La nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) a, via un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, dévoilé les chiffres estimatifs de la campagne de production 2017-2018 démarrée au mois de mai dernier.
Alors que la société prévoyait une emblavure de 160 000 hectares, 170 000 hectares ont finalement été cultivés. Cela s’est ressenti sur la production. Les estimations indiquent que les prévisions de production atteindront cette année, environ 130 000 tonnes de coton-graine contre 108 000 tonnes pour la campagne précédente, soit une hausse de 30%.
La NSCT a ainsi annoncé le démarrage de la campagne de collecte et d’achat du coton. Pour le compte de la campagne 2017/18, le prix plancher d’achat est fixé à 240 Fcfa le kg pour le 1er choix, et le 2ème choix se négocie à 220 F.
La hausse de la production attendue cette année a permis l’ouverture d’une cinquième usine d’égrenage qui s’ajoutera aux quatre déjà en activité (Notsè, Atakpamé, Kara et Dapaong).
Les autorités togolaises comptent poursuivent leurs efforts pour une filière coton plus performante. Elles visent une production annuelle de 220 000 tonnes. Le coton est la première culture industrielle du Togo. Il contribue pour 20 à 40% aux recettes d’exportation et contribue jusqu’à 4,3% au PIB.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé est à nouveau allé au-devant des populations des localités les plus reculées du pays pour s’enquérir de leurs besoins et ainsi matérialiser son mandat social.
Jeudi dernier, il était dans la partie septentrionale du pays. En compagnie de certains membres du gouvernement et de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, il a visité plusieurs installations et initiatives privées et échangé avec les populations. Le Président de la République s’est dit impressionné par l’esprit d’entrepreneuriat, l’ingéniosité, le talent et la résilience des populations.
Avec son hôte de marque, Faure Gnassingbé n’a pas manqué de féliciter ses concitoyens de ces localités pour « leur foi et détermination ».
L’un des faits marquants de cette tournée du Chef de l’Etat dans le Septentrion fut sa visite surprise au marché de Niamtougou. Dans un bain de foule, Faure Gnassingbé a discuté à bâtons rompus avec les commerçants dudit marché. Occasion pour lui de s’informer sur leurs besoins et de donner des instructions pour y répondre plus efficacement. « Je suis reparti très ému de l’accueil et des échanges fructueux que j’ai eus avec les citoyens et citoyennes de cette localité », a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Chef de l’Etat Togolais, Président en exercice de la CEDEAO, n’a pas tardé à réagir suite au reportage de la chaîne américaine CNN qui a mis à jour un trafic et une vente aux enchères d’êtres humains en Libye. Des « marchés aux esclaves » orchestrés par des passeurs où des migrants d’Afrique subsaharienne voulant passer par la Libye pour rallier l’Italie, porte d’entrée vers l’Europe, étaient vendus aux plus offrants pour quelques centaines d’euros. Ils sont, pour la plupart, destinés aux travaux champêtres et de construction.
Pour SEM Faure Essozimna Gnassingbé, il est inadmissible que de telles pratiques aient cours à notre époque. Il a, au nom de la CEDEAO, exprimé son « amertume et son indignation » face ce qu’il considère comme une infamie que rien ne pourrait justifier en ce 21ème siècle.
En sa qualité de Président en exercice de la Communauté Ouest africaine, il s’est aussitôt concerté avec ses pairs. Faure Gnassingbé a donc annoncé que très vite, « des mesures hardies » seront prises contre ce phénomène affligeant pour notre continent et pour l’humanité toute entière.
Séance d’échanges ce vendredi 17 novembre entre le Premier Ministre, Komi Selom Klassou, et une délégation de l’African Garantee Fund (AGF). Conduite par M. Alex Bikpo, son Président Directeur Général, elle a informé le Chef du Gouvernement togolais de la tenue à Lomé des conseils d’administration du Groupe AGF et du Fonds GARI (Fonds de Garantie des Investissements Privés en Afrique de l’Ouest).
Les conditions et les facilités mises en place par le gouvernement togolais pour favoriser l’implantation d’entreprises telles que l’AGF au Togo, ont été saluées par M. Bikpo.
Le PDG de l’AGF a ainsi annoncé au Premier Ministre, l’érection du siège du groupe dans la capitale togolaise. « Nous allons bientôt poser la première pierre de notre siège à Lomé, ce qui montre l’importance que nous accordons à ce pays pour le développement des petites et moyennes entreprises (PME) africaines », a-t-il déclaré.
L’AGF est le premier Fonds de garantie panafricain. Ainsi, depuis 1994, fort de son partenariat avec les institutions bancaires, il est présent dans 38 pays en Afrique, dont le Togo, et il impacte de manière significative le développement, avec plus de 4300 PME bénéficiaires, 43 700 emplois supplémentaires créés et une place de choix accordée aux entreprises de jeunes (60% des entreprises appuyées sont gérées par des jeunes).
L’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte au Togo, M. Mohamed Karim Sherif était ce jeudi au siège de l’Assemblée Nationale Togolaise. Il a eu un tête à tête avec le président de l’institution, M. Dama Dramani. L’essentiel de leurs échanges a porté sur les relations bilatérales entre Lomé et le Caire. Le diplomate égyptien était notamment porteur d’un message du président du parlement égyptien à son homologue togolais. Une invitation à un voyage en Egypte en vue d’établir une coopération parlementaire entre les deux pays a été réitérée.
Mohamed Karim Shérif s’est réjoui des excellentes relations qui lient le Togo et l’Egypte. Celles-ci se traduisent par une forte amitié entre leurs deux dirigeants, mais aussi par la mise en œuvre de nombreux projets dans divers domaines. Un projet phare est actuellement en cours de finalisation. L’ouverture d’une ferme agricole moderne égypto-togolaise de culture du blé, du riz et du maïs, dans la préfecture de Tchaoudjo, a été annoncée mercredi en Conseil des ministres.
L’Egypte, qui fait son grand retour sur le continent, entend ainsi renforcer sa coopération sud-sud. Avec le Togo, elle se traduira en outre par le transfert de technologies et de compétences.
Un atelier de validation deux (2) jours a démarré ce jeudi à Lomé. Organisé par le Comité d’appui aux réformes institutionnelles et juridictionnelles (CARIJ), en collaboration avec le Ministère de la Justice et des relations avec des institutions de la République, elle porte sur l’étude de politique de réinsertion pour réduire la récidive et la surpopulation en milieu carcéral.
Des procureurs de la République, des surveillants en chef d’établissements pénitenciers et des représentants d’organisations de la société civile, prennent part aux travaux. Il s’agit pour le gouvernement de faire identifier les causes de l’échec de la politique de réinsertion au Togo et de trouver des pistes de solutions.
Cette étude permettra d’avoir des instruments pour l’institutionnalisation de la réinsertion, la disponibilité d’une banque de données sur les métiers porteurs, et l’implication accrue des surveillants de l’administration pénitentiaire dans les activités de réinsertion et dans l’animation.
Les 12 et 24 octobre derniers, treize (13) des dix-sept (17) membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont été nommés, conformément aux dispositions du Code électoral.
Dans le cadre de la mission à eux assignée, qui est d’organiser les prochaines élections locales et le référendum en vue d’une révision constitutionnelle, les nouveaux membres de cette institution prennent part depuis ce mercredi à un atelier de trois jours à Kpalimé (150 km de Lomé). Objectif : consolider l’esprit de collaboration et se mettre au même niveau d’information et d’aptitudes sur le contexte général des consultations électorales et référendaires.
Pour le Président de la CENI, le Pr Kodjona Kadanga, la tenue de cet atelier témoigne de la volonté des premières autorités du pays d’inscrire le Togo dans « la voie royale de la consolidation de ses acquis démocratiques, à travers l’organisation périodique d’élections libres et transparentes ».
La CENI veut ainsi jouer pleinement sa partition en toute indépendance et ses membres accompliront leur mission « investis de valeurs cardinales que sont l’intégrité, la responsabilité, l’humilité, la rigueur, l’objectivité, l’impartialité et le professionnalisme. »
Après Bavou, dans la préfecture de l’Ogou, le 10 novembre dernier, le Chef d’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a inauguré ce mercredi 15 novembre, une nouvelle mini centrale photovoltaïque. Ce sont les populations d’Assoukoko dans la préfecture de Blitta (200 km de Lomé) qui sont les heureuses bénéficiaires de ces installations qui entrent dans le cadre du Programme régional de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (PRODERE).
D’une capacité de 250 Kw, la toute nouvelle centrale solaire d’Assoukoko a nécessité un financement de 900 millions de FCFA. Elle pourra desservir 500 ménages qui ont été, sur instructions du Chef de l’Etat, systématiquement branchés à titre gracieux sur le réseau. Ils n’auront donc plus à s’acquitter des 100 000 FCFA initialement prévus.
Dotée d’un réseau de distribution basse tension de 9 km, elle servira également à l’électrification publique. 115 lampadaires et 3 systèmes d'adduction d'eau potable fonctionneront grâce au réseau.
Outre Bavou et Assoukoko, le Programme régional de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (PRODERE), d’un coût total de 2 milliards de FCFA, permettra l’électrification de Kountoum dans la préfecture de Bassar et de Takpapiéni dans la préfecture de l’Oti-Sud. Cette cérémonie d’inauguration était à nouveau l’occasion pour le président de la République d’échanger avec les autorités locales et les populations et de recueillir leurs doléances.
Au Togo, 37,7% de la population réside dans les milieux urbains, selon le 4ème Recensement général de la population et de l’habitat (4ème RGPH) effectué en 2010.
Cette tendance n’est pas prête de s’inverser puisque, selon les projections, elle sera 50 % en 2028 et 58% en 2050. Autant de défis qui s’imposent aux gouvernants en termes d’occupation spatiale, de mobilité urbaine, de pollution et d’accès aux services sociaux de base.
Dans cette optique, le gouvernement togolais vient de recevoir un allié de poids. Un mémorandum d’entente d’une durée de 5 ans a été signé, ce mercredi 15 novembre, entre le Ministre en charge de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie Fiatouwo Sessenou (photo), et le Directeur du Bureau Régional Afrique de l’ONU-Habitat, Naison Mutizwa-Mangiza.
Une mission d’experts mandatée par l’organe onusien avait au préalable fait un état des lieux actualisé du secteur.
Le présent mémorandum fixe donc les termes, conditionnalités, modalités des actions à mener par chaque partie contractante pour l’atteinte des objectifs communs, pour une durée de 5 ans (renforcement des capacités, optimisation des ressource, gestion des ordures ménagères, chronogramme d’intervention entre 2017 et 2022). Il traduit en outre, l’engagement du gouvernement à promouvoir des établissements saints, viables et durables dans la droite ligne de l’exécution du nouvel agenda de développement urbain durable (NAU) adopté à Quito, en Equateur, lors de la troisième conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain (Habitat III).
André Johnson, le ministre togolais de l’Environnement prend part à Bonn à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques en marge de la 23ème Conférence de l’ONU sur le climat (COP 23).
L’un des objectifs de ces assises sur le climat de Bonn est de pousser les Etats à honorer leurs engagements pris à Paris (COP21) en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (2°C voire 1,5°C), mais aussi de financements et de transferts de technologies promis au pays du Sud .
Le Togo qui a signé l’Accord de Paris et autorisé sa ratification via le Parlement, joue sa partition dans l’atteinte des objectifs que se sont fixés les Etats. Il pourra donc bénéficier des Fonds climat.
Au plan national, le besoin total de financement est estimé à 3,54 milliards de dollars US de 2020 à 2030 selon les Contributions Déterminées Nationales, dont 1,54 pour l’adaptation, 1,10 pour l’atténuation, 0,5 pour le transfert de technologies et 0,4 pour le renforcement de capacités.