La fourniture de l’électricité connaîtra des interruptions dans certaines zones et quartiers de la capitale le dimanche 8 décembre, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des travaux de maintenance programmés sur les ouvrages électriques afin d’assurer la continuité de la distribution du courant électrique durant les fêtes de fin d’année.
Les coupures interviendront principalement en journée, de 7 h à 17 h au plus tard. À ce titre, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Les zones et quartiers concernés
Quartier administratif, Zone Grand Marché, Bè, Rodis, Afrique Industrie 1, Afrique Industrie 2, S3P, Plastica, Agoè Fil O Parc, Seth Brothers, Olibokopé, Dévégo et leurs environs.
Au Togo, la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires (DTRF) organise à partir du 16 décembre prochain, une opération foraine de visite technique à Aného. L’activité qui s’inscrit dans une démarche de proximité avec les usagers, vise à faciliter l’accès à ces services aux automobilistes.
Ainsi, jusqu’au 21 décembre, l’opération permettra aux conducteurs de faire inspecter leurs véhicules selon les normes en vigueur. Les frais de visite technique sont fixés à 4000 francs CFA pour les véhicules légers et à 4500 francs CFA pour les poids lourds.
Pour rappel, la DTRF organise également des opérations d’immatriculation des motos dans le but de régulariser leur situation administrative et d’assurer une meilleure traçabilité des véhicules en circulation. Ces campagnes permettent de lutter contre les pratiques illégales, renforcer la sécurité routière et sensibiliser les conducteurs à l’importance de se conformer aux exigences réglementaires.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu jeudi 05 décembre à Lomé, le président du Conseil des ministres et président statutaire du Conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), le Professeur Mamadou Seidou. Le responsable, également ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation technologique du Niger, séjourne à Lomé dans le cadre de la 42è session ordinaire du Conseil d’administration de l’institution, qui se tient ce vendredi.
Lomé abrite demain la 42è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU). En prélude à cette rencontre stratégique, le Président de la République a reçu ce jeudi 05 décembre 2024 le président du Conseil… pic.twitter.com/EbGH7Ipkt2
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) December 5, 2024
Au cours de l’entretien, l’officiel nigérien a d’abord transmis les salutations des autorités nigériennes, ensuite fait le point sur la situation institutionnelle et académique de l'École, et enfin recueilli les orientations du chef de l’Etat, en vue de relever les défis. “Nous avons bénéficié d’une oreille attentive du chef de l’État et nous apprécions ses conseils et ses orientations. Au cours de nos travaux, nous examinerons le rapport du Comité des experts avant de rentrer dans le fond du sujet essentiellement consacré au renouvellement des quatre principaux responsables de l’école”, a détaillé Mamadou Seidou.
Fondée en 1975 par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation commune africaine malgache et mauricienne (OCAM) à la suite d’une étude de l’UNESCO sur la nécessité effective d’une institution de formation en architecture et urbanisme, au bénéfice des Etats africains en pleine croissance urbaine, l’EAMAU couvre quatorze (14) pays d’Afrique francophone et est basée à Lomé.
Elle offre des formations spécialisées dans les domaines de l’architecture, l’urbanisme, la gestion urbaine, le transport et la mobilité en milieu urbain. Les décisions issues de la 42è session ordinaire de son Conseil d’administration doivent notamment permettre de consolider les acquis de modernisation, de développement et de qualité de la formation.
Une rencontre a démarré depuis jeudi 5 décembre à Kpalimé, réunissant des acteurs de la chaîne pénale pour réfléchir à l’amélioration de la détention préventive. Les travaux, organisés par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), s’inscrivent dans l’axe 1 du projet de consolidation du cadre de prévention de la torture.
Durant deux jours, les participants échangent sur les pratiques actuelles et les moyens pour renforcer les protections contre les abus en détention préventive. Les discussions portent notamment sur les liens entre la détention préventive et la torture, ainsi que sur la nécessité de garantir la présomption d’innocence et les droits fondamentaux des individus tout au long de la procédure judiciaire. L'objectif est de prévenir la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.
De fait, « la détention préventive est une mesure qui permet au juge de priver quelqu’un de sa liberté avant même qu’il ne soit condamné. C’est une mesure qui porte atteinte à un droit fondamental, reconnu par tous les instruments internationaux : la présomption d’innocence », a expliqué le président de la CNDH, Ohini Sanvee.
L’initiative bénéficie du soutien du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) à travers le Fonds du protocole facultatif à la Convention des Nations unies contre la torture (OPCAT).
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Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transition énergétique. Le pays a en effet signé, le mercredi 4 décembre, deux accords avec l’association RELP et le groupe chinois Haier. Ces partenariats, conclus en marge du premier Sommet de la Coopération énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS), visent à améliorer la capacité de stockage d’énergie solaire et à intégrer des technologies de pointe pour renforcer l’efficacité énergétique nationale.
Un partenariat stratégique avec RELP
Le premier accord, signé avec RELP, spécialisée dans la promotion des énergies renouvelables, prévoit de renforcer le système de stockage d’énergie grâce à des dispositifs modernes, comme les systèmes de batteries (Battery Energy Storage System, BESS). Ces équipements permettront de stocker l’énergie excédentaire produite pendant les heures de pointe solaire et de l’utiliser en période de faible production.
De façon concrète, la collaboration permettra non seulement d’optimiser la production des installations existantes, comme la centrale solaire de Blitta, mais aussi de soutenir les nouveaux projets prévus à Sokodé, Dapaong et Awandjélo (Kara). « Avec RELP, nous allons pouvoir accroître notre capacité de stockage et accompagner notre transition énergétique pour atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans notre mix d’ici à 2030 », a expliqué le ministre en charge de l’énergie, Robert Eklo, qui a signé les accords au nom du Togo.
Technologie avancée et expertise avec Haier
Le second partenariat, conclu avec le groupe chinois Haier, vise à intégrer des solutions technologiques dans les infrastructures énergétiques du Togo. Ce protocole d’accord s’inscrit dans la continuité du Forum Sino-Africain (FOCAC) tenu en septembre dernier à Pékin, où le Togo et la Chine ont renforcé leur coopération stratégique. De fait, Haier apportera une expertise technologique pour le développement de projets photovoltaïques au Togo. Le groupe chinois contribuera également à l’amélioration des systèmes de stockage et de distribution d’énergie.
La signature de ces deux accords fait suite à celui conclu en début de semaine avec la société américaine Nano Nuclear Energy. L’ambition du pays est d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030.
Les commissions permanentes de la nouvelle législature sont désormais opérationnelles. Les députés, réunis en session plénière jeudi 05 décembre à Lomé, ont procédé à leur ratification.
#AssembléeNationale #CommissionsPermanentes Découvrez les neuf présidents des commissions permanentes de l'Assemblée nationale, élus ce jeudi 5 décembre 2024, au cours de la deuxième séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’année. pic.twitter.com/fZL7kbsuu7
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) December 6, 2024
Piliers du fonctionnement de l’institution parlementaire, les commissions permanentes jouent un rôle essentiel dans le processus législatif et le contrôle de l’action du gouvernement. Elles ont en charge des thématiques particulières et ont notamment pour mission de préparer le débat législatif avant l’adoption des lois, et d’évaluer l’exécution de ces dernières.
Chaque commission est composée d’un président, d’un vice, et de deux rapporteurs.
Détail des neuf commissions ratifiées
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale
Cette commission est compétente pour examiner les lois constitutionnelles, les lois organiques, les lois référendaires, les lois électorales, le droit administratif, l’organisation judiciaire, le droit civil, le droit commercial, le droit pénal, ainsi que les pétitions et l’administration générale et territoriale de l’État. Elle est présidée par Tchitchao Tchalim.
Commission des Droits de l’Homme
Cette commission a pour mission la promotion et la protection de la démocratie, des droits de l’Homme, des libertés publiques, ainsi que l’équité de genre. Elle est présidée par Kossivi Wonyra.
Commission des finances et du développement économique
Compétente en matière d’examen des lois de finances, de l’exécution du budget, de la monnaie et du crédit, cette commission s’occupe également de l’activité financière intérieure et extérieure, du contrôle financier des entreprises publiques, de la fiscalité, de l’énergie, des mines, de l’industrie, du tourisme et de l’économie numérique, entre autres. Elle est présidée par Mawussi Djossou Semondji.
Commission agro-pastorale, de l’aménagement du territoire et du développement local
Cette commission traite des questions liées à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, à l’urbanisme, à l’habitat, aux affaires foncières, ainsi qu’au développement local et aux infrastructures rurales. Elle est présidée par Esso-Wavana Ahmed Adoyi.
Commission de l’éducation, de la communication et du développement socioculturel
Ses compétences couvrent l’éducation nationale, la recherche scientifique, la communication, la jeunesse, le travail et l’emploi, la promotion culturelle, ainsi que la sécurité sociale et les retraites. Elle est présidée par Eké Kokou Hodin.
Commission des relations extérieures et de la coopération
Cette commission est chargée des relations internationales, de la coopération internationale, des traités et accords internationaux, ainsi que de la protection des intérêts des Togolais à l’étranger. Elle est présidée par Kouméalo Anate.
Commission de la défense et de la sécurité
Elle est compétente pour examiner les projets et propositions de lois relatives à l’organisation de la défense et de la sécurité, au personnel civil et militaire des armées, à la gendarmerie, à la justice militaire, à la police, à l’intégrité territoriale, à la sécurité des personnes et des biens, aux politiques de coopération et d’assistance militaire. Elle est présidée par Aklesso Atcholi.
Commission de l’environnement et des changements climatiques
Compétente pour les questions relatives à l’environnement, cette commission se penche également sur la protection du littoral, la conservation des écosystèmes, la gestion des ressources forestières et la prévention des catastrophes. Elle est présidée par N’Ladon Nadjo.
Commission de la santé, de la population et de l’action sociale
Cette commission est chargée des questions de santé, de la famille, de la protection des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, ainsi que de la solidarité nationale et de l’aide sociale. Elle est présidée par Dametoti Kombate.
Au Togo, la gestion du site Koutammakou devrait se renforcer. Un nouveau plan de conservation couvrant la période 2025-2027 a été validé le mercredi 4 décembre à Nadoba, dans la commune Kéran 3.
L’initiative portée par la Commission nationale du patrimoine culturel (CNPC) s’inscrit dans le cadre du projet « Actualisation du plan de gestion et de conservation du site Koutammakou, le pays des Batammariba ». Le nouvel outil, qui prend en compte les insuffisances de l’ancien plan (2022-2024), vise à améliorer la gestion du site en apportant des solutions concrètes aux défis identifiés.
Le plan actualisé propose des stratégies renforcées pour la conservation des structures architecturales et la protection de la biodiversité locale. Il prévoit également la mise en place de mécanismes de gouvernance participative impliquant les communautés locales et les parties prenantes.
Pour rappel, le site Koutammakou, classé patrimoine mondial de l’Unesco depuis juillet 2004, est réputé pour son magnifique paysage, au milieu duquel trônent les Tatas Somba, maisons à tourelles en terre au Nord du pays.
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La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) vient de franchir une étape importante dans sa stratégie de modernisation et de simplification des démarches administratives. Désormais, celles-ci sont possibles sur le portail électronique des services publics.
Du nouveau sur le guichet national des services publics digitalisés. ? Découvrez les services de la CEET, accédez en ligne au formulaire de demande de raccordement au réseau électrique moyenne tension. ? Cliquez ici pour commencer : https://t.co/7chg025pSn Restez connectés… pic.twitter.com/9wATkCew7s
— service-public.gouv.tg (@ServicepublicTG) December 4, 2024
Concrètement, les usagers peuvent dorénavant effectuer leur demande de raccordement au réseau électrique moyenne tension, envoyer des réclamations, régler leurs factures et frais de travaux basse tension, ainsi qu’acheter du crédit Cash Power via ce lien. L’initiative vise à rapprocher les services essentiels des citoyens en leur offrant la possibilité de consulter et de gérer leurs besoins énergétiques directement sur un portail officiel.
Cette évolution s'inscrit dans la dynamique de transformation numérique adoptée par le gouvernement, avec pour objectif de faciliter les interactions entre les citoyens et les institutions publiques, tout en réduisant les délais de traitement. L’ambition principale est de numériser et de rendre disponibles au moins 75 % des démarches administratives d’ici à 2025.
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Au Togo, le système sanitaire s’apprête à effectuer une révolution numérique. Cinq centres de santé répartis sur le territoire seront bientôt dotés d’un système d’information hospitalier (SIH), destiné à transformer la gestion et le suivi des patients.
Le projet, porté par le gouvernement et le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, s’inscrit dans une dynamique de digitalisation des services sanitaires et de promotion de la santé numérique. Concrètement, le système, qui sera conçu et développé par la firme multinationale YULCOM, comportera des modules pour la gestion de l’admission, du diagnostic, du laboratoire, du traitement, des prescriptions, ou encore du suivi du patient après sa sortie.
Dans les faits, la collecte et l’analyse de la digitalisation du parcours des patients devraient également contribuer à une meilleure prise de décision dans les formations sanitaires, et poser les bases du dossier de santé numérique dans le pays.
Il y a quelques semaines, le Togo avait franchi une étape significative dans ce sens, en lançant les travaux de construction d’un centre national de santé digitale.
Au Togo, les principales dates du processus pour l’élection des sénateurs sont désormais officielles. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris mardi 03 décembre, sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), une série de décrets relatifs aux élections sénatoriales.
Communiqué du gouvernement relatif à l’organisation des elections sénatoriales#GouvTg pic.twitter.com/2ISl6jFodd
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) December 4, 2024
Ainsi, le scrutin est fixé au dimanche 02 février 2025, de 07h à 16h dans toutes les préfectures sur toute l’étendue du territoire national. Le corps électoral convoqué pour ce jour, se compose de l’ensemble des conseillers régionaux de la circonscription électorale, et des conseillers municipaux de toutes les communes de la circonscription électorale.
La campagne électorale se déroulera du vendredi 17 janvier à 0h au vendredi 31 janvier 2025 à 23h59. Quant au cautionnement à verser par chaque candidat, il est fixé à un montant de 300.000 FCFA à verser au Trésor Public, dans les 48h suivant la publication de la liste provisoire des candidats. Conformément aux dispositions du code électoral, le montant de cautionnement est réduit de moitié pour les candidats de sexe féminin.
En rappel, il y a quelques semaines, une étape importante avait été franchie dans le processus, avec l’adoption, après avis de la Cour Constitutionnelle, de deux ordonnances fixant le nombre de sénateurs, leurs indemnités ou encore leurs conditions d’exercice.
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