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Déjà liés par un partenariat multiforme, le Togo et le Brésil étudient la possibilité de renforcer leurs liens dans le secteur maritime. Une rencontre s’est tenue à cet effet, entre le ministre de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière, Edem Tengue et l’ambassadeur du Brésil, Nei Futuro Bitencourt.

A la suite des échanges, les deux personnalités se sont accordées sur la nécessité d’approfondir leur relation dans ce domaine. Si en termes d’échanges économiques les deux pays ont réussi à atteindre 97 millions $ en 2017, en hausse par rapport aux années précédentes, une coopération dans le secteur maritime devrait permettre de les booster. Le Togo servant de porte d’entrée dans la sous-région à travers son port en eaux profondes.

En rappel, la coopération entre le Brésil et le Togo a débuté en 1972. 

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Au Togo, l'exécutif revoit les conditions d’exploitation des réseaux et services de communications électroniques. Un projet de décret fixant les conditions d’exploitation a été adopté en ce sens, mercredi 5 avril à Lomé. 

L'objectif est de permettre aux acteurs de se développer tout en boostant l’économie. Le texte concerne principalement les taux, les modalités de recouvrement et d’affectation des frais et redevances dus par les opérateurs et exploitants. L’acte inclut également les fournisseurs d’équipements et terminaux et installateurs d’équipements radioélectriques. “Il n’y a pas de nouvelles taxes ni de redevance”, a clarifié le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. L’exercice vient simplifier les dispositions de la loi des communications électroniques de 2012.   

Pour rappel, plusieurs réformes sont opérées dans le secteur pour le rendre plus compétitif. Elles s’inscrivent dans la dynamique de permettre au pays de devenir un hub digital, conformément à la feuille de route gouvernementale. 

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L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 05 avril en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets, dans des domaines variés. 

A l’issue du conseil, quatre projets de décret ont été examinés et adoptés. 

Respectivement, les textes portent sur les modalités de recouvrement et d’affectation des frais et redevances dus par les opérateurs et exploitants dans les secteurs des communications électroniques, la création d’une Société Togolaise de Manganèse, l’autorisation des travaux de construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Dapaong, et la fixation des dates officielles pour le recensement électoral.

Au Togo, les choses se précisent pour les prochaines échéances électorales. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a acté, ce mercredi 5 avril, la nomination des membres des Commissions électorales locales indépendantes (CELI). 

Au total, ce sont 448 citoyens répartis sur toute l’étendue du territoire national, à raison de 8 membres dans les 56 commissions électorales. Ils sont notamment issus de la magistrature, de l'administration, de la majorité, de l'opposition parlementaire et extraparlementaire. 

Pour rappel, cette décision est prise après l'installation des présidents des CELI et la simulation du matériel de recensement, étapes importantes avant le recensement électoral pour les régionales et les législatives. 

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Au Togo, les préparatifs se poursuivent, en vue des élections législatives et régionales, prévues pour cette année 2023. L’établissement des listes électorales, étape cruciale avant la tenue des consultations, se déroulera du 29 avril au 03 juin 2023. 

Ces dates, proposées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ont été actées via décret ce mercredi 05 avril par le gouvernement, lors du conseil des ministres. Un calendrier précis de déroulement des opérations d’enrôlement sera d’ailleurs communiqué dans les prochains jours. 

Pour rappel, la dernière révision du fichier électoral remonte à 2019, et avait permis de dénombrer 3,6 millions d’électeurs en tout.

Deux semaines après avoir raté le coche, le Togo sera de retour, vendredi 7 avril, sur le marché financier régional. Dans son viseur, 30 milliards FCFA. 

L’opération, une émission simultanée de Bons et d'Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT), vise à couvrir les besoins de financement du budget. Concrètement, cette nouvelle sortie devrait permettre via les BAT (182 jours) et les OAT (3 et 5 ans) de mobiliser respectivement 10 milliards FCFA. Les titres publics émis sont d’un nominal d’un million FCFA pour les Bons assimilables du trésor et de 10 000 FCFA pour chacune des deux Obligations assimilables du trésor.  

Pour rappel, le trésor envisage de mobiliser cette année 574 milliards FCFA. Mais déjà, 111 milliards FCFA ont été levés. 

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique l'Ouest et le Sahel, et Haut Représentant de l'Union Africaine pour la réduction des armes, Mohamed Ibn Chambas est en visite au Togo. Au menu de ce déplacement, des rencontres et séances de travail avec des officiels, ainsi que des membres du système des Nations Unies au Togo. 

Si les échanges doivent porter sur les différentes actions à mettre en œuvre pour un désarmement efficace sur le continent, il sera également question de plancher sur les futures assises. D’ailleurs, le Togo pourra abriter bientôt une rencontre internationale sur le sujet. 

Il est urgent de récupérer les armes légères qui circulent dans notre espace ouest africain et sahélien et un peu partout sur le continent. Ces armes sont une menace réelle pour la paix et la sécurité en Afrique, surtout dans le contexte actuel de flambée du terrorisme”, a indiqué le responsable mardi face à la presse. 

Pour rappel, le Togo, qui est très impliqué sur la question du contrôle des armes légères depuis plusieurs années, a été l’an dernier le point de lancement du Mois de l’Amnistie en Afrique, une initiative de l’UA pour “faire taire les armes”.

Lancé en 2019 par le gouvernement dans le but d’assurer un accès continu à l’eau dans les milieux ruraux grâce au numérique, le dispositif de Suivi des ouvrages de forages et des indicateurs pour l'eau (SOFIE) poursuit son déploiement sur le territoire. 

A ce jour, 366 cantons ont d’ores et déjà été touchés sur les 394 que compte le pays, selon les dernières statistiques du ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise. En tout, 9.052 forages publics ont été connectés à la plateforme, sur les 9.460 initialement prévus. 

Mode opératoire 

Conjointement piloté par les ministères en charge de l’eau et du numérique, le dispositif SOFIE permet de détecter et de localiser les pannes sur les ouvrages de forage publics, favorisant ainsi une intervention rapide des réparateurs au maximum dans les 72h. En parallèle, les populations sont sensibilisées à la gestion des ouvrages. 

Pour l’exécutif, l'objectif est double : répondre à la problématique de l’eau pour les populations, et poursuivre la politique de digitalisation des services publics. 

Au Togo, 865,3 milliards FCFA de recettes ont été mobilisés en 2022, a annoncé le Commissaire Général de l’Office Togolais des Recettes, Philippe Tchodie. C’était à l’occasion du premier séminaire d’orientation de l’année, tenu du 3 au 4 avril à Lomé. Des recettes qui dépassent les prévisions initiales pour l’année sous revue.

En effet, les recettes mobilisées par le fisc ont plus que doublé en 10 ans, passant de 403,6 milliards FCFA en 2013 à 865,3 milliards FCFA en 2022. Cette tendance haussière est effective grâce aux réformes entreprises par le gouvernement et qui permettent à l’institution fiscale d’être une référence dans la sous-région. Le Fisc table sur un objectif de 1 000 milliards FCFA de recettes fiscales et douanières pour les prochaines années. 

Avec son plan stratégique pour les trois prochaines années, adopté au cours de ce séminaire, l’OTR veut s’investir davantage dans le foncier. Selon Philippe Tchodie, le secteur fait partie de ceux qui engendrent plus de recettes dans d’autres pays. D’autres secteurs comme l’économie numérique et l’informel restent prioritaires.

En rappel, l’OTR a mobilisé au total, 779,8 milliards FCFA de recettes mobilisées en 2021. 

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Quelques jours après la visite du président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass au Togo, le Premier ministre Victoire Dogbé a reçu mardi 4 avril à la Primature, l’administrateur de l’Institution de Bretton Woods pour le Togo, Abdoul Salam Bello.

Au menu des échanges entre les deux personnalités, le renforcement du partenariat entre le Togo et l’institution au profit des populations. Particulièrement, les initiatives à mener pour consolider ce lien ont été passées en revue. La démarche s’inscrit en droite ligne avec la discussion que le gouvernement a eue récemment avec le président du Groupe, notamment sur le partenariat bilatéral, la stratégie de développement à moyen terme du pays, la politique budgétaire et fiscale, le secteur privé et la création d’emplois. 

Pour rappel, au cours de sa visite au Togo, David Malpass a été reçu par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé sur des questions liées à la stratégie de développement du Togo. Le responsable du Groupe a réitéré l'engagement de son institution à renforcer son partenariat avec le Togo.

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