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Face aux tentatives d’escroquerie devenues récurrentes sur les réseaux sociaux, l’Office Togolais des Recettes (OTR) multiplie les appels à la vigilance. L’institution a dans ce sens publié mercredi 11 décembre, un nouveau communiqué.

En cause, un faux avis de vente aux enchères qu'organiserait le fisc sur l’un de ses sites portuaires de Lomé le 14 décembre. “Les comptes Facebook intitulés : « Commissaire Général de l’OTR Philippe Kokou B. TCHODIE » sont de faux comptes créés dans l’intention d’arnaquer les usagers”, a précisé l’office avant de mettre en garde les auteurs de ces actes.

Pour rappel, les informations concernant l’OTR sont régulièrement publiées sur les médias et comptes officiels.

La ministre en charge du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani, a présidé, le jeudi 12 décembre, une réunion avec les principaux importateurs de produits alimentaires. Objectif : s’assurer de la stabilité des prix sur le marché et de la disponibilité des stocks. 

Au cours des échanges, la ministre a salué le dialogue permanent avec les opérateurs économiques, qui a permis une baisse notable des prix de plusieurs produits ces dernières semaines.

« Suite à nos discussions, des mesures ont été prises, comme l’augmentation de la production pour l’huile, ce qui a ramené le prix du bidon de 25 litres à 25.000 francs, contre 32.000 francs en novembre. Le litre s’établit désormais à 1000 francs », a expliqué Kayi Mivedor-Sambiani.

L’initiative a été accueillie favorablement par les importateurs qui rassurent les autorités et la population de la disponibilité des produits. « Nous avons renforcé nos approvisionnements pour éviter toute pénurie. Le riz, par exemple, est désormais proposé entre 20.500 et 21.000 francs pour le sac de 50 kg, contre 25.000 à 26.000 francs il y a encore quelques semaines », a déclaré Saad Bassam, importateur de riz.

Cette nouvelle rencontre s’inscrit dans la continuité des échanges précédents avec les associations de consommateurs et des missions d’inspection effectuées sur les marchés. L’objectif reste le même : garantir un approvisionnement suffisant en produits de première nécessité tout en veillant à la stabilité des prix et à la protection du pouvoir d’achat des ménages.

Au Togo, l’agence Éducation et Développement (AED) et l’ONG Compassion International ont conclu en fin de semaine écoulée, un partenariat en faveur de la formation professionnelle des jeunes.

L'entente, paraphée par les responsables des deux institutions, vise à renforcer les compétences professionnelles des jeunes, en leur offrant des formations adaptées aux besoins du marché du travail. Concrètement, il s’agira de permettre aux jeunes du programme Compassion de bénéficier de formations techniques pour l'obtention de leur baccalauréat professionnel dans les Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD).

« Ces jeunes auront accès à des compétences directement applicables, qui favoriseront leur insertion dans la vie active et leur permettront de contribuer activement au développement de leur communauté », a expliqué le directeur général de l’AED, Dammipi Noupokou.

Pour sa part, Koffi Ahonon, directeur national de Compassion International Togo, a souligné l'importance de ce partenariat visant à renforcer les capacités des jeunes et à les préparer à des métiers porteurs. « Notre ambition est d’accompagner un minimum de 300 jeunes pour un financement total de 600 millions de FCFA d’ici à 2030 », a-t-il dévoilé.

Pour rappel, le Togo dispose actuellement de quatre IFAD, à savoir l'IFAD Aquaculture à Elavagnon, l'IFAD Élevage à Barkoissi et les IFAD Bâtiment et Énergies renouvelables à Lomé.

Le ministère de la sécurité et de la protection civile a activé à compter de ce jeudi 12 décembre, le dispositif national de prévention et d’alerte incendie. La décision, prise alors que se profilent les périodes de fin et début d’année propices aux incendies de diverses origines, vise à réduire les risques et à réagir efficacement en cas de sinistre. 

Si les différents services compétents sont d’ores et déjà en état d’alerte, les populations sont également invitées à adopter certaines mesures, afin d’éviter des risques d’incendies d’origine électrique ou végétale. Entre autres, la réalisation des installations et extensions électriques par des professionnels qualifiés et certifiés, des vérifications régulières, l’utilisation d’appareils électriques et électroniques de bonne qualité, ou encore l’extinction des appareils aux heures de coucher. 

Également recommandées, la mise en place de dispositifs comme les coupe-feux en cas d’allumage de feux de brousse et la surveillance des flammes ou braises lors des activités de plein air. En cas de situation dangereuse ou d’incendie, les témoins sont invités à contacter les numéros d’urgence gratuits des Sapeurs-Pompiers (118), de la Protection civile (170), de la Police Nationale (117) et de la Gendarmerie Nationale (172)

Pour rappel, en début d’année, les mécanismes de protection et d’alerte précoce contre les incendies des marchés ont été renforcés. L’initiative, menée par la Faîtière des communes, intervenait quelques semaines après l’incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé à Lomé.

Au Togo, les ressources phytogénétiques (céréales et tubercules) devront être mieux préservées et valorisées. Une rencontre de quatre jours consacrée à la validation d’une nouvelle stratégie de gestion et de conservation a démarré dans ce sens mardi 10 décembre à Lomé, réunissant les acteurs.

Les travaux organisés par l'Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), visent à doter le pays d’un outil stratégique national permettant d'assurer une gestion durable et équitable des ressources phytogénétiques. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Traité international sur les ressources phytogénétiques ratifié en 2007.

« Nous sommes un pays riche en diversités en matière de cultures agricoles. Et pour respecter le traité que nous avons ratifié, il faut au minimum avoir une stratégie nationale, qui sera un repère et va coordonner toutes les activités autour de ces ressources », a indiqué Lardja Douti, directeur général de l'ITRA.

En rappel, l’objectif du traité international sur les ressources phytogénétiques est la conservation et l'utilisation durable de ces ressources pour l'alimentation et l'agriculture, ainsi que le partage équitable des avantages dérivant de leur exploitation.

Lire aussi : 

Le Togo s'active pour la mise en œuvre du traité international sur les ressources phytogénétiques

Après la BAD il y a quelques semaines, le Togo bénéficie d’un nouvel appui pour son développement durable. La Banque mondiale a approuvé mardi 10 décembre à Washington, un financement de 200 millions $ (environ 125 milliards FCFA), pour soutenir les réformes ambitieuses du pays. 

L’enveloppe, qui sera allouée via l'Association internationale de développement (IDA), s’aligne sur les priorités nationales déclinées dans la Feuille de route gouvernementale 2025 et le Plan d’Urgence pour la région des Savanes (PURS), tout en s’inscrivant dans les objectifs du nouveau cadre de partenariat-pays scellé cette année. Dans les détails, elle servira à mettre à échelle les réformes nécessaires pour accélérer la transformation structurelle de l'économie, notamment en milieu rural pour lutter contre l’extrême pauvreté, et renforcer le capital humain et la résilience des populations vulnérables. 

Plusieurs secteurs clés sont d’ailleurs visés par cette facilité, comme l’énergie, le foncier, l’agriculture, l’éducation, le social, ou encore les finances publiques : “Le Togo a réalisé d’importants progrès ces dernières années pour promouvoir une agriculture durable et une résilience sociale et climatique. Ce financement vient appuyer les actions en cours pour aider le pays à atteindre ses objectifs de développement durable, tout en renforçant la résilience face aux défis de fragilités notamment dans les régions du nord”, a d’ailleurs expliqué le représentant résident de l’institution de Bretton Woods, Fily Sissoko.

La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certaines zones, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) dans un communiqué rendu public mercredi 11 décembre. Ceci en raison d’une perte de tension en provenance du Nigeria.

Face à cette situation, le fournisseur public d’énergie a mobilisé ses moyens de production afin de réduire l’impact sur les usagers. Parallèlement, les équipes techniques de la CEET, de la Communauté Électrique du Bénin (CEB) et de la Transmission Company of Nigeria sont à pied d’œuvre pour la restauration du système électrique.

« En attendant le rétablissement de la tension provenant du Nigeria, des interruptions de service pourront être observées dans certaines zones du réseau de distribution », prévient la compagnie publique qui « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».

Au Togo, le programme national d’accompagnement des femmes enceintes et des nouveau-nés, Wezou, lancé il y a trois ans, continue d'enregistrer des résultats encourageants. À fin septembre 2024, il a touché 633.426 femmes, a récemment dévoilé le coordonnateur du programme, Ayassama Adom.

Dans le détail, cette initiative, déployée par le gouvernement en ligne avec un engagement pris par le Président de la République, a permis d’assurer 366.245 accouchements. En tout, ce sont plus de 3,2 millions de prestations qui ont été fournies dans le cadre du programme, confirmant ainsi son impact significatif sur la santé maternelle et infantile.

Pour l’exécutif qui mobilise d’importantes ressources financières pour soutenir ce projet, l’ambition est de maintenir la dynamique actuelle. L’objectif est également de l’étendre afin de réduire drastiquement les taux de mortalité maternelle et néonatale.

En rappel, le programme Wezou prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes, sans exception. Cette prise en charge commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau (unités de soins périphériques (USP) et hôpitaux de préfecture (CHP)).

Lire aussi : 

Programme ‘Wezou’ : mode opératoire

Engagé depuis 2008 dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) sur les violences politiques de 1958 à 2005, le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) s’apprête à franchir une nouvelle phase de sa mission : les réparations mémorielles. Une rencontre nationale d’échanges sur le sujet s’est ouverte mardi 10 décembre à Lomé. 

Les travaux, qui réunissent pendant trois jours les représentants de tous les démembrements de l’Etat (Institutions de la République, départements ministériels, organisations de la société civile, personnes ressources) et des couches sociales du pays, visent à plancher sur le processus d’exécution de cette nouvelle phase.

Une liste consensuelle de figures et d’événements à établir  

Globalement, il s’agira de revisiter les mesures de réparations d’ordre mémoriel prévues par la CVJR, et de lancer leur mise en œuvre inclusive. Dans ce sens, une liste consensuelle de figures et d’événements à célébrer et commémorer, dans un esprit de réconciliation et de cohésion nationale sera établie.

On a beau accorder des réparations pécuniaires, médico-psychologiques, individuelles ou collectives, il y a des séquelles qui restent gravées dans les mémoires. Il y a beaucoup de victimes qui sont décédées à ce jour. Les générations futures doivent lire l’histoire du Togo et y retrouver les noms de figures comme Tavio Amorin, gravés sur des stèles”, a détaillé la présidente du HCRRUN, Awa Nana-Daboya, Médiateur de la République.

Tous les sacrifices seront consentis par le gouvernement, pour traduire dans les faits les réparations mémorielles qui tiennent compte de l’histoire de notre pays, nos contingences sociopolitiques, et surtout notre quête de réconciliation et d’unité nationale”, a pour sa part assuré le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli. 

Depuis son installation, le Haut-commissariat a accompagné et indemnisé plus de 30.000 personnes dans le processus de réparations.

Au Togo, les candidats aux prochaines élections sénatoriales pourront déposer leurs dossiers dans la période du 17 au 23 décembre au siège de la CENI à Lomé. L’annonce, faite par la Commission électorale via un appel à candidatures, intervient quelques jours après la convocation du corps électoral.

Les dossiers, dont la composition et les formulaires peuvent être retirés à partir de ce mercredi 11 décembre, seront notamment reçus tous les jours ouvrables de 07h à 12h et de 14h30 à 17h30, à l’exception du dernier jour, où une permanence sera organisée jusqu’à minuit. 

Selon les nouvelles dispositions électorales, peut être élu sénateur, tout Togolais de naissance ayant 35 ans révolus à la date du dépôt de candidature, jouissant de ses droits civils et politiques, sachant lire, écrire et s’exprimer en langue officielle. Chaque candidat, qui ne pourra s’inscrire dans plus d’une circonscription électorale, devra se présenter avec un suppléant, soumis aux mêmes conditions et formalités. 

Au total, 41 sièges de sénateurs, répartis à travers les 39 préfectures du pays, sont à pourvoir.

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