RTG

RTG

La capitale togolaise abritera le 22 mai prochain, le lancement officiel du neuvième congrès panafricain. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, à l’issue de la 5ème réunion (virtuelle) du Haut comité Ministériel sur la décennie des Racines africaines et de la Diaspora

Cette activité donnera le ton aux préparatifs de ce congrès, programmé pour l’année prochaine au Togo, et qui devrait réunir des dizaines de délégations autour du renouveau du panafricanisme et de la place du continent dans la gouvernance mondiale. 

Pour rappel, les congrès panafricains sont une série de rencontres organisées depuis 1919 afin de traiter des problèmes auxquels l’Afrique (et plus récemment sa diaspora) est confrontée. Le dernier congrès s’est tenu il y a huit ans, à Accra (Ghana).

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mercredi 12 avril à Pya (Kara), plusieurs officiels, membres du gouvernement de transition du Burkina Faso. La délégation, conduite par le ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le Colonel Boukaré Zoungrana, était dépêchée par le Capitaine Ibrahim Traoré. 

Les échanges auxquels ont pris part le Premier ministre, la Présidente de l’Assemblée Nationale ainsi que la Secrétaire Générale de la Présidence de la République, ont porté sur la situation sécuritaire dans les zones frontalières communes aux deux pays, et sur la nécessité d’une lutte coordonnée.

En effet, le Togo et son voisin du nord sont victimes depuis plusieurs mois, d’agressions provoquées par des bandes terroristes. 

La délégation burkinabè a, en outre, transmis le message de condoléances et de solidarité des autorités du Faso à l’endroit du chef de l'Etat et de sa famille, endeuillée par la disparition de la sœur du Président de la République, Bawizibadi Yvonne Gnassingbé. 

Les obsèques, entamées lundi à Lomé, se sont achevées mercredi à Pya.

Au Togo, l’année 2023 a démarré comme la précédente, sur des chapeaux de roues en matière de création d’entreprises. De Janvier à Mars, 4.655 nouvelles structures ont vu le jour, selon les statistiques publiées par le Centre de formalité des entreprises (CFE). 

Soit, une hausse de 17%, avec en moyenne près de 1.500 entités formalisées mensuellement. 

Dans le détail, 1.636 entreprises ont été déclarées en janvier, 1.420 en février et 1.599 en mars. L’engouement reste fort pour les nationaux, avec 3. 922 entreprises portées par des Togolais, contre 733 par des étrangers.

Au Togo, les multiples réformes opérées au cours des dernières années dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires portent leurs fruits. Depuis 2019, près de 50 000 nouvelles entreprises ont ainsi été créées, avec à chaque fois, la barre des 10.000 nouvelles sociétés franchie chaque année

Au Togo, alors que la campagne nationale de reboisement pour l’année 2023 est en préparation, le ministère de l’environnement et des ressources forestières poursuit la mobilisation sur le terrain. Le ministre en charge du secteur, Foli-Bazi Katari a entamé mardi 11 avril à Kpalimé, une série de rencontres d’échanges avec les chefs traditionnels et leurs Secrétaires généraux. 

Objectif, renforcer l’implication et les capacités de ces derniers dans la mobilisation des populations et surtout des terres pour l’atteinte des ambitions gouvernementales. Alors que les conditions météorologiques devraient être particulièrement favorables cette année, avec des pluies abondantes annoncées sur le territoire, l’officiel a invité les têtes couronnées à s’engager davantage. 

Nous voulons demander à la population de ne pas toujours attendre le 1er juin pour commencer à reboiser. Mais d’avoir à l’esprit que le 1er juin reste une date symbolique de lancement des opérations de reboisement par les autorités. La preuve, c’est que le Chef de l’Etat en a déjà mis un à Blitta, il y a de cela deux semaines” a rappelé Foli-Bazi Katari, face aux 150 responsables présents. 

Pour rappel, pour 2023, le gouvernement envisage de planter 14 millions d’arbres, soit, près du triple du nombre de plants mis en terre l’an dernier. 

Annoncé il y a quelques mois, le renouvellement des instances du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) se précise. Le processus a officiellement été lancé il y a quelques jours à Lomé. 

C’est parti pour trois mois d’activités diverses, qui se solderont par l’élection d’un nouveau bureau exécutif. Conformément à la volonté du gouvernement, le renouvellement des instances devra se faire, en prenant en compte les réalités actuelles, notamment l’effectivité de la décentralisation.

Plusieurs réformes devraient ainsi intervenir, comme l’installation de conseils communaux en lieu et place des conseils d’arrondissement, et l’actualisation de la base de données des associations et organisations. 

Nous invitons les associations à s’inscrire dans leurs communes, préfectures et régions respectives. Le comité ad hoc qui sera mis en place va conduire l’adoption des textes qui vont régir le renouvellement des instances et retenir les associations et organisations qui vont prendre part aux élections. A la suite, nous aurons l’organisation des campagnes dans les communes, préfectures et régions pour déboucher sur les élections”, a indiqué Régis Batchassi, à la tête de l’entité depuis 2015.

En marge du lancement du processus, l’exécutif sortant a été reçu par la ministre chargée de la jeunesse, Myriam Dossou. 

En rappel, le CNJ est l’un des organes rattachés au ministère. Il a notamment pour mission d’assurer la pleine et effective participation des jeunes au processus de prises de décisions et de développement du pays.

Au Togo, la portabilité des numéros mobiles, mécanisme permettant aux usagers de changer d’opérateur téléphonique tout en conservant leur numéro d’origine, devrait être effective durant le dernier trimestre de l’année en cours. Le démarrage de la mise en œuvre technique de cette opération a été officiellement lancé il y a quelques jours, a annoncé mardi 11 avril 2023, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). 

Les travaux seront menés par le spécialiste Néerlandais PortingXS (PXS), qui a déjà déployé des solutions similaires dans une vingtaine de pays dans le monde, dont plusieurs dans la sous-région ouest-africaine (Ghana, Bénin, Sénégal et Nigéria).

Ainsi, conformément aux arrêtés pris en août dernier, les usagers de Togo Cellulaire et Moov Africa Togo, actuellement les deux opérateurs mobiles sur le territoire, pourront bientôt changer de fournisseur, en cas d’insatisfaction liée par exemple aux tarifs, aux offres, à la qualité du service ou de la couverture, ou encore du service client. 

Pour rappel, il y a deux ans, les abonnés mobiles s’étaient déclarés favorables à la mise en œuvre de la portabilité au Togo. Ceci, à l’issue d’une consultation publique effectuée par le régulateur.

Lire aussi:

Vers la portabilité des numéros mobiles au Togo

Une délégation togolaise a pris part à la cinquième réunion des ministres du Conseil international consultatif du cajou (CICC) tenue le 6 avril dernier à Abidjan. La rencontre s’est déroulée en marge du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), organisée du 06 au 8 avril dans la même ville. 

En prélude à la réunion du Conseil des ministres, les experts ont examiné le budget du CICC, adopté le Plan stratégique 2023-2027 et le budget 2023 de l’institution. Une réunion des partenaires techniques et financiers tenue parallèlement a permis de situer leurs interventions et les domaines prioritaires. L’occasion a également permis de lancer officiellement le Projet régional de la facilité d’appui aux entreprises pour des chaînes de valeur agricoles résilientes. 

Pour rappel, le CICC a été créé en 2016. Il regroupe 11 Etats membres dont le Togo. L’organisation représente 84% de la production africaine du cajou et 57% de la production mondiale.

Lire aussi:

Début de la campagne de commercialisation de la noix de cajou

Le Togo sera à l'honneur à la 15ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Le choix du pays comme invité d’honneur a été officialisé, ce mardi 11 mars à Lomé, au cours d’une conférence de presse tenue en présence du ministre de la culture et du tourisme, Gbenyo Lamadokou. 

1 conf

Au cours de ce festival qui se tiendra du 20 au 30 avril prochains à Anoumabo à Abidjan (Côte d’Ivoire) sous le thème : “sécurité alimentaire et agriculture durable”, la journée du 26 avril sera dédiée au Togo. Le pays célébrera aussi sa diversité au cours de la “nuit du Togo”, le soir. “Le Togo est en train de tout mettre en œuvre pour saisir l’opportunité de cette vitrine internationale”, a déclaré le ministre. 

Le choix du Togo se justifie par les liens d’amitié et de fraternité qui lient le pays et la Côte d’Ivoire. “Nous estimons que le Togo a non seulement une forte communauté en Côte d’Ivoire, mais joue un rôle important dans la sous-région. La preuve, la libération de nos 49 militaires dernièrement, a souligné le commissaire général du FEMUA, Salif Traoré, dit A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.  

Créé en 2008 par le groupe ivoirien Magic System, le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo attend plus de 100 artistes à travers le monde à cette édition, dont des Togolais. 

Après avoir repris l’an dernier le chemin de la Mecque, la communauté musulmane togolaise sera de nouveau au rendez-vous cette année. Au total, 2.425 personnes (pèlerins et encadreurs confondus) sont attendus cette année en ce lieu saint de l’Islam, a annoncé en fin de semaine écoulée la Commission nationale du Hadj. 

Les départs sont prévus pour les 11, 12, 13, et 14 juin, tandis que les retours sont programmés les 10, 11, 12 et 13 juillet 2023. Les vols seront affrétés par Ethiopian Airlines, en collaboration avec Asky, a précisé le ministre d’Etat, Payadowa Boukpessi. 

En tout, chaque pèlerin devra débourser 3.495.000 FCFA au titre de frais de participation. En 2022, les fidèles musulmans avaient bénéficié d’une subvention de 100 millions FCFA du gouvernement, décidée par le Président de la République.

Pour rappel, le Hadj, cinquième pilier de la religion islamique, est le pèlerinage qu’effectuent les musulmans aux lieux saints de la ville de La Mecque, en Arabie saoudite. Il avait été suspendu en 2020 et en 2021, en raison des restrictions liées à la Covid-19.

Le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ont entamé lundi 10 avril, à Washington DC, leurs traditionnelles réunions de printemps. Le Togo y prend part, avec une délégation conduite par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

Pendant une semaine entière, (jusqu’au 16 avril), les discussions porteront sur plusieurs sujets : la réforme de la Banque, les défis mondiaux les plus urgents, et surtout la gestion de la dette, qui tutoie désormais des niveaux jamais égalés depuis près d’un demi-siècle, selon les experts. Plusieurs dirigeants politiques et économiques du monde ainsi que des acteurs principaux du secteur y sont attendus. 

En marge des travaux, le ministre de l’économie et des finances aura des entretiens avec d’autres responsables. 

En rappel, les Réunions de printemps, tout comme les Assemblées annuelles, sont l’occasion pour les institutions de Bretton Woods de réunir autour de sujets clés, les pays membres et les parties prenantes autour des enjeux de développement.