RTG

RTG

La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a officiellement lancé ce mercredi 1er juin une nouvelle liaison vers Washington DC à partir de Lomé. Un vol inaugural s’est déroulé dans ce sens, à l’issue d’une cérémonie organisée à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE).

La nouvelle connexion, annoncée il y a quelques semaines, se fera trois fois par semaine, et porte ainsi le nombre de vols hebdomadaires vers la capitale américaine à 10, avec des escales à Dublin (Irlande) notamment. 

Si pour le transporteur africain, cette nouvelle liaison “renforce la connectivité aérienne entre l'Afrique et les États-Unis et contribue à renforcer les liens économiques, commerciaux, touristiques et diplomatiques entre les deux régions”, il s’agit pour le Togo d’une nouvelle étape décisive dans son ambition de devenir un important hub régional. 

Mi avril dernier, le transporteur panafricain Asky avait annoncé pour sa part un tarif réduit sur ses vols pour la diaspora togolaise, dans le cadre d’un accord de coopération avec le gouvernement.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a lancé mardi une ‘Enquête de satisfaction client’. L’opération, qui entre dans le cadre de la campagne nationale de mesures de la qualité des services mobiles lancée le 19 mai dernier, doit permettre de “recueillir le ressenti des consommateurs sur leur expérience avec leurs opérateurs mobiles et fournisseurs d’accès internet”.  

Ceci, explique le régulateur, “afin de mettre en perspective la qualité de service au regard de la qualité de l’expérience client”. 

Plusieurs canaux sont ouverts pour cette enquête : la syntaxe USSD *800#, l’appel au numéro 8000, l’application mobile “arcep Togo” disponible sur les plateformes de téléchargement, et le site web de l’institution. Les avis seront recueillis jusqu’au 17 juin prochain.  

Pour rappel, en dehors de la régulation du secteur, l’une des missions de l’Arcep est la protection des droits et des intérêts des consommateurs.

Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey effectue depuis mardi une visite officielle en Israël. Au menu de ce déplacement, plusieurs activités politiques et économiques, destinées à renforcer la coopération entre Lomé et Jérusalem.

Après une première rencontre avec la diaspora togolaise, le ministre s’est entretenu ce mercredi avec son homologue Yaïr Lapid. Les discussions ont notamment porté sur les échanges bilatéraux, les questions de sécurité et de paix, l’aide au développement ainsi que les projets en cours entre les deux pays. 

Le Togo et Israël entretiennent de chaleureuses relations depuis plusieurs années.

Ce mercredi, le Togo lance officiellement sa campagne nationale annuelle de reboisement. La date retenue pour l’événement n’est pas le fruit du hasard, puisqu’elle coïncide avec la traditionnelle Journée nationale de l’Arbre, observée chaque 1er juin depuis 1977 sur toute l’étendue du territoire. 

L’ambition du gouvernement, a rappelé mardi le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka Malik Natchaba, est de "poursuivre les efforts permettant de reconstituer progressivement le couvert forestier et le porter à 25% en 2025”.

Objectif 21 millions de plants 

Pour cette nouvelle campagne, le défi est de mettre en terre un total de 21,3 millions de plants, dont 1 million rien que pour cette journée du 1er juin. L’objectif, expliquait lundi le ministre de l’environnement en conseil des ministres, est de “faire mieux que la précédente au cours de laquelle 3 303 000 plants ont été mis en terre sur une superficie de 4 500 ha”.

Mobilisation générale

Pour y arriver, l’exécutif compte sur une mobilisation générale. Administration publique, secteur privé, représentations diplomatiques, société civile, volontaires, toutes les couches de la population sont visées et une vaste campagne de sensibilisation et d’information a été lancée dans ce sens. 

Plusieurs institutions de l’Etat, de même que le Président de la République ont d’ores et déjà rejoint le mouvement sur les réseaux sociaux, en arborant notamment des profils accompagnés du hashtag officiel #TogoVert. 

Pour rappel, le Togo s’est donné pour ambition de planter un milliard d’arbres au cours des dix prochaines années, en réponse à la dégradation continue des ressources forestières et à la lutte contre les changements climatiques.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a atterri ce mardi 31 mai à Brazzaville (Congo), pour une visite d’amitié et de travail. Ce séjour de quelques heures s’inscrit dans le cadre des excellentes relations de coopération qu’entretiennent les deux pays. 

Avec son homologue Denis Sassou Nguesso, le n°1 togolais, a eu des entretiens en tête-à-tête sur des sujets d’intérêt commun d’ordres bilatéral et continental.

La dernière visite officielle de Faure Gnassingbé en terre congolaise remonte à février dernier, à l’occasion d’un mini-sommet quadripartite à Oyo, consacré à la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. 

Le Togo renforce sa lutte contre la piraterie maritime. Le pays a validé la semaine dernière son Document de procédures opérationnelles standardisées et harmonisées, devenant par la même occasion le premier pays en Afrique de l’ouest francophone à se doter de cette disposition. 

Concrètement, en validant ces procédures, le Togo pourra désormais arrêter ou poursuivre des navires et personnes impliquées dans les actes de criminalité en mer. La réforme lui permet également de poursuivre ses initiatives contre la piraterie. 

Au cours des travaux de validation, les acteurs ont souhaité la mise en place par l'Etat d'un mécanisme d'action judiciaire pour servir d'interface entre les administrations et les tiers pendant les enquêtes relatives au blanchiment de capitaux. 

Pour rappel, le Togo a entrepris, il y a quelques années, le renforcement de son système judiciaire contre la piraterie maritime. En juillet 2021, un procès inédit s’est même déroulé à Lomé permettant de juger et condamner 9 personnes pour des faits de piraterie.

Lire aussi

Le système judiciaire se renforce contre la piraterie maritime

Au Togo, une nouvelle étape est franchie pour les prochaines élections régionales. Le gouvernement a adopté lundi en Conseil des ministres, un projet de décret portant définition du ressort territorial et répartition du nombre de conseillers par région et par circonscription électorale.

L’objectif du texte est de déterminer le nombre de conseillers pour chaque région et de les répartir entre les préfectures relevant du ressort territorial. Ils sont fixés par région selon un critère démographique. Ainsi, pour chaque chef-lieu de région, sept conseillers régionaux seront mandatés.

Pour l’exécutif qui a également entériné lundi la nomination du nouveau président de la Ceni, ce décret doit baliser un peu plus la voie à ce scrutin. En rappel, il y a quelques jours les députés ont apporté des modifications au code électoral.

Lire aussi

Les élections régionales auront lieu en 2023

Au Togo, le programme de modernisation de la justice avance. Le processus d’élaboration du nouveau code de procédure pénale a franchi un nouveau cap lundi, avec l’adoption en conseil des ministres d’un avant-projet de loi. 

Le texte, qui se veut résolument innovant et adapté aux défis actuels, doit permettre d’améliorer significativement l’efficacité du système judiciaire national. Dans ses grandes lignes, la nouvelle mouture accordera davantage d'attention aux droits humains, à travers le renforcement des droits des victimes et des droits de la défense, à l’organisation des alternatives aux poursuites et à la détention provisoire. Également, les voies de recours en matière criminelle seront mieux établies. 

Pour rappel, le code de procédure pénale est le recueil de textes juridiques qui permet d'organiser les différentes étapes de l’intervention de la justice, depuis le début d’une plainte jusqu’à la décision judiciaire définitive. L’actuel en usage date de plusieurs décennies.

L’équipe gouvernementale s’est réunie en conseil des ministres ce lundi 30 mai à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans de nombreux secteurs. 

Au total, quatre projets de loi et deux projets de décret ont été adoptés, tandis qu’une communication a été faite sur la campagne nationale de reboisement 2022. 

De façon concrète, les projets de loi portent notamment sur les transactions électroniques, le nouveau code de procédure pénale, la décentralisation et le fonctionnement du district autonome du Grand Lomé (DAGL). 

Quant aux deux décrets, ils portent d’une part sur le ressort territorial de chaque région et la répartition du nombre de conseillers qui seront élus pour chaque préfecture lors des prochaines régionales, et de l’autre sur les nouvelles attributions de la direction nationale du contrôle de la commande publique (DNCCP).

Au Togo, le Centre national de réponse aux incidents de cybersécurité (CERT.tg) fait désormais partie du FIRST (Forum of Incident Response and Security Teams), une communauté mondiale visant à encourager la coopération et la coordination dans le secteur. La nouvelle a été officialisée il y a quelques jours par l’institution opérationnalisée il y a un peu plus d’un an. 

L’adhésion, saluée par la ministre de l’économie numérique, fait du pays, le 15ème en Afrique et le 5ème dans la sous-région à intégrer ce vaste réseau de plus d’une centaine de nations. De façon concrète, elle permet au Togo de bénéficier de programmes communs de renforcement de capacités et de partage d'informations. En outre, la prévention des incidents de cybersécurité sera renforcée à travers des outils techniques mis à disposition. 

Pour le pays, par ailleurs déjà membre de deux autres communautés (AfricaCERT et TF-CSIRT), il s’agit d’un “pas important vers la protection du cyberespace national”, a indiqué Cina Lawson. 

Dans le sillage de ses nouvelles ambitions de développement, le Togo a fait de la cybersécurité une priorité. Le pays, qui s’est doté d’un nouvel arsenal législatif sur la question et mis en place une agence nationale dédiée (ANCy), a accueilli en mars dernier le tout premier sommet continental consacré au sujet. L’événement, qui a réuni plus de 600 personnes à Lomé, a permis d’adopter une déclaration destinée à mieux faire front contre les différentes menaces.

Lire aussi

Le Chef de l’État distingué pour sa promotion de la cybersécurité