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Au Togo, le gouvernement renforce son engagement en faveur de l’inclusion et de l’harmonie sociales. L’exécutif a créé, via un décret pris vendredi dernier en conseil des ministres, un Fonds d’appui au secteur social (FASS).

Articulé en deux composantes, un fonds d’appui à la couverture santé universelle nationale et un fonds d’appui aux programmes et projets à caractère social, entièrement ou partiellement financés par l’État, le nouveau mécanisme vise principalement à centraliser toutes les ressources destinées au financement des besoins du secteur social.

L’ambition est de veiller à un meilleur suivi de leur utilisation, garantissant de fait la transparence.

Pour le gouvernement qui a augmenté significativement la part des dépenses sociales au fil des années (50% du budget en cours d’exécution), il s’agit d’un pas de plus dans la réalisation des objectifs prioritaires, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau et l’énergie, de l’économie numérique, ou encore de l’inclusion financière et économique.

Les rideaux sont tombés vendredi 20octobre dernier sur la 6ème édition de la Semaine africaine de la microfinance (SAM). Durant cinq jours, la capitale togolaise a servi de cadre à d’intenses travaux, destinés à booster la finance inclusive sur le continent.

En tout, près de 1.300 participants, parmi lesquels 58 délégations officielles ainsi que des acteurs de haut niveau, ont répondu présents à Lomé. Une mobilisation record, qualifiée de « formidable » par le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire du Luxembourg, Franz Fayot, présent à l’ouverture des travaux aux côtés du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

70 sessions, 30 stands d’innovateurs, 300 bénéficiaires du FNFI…

Au total, plus de 70 communications ont été animées par des spécialistes et experts sur des sujets transversaux, allant de l’avenir durable du continent à la finance inclusive verte, en passant par les risques liés à la sécurité dans le Sahel ou encore la réglementation des microfinances sur le continent.

Dans le même temps, plusieurs activités parallèles se sont tenues dans le périmètre du site dédié à l’évènement. Le ‘Village des Innovateurs’, espace dédié à la valorisation des solutions innovantes en faveur du monde de la finance inclusive, a ainsi regroupé une trentaine de stands occupés par des développeurs de solutions et d’initiatives.

Quant à la Foire aux investisseurs, espace géant de réseautage, de discussions et d’opportunités, elle a mobilisé quelque 125 institutions de microfinance du continent, et vu quelque 25 investisseurs à impact échanger sur d’éventuels partenariats.

Enfin, la tenue de ce grand raout a également été l’occasion pour les bénéficiaires du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) d’exposer leurs produits, et de mettre en lumière les appuis de ce mécanisme lancé en 2014 au profit des populations exclues du système financier classique.  

Au Togo, les préparatifs de la troisième édition du Marché international de l’artisanat (MIATO) sont presque achevés, avant l’ouverture officielle prévue pour le mercredi 25 octobre.

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Sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé qui accueille l’événement, les installations sont en cours de finalisation, a constaté vendredi 21 octobre dernier, la ministre en charge de l’artisanat, Rose Kayi Mivedor.

« Je suis pleinement satisfaite », a indiqué l’officielle à l’issue de sa visite, avant de se réjouir de la mobilisation des acteurs du secteur : « les artisans ont vraiment répondu massivement. On avait prévu 300 stands, tous sont pris, et nous sommes en train d'augmenter les capacités. Le 25, on sera prêt pour accueillir les gens », a-t-elle affirmé.

Pour cette édition 2023 placée sous le thème de « l’artisanat à l’ère de l’autonomisation de la femme et du numérique », 17 pays parmi lesquels le Mali, invité d’honneur, et plus de 120.000 visiteurs, sont attendus.

En rappel, l’objectif de cette manifestation biennale initiée depuis 2019 par le gouvernement, est de créer un cadre de promotion et de valorisation des produits artisanaux du Togo et de la sous-région.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le dimanche 22 octobre 2023 à Lomé, le Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, des Tchadiens de l’étranger et de la coopération internationale, Mahamat Saleh Annadif. Le responsable était présent dans la capitale togolaise, dans le cadre du Forum Paix et Sécurité en Afrique.

Au centre des échanges, les relations bilatérales entre Lomé et N’Djamena, et l’avancement du processus de transition en cours dans le pays.

« Tous les engagements seront tenus pour revenir à un ordre constitutionnel normal », a assuré le chef de la diplomatie tchadienne.

Aux lendemains de la mise en place du Conseil militaire de transition dans le pays, le Togo avait en effet marqué sa disponibilité à accompagner le Tchad vers une transition pacifique et inclusive. La n°1 togolais avait à cet effet, dépêché à plusieurs reprises le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, aux côtés des nouvelles autorités.

Au Togo, les militaires et paramilitaires, coupables d’infractions pourront désormais comparaître devant les juridictions spécialisées. La dernière étape du processus d’opérationnalisation de la justice militaire a été franchie le vendredi 20 octobre dernier à Lomé, avec la remise symbolique des clés et registres aux magistrats militaires.

La cérémonie, présidée par le Garde des Sceaux, Pius Agbetomey, en présence de son collègue de la sécurité et de la protection civile et du Chef d’Etat-major général des Forces armées togolaises, ouvre ainsi officiellement la voie à la conduite des procès sur le territoire.

Eviter l’impunité et les bavures  

« En temps de paix comme en temps de guerre, les juridictions militaires sont compétentes pour instruire et juger les infractions d’ordre militaire prévues par le code : les atteintes à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat impliquant des militaires et assimilés, les infractions de toute nature, commises par des militaires et assimilés en service ou à l’occasion du service, dans les casernes, quartiers et établissements militaires ou chez l’hôte, les infractions de toute nature commises par des militaires ou assimilés, leurs coauteurs et leurs complices avec les moyens appartenant aux armées et institutions assimilées », a détaillé le ministre de la justice, rappelant que tous les citoyens, civils comme militaires sont égaux devant la Loi.

Fruit d’un long processus

C’est ainsi l’aboutissement d’un long processus entamé depuis 2016 par le gouvernement. Ces dernières années, le mécanisme s’est accéléré, avec le renforcement de l’arsenal juridique national, la nomination et la formation des magistrats et assesseurs militaires, ou encore l’imprégnation des différents corps.   

« Vous êtes renvoyés désormais dans l’exercice de vos tâches », a indiqué Pius Agbetomey à l’issue de la cérémonie.

Un premier procès s’ouvre d’ailleurs ce lundi 23 octobre 2023. Sur la table, le dossier assassinat du Colonel Bitala Madjoulba, officier supérieur, commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR), retrouvé mort dans son bureau dans la nuit du 03 au 04 mai 2020.

La première édition du Lomé Peace and Security Forum (LPSF) s’est déroulée ce weekend dans la capitale togolaise. Les travaux, ouverts par le Premier ministre, Victoire Dogbé, ont réuni pendant deux jours, plusieurs délégations d’acteurs politiques de divers horizons, et des experts des questions de paix, de sécurité et de gouvernance.

A l’issue des différentes interventions, structurées en panels, les participants ont invité l'Alliance Politique Africaine, initiatrice de l’événement, à mettre en place un cadre de plaidoyer et de facilitation pour capitatiser sur les acquis de cette première édition. Ceci, a indiqué le chef de la diplomatie togolaise, « dans l’optique d’un accompagnement coordonné des transitions politiques vers une gouvernance démocratique », et d’initiatives de médiation et de dialogue en faveur de la paix et de la sécurité sur le continent.  

Une déclaration commune a sanctionné les assises.

L’initiative togolaise saluée

En marge du forum, l’organisation de cet événement par le Togo a été saluée par plusieurs responsables.

Présent dans la capitale togolaise, le chef du Bureau régional des Nations Unies l’Afrique Centrale (UNOCA), Abdou Abarry, a rencontré le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à qui il a rendu hommage « pour le rôle éminemment positif qu’il joue en faveur de la paix, du dialogue et de la concertation, non seulement au Togo mais également en Afrique de l’ouest ».

En rappel, l’objectif porté par la diplomatie togolaise à travers cette rencontre internationale, était d’établir un nouveau cadre africain d’échanges, de discussions et de partage d’expériences sur la paix, la sécurité et l’avenir de l’Afrique.

Ballet diplomatique vendredi à Lomé. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a en effet reçu le 20 octobre dernier, les lettres de créance de 14 nouveaux ambassadeurs au Togo. 

Les nouveaux diplomates proviennent de presque toutes les parties de la planète. 

Il s’agit respectivement de Robina Patricia Marks (Afrique du Sud), Kufa Edward Chinoza (Zimbabwe), Selma Ashipala-Musavyi (Namibie), et João Baptista Domingos Quisa (Angola) pour l’Afrique, de Djura Likar (Serbie), Thomas Schlesinger (Autriche), Tomáš Felix (Slovaquie), Jose Javier Gutiérrez Blanco Navarrete (Espagne), Jeroen Verheul (Pays Bas), Simone Giger (Suisse) et Sandrine Platteau (Belgique) pour l’Europe, de Bérénice Abigail Owen-Jones (Australie) pour l’Océanie, puis de Rony Yedidia Clein (Israël) et Abdourrahman Aldakhel (Arabie Saoudite) pour le Moyen-Orient. 

A l’issue de leur cérémonial d’accréditation, les diplomates, qui se sont entretenus chacun avec le chef de l’Etat, se sont engagés à œuvrer pour la dynamisation ou le renforcement de la coopération entre Lomé et leurs capitales respectives.

Au Togo, le sous-secteur des transports routiers enregistre une nouvelle avancée. Le gouvernement, réuni en conseil vendredi, a créé via un décret, un nouveau cadre de concertation. 

La nouvelle entité, conçue sous la forme d’un organe consultatif, aura notamment pour rôle d’émettre des avis sur les questions intéressant l’organisation, le fonctionnement et la réglementation des activités liées au transport terrestre des marchandises et des personnes, ainsi qu’aux professions d’intermédiaires et d’auxiliaires de transport. 

De façon pratique, les acteurs du domaine pourront, via ce cadre formel de gestion, apporter leurs contributions aux réflexions et aux actions envisagées ou menées par le pays, en vue d’atteindre ses objectifs. 

Pour rappel, il y a deux ans, le Togo s’est doté d’un observatoire national pour les transports terrestres. Objectif, analyser les activités relevant des transports de voyageurs et de marchandises, et contribuer à l’orientation des programmes et politiques publiques.

Moins d’un an après s’être doté d’une nouvelle Loi d’orientation des transports, le Togo poursuit ses réformes dans le secteur. Le gouvernement a pris vendredi 20 octobre en conseil des ministres, un décret réglementant l’exploitation des véhicules à moteur de type taxi, taxi-moto et tricycle affectés au transport public. 

Le texte, élaboré en concertation avec les organisations professionnelles, instaure désormais une double obligation pour les exploitants de véhicules de transports publics : l’obtention d’une licence délivrée par le ministère en charge du transport routier, et l’obtention d’une autorisation de transport délivrée par les collectivités territoriales. 

Pour l’exécutif, cette nouvelle mesure répond à plusieurs impératifs : réorganiser le transport public, professionnaliser les acteurs du secteur, faciliter une meilleure identification des taxis ainsi que leur périmètre d’activités, et surtout, améliorer la sécurité routière et le confort des passagers. 

Deux ans pour se conformer 

Pour parvenir à ces objectifs, un délai de 24 mois (deux ans) est accordé à toutes les personnes exerçant préalablement une activité de transport public. 

En rappel, au Togo, le paysage du transport public, surtout urbain, a connu une évolution rapide au cours des dernières décennies. Aux taxis classiques, se sont ajoutés de nouveaux modes et méthodes de déplacement, accentuant un peu plus la nécessité d’une profonde réforme. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce vendredi 20 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans divers secteurs. 

En tout, quatre projets de décret ont été examinés et adoptés, tandis qu’une communication a été écoutée. 

Concrètement, les textes approuvés portent sur la réglementation de l’exploitation des véhicules à moteur affectés au transport public, la création d’un cadre de concertation des transports, la création de ligues professionnelles au sein des fédérations nationales sportives, et la création d’un Fonds d’appui au secteur social (FASS). 

Quant à la communication, elle a porté sur les actions de l’Agence de solidarité nationale (ASN). 

Enfin, deux comptes-rendu ont été effectués sur les préparatifs du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO 2023) et le lancement récent de la campagne de commercialisation du soja.