RTG

RTG

Trois ans après son opérationnalisation, l’institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) dédié à l’aquaculture va bientôt dévoiler ses premiers diplômés. L’examen final du Baccalauréat professionnel, le tout premier en la matière au Togo, a été lancé lundi 28 novembre à Elavagnon (Est-Mono), sur le site de l’institut. 

Les épreuves écrites, dont le ton a été donné par le Directeur général adjoint de l’Agence Education Développement (AED) en charge de la gestion des IFAD, ont été précédées d’une phase de présentation de projets professionnels par tous les pensionnaires. 

Pour rappel, la formation en aquaculture, basée sur une approche par compétences, vise à accompagner le développement de la filière. 

D’autres baccalauréats professionnels, en élevage et en bâtiment notamment, seront ouverts dans les prochaines années.   

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu lundi 28 novembre à Lomé avec le nouveau gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l'Ouest (Bceao), Jean Claude Kassi Brou. Le responsable, qui a officiellement pris fonction vendredi dernier à Dakar, prenait part dans la capitale togolaise au sommet de l’industrie financière africaine (AFIS). 

Le nouveau gouverneur s’est d’ailleurs, au cours des échanges, réjoui de la tenue au Togo de cet événement en phase avec la stratégie régionale d’inclusion financière et les défis socioéconomiques de l’Union.

Désigné le 04 juin dernier par les chefs d’Etat de l’Uemoa après plusieurs années à la présidence de la Commission de la Cedeao, Jean Claude Kassi Brou, de nationalité ivoirienne (comme tous les précédents en vertu des accords conclus à la création de l’institution communautaire), succède à Tiémoko Meyliet Koné, en poste depuis 2011.

Au Togo, des acteurs de la chaîne de la chaîne de valeur agricole vont bénéficier d’un coup de pouce. Une convention de partenariat a été signée vendredi 25 novembre à Lomé, entre la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et International Business Bank Togo (IB Bank Togo) dans ce sens. 

Ce partenariat permettra de renforcer la capacité de financement de la zone industrielle intégrée, en soutenant les acteurs dans le cadre de la campagne agricole 2022-2023. Dans le détail, l’appui est destiné à deux entreprises installées à la PIA, notamment Togo Soja et Togo Organics pour l’industrialisation, le développement de la production agricole, la transformation des produits locaux et l’approvisionnement en matières premières. 

Pour rappel, d’autres partenariats de type public-privé (PPP) avaient été conclus entre la Plateforme industrielle d’Adétikopé et des institutions sur le plan national pour entre autres financer la transformation du soja. 

Présente depuis plusieurs années au Togo où elle dispose d’ailleurs d’un bureau, la Société Financière Internationale (IFC) veut renforcer son appui au développement économique du pays. Lundi 28 novembre, à la faveur d’un entretien avec le Président de la République en marge du sommet de l’AFIS, son Vice-président pour l’Afrique, Sergio Pimenta, a rappelé ses grands axes prioritaires au Togo. 

Nous comptons soutenir l’inclusion financière, l’agriculture et l’agro-industrie, ainsi que les secteurs de la logistique et des transports, qui sont des secteurs importants pour l’économie togolaise”, a indiqué le responsable, avant de rappeler la place “importante” qu’occupe le Togo dans les plans de l’institution du groupe de la Banque mondiale, dédiée au secteur privé. 

Pour rappel, le portefeuille actuel de la SFI au Togo s’élève à 450 millions FCFA, destiné au financement des PME/PMI dans des projets d’infrastructures sociales, le développement du numérique, l’énergie ou encore la transformation agricole.    

Le Programme présidentiel d’excellence (PPE) vient d’ouvrir officiellement jusqu’au 23 décembre prochain, les inscriptions dans le cadre de sa mission de renforcement de l’administration togolaise. Au total, 40 jeunes togolais sont recherchés pour le compte de la quatrième promotion.

La sélection, qui se fera en janvier 2023 par un test analytique et une rédaction en français et anglais, est ouverte aux titulaires d’un Master 2 (au minimum) d’une université togolaise et ayant au plus 30 ans au lancement du programme, ou aux étudiants en Master 1 ou 2, inscrits dans une université togolaise, ayant au plus 28 ans. 

Entièrement gratuit (financé par l’Etat et ses partenaires), et axé autour de 4 piliers (acquisition de compétences professionnelles, ouverture au monde, leadership et enjeux socioéconomiques du Togo), le programme, dispensé en anglais, couvrira une période de 18 mois, avec un rythme soutenu.

1 prog

A l’instar des promotions précédentes, les étudiants seront amenés à travailler sur des projets réels du gouvernement (infrastructures, santé, éducation, agriculture, créations d’emplois, etc…), à travers des formations délivrées par des consultants et experts locaux et internationaux. 

Ceux ayant validé le programme intègreront l’administration publique nationale pour une période minimale de 03 ans, et seront placés dans différents ministères et ou institutions ayant un rôle clé dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale. 

Pour rappel, le PPE a été lancé en 2019, à l’origine dans le cadre du Plan national de développement (PND). Depuis, il a été élargi au parcours Licence et un programme similaire a été conçu exclusivement pour les jeunes femmes.

Une simulation d’intervention sécuritaire d’urgence sera effectuée ce jeudi 1er décembre à Lomé. L’activité, programmée dans la matinée à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE), s’inscrit dans le cadre de la troisième édition de l’Exercice d’urgence sécuritaire grandeur nature dénommé « EPULO ».

L’exercice est « susceptible de perturber momentanément la circulation autour de l’AIGE et de provoquer un mouvement important de véhicules de secours et d’incendie », a précisé le directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), Dokissime Gnama Latta qui a invité la population à ne pas céder à la panique. 

En rappel, des travaux sont menés à l’aéroport de Lomé pour davantage améliorer le dispositif réglementaire relatif à la sécurité, la sûreté et la régularité. 

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement ouvert ce lundi les travaux de l’édition 2022 de l’Africa financial industry summit (AFIS). Dans son allocution d’ouverture, le chef de l’Etat s’est réjoui du choix porté sur le Togo, “terre d’accueil et d’encouragement des institutions financières”, et sa capitale, “reconnue comme un acteur important en matière d’industrie financière, dans la sous-région et sur le continent”, pour l’organisation de cet événement.

Le leader togolais est également revenu sur la nécessité de repenser l’avenir de la finance africaine, avec l’implication effective des pouvoirs publics et du secteur privé.

Retrouvez l’intégralité de son discours. 

Madame le Premier ministre

Madame la Présidente de l’Assemblée nationale

Madame, Messieurs les Présidents des institutions de la République

Monsieur le Directeur général de Jeune Afrique Media Group

Monsieur le vice-président pour l’Afrique de la Société Financière Internationale

Mesdames, Messieurs les ministres

Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques et consulaires

Mesdames, Messieurs les gouverneurs de banques centrales

Mesdames, Messieurs les régulateurs du secteur des assurances

Mesdames, Messieurs les responsables des marchés financiers

Mesdames, Messieurs les députés

Mesdames, Messieurs les Directeurs généraux de sociétés publiques et privées

Chers participants Honorables invités

Mesdames, Messieurs des media Mesdames, Messieurs

Chers amis,

Vous le savez, le Togo a une longue tradition d’accueil et d’encouragement des institutions financières et notre capitale est reconnue comme un acteur important en matière d’industrie financière, dans la sous-région et sur le continent.

D’ailleurs, beaucoup d'entre vous sont des habitués de la capitale togolaise et je me réjouis de reconnaitre dans cette salle ce matin nombre de ceux avec qui j’ai eu ces dernières années, maints entretiens.

A quelques pas des sièges d'Ecobank, de la BIDC, de la BOAD, d'Orabank et de la CICA-RE, les occasions de séjourner au 2 Février ne manquent pas !

Mais, si le cadre vous est familier, la conjoncture mondiale l'est assurément moins.

Comme beaucoup ici, je partage le sentiment que nos échanges au cours de ce forum sur le secteur financier africain interviennent à un moment important.

La Covid-19 et la guerre en Ukraine ont profondément bouleversé la structure de l'économie mondiale, et de nombreux craquements fissurent aujourd'hui la charpente de nos économies.

En avril 2020, le Brent était à 20 dollars, pour culminer à environ 120 dollars en juin dernier et se stabiliser autour des 90 dollars actuellement. Et que dire des taux d'intérêt ?

Fin 2021, le marché estimait que la probabilité que les taux de la Fed dépassent 2,5% en décembre 2022 était nulle. Une majorité des investisseurs s’attendaient à des taux en dessous de 0,75%. Aujourd'hui, la quasi- totalité des investisseurs anticipent des taux autour de 4,5%.

Il serait ensemble dangereux de sous-estimer les conséquences de ces bouleversements, en particulier pour les plus fragiles de nos concitoyens, mais également pour l’ensemble des acteurs économiques et financiers impliqués dans le développement de notre continent.

Jour après jour, nous nous efforçons de répondre aux multiples facettes de cette crise globale qui implique aussi bien des aspects sécuritaires, climatiques, et inflationnistes que des déséquilibres et des dysfonctionnements dans les chaînes logistiques.

Les réponses sont souvent difficiles à formuler et plus encore à mettre en œuvre, parce que de nombreuses problématiques s’imbriquent et que la question du financement des programmes d’action demeure un enjeu déterminant.

Les opportunités d'en débattre ne manquent pas et je suis certain que vos travaux de ces prochains jours apporteront des éclairages essentiels à la prise de décision des pouvoirs publics et des Institutions Financières Internationales qui sont pour nous, des partenaires importants.

Mais je voudrais prendre le temps aujourd'hui de regarder vers l’avenir.

Car ce moment de recomposition laisse entrevoir un paysage financier transformé. Ce sommet est une belle occasion pour penser l'avenir de la finance africaine.

Ce futur, Mesdames, Messieurs, nous le construirons ensemble. Je m'adresse à vous aujourd'hui avec une conviction forte : l'avenir de la finance africaine se construira sur la collaboration étroite entre les gouvernements et le secteur bancaire.

Je reviendrai sur le rôle de l'État dans la recomposition du secteur financier africain. Mais je veux tout de même commencer en rappelant une évidence : sans secteur privé, notre système financier perdrait sa raison d'être.

Car le rôle du banquier -votre métier- n'est pas simplement le financement, mais le financement des bons projets. Et vous le savez bien, la leçon principale du monde des affaires est que les opportunités pour perdre de l'argent ne manquent pas.

La carrière du banquier est tout entière dédiée à séparer le bon grain de l'ivraie.

Sans votre discernement, le système financier serait condamné au gâchis et à l'arbitraire. Après deux ans de crises continues, le gaspillage est un luxe que peu peuvent se permettre. Et certainement pas l'Afrique.

Plus que jamais, les investissements de qualité sont le socle du développement africain. Car sans eux, comment accroître notre capacité de transformation industrielle ? Comment construire les ports, routes et centrales énergétiques si nécessaires à l'ambition de la ZLECAf ?

Mesdames, Messieurs, votre savoir-faire est ainsi votre responsabilité. De vos efforts et de votre sagacité, dépend une bonne part de la prospérité.

Le Togo revendique cet attachement au rôle du secteur privé dans le système bancaire.

L'État doit vous épauler dans cette tâche. Notre succès commun dépend de cette collaboration entre les pouvoirs publics et le secteur financier.

De notre côté, je vois quatre grandes missions.

  • Tout d’abord, l’État doit promouvoir un environnement des affaires attractif.  

Combien d'investisseurs étrangers, s'étant rarement rendus sur notre continent, se représentent un environnement des affaires anarchique et impraticable ? La réalité est toute autre et elle s’améliore tous les jours. Qu’il s’agisse de fiscalité, de stabilité juridique ou de contraintes administratives, les progrès sont considérables même si beaucoup reste encore à faire. Mais ce qui a été fait, il faut le faire savoir.

La SFI le sait bien : sans atténuation de ces inquiétudes irrationnelles, de nombreux investissements parfaitement viables risquent d'être ignorés par des investisseurs souvent trop frileux.

  • Pour ce faire, l’État doit favoriser l’information, et c’est sa deuxième grande mission. Pas seulement l’information sur l’environnement des affaires, mais l’information sur les affaires elles-mêmes.

C'est dans la construction d'une banque de projets que l'État est votre meilleur allié. Nombreux sont les investisseurs étrangers trouvant que l'offre de projets viables et de qualité dans les pays en développement, le pipeline, reste trop limitée.

Conscient de cette demande toujours croissante, nous travaillons sans relâche pour permettre une juste perception des occasions d’investissements. C’est ainsi que le Togo a développé sa Feuille de Route 2025, offrant une banque de projets cohérente et -dans votre jargon- bancables. Issus d'un travail de longue haleine et d'une connaissance minutieuse du terrain, nous avons pensé ces projets comme le chaînon manquant dans le financement de l'économie par le secteur privé. Pour autant, nous ne nous priverons pas des opportunités qu’offrent les Partenariats-Public- Privé (PPP) qui demeurent un outil pertinent au bénéfice du financement dans les pays en voie de développement.

  • La troisième mission, c’est que l’État doit jouer son rôle d’arbitre. 

C’est particulièrement vrai dans le développement des investissements durables. Les investisseurs des pays développés cherchent de plus en plus des opportunités d'investissements responsables. Leurs actionnaires le demandent.  Leurs clients le souhaitent. J'en veux pour preuve les montants considérables gérés par des fonds reposant sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, dits ESG. Ils ont atteint aujourd’hui la somme considérable de 36.000 milliards de dollars.

Pourtant, seule une faible partie de ces investissements revient aux pays en développement. C’est qu’au-delà de la question de l’information que j’évoquais à l’instant, il y a la question des externalités. Pour juger du caractère durable et responsable d’un investissement, il faut pouvoir tenir compte des éléments qui touchent à la pollution, à la perte de la diversité, etc. Et là, évidemment, la puissance publique retrouve son rôle d’arbitre entre les résultats positifs de l’investissement en termes de profit et d’emplois d’un côté, et, de l'autre, les contraintes environnementales.

  • Enfin, l’État peut organiser l’innovation. 

S'il profite à tous les acteurs financiers, le secteur public reste avant tout, l'allié des éléments les plus innovants de la communauté financière. Les exemples abondent.

Au Brésil, où le programme de paiements PIX, amorcé en 2018 et lancé en 2020 par la Banque centrale, a réussi en un an à convaincre 67% des adultes et 60% des entreprises déjà bancarisées. Cette coopération entre la Banque centrale, l'État et le secteur privé a permis, en un temps record, de réduire les coûts de transaction et d’accélérer la bancarisation de l'économie brésilienne.

De même, en Inde, où le programme UPI de la banque centrale a révolutionné le système des paiements, en coopération étroite avec le secteur privé. Géré par la banque centrale et le secteur privé, ce système a enregistré 8,57 milliards de transactions pour le seul mois d'août 2022.

Ici même, au Togo, le programme Novissi et le projet e-ID montrent le lien étroit entre action publique et innovation.

Permettez-moi de conclure d’un mot.

Comme toutes les crises avant elle, celle qui nous frappe aujourd'hui trouvera les voies de sa résolution, un nouvel équilibre macroéconomique s’imposera et l'optimisme reviendra. Cet avenir, il faut que nous le construisions ensemble.

Ensemble, nous identifierons les grands projets qui vont structurer le continent. Ensemble, nous attirerons les investisseurs étrangers en quête d'investissements durables. Et ensemble nous saurons révolutionner le secteur de la finance africaine.

C’est sur cette note de confiance que je souhaite de fructueux travaux à la deuxième édition de l’Africa Financial Industry Summit.

Je vous remercie.

Le bateau de croisière Seven Seas Voyager a accosté dimanche 27 novembre au port de Lomé. A bord, près de 700 touristes venus découvrir les atouts touristiques du Togo. 

Les touristes à bord du Seven Seas Voyager, premier bateau de croisière à accoster au Togo depuis la reprise des activités touristiques plombées par la pandémie du coronavirus, ont visité différents lieux. Notamment le marché aux fétiches, la maison des esclaves à Agbodrafo et le Lac Togo. Cette escale marque ainsi un regain des activités touristiques au Togo. 

1 culture

En rappel, le Togo a enregistré 983 969 touristes l’année dernière, contre 481 706 en 2020, avec une croissance de 34% des recettes, soit 25 milliards FCFA. 

Lire aussi:

Le Togo lance son portail web dédié au tourisme

Le deuxième sommet annuel de l’Africa financial industry summit (AFIS) s’est officiellement ouvert ce lundi 28 novembre à Lomé. Les travaux, organisés pour la première fois en présentiel, ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence d’un parterre d’officiels et de personnalités de marque, ministres des finances, gouverneurs et présidents de banques et institutions financières internationales, entre autres.

C’est parti pour deux jours de conférences, d’ateliers, et de tables rondes au cours desquels les leaders des milieux publics et privés, issus pour la plupart du continent, tenteront de contribuer à la relance économique du continent, en transformant “le grand potentiel de l’Afrique” en “réalité”. 

La tenue de ce sommet intervient à un moment charnière pour l’Afrique”, a déclaré dans son intervention le Vice-président Afrique de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta, dont l’institution co-organise l’activité.

En ouvrant les travaux, le chef de l’Etat a pour sa part, rappelé l’importance et la nécessité d’une collaboration entre pouvoirs publics et secteur privé : “Ensemble, nous saurons révolutionner le secteur de la finance africaine”, a affirmé le n°1 togolais. 

La cérémonie d’ouverture a été couplée à un panel.

La capitale togolaise accueille à partir de ce lundi 28 novembre 2022, la deuxième édition du Sommet sur l'Industrie Financière en Afrique (AFIS). Les travaux, programmés sur deux jours, seront ouverts par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, en présence des membres du gouvernement et d’un parterre d’officiels. 

Au total, près de 600 acteurs provenant d’une quarantaine de pays sont attendus, pour plancher sur plusieurs thématiques majeures, en lien avec le développement et la compétitivité de l’industrie financière continentale. 

La cérémonie d’ouverture sera retransmise en direct sur les canaux digitaux de la Présidence de la République.