Après deux années de mission au Togo, l’ambassadrice de Turquie, Esra Demir est officiellement arrivée au bout de son mandat. La diplomate a fait ses adieux au Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en fin de semaine écoulée à la Primature.
L’occasion pour les deux personnalités de faire le tour d’horizon de la coopération entre Lomé et Ankara. Une relation bilatérale qui s’est particulièrement diversifiée et renforcée, avec pour point d’orgue la visite officielle au Togo, en octobre 2021, du président turc Recep Tayyip Erdogan.
“Nos deux pays sont devenus des pays frères et le volume des échanges a considérablement augmenté”, a indiqué l’ambassadrice, qui a confié quitter le Togo, “le cœur lourd”.
Pour rappel, Esra Demir a été accréditée en avril 2021, dans la foulée de l’ouverture de l’ambassade de Turquie au Togo. Avant son arrivée, le pays du Moyen-Orient ne disposait que d’une mission consulaire à Lomé.
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Le Togo a bouclé ce vendredi 07 avril, une nouvelle sortie sur le marché financier régional via une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du trésor (BAT et OAT). Objectif, mobiliser 30 milliards FCFA.
Avec un taux de couverture de 111,71%, le Trésor public a finalement levé 32 milliards FCFA. Dans le détail, 19 milliards FCFA ont été retenus pour les BAT à 182 jours, 1,6 milliard FCFA pour les OAT à 3 ans et 11 milliards FCFA pour les OAT à 5 ans.
Cette nouvelle sortie porte à 143 milliards FCFA, la somme totale mobilisée depuis le début d’année, sur un objectif de 574 milliards FCFA.
Au Togo, le guide de l'exportateur, qui fournit des informations réglementaires et techniques clés aux opérateurs désireux d'accéder aux marchés internationaux, vient de faire l'objet d'une actualisation lors d'une retraite professionnelle qui s'est tenue du 28 au 31 mars 2023 à Kpalimé. Cet événement a regroupé les cadres des ministères chargés du commerce et de l'agriculture, des douanes togolaises, du Port autonome de Lomé (PAL), de la Société d'exploitation du guichet unique pour le commerce extérieur au Togo (SEGUCE), ainsi que des personnes ressources.
Togo : Le Guide de l’exportateur actualisé pour répondre aux nouveaux défis commerciaux. ➡️ https://t.co/SfGnrrEN7E#Denyigban pic.twitter.com/411XE32izF
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) April 5, 2023
Cet outil est essentiel pour les opérateurs économiques exportateurs togolais, la première version ayant été publiée en 2014. Depuis, le Togo a intégré plusieurs accords commerciaux et a réformé ses lois et réglementations pour se conformer aux normes internationales.
Avec l'entrée en vigueur de l'Accord sur la facilitation des échanges de l'OMC en 2017 et de l'Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en 2021, il est devenu nécessaire de mettre à jour ce document pour prendre en compte le nouvel environnement économique.
L'objectif de cette retraite était donc d'actualiser le document en intégrant les outils de facilitation des échanges des accords internationaux et de la Politique nationale du développement du commerce du Togo de 2022. Cette mise à jour devrait permettre aux opérateurs économiques togolais d'être plus compétitifs sur le marché international et de répondre aux exigences des marchés internationaux, selon le gouvernement.
La mise à jour du manuel de l'exportateur s'inscrit dans la perspective d'une Afrique "intégrée, prospère et pacifique" présentée dans l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, qui vise à faciliter les échanges et à renforcer l'intégration économique du continent africain. Cette initiative vise à améliorer les connaissances et compétences des exportateurs africains, pour leur permettre de contribuer efficacement à la promotion de la croissance économique de l'Afrique et à l'augmentation des échanges commerciaux entre les pays africains.
La première rencontre entre le gouvernement togolais et les collectivités territoriales, initialement prévue du 13 au 15 avril à Kara, est reportée à une date ultérieure, selon une annonce du ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires.
La première édition des rencontres gouvernement et collectivités territoriales, initialement prévues les 13, 14, et 15 avril 2023 à Kara, est reportée à une date ultérieure. Les acteurs locaux concernés seront informés au moment venu des nouvelles dates.#CollTerrTg #Tgtwittos pic.twitter.com/erOLL6Idvm
— Échos des Communes du Togo ?? (@EchosCommunesTg) April 7, 2023
Cette réunion visait à renforcer la collaboration entre les collectivités territoriales et le gouvernement, et devrait réunir divers acteurs, notamment des préfets et des maires, pour discuter de questions liées au développement local.
Conscient que les collectivités territoriales ont un rôle crucial à jouer dans le développement économique et social du pays, et qu’une meilleure collaboration entre ces acteurs devrait permettre d'améliorer l'efficacité de sa politique de décentralisation, l’exécutif togolais a multiplié les initiatives ces dernières années avec le concours des partenaires au développement.
Au Togo, l'objectif de transférer certaines compétences de l'Etat central vers les collectivités territoriales, afin de favoriser le développement local et de renforcer la participation citoyenne, est devenu un des enjeux majeurs de l’action politique du gouvernement. Depuis 2019, la réforme des institutions territoriales mise en branle, a connu des avancées notoires. Toutefois, des défis importants restent à relever, notamment en termes de ressources humaines, de capacités techniques et de participation citoyenne.
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Au Togo, “l’exportation des déchets issus de la biomasse est soumise à une autorisation préalable du ministère chargé du commerce”. C’est l’annonce faite il y a quelques jours par le département dirigé par Kodjo Adedze, à l’endroit des opérateurs économiques.
Concrètement, il s’agit notamment de déchets provenant d’industries de transformation du bois (copeaux, branches, feuilles, sciures), des déchets végétaux agricoles (écorces, coques de noix, coton, paille, tiges, feuilles), ou encore des déchets alimentaires (restes de fruits et légumes, déchets de cuisine et de poisson).
Pour le Togo qui veut désormais tirer profit de son potentiel en biomasse, il est devenu indispensable de réguler l'exportation des déchets. Il y a presque un an, en mai 2022, les travaux ont été lancés, pour la construction du tout premier laboratoire de biomasse (LABTOGO) à l’Université de Lomé (UL).
Au Togo, l'état d'urgence sécuritaire en vigueur depuis juin 2022 dans la région des Savanes va se poursuivre. L'Assemblée nationale, réunie jeudi en plénière à Lomé, a autorisé sa prorogation pour une période de 12 mois.
@ParlementTogo autorise la prorogation de l’état d’urgence #sécuritaire pour une période de 12 mois dans la région des savaneshttps://t.co/iafmXpfLOR pic.twitter.com/KOa4cn7QD1
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) April 6, 2023
La décision, prise à l'unanimité des députés présents, est la seconde du genre, après celle prise en septembre dernier pour six mois. Elle vise à doter une nouvelle fois l'exécutif des moyens nécessaires pour préserver l'intégrité et la sécurité du territoire national, en proie aux incursions des groupes terroristes.
Tour à tour, les différents groupes parlementaires ont exprimé leur soutien total aux forces de défense et de sécurité engagées dans cette lutte et leur solidarité envers les populations des Savanes, en première ligne face à cette bataille asymétrique.
Le Colonel Damehane Yark, ministre de la sécurité et de la protection civile, accompagné de Christian Eninam Trimua, son collègue en charge des relations avec les institutions de la République, ainsi que plusieurs gradés de l'armée, a exprimé sa gratitude envers les élus pour leur rapide adoption du nouveau texte.
La ville de Dapaong, (Région des Savanes) disposera bientôt d’une centrale solaire photovoltaïque. Le gouvernement, réuni mercredi 05 avril en conseil des ministres, a adopté un projet de décret déclarant d’utilité publique et autorisant les travaux de construction de cette nouvelle infrastructure énergétique.
La future centrale, qui sera érigée dans le cadre du projet régional solaire d’intervention d’urgence (RESPITE), est projetée sur une superficie de plus de 115 hectares, et disposera d’une puissance de 30 Mégawatts. Ce qui permettra de fournir une électricité de qualité à plus de soixante localités de la région.
“La stratégie du gouvernement est de réduire la dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur. Il faut aller vers une certaine autonomie”, a expliqué le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. Si des travaux préparatoires ont déjà été réalisés, la prochaine étape consistera à régler les questions d’expropriation, avant le démarrage effectif des travaux.
Pour rappel, le Togo s’est lancé depuis quelques années pour défi de parvenir à une l’électrification de tout son territoire d’ici 2030. Parallèlement aux projets de construction de centrales solaires (Blitta notamment), plusieurs autres initiatives sont en cours (Cizo, Tinga, entre autres).
La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu mercredi 06 avril à la Primature, le jeune entrepreneur togolais, Bemah Gado. Ce dernier, vainqueur il y a quelques semaines du concours international Afri-Plastics Challenge, a présenté officiellement son prix au Premier ministre.
Bravo à M G. Bemah, promoteur de GIP Togo, une start-up spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques, pour le 1er prix du concours Afri-Plastics Challenge.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) April 6, 2023
Avec ce prix de plus de 700 millions de FCFA, il va moderniser sa structure et créer plus de 20 000 emplois. pic.twitter.com/bKinhfut71
L’occasion pour le lauréat, incubé dès ses débuts par le FAIEJ, de saluer la politique d’accompagnement de l’exécutif envers les jeunes entrepreneurs et décliner ses objectifs.
Avec ce prix d’une valeur de plus de 700 millions FCFA, Bemah Gadoh ambitionne de moderniser sa start-up Green Industry Plast-Togo (GIP), spécialisée dans la collecte, le tri et le recyclage des déchets plastiques à travers la ville de Lomé, et accélérer les projets. Ces derniers, une fois mis en œuvre, devraient créer quelque 500 emplois directs et plus de 20 000 emplois indirects, essentiellement pour des femmes et des jeunes.
“Bemah est la preuve de l’ingéniosité et de la force entrepreneuriale de la jeunesse Togolaise”, a souligné le Premier Ministre.
Au Togo, le secteur minier enregistre une nouvelle entité publique. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi, a acté par décret la création de la Société togolaise de manganèse (STM).
Cette société d’Etat, dont les contours seront bientôt précisés, s’assurera notamment de valoriser ce minerai, quatrième métal le plus utilisé au monde et présent en importantes quantités dans la Région des Savanes, précisément dans le gisement de Nayega (Kpendjal-Ouest).
Elle aura également pour objectif de participer au développement de l’industrie minière nationale, tout en dynamisant la création d’emplois, conformément aux ambitions de l’exécutif, contenues dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Il y a quelques années déjà, d’importants travaux d’exploration et de prospection, suivis d’une enquête géophysique, avaient permis de confirmer formellement la présence du manganèse dans le sous-sol national, et la possibilité d’une exploitation durable.
Pour le Togo qui s’est fixé comme objectif de doubler la contribution de son secteur minier à la richesse nationale, la création de cette société permettra de placer un peu plus le pays, déjà réputé pour son phosphate, sur l’échiquier international. Le manganèse, de plus en plus utilisé dans les technologies des énergies propres, devrait en effet voir son marché croître de près de 5% d’ici 2027.
Le renforcement du partenariat entre l’Etat et le secteur privé se poursuit. Une journée nationale se tiendra dans les prochains jours, a annoncé, mercredi 5 avril à Lomé, le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, à la première réunion du Comité de Concertation Etat - Secteur Privé.
L'objectif des pouvoirs publics est de se montrer plus sensibles aux préoccupations du secteur privé, afin de renforcer le partenariat entre le gouvernement et les opérateurs économiques installés au Togo. Le cadre permettra aussi de “structurer le dialogue public-privé, pour le rendre plus fécond et plus profond”, a déclaré Sani Yaya.
En rappel, en février dernier, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a échangé avec le secteur privé sur la dynamique des investissements privés et le financement des PME/PMI. La rencontre a également permis de leur présenter les opportunités qu'offre le Togo dans un contexte international marqué par plusieurs crises.
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