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918 nouvelles recrues dont 181 femmes ont officiellement rejoint la Police nationale. La nouvelle vague, issue de la promotion 2018, a prêté serment vendredi à Lomé. 

Avant leur intégration, les nouveaux policiers ont effectué le parcours de rigueur : formation au Centre national d’instruction (CNI) de Kara, intégration à l’Ecole nationale de police, puis titularisation en tant qu’agents de police. Tous ont juré « d’obéir à la loi », de respecter la hiérarchie et « de ne faire usage de la force que pour le maintien de l’ordre et l’exécution des lois ».

Pour rappel, le Togo est engagé depuis 2014 dans une réforme de son secteur de la sécurité. La Police nationale, dirigée depuis 2019 par Yaovi Okpaoul, est l’une des principales institutions concernées.

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Si au début de l’année, elles paraissaient favorables, dans le sillage de la reprise amorcée en 2021, les perspectives économiques du Togo pourraient se retrouver ternies par plusieurs facteurs : le contexte géopolitique mondial actuel, le rebond du covid avec l’apparition de nouveaux variants et le changement climatique. C’est ce que pense la Banque Africaine de Développement (BAD) dans son dernier rapport continental publié en marge des Assemblées générales organisées la semaine dernière à Accra (Ghana). 

Selon les prévisions de l’institution financière panafricaine, la croissance du PIB pourrait être “attendue à 5,8% contre une prévision initiale de 6,2% au début du mois de février 2022”. L’inflation devrait également repartir à la hausse, en se fixant à 4,6% contre une estimation initiale de 2,4%.

Guerre en Ukraine

Principalement en cause, l’invasion de l’Ukraine par la Russie. “Le Togo pourrait être affecté en raison notamment de ses relations commerciales avec les deux belligérants”, explique en effet le Groupe de la BAD. Et de poursuivre : “Selon des statistiques récentes, environ 40% des importations de blé du Togo en 2020 (CNUCED mars 2022) provenaient de la Russie ; ce qui suggère une forte probabilité d’effet négatif sur la disponibilité et le prix de cette céréale”.

Pour faire face justement aux tensions dans la disponibilité du blé, le gouvernement a entamé depuis quelques jours une vaste campagne de sensibilisation sur l’utilisation des farines locales. Par ailleurs, embraye l’institution présidée par Akinwumi Adesina, “le pays pourrait aussi être affecté par les effets négatifs du conflit sur les pays partenaires comme ceux de la Zone euro et de l’Asie”.

Crise sanitaire et changement climatique

Parlant de l’Asie, “le retour de la crise sanitaire avec notamment l’apparition de nouveaux variants” n’est pas à occulter, estime la Banque qui suggère dans ce cas, “l’amplification des mesures de relance comme le Programme Novissi pour notamment alléger le fardeau de l’envolée des prix sur les ménages déjà fortement éprouvés par les effets la crise sanitaire”.

Enfin, la question du changement climatique pourrait également se poser dans le cadre de la reprise économique nationale. Selon la BAD, les effets sont visibles dans le secteur agricole, qui a enregistré une contraction en tombant à 24,7 % du PIB en 2021, alors qu’elle en représentait 37,3 % en 2008. 

Rappelons que le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a pris part à ces assises. 

Deux ans après le début des premières manœuvres, le Togo concrétise son projet de laboratoire de référence sur la biomasse. La première pierre de cette infrastructure a été posée vendredi par le Premier ministre, lors de la célébration des dix ans du Centre ouest-africain de recherches et de services scientifiques sur les changements climatiques et l’utilisation adaptée des Terre (WASCAL). 

Le futur laboratoire, fruit d’un appui financier de l’Allemagne, sera implanté au sein de l’Université de Lomé (UL). Concrètement, il servira de cadre pour la recherche en biomasse, avec pour ambition de mettre à disposition, des technologies innovantes favorisant une utilisation énergétique efficace et saine de la biomasse et du biogaz au Togo.

Pour Victoire Tomégah Dogbé, la construction de ce centre de recherche est une illustration supplémentaire de l’engagement du pays sur la question environnementale. Depuis plusieurs années, le Togo multiplie en effet les initiatives pour faire face au changement climatique. On pourra citer entre autres, le projet WACA de protection des côtes, le programme de mobilité verte ou encore le programme décennal de reboisement.   

Au Togo, le trachome, maladie oculaire pouvant entraîner une cécité permanente, n’est officiellement plus un problème de santé publique. Le pays est devenu ce 28 mai le 4ème sur le continent à franchir le cap de l’élimination de ce fléau (après le Maroc en 2016, le Ghana en 2018 et la Gambie en 2021) et le 13ème au niveau mondial.

Une distinction a été remise à cet effet au ministre en charge de la santé, Moustafa Mijiyawa, par le Directeur général de l’OMS, à la faveur de la 75ème Assemblée mondiale de la santé qui s’est achevée samedi à Genève. De l’avis de la directrice régionale de l’Organisation pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, il s’agit d’une “victoire importante pour les enfants du pays et leurs familles, qui peuvent désormais vivre sans craindre les graves conséquences de cette maladie évitable par des mesures de lutte soutenues”. 

33 ans de lutte acharnée

Pour y parvenir, le Togo s’est en effet mobilisé depuis 1989. Plusieurs efforts et actions ont été menées, notamment l'inclusion du trachome parmi les maladies tropicales négligées prioritaires, la mise en place d’une stratégie d'élimination fondée sur le dépistage et le traitement des personnes, l’implication des communautés et des campagnes de sensibilisation. En outre, le pays a investi dans des améliorations de l'approvisionnement en eau potable et de l'accès à de meilleures installations sanitaires.

Résultat, en 2017, une enquête réalisée par l’OMS certifie que la prévalence des indicateurs clés était inférieure au seuil d'élimination du trachome fixé, et que le système de santé national est en mesure d'identifier et de traiter la maladie.

Pour rappel, le trachome résulte de l’infection de l'œil par une bactérie. Elle se transmet de personne à personne et touche souvent des enfants, entraînant progressivement la perte de la vue.

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Maladies tropicales négligées : le Togo veut faire plus

Le Togo a bouclé ce vendredi une nouvelle sortie sur le marché financier régional. Initialement en quête de 35 milliards FCFA, le Trésor s’est finalement contenté de 11 milliards malgré le nouvel engouement des investisseurs.

L’opération, une émission d’Obligations de relance (ODR) longue maturité (15 ans) a mobilisé une vingtaine d’investisseurs pour un total de 36 milliards de soumissions, soit un taux de couverture de 104%, selon les résultats publiés par l’Agence régionale des titres publics.

Avec cette nouvelle levée de fonds, le Togo a mobilisé en tout depuis le début de l’année 236 milliards FCFA. 

Le Togo s’apprête à célébrer le 1er juin prochain sa Journée de l’arbre. L’événement institué depuis 1977, sera l’occasion du lancement d’une nouvelle campagne nationale de reboisement. Pour 2022, l’objectif déclaré du gouvernement est de mettre en terre au moins 21 millions de plants, a annoncé ce vendredi le ministre de l’environnement.

Si un peu plus de 500 000 plants ont été mis en terre le 1er juin de l’année dernière, “nous voulons cette année mettre en terre un million sur toute l’étendue du territoire, le seul jour du mercredi prochain”, a poursuivi Foli-Bazi Katari, lors d’une conférence de presse tenue aux côtés de son collègue de la communication.

Pour y parvenir, l’exécutif entend impliquer toutes les couches de la population, et ce, durant toute l’année en cours. “La stratégie voudrait que chaque Togolais ou chaque personne vivant sur le territoire togolais se sente concernée par la question du reboisement”, explique Akodah Ayewouadan. 

En 2021, “seulement” 3,3 millions de plants ont été mis en terre, sur les 10 millions prévus conformément à l’ambition décennale d’un milliard d’arbres plantés. Pour rappel, le Togo envisage de porter son couvert forestier à au moins 25% du territoire d’ici les prochaines années. 

Au Sénégal, onze nouveaux-nés ont péri jeudi dans l’incendie du service de néonatalogie de l’Hôpital de Tivaouane. Dans un message adressé ce vendredi à son homologue Macky Sall, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a transmis toute la compassion du peuple togolais. 

J’ai appris avec consternation le décès de onze nouveaux-nés au Sénégal dans l'incendie survenu au service de néonatalogie de l'hôpital où ils se trouvaient. En nous associant à la douleur du peuple sénégalais, j’adresse mes condoléances, et celles du gouvernement et du peuple togolais, à mon frère le Président Macky Sall et aux familles éplorées”, a notamment indiqué le chef de l’Etat.

A l’origine du sinistre, un court-circuit, selon les premières informations officielles. Un deuil national de trois jours a été décrété dans le pays. 

Au Togo, le Gouvernement reste mobilisé en faveur des mesures de soutien au pouvoir d’achat des populations. Après le plafonnement des prix de certains produits locaux et importés, les contrôles s’intensifient sur les marchés et dans les sites de production. 

Une délégation du ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale s’est rendue dans ce sens il y a quelques jours dans plusieurs unités industrielles de production de farine de blé et d’huile végétale. Objectif, “s’assurer de l’effectivité du travail de ces usines en matière d’approvisionnement continu des marchés, la disponibilité des stocks, les prix de livraison aux grossistes en rapport avec les nouvelles orientations du Gouvernement”, explique Kodjo Adedze. 

En effet, si pour l’ensemble des produits de première nécessité, l’on constate un respect de la pratique des prix plafonds, les spéculations continuent toujours en ce qui concerne l’huile végétale et la farine de blé où les prix sont au-delà des plafonds décidés par l’exécutif pour une période de trois mois. 

Il est important de respecter à la lettre les prix plafonds et satisfaire la demande nationale”, a insisté l’officiel aux principaux grossistes et distributeurs, au cours d’une réunion organisée dans la foulée.

La semaine dernière, c’était au tour du Premier ministre d’encourager les boulangeries à l’utilisation des farines locales. Des contacts sont régulièrement publiés sur les canaux officiels, pour inciter les populations à un sursaut patriotique et à la promotion des produits locaux.

Épargné jusque-là par l’épidémie de variole du singe qui se propage en Europe et dans certains pays africains, le Togo prépare son dispositif de riposte. Une séance de travail a réuni mardi au CHR Lomé-Commune (Centre dédié à la prise en charge du Covid) des infectiologues, virologues, bactériologues et d’autres acteurs. 

Objectif, actualiser les connaissances sur cette maladie et définir les stratégies à adopter, en cas de détection sur le territoire. Pour le coordonnateur des soins au CHR Lomé-Commune, le professeur Ihou Wateba, l’une des clés sera la réactivité de la prise en charge. “Lorsque dans votre entourage, une personne présente une maladie éruptive de type cutané, il faut rapidement alerter les structures sanitaires qui pourront diriger la personne vers les centres d’investigation appropriés pour éviter que d’éventuels cas ne traînent à la maison”, a-t-il invité.  

Maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés (Monkeypox), selon l’OMS, la variole du singe peut se propager d’une personne à l’autre. Elle se caractérise principalement par de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions et l’apparition de boutons sur tout le corps. 

mercredi, 25 mai 2022 13:29

Covid-19: nouvel appui de l’UE au Togo

Au Togo, malgré la décrue des cas de contaminations observée depuis plusieurs semaines, les partenaires continuent de se mobiliser afin de renforcer les capacités du pays dans sa riposte anti-Covid. L’Union européenne a offert il y a quelques jours de nouveaux équipements.

Dans le détail, ce nouveau don, facilité par la représentation locale de l’OMS, est constitué d’une ambulance et de tests antigéniques. “Il s’agit d’un témoignage de notre solidarité envers le Togo”, a indiqué l’ambassadeur de l’UE, Joaquin Tasso Villalonga. 

Depuis le début de la pandémie, 37 000 cas de coronavirus ont été confirmés sur le territoire, pour 273 décès. 

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