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Le ministre de l’agriculture, de l'élevage et du développement rural, Lekpa Gbegbeni, et l’ambassadeur du Japon, Ikkatai Katsuya, ont acté mardi 25 avril à Lomé, l'accord de don d’engrais d’environ 6000 tonnes du Japon. D’une valeur d'environ 2,5 milliards FCFA, l’appui vise à renforcer la production rizicole. 

Le don contribuera à améliorer le rendement dans les exploitations de riz pour le compte de la campagne 2023-2024. En dehors de cet appui, le Togo a également officiellement réceptionné le stock de 2748 tonnes de riz et l’enveloppe de 1 milliard 750 millions FCFA offerts en décembre 2022 par le Japon. Pour le ministre de l’agriculture, le geste vient à point nommé « dans un contexte où l'approvisionnement en engrais sur le plan international a été bouleversé par les conséquences de la crise sanitaire liée à la COVID-19 et au conflit russo-ukrainien »

La démarche vient concrétiser les engagements pris par le pays du Soleil Levant lors de la 8ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8) pour poursuivre son accompagnement en faveur du Togo. Des discussions sont d'ailleurs en cours entre les deux partenaires pour la fourniture chaque année d’engrais au Togo.  

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Déjà actif au niveau de plusieurs projets prioritaires du gouvernement, le partenariat entre le Togo et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) va se renforcer. Lundi 24 avril, à la faveur d’une visite du Premier ministre à Luxembourg, les deux parties ont planché sur la question. 

Entourée de plusieurs membres de l’exécutif, Victoire Dogbé s’est entretenue avec le Vice-président de l’institution chargé de l’Afrique, Ambroise Fayolle. 

Notre pays s'est engagé dans une dynamique de croissance avec la feuille de route gouvernementale. Ces ambitions nécessitent une mobilisation accrue de ressources. La BEI est un partenaire du Togo sur plusieurs projets. Toutefois, nous estimons que ce partenariat pourrait être plus densifié et c'est ce que traduit la présente mission", a notamment expliqué la cheffe du gouvernement.    

Début mars déjà, le sujet avait été évoqué à Doha (Qatar) avec le n°2 de la BEI, Thomas Ostros, lors d’un entretien en marge de la 5ème Conférence des pays les moins avancés (PMA). 

Pour rappel, la BEI est la principale institution de financement de l’Union Européenne. Elle est le principal bailleur de fonds multilatéral au monde, surtout dans le domaine du financement de l’action en faveur du climat.

Après ceux consacrés à l’aquaculture (Elavagnon) et au bâtiment (Adidogomé), le Togo dispose officiellement de son troisième institut de formation en alternance pour le développement (IFAD). Comme annoncé dans le cadre des festivités de la fête nationale, le Président de la République a inauguré lundi 24 avril, cet établissement à Barkoissi (Préfecture de l’Oti, Savanes). 

Implantée sur un site de 320 hectares et d’un coût global de plus de 3 milliards FCFA, l’infrastructure s’intègre bien dans l’environnement socio-économique de sa région, et forme des jeunes togolais en création, gestion et exploitation de fermes agropastorales, et en production et transformation de produits laitiers. 

9 des prix des produits energetiques exportes au premier trimestre 2023 L copy

L’objectif est non seulement de répondre au défi du secteur et professionnaliser davantage la filière, mais aussi d’offrir une formation adéquate à la jeunesse. 

Pour rappel, il y a deux mois, le premier IFAD, celui d’Elavagnon a certifié sa première promotion, matérialisant un peu plus les ambitions présidentielles pour le secteur de la formation professionnelle togolaise.    

En tout, 10 instituts sont prévus pour être construits sur le territoire. 

Après plusieurs années de travaux inscrits dans le cadre du Projet d’appui à la reconstruction des marchés et aux commerçants de Kara et de Lomé (PARMCO), le nouveau marché central de la ville de Kara, a enfin ouvert ses portes. C’était lundi 24 avril, à la faveur d’une cérémonie de mise en service, présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

Construite sur une superficie de 5,72 hectares, la nouvelle infrastructure qui tient compte d’une extension future, pourra accueillir jusqu’à 9.500 personnes et dispose d’un aménagement extérieur constitué de jardins, d’une esplanade et de parking. 

Elle est érigée sur trois niveaux (rez-de-chaussée et deux étages), et comprend 736 unités d’étals, 72 unités de boutiques, 05 locaux dédiés aux banques et assurances, 8 magasins de grossistes, 6 unités de chambres froides, une unité de police et une infirmerie.

La réalisation de cet ouvrage est l’illustration de votre détermination à répondre constamment aux besoins des populations en toute circonstance, et dans ce cas particulier, à redonner espoir aux valeureuses femmes commerçantes de la Kara”, a indiqué le responsable pays du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Wilfrid Abiola, dont l’institution a participé au financement du projet, tout comme la BOAD. 

La BAD réitère sa disponibilité à accompagner le Togo dans ses efforts de développement économique et social au bénéfice des populations”, a par ailleurs assuré l’officiel.    

Pour rappel, des travaux sont également en cours à Lomé, pour la reconstruction du grand marché de la capitale.

Le Togo a bouclé lundi 24 avril, une nouvelle sortie sur le marché financier régional via une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor. A la recherche de 30 milliards FCFA, le pays a finalement mobilisé 33 milliards FCFA. 

Avec un taux de couverture de 133,34%, l'opération a enregistré la participation de 12 investisseurs avec des soumissions qui s’élèvent au total à 40 milliards FCFA. Dans le détail, 26 milliards FCFA ont été levés via les Bons Assimilables du Trésor (BAT) de maturité 182 jours et 7 milliards FCFA via les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) de maturité 3 ans. 

Pour rappel, au cours du premier trimestre, le Togo a levé au total 113 milliards sur le marché financier. Le pays ambitionne de mobiliser cette année 574 milliards FCFA. 

Au Togo, le processus de digitalisation des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) sera renforcé. La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a officiellement lancé, ce mardi 25 avril à Lomé, un projet de digitalisation des MPME dénommé Lon’Kèlèw.

L’initiative réalisée en partenariat avec l’Union européenne et Expertise France, avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD) vise à accompagner la transformation numérique des entreprises. Elle permettra d’assurer la transition digitale de 50 entreprises majoritairement dirigées par des femmes et des jeunes. Ces dernières sont retenues par rapport à leurs besoins de digitalisation et à leur capacité de transformation numérique. 

Le projet permettra “d’aider les MPME à améliorer leur mode de fonctionnement, ainsi que leur offre de services et de biens et les rendre plus apte à satisfaire la demande interne et conquérir des marchés extérieurs”, a déclaré le le secrétaire général du ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Comlan Nomadoli Yakpey. 

Pour la présidente de la délégation spéciale consulaire de la CCI-Togo, Nathalie Bitho, l’initiative s’inscrit dans la dynamique de relance des économies éprouvées par les crises et le défi sécuritaire tout en permettant aux entreprises de s’ouvrir à l'international.

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Après une vingtaine d’années dans des locaux provisoires, l’Université de Kara, deuxième université publique du Togo, disposera bientôt d’un campus définitif. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement posé lundi 24 avril, la première pierre de la nouvelle infrastructure. 

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Situé à Pya (12 km au nord de la ville) et projeté sur une superficie de 250 000 m2, le futur campus universitaire est le fruit d’un partenariat entre l’Etat et la société Envol Partenariats Togo.

Il aura à terme, une capacité d’accueil de 30 000 étudiants, et sera organisé en plusieurs pôles pédagogiques, administratifs, socio-sanitaires et culturels. En dehors des espaces de cours, les autres installations clés seront la présidence, des cités universitaires pour environ 10 000 étudiants, la bibliothèque centrale, des infrastructures administratives, un centre hospitalier universitaire, une maison d’hôtes, des restaurants universitaires, des aménagements d’espaces verts, et de loisirs, sports et détente. 

Aucun pays ne peut se bâtir sans un capital humain de qualité. La construction du nouveau campus définitif de Kara est le fruit de l’ambition du Président de la République pour l’école togolaise, pour la jeunesse togolaise, une ambition qui est simplement de mettre à la disposition de la Nation, des institutions fortes qui permettent de mettre sur le marché des citoyens bien formés”, a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur, le Professeur Ihou Majesté Wateba lors de la cérémonie. 

Pour rappel, l’Université de Kara a ouvert ses portes le 23 janvier 2004, et est basée depui lors, sur le site de l’ancienne Ecole normale des instituteurs (ENI) de Kara et au nord de Pya. Elle est actuellement créditée d’un effectif de 20.608 étudiants. 

Créé fin 2021 par le gouvernement puis ouvert aux régions Savanes et Kara dans le cadre d’une phase pilote, le Fonds Tinga, mécanisme de facilitation de l’accès à l’électricité aux populations à faibles revenus, commence à enregistrer de bons résultats. A ce jour, 100 000 personnes en sont déjà bénéficiaires dans ces deux régions, a pu constater il y a quelques jours, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Le chef de l’Etat, présent dans la Kara où il procédait à une série d’activités, a en effet rencontré à Pagouda les bénéficiaires de la région. 

Objectif, échanger avec ces derniers, recueillir leurs ressentis et témoignages, et présenter les grandes lignes du programme de développement de l’exécutif, aussi bien dans le domaine de l’énergie, que de l’eau, l’éducation, la santé, et surtout la sécurité et la consolidation de la paix. 

Tout ce que nous faisons aujourd’hui peut être remis en cause. Nous subissons des menaces sécuritaires dans la sous-région. Je vous invite à être extrêmement vigilants, car nul n’est à l’abri du terrorisme. Nous sommes tous concernés par cette situation. Nous devons préserver la paix et la sécurité dans notre pays”, a d’ailleurs affirmé le n°1 togolais, après avoir félicité ses interlocuteurs pour leur adhésion au projet Tinga et à son succès.

Pour rappel, le Fonds Tinga offre la possibilité aux populations de se faire raccorder à l’électricité à un coût initial fortement réduit (1000 FCFA), le reliquat étant échelonné sur une période moyenne (allant de 4 à 10 ans).

Au Togo, le ton est donné pour le Projet de fourniture et d’installation de 50 000 lampadaires solaires autonomes et intelligents. L’initiative a été officiellement lancée, la semaine dernière à Kadjanga, dans  la préfecture de la Binah, par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. 

Cofinancé à hauteur de 40 millions d’euros avec la République française, le projet est réalisé par l’entreprise Sunna Design en partenariat avec des PME togolaises. Concrètement, l'initiative qui s’inscrit dans le cadre du Programme Electrification Public solaire Rural (PEP’S Rural) permettra de renforcer le système d’éclairage dans les zones frontalières et dans les localités électrifiées par des kits solaires. Au total, 4599 localités réparties sur l’ensemble du territoire seront touchées, particulièrement dans la région des Savanes où le déploiement sera plus important. 

Les installations disposent d’une maintenance et d’une garantie des installations sur 12 ans. Les pompes à motricité humaine (PMH), les écoles, les centres de santé et les marchés bénéficieront d’une allocation prioritaire. Déjà, plus de 15 000 lampadaires solaires sont installés dans six différentes préfectures, notamment la Binah, l’Oti, l’Oti Sud, Tone, Kpendjal Ouest et Tandjouaré. 

Le projet vient s’ajouter à d’autres initiatives menées par le gouvernement pour renforcer le taux d'électrification, dont le Fonds Tinga, les mini-centrales solaires installées dans les villages de Bavou (Ogou), Koutoum (Bassar), d’Assoukoko, (Blitta) et de Takpapiéni (Oti-Sud), la centrale solaire de Blitta et le projet présidentiel Cizo.

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Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, et  la Commissaire européenne aux partenariats internationaux, Jutta Urpilainen ont procédé, lundi 24 avril à Bruxelles, à la signature de deux conventions de financement. Elles portent sur un appui de 70 millions d'euros, soit 45,9 milliards FCFA aux secteurs de l'agro-industrie, l'énergie et la connectivité. 

Dans le détail, la première convention concerne le Programme de soutien au développement des agro-industries durables au Togo, avec une enveloppe de 30 millions d’euros de l’Union européenne et un co-financement de l’Allemagne et de la France, à hauteur de 52 millions d’euros. L'initiative vise à améliorer la compétitivité des exploitations agro-sylvo-pastorales et halieutiques, des pôles de transformation industrielle et à renforcer les Très petites et moyennes entreprises (TPME) de transformation agricole, tout en préservant l'environnement et la biodiversité. 

Quant à la seconde convention d’un montant de 40 millions d’euros, elle porte sur un appui budgétaire à la consolidation de l’Etat et à la résilience. Elle vient soutenir le processus de décentralisation en renforçant les finances publiques au niveau décentralisé. L’accord vise aussi à approfondir la gouvernance des services de base et à appuyer l’agrobusiness durable. 

En rappel, un accord de financement a été signé la semaine dernière entre le gouvernement et l’UE, dans le cadre du Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT). Portant sur un financement de plus de 6 milliards FCFA, il vise à soutenir le développement de l’agro-industrie durable au Togo.