Au Togo, la dynamique de réformes impulsée par les pouvoirs publics dans le secteur de l’artisanat suscite de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation des membres de la Chambre des métiers de l’artisanat du Bénin a effectué dans ce sens une mission de travail, il y a quelques jours dans le pays.
Objectif : s’enquérir de l’expérience togolaise sur la question, et toucher du doigt les récentes innovations introduites. Particulièrement ciblés, les processus de mise en place de registre informatisé, d’établissement de carte professionnelle, de régime de protection sociale des artisans, ainsi que le dispositif de délivrance des certificats professionnels de métiers.
Au menu de ce déplacement, des séances de travail avec le ministère en charge de l’artisanat et les Chambres de métiers, et des immersions sur le terrain, notamment au Centre des Ressources Artisanales (CRA) de Lomé, à la Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA) et sur le site du projet de Partenariat pour la Formation Professionnelle en Énergies Renouvelables au Togo (PFPERT).
Au Togo, le secteur artisanal a fait l’objet d’une profonde restructuration durant la dernière décennie. S’ils sont regroupés sur tout le territoire en associations, les artisans relèvent d’une faîtière au plan national, l’Union des chambres régionales de métiers (URCM).
L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 23 octobre prochain, une nouvelle vente aux enchères au Port autonome de Lomé. En tout, 102 containers de la société de transport maritime et logistique CMA CGM sont concernés.
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— Office Togolais des Recettes-OTR (@otr_togo) October 19, 2023
Rendez-vous le ?? ??????? ???? à 09h30 au Port autonome de Lomé pour la vente aux enchères publiques de ??? ?????????? de CMA CGM!#venteauxencherespubliques #otr #Togo pic.twitter.com/mjtStgyVHX
Comme lors des précédentes, la participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 25.000 FCFA.
Les ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance sous douanes.
La capitale togolaise s’apprête à accueillir à partir du samedi 21 octobre, le Forum Paix et Sécurité de Lomé (Lomé Peace and Security Forum). L’évènement, annoncé depuis la mi-juin, est une initiative du Togo, créée au lendemain de l’Alliance politique africaine (APA).
Rendez-vous dès demain en Direct pour la première Edition du LPSF. Plus d'infos sur https://t.co/t2iqYYMi18#LPSF #LOME #TOGO #PEACE #SECURITY #AFRICA #APA #GOUVTG pic.twitter.com/TWonMyHrnd
— Diplomatie Togolaise (@DiplomatieTogo) October 20, 2023
Les travaux, orientés sur le renforcement des transitions politiques et la gouvernance démocratique sur le continent, verront la participation d’une soixantaine d’officiels, parmi lesquels des membres de gouvernement, des diplomates, acteurs de la sécurité, chercheurs, ainsi que des acteurs régionaux et internationaux.
L’objectif de la diplomatie togolaise est notamment d’établir à travers ce forum, un nouveau cadre africain d'échanges, de discussions et de partage d'expériences sur la paix, la sécurité et l'avenir de l'Afrique.
Les travaux s’achèveront dimanche.
Le Togo accueille depuis lundi 16 octobre, la 6ème édition de la Semaine africaine de la microfinance (SAM). En marge de cet important événement auquel prennent part plus d’un millier de personnes, une foire est ouverte, dédiée aux bénéficiaires du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Au total, plus de 300 bénéficiaires sélectionnés à travers tout le pays, exposent. Les produits mis en avant vont notamment de l’alimentation à l’art, en passant par le vestimentaire et la cosmétique. L'objectif est non seulement de mettre en lumière ces différents acteurs, mais également de présenter aux visiteurs les différents mécanismes du Fonds propulsé depuis 2014 par le chef de l’Etat togolais.
“C’est une opportunité unique. La SAM offre cette visibilité pour la première fois et il faut en profiter”, s’est réjoui l’un des bénéficiaires.
En neuf ans, plus de 1,8 million de personnes issues de diverses couches socioéconomiques ont bénéficié de plus de 108 milliards FCFA octroyés par le biais d’une dizaine de produits.
Au Togo, le gouvernement recrute de nouveaux élèves-professeurs, désireux de faire carrière dans l’enseignement préscolaire et primaire. Le ministère en charge du secteur a lancé à cet effet depuis quelques jours, un appel à candidatures.
Ouverture de l'#Appelàcandidature pour le recrutement des élèves-professeurs d’Ecole. Les dossiers sont à déposer du 16 octobre au 10 novembre dans les #DRE ou les #ENFPE selon votre zone géographique. Consultez les modalités de dépôt des dossiers dans votre région.@EducationTg pic.twitter.com/3kmQF7RgJd
— Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire (@EducationTg) October 14, 2023
Les postulants devront, entre autres conditions à remplir, être de nationalité togolaise, être dans la moyenne d’âge de 18 à 35 ans, et être titulaires, soit du BAC, du CEAP examen + CAP ou du CAP.
Les dossiers, dont les modalités de constitution sont disponibles sur le portail web du ministère ou dans le quotidien national, devront être soumis au plus tard le vendredi 10 novembre dans les Directions régionales de l’éducation, ou dans les écoles normales réparties sur le territoire (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).
Pour rappel, les Écoles normales de formations de professeurs-élèves (ENFPE) ont été rouvertes au début de l’année 2023, à la suite de la réforme des Écoles normales d’instituteurs (ENI).
Elles délivrent désormais, à l’issue d’une formation de deux ans, le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire.
Les relations bilatérales entre le Togo et l’Algérie vont connaître un nouvel élan d’ici à quelques mois. La commission mixte de coopération se tiendra l’année prochaine. C’est ce dont sont convenus ce mercredi 18 octobre, les ministres des affaires étrangères des deux pays, Robert Dussey et Ahmed Attaf.
J ai eu un entretien fructueux avec mon homologue Ahmed ATTAF, Ministre des Affaires Etrangëres de l Algerie. Nous avons décidé de tenir pour l année prochaine la commission mixte de coopération entre nos deux pays. #Algerie pic.twitter.com/dh4z5gevz1
— Robert Dussey (@rdussey) October 18, 2023
Les deux personnalités se sont en effet retrouvées en marge de la 20ème édition de la réunion ministérielle Afrique-Europe du Nord, qui se déroule actuellement en Algérie.
Au centre des échanges, la nécessité de redynamiser l’axe Lomé-Alger, en redoublant notamment d’efforts pour enrichir le cadre juridique de la coopération et en activant les mécanismes bilatéraux.
Il y a deux ans à Lomé, l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum avait déjà fait part de l’intention de son pays de “densifier” ces relations. Entre autres actions évoquées à l’époque, la suppression de visa diplomatique et de service, ou encore la création d’un conseil algéro-togolais des affaires pour booster davantage les échanges économiques.
Au Togo, l’engagement écologique de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) s’affirme un peu plus. Le nouvel immeuble du guichet unique de la plateforme, inauguré il y a une dizaine de jours, a reçu la certification LEED Silver (Leadership in Energy and Environnemental Design), a annoncé mercredi 18 octobre, le site opéré par le Groupe Arise.
Cette certification décernée par l’US Green Building Council, une organisation privée américaine orientée dans la durabilité de la conception, la construction et l'exploitation des bâtiments, déclare donc la nouvelle infrastructure, “conforme aux standards écologiques internationaux”.
Dans les faits, le bâtiment abritant 26 services administratifs, intègre des principes d’économie d’énergie, d’eau, de gestion de déchets, ou encore de qualité d’environnement intérieur. Une première au Togo.
Cette reconnaissance intervient dix jours après l’officialisation de l’alliance entre l’opérateur de la PIA et Crystalchain, le spécialiste français de la traçabilité de l’empreinte carbone.
Pour le premier parc industriel du Togo, l’objectif est clair : promouvoir une industrialisation responsable, en tenant compte de la lutte contre le changement climatique.
Dès le 1er janvier 2024, les Togolais en déplacement au Bénin, et inversement, pourront communiquer à moindre coût, tout en conservant leurs cartes SIM. Les Autorités de régulation des communications (Arcep) des deux pays ont scellé le mercredi 18 octobre à Lomé, un protocole d’accord dans ce sens.
BAISSE DES TARIFS ROAMING:SIGNATURE D'UN PROTOCOLE D'ACCORD DE FREE ROAMING ENTRE LE BENIN ET LE TOGO
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) October 18, 2023
L'article relatif ici:https://t.co/opzH2w1h7b#freeroaming #ArcepTogo #telecommunications @arcepbenin @celtiisbj @MTNBenin @MoovAfricaBenin @togocom_tg @moovafricatg pic.twitter.com/Ov47cMO1OS
Cette entente bilatérale de free-roaming, paraphée par Michel Yaovi Galley et son homologue béninois, Coovi Hervé Guedegbe, vient conclure deux jours d’intenses travaux entre les deux régulateurs et des représentants des opérateurs mobiles des deux pays notamment MTN Bénin, Moov Africa Bénin, CELTIS Bénin, Togo Cellulaire et Moov Africa Togo.
Une baisse significative des tarifs
Concrètement, l’accord, qui ne se limite pas aux services voix et SMS en situation de roaming mais s’étend à l’internet mobile, doit se traduire par une baisse très significative des tarifs et des communications internationales.
En effet, explique l’Arcep, “lorsqu’un Togolais en visite au Bénin reçoit un appel sur son numéro mobile du Togo, il est facturé à 240 FCFA/minute. Avec le protocole signé, désormais, cette réception d’appel est gratuite durant les trente premiers jours consécutifs de son séjour”.
En ce qui concerne les émissions d’appel en situation de roaming, “une minute d’appel vers un réseau béninois coûtera dorénavant, pour un togolais en visite au Bénin, 60 FCFA, au lieu de 300 FCFA à ce jour. D’autre part, une minute d’appel vers le Togo pour un togolais en visite au Bénin coûtera 90 FCFA alors qu’il pouvait atteindre 1393 FCFA, soit jusqu’à 15 fois moins cher”, détaille le régulateur.
Enfin, pour les services internet, “le consommateur togolais en visite au Bénin est facturé à au plus 2,2 FCFA le Mo alors qu’à ce jour, il paie jusqu’à 8000 FCFA le Mo, soit 3600 fois moins cher”.
Communications internationales plafonnées
Les travaux entre les deux délégations ont également permis d’acter une baisse des tarifs des communications internationales entre les deux pays.
Désormais, le tarif international du Togo vers le Bénin, qui pouvait atteindre 225 FCFA, est plafonné à 90 FCFA la minute.
“Des efforts similaires sont en train d’être déployés, en vue d’accords similaires avec d’autres pays de l’espace communautaire”, a indiqué le gendarme des télécoms au Togo.
Pour rappel, depuis 2017, le Togo et six autres pays de la sous-région (Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Mali, Sierra-Leone et Guinée) sont liés par une suppression de frais de roaming. Il y a un an, des discussions avaient été entamées avec le Gabon
Après deux ans de mandat, l’ambassadeur nigérian, Adesina Julius Adebowale, est arrivé en fin de mission au Togo. Le diplomate a fait ses adieux le mercredi 18 octobre au Premier ministre, Victoire Dogbé.
Mme le PM @DogbeVictoire a conféré ce mercredi avec l'Ambassadeur de la République fédérale du Nigéria au #Togo Julius Adebowale Adesina en fin de mission. La Coopération entre Lomé et Abuja était au cœur des échanges. https://t.co/TAWTo6nDoA pic.twitter.com/qHzZFMYsHQ
— Primature Togo (@PrimatureTogo) October 19, 2023
L’entrevue, organisée à la Primature, a permis aux deux personnalités de faire le point de la coopération entre Lomé et Abuja, ainsi que le bilan des activités de l’ambassadeur.
“Essentiellement, nous avons travaillé sur plusieurs plans : la promotion et le développement du commerce, ou encore l’éducation. Même si je suis en train de partir, les deux pays continueront à œuvrer ensemble dans de nombreux domaines encore en suspens”, a souligné Julius Adebowale.
Pour rappel, avant son accréditation au Togo, l’officiel a notamment été le rédacteur en chef du quotidien indépendant nigérian ‘The Guardian’.
Démarrée depuis lundi à Lomé, la Semaine africaine de la microfinance a été officiellement ouverte le mardi 17 octobre. Ceci, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en présence du ministre de la coopération et de l’action humanitaire du Luxembourg, partenaire de l’événement.
J'ai pris part à l'ouverture de la 6è édition de la Semaine africaine de la microfinance que notre pays s'honore d'accueillir. Cet événement organisé avec l'appui du Grand-Duché de Luxembourg et de ADA, vient reconnaître les efforts de notre pays en matière de finance inclusive. pic.twitter.com/WfSsSkIUzg
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) October 18, 2023
En tout, plus d’un millier de participants issus d’une cinquantaine de pays du continent et du monde prennent part à cette sixième édition, axée sur le thème d’une finance inclusive et durable.
“Le thème de cette édition démontre que les politiques et nos programmes de gouvernements doivent s’inscrire dans la durabilité. Cette dernière devrait se fonder avant tout sur deux piliers : l’inclusion, non pas dans son sens le plus strict, mais plutôt et surtout, dans la prise en compte des préoccupations majeures de nos concitoyens à travers les mécanismes rodés de gestion des quotidiens des personnes concernées. Le deuxième pilier, c’est la lutte pour la réduction sensible de la pauvreté”, a insisté la ministre de l’Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, Mazamesso Assih, dans son propos d’ouverture.
Pour la cheffe du gouvernement, l’organisation de cet événement d’envergure à Lomé, vient reconnaître les efforts du pays en matière de finance inclusive.
En effet, le Togo présente à ce jour, la plus forte progression d'inclusion financière dans l'espace Uemoa, avec un taux de 85,76 %.
Les travaux s’achèvent le 20 octobre.