociale, il a également été question pour les participants de dresser un bilan des actions menées ces dernières années et de plancher sur le plan stratégique 2024-2028.

L’objectif est de bâtir un système de protection sociale plus inclusif et résilient, capable de répondre aux besoins des populations tout en tenant compte des défis économiques et sociaux actuels.

Créée en 1993, la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) regroupe 18 États membres. Basée à Lomé, l’organisation a pour mission principale de promouvoir une gestion efficiente et harmonisée des organismes de sécurité sociale au sein des pays membres.

La frontière séparant le Togo et le Ghana à Tamong, dans la région des Savanes, est désormais dotée d’un poste de contrôle. L’infrastructure a été inaugurée le jeudi 12 décembre par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba.

Fruit du partenariat entre le gouvernement, l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Allemagne, la nouvelle infrastructure est équipée de technologies avancées, notamment du système MIDAS (Migration Information and Data Analysis System), qui permet une surveillance accrue des frontières

Son érection s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée ». L’objectif est de renforcer la sécurité aux frontières terrestres, en particulier dans un contexte de lutte contre l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale.

Ce nouveau poste de contrôle frontalier devrait permettre d’améliorer la gestion des flux migratoires dans la région tout en facilitant la coordination entre les autorités togolaises et ghanéennes. Il représente également un pas important vers l’optimisation des contrôles douaniers et la lutte contre les activités illégales telles que le trafic de drogue et la traite des êtres humains.

Huit nouveaux agents dont cinq inspecteurs et trois contrôleurs, ont officiellement démarré leurs fonctions. Ceci, à l’issue d’une cérémonie de prestation de serment organisée ce vendredi 13 décembre à Lomé.

Ces agents, relevant du ministère en charge du commerce, auront pour mission de renforcer la surveillance des activités commerciales à travers tout le pays. Ils veilleront au respect des réglementations en vigueur, notamment en matière de prix, de qualité des produits et de conformité des pratiques commerciales.

« La protection des consommateurs repose sur l’efficacité de vos contrôles sur le terrain. Soyez conscients de cette responsabilité et agissez avec rigueur et intégrité », a exhorté le juge Koudowovo Esse.

Cette entrée en fonction marque l'aboutissement d'un processus comprenant une formation spécialisée et un arrêté de nomination ministériel, conformément aux exigences légales. Elle intervient alors que le gouvernement multiplie les efforts ces derniers temps pour renforcer la régulation des pratiques commerciales, protéger les consommateurs et lutter efficacement contre la vie chère.

vendredi, 13 décembre 2024 14:39

Education : les ENFPE en rénovation

Rouvertes l’an dernier après plusieurs années de mise en veilleuse, les Écoles normales de formation des professeurs d’écoles (ENFPE) sont en cours de remise en état. D’importants travaux de réhabilitation ont été engagés récemment par le gouvernement, via le ministère des enseignements. 

Lancés dans les six établissements répartis sur le territoire, (Dapaong, Mango, Sotouboua, Notsè, Adéta et Tabligbo), les travaux doivent permettre d’améliorer le fonctionnement des écoles, et de faciliter l’accueil des élèves-professeurs et des enseignants en formation initiale ou continue. Les différents chantiers devront être rendus dans un délai maximal de quatre mois. 

Pour rappel, la rentrée de la Promotion 2024-2026 est prévue pour le lundi 16 décembre dans toutes les ENFPE.

Les Togolais peuvent désormais effectuer leur demande de certificat de nationalité en ligne directement sur leurs supports électroniques (téléphones, tablettes ou ordinateurs). La plateforme digitale de demande a été officiellement lancée jeudi 12 décembre à Lomé par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Développée par le ministère de la Justice et de la législation avec le concours de l’Agence Togo Digital (ATD), la plateforme est accessible sur le guichet national des services publics digitalisés. Avec sa mise en place, le Togo franchit un nouveau pas dans sa dynamique de dématérialisation des démarches et résout les défis liés autrefois à l’obtention du précieux sésame.

Les avantages concrets significatifs de la plateforme s’articulent autour de quatre points essentiels : l’accessibilité et la simplicité, le gain de temps et la réduction des coûts, la sécurité et la transparence, ainsi que la réduction de la paperasserie”, a d’ailleurs expliqué le Garde des Sceaux, Mipamb Nahm-Tchougli. Pour marquer l’événement, les cinq premiers certificats produits à travers cette plateforme ont été symboliquement remis à leurs titulaires. 

En rappel, outre le certificat de nationalité, plusieurs démarches ont déjà été digitalisées dans le secteur de la justice et de la législation : il s’agit notamment du duplicata du certificat de nationalité, du casier judiciaire, ou encore des procédures devant le tribunal de commerce.

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