Togo Officiel

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Depuis ce jeudi 23 novembre 2017 et la tenue du Conseil des Ministres sous la houlette du Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo s’est doté d’un instrument de performance dans l’exécution des projets prioritaires pour le bien-être de l’ensemble de la population. Il s’agit de la Cellule Présidentielle d’Exécution et de Suivi des Projets Prioritaires.

Par la mise en place de ce nouvel organe, le gouvernement, avec en première ligne le Président de la République, souhaite suivre au plus près les projets prioritaires déjà en cours de réalisation et veiller à une meilleure exécution de ceux à venir, en développant « des outils et méthodologies de pilotage et d’exécution des projets ». La cellule présidentielle s’assurera en outre de la visibilité des résultats obtenus et veillera à ce que ces résultats aient réellement un impact sur la population. L’objectif étant de créer des milliers d’emplois décents sur les cinq prochaines années dans divers secteurs productifs de l’économie.

Le gouvernement a requis à cet effet la collaboration du Tony Blair Institute, créé par l’ancien Premier Ministre britannique. Ce dernier a récemment effectué, en compagnie du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, une tournée dans la partie septentrionale du pays pour s’enquérir des besoins des populations, s’informer des initiatives privées et s’imprégner des réalités locales. Tony Blair et son équipe avaient déjà fait, à plusieurs reprises, le déplacement de Lomé pour mener des études.

Concrètement, le Tony Blair Institute s’emploiera à la formation des jeunes talents togolais et interviendra dans les projets d’investissements prioritaires, la réalisation de réformes visant à améliorer le climat des affaires et l’opérationnalisation de la cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets prioritaires.

Le Premier Ministre, Komi Selom Klassou a accordé ce jeudi 23 novembre une audience à une délégation du Groupe des Professionnels de l’Industrie du Pétrole du Togo (GPP). Celle-ci, conduite par son Président M. Kouassi Kla, s’est présentée au Chef du gouvernement et a décliné son fonctionnement et ses objectifs en présence du Secrétaire général de la Présidence, M. Patrick Daté Tévi Bénissan.

Au-delà de l’esprit de courtoisie qui motivait cette rencontre, le Groupement des Pétroliers en a profité pour exposer au gouvernement les problèmes liés à leur secteur.

M. Kouassi Kla a ainsi déclaré à la sortie d’audience, « nous avons discuté de notre secteur et posé les problèmes qui, selon nous, sont les plus importants du moment à partager avec les autorités. Le Premier ministre a pris acte des points qu’on a soulevés. Nous n’attendions pas qu’il nous donne des réponses dans la journée de notre visite. Nous lui portons à connaissance certains de nos problèmes, le temps qu’il puisse prendre le recul nécessaire, les étudier avec ses services, avec les ministères de tutelle pour certainement nous convier à d’autres réunions pour voir dans quelle mesure nous pouvons trouver ensemble des solutions ».

La délégation du Groupe des Professionnels de l’Industrie du Pétrole du Togo (GPP) reçue ce jour par le Chef du Gouvernement était composée des responsables des cinq sociétés TOTAL, Togo Oil (Ex Shell), CAP, OANDO et MRS.

Plus que quelques heures et l’un des rendez-vous commerciaux les plus attendus de la fin d’année, débutera. La Foire Internationale de Lomé (FIL) démarre ce vendredi 24 novembre et ce, jusqu’au 11 décembre prochain.

Pour annoncer l’évènement au grand public, une caravane est prévue ce jeudi à travers la ville de Lomé. Elle partira du Centre Togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF) et sillonnera plusieurs quartiers à coups de fanfares et d’animations musicales. Seront à l’honneur les sponsors de l’édition 2017 de la FIL.

La 14ème Foire Internationale de Lomé s’annonce donc sous de bons auspices. M. Kuéku-Banka Johnson, Directeur du CETEF-Lomé, organisateur de l’événement, rassure sur les dispositions prises pour faire de cette rencontre une réussite. Des milliers d’exposants, nationaux et venus des quatre coins du monde, y feront la promotion de leurs entreprises et de leurs produits.

Le numérique sera au cœur de cette édition comme l’indique son thème « le numérique au service des affaires ». Pour Johnson Kueku Banka, le numérique est « un facteur de production essentiel qui permet d’avoir une forte productivité. Nous voulons donc susciter un dynamisme dans ce secteur. Et pour donner le bon exemple, nous-mêmes nous ferons de sorte qu’en entrant dans la foire, on puisse déjà découvrir les facilités qu’offre le numérique ».

La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a rendu public ce mercredi 22 novembre son rapport 2017 sur les Pays les Moins Avancés (PMA).

A Lomé, la cérémonie s’est déroulée dans les locaux du Ministère des Transports en présence de la représentante de l’Organisation onusienne pour le commerce et le développement, Mme Bineswaree Bolaky, arrivée expressément de Genève pour l’évènement. Le thème choisi cette année a trait à « l’accès à l’énergie comme vecteur de transformation pour les PMA ».

C’était l’occasion pour l’organe onusien de saluer les efforts du Togo dans le domaine de l’accès à l’électricité. « Nous constatons avec joie que la politique nationale du Togo est bien conforme avec les grandes recommandations de notre rapport, dans la mesure où le gouvernement togolais a exprimé sa volonté d’utiliser l’énergie comme levier de développement économique pour transformer l’économie du Togo, ce qui est en cohérence avec le message de notre rapport », a, à cet effet déclaré Mme Bolaky.

Les autorités togolaises ont en effet fait de l’accès à l’énergie, une priorité. Les zones urbaines, mais surtout les zones rurales, sont prises en compte dans la politique nationale d’électrification, personnellement conduite par le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé. A son initiative, en ce mois de novembre, les préfectures d’Ogou et de Blitta ont été dotées en mini centrales solaires permettant à près d’un millier de ménages d’avoir accès à l’électricité.

Comme tous les ans depuis 2007, la Fondation Mo Ibrahim a livré le 20 novembre dernier, son indice 2017 sur la Bonne Gouvernance en Afrique. Selon l’institution, la tendance est globalement positive sur le continent. Mais comme chaque année, le rapport fait ressortir les bons et les mauvais élèves en tenant compte de critères tels l’évolution du développement humain, de l’Etat de droit, de l’accès à l’information et de la participation politique des femmes, en passant par les infrastructures, la santé et la création d’emplois.

A ce jeu, le Togo s’en sort plutôt bien puisque le pays est classé parmi ceux ayant effectué des « bonds remarquables » ces dix dernières années en matière de bonne gouvernance. En passant du 33ème rang au 26ème, il se classe 2ème (+10) parmi les dix (10) meilleurs pays réformateurs derrière la Côte d'Ivoire (+12,6).

Les secteurs ayant connu les meilleures performances sont : le développement humain (13,6) ; la durabilité des opportunités économiques (11,2) ; la participation et les droits humains (+10,2).

Ces chiffres traduisent les efforts fournis ces dernières années par les autorités du pays dans des secteurs stratégiques via de profondes et courageuses réformes. Les secteurs priorisés sont notamment les infrastructures économiques, la lutte contre la corruption, les libertés publiques, la modernisation de la justice, l’assainissement des finances publiques, la promotion du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires, etc.

Pour le gouvernement togolais, il importe au plus haut point de préserver ces acquis face à des défis que sont la lutte contre la pauvreté, l’emploi des jeunes et la sécurité.  

Réunis ce mercredi 22 novembre pour la sixième séance plénière de la 2ème Session ordinaire de l’année 2017, les députés togolais ont examiné et adopté un projet de loi de ratification.

Le texte porte sur la Convention révisée sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’Enseignement supérieur en Afrique, adoptée le 12 décembre 2014 sous l’égide de l’UNESCO.

L’adoption de ce projet de loi de ratification consacre désormais, au Togo, la mobilité académique aux plans national, régional et international. De plus, le secteur de l’enseignement supérieur privé et public sera mieux encadré. Le Togo bénéficiera désormais des mécanismes d’assistance technique de l’organe onusien en charge de l’éducation dans le cadre de l’harmonisation du système d’enseignement supérieur en Afrique.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, qui était à l’Assemblée Nationale ce mercredi, s’est réjoui de l’adoption dudit texte. Il promeut en effet l’intégration régionale travers la coopération entre les établissements d’enseignement supérieur sur le continent. La mobilité des étudiants, enseignants et chercheurs, togolais et d’ailleurs, pourra ainsi s’effectuer plus aisément.

Depuis ce mardi 21 novembre 2017, le Togo est éligible au projet UNESCO-SHENZHEN de renforcement de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur en Afrique.

La cérémonie marquant cette adhésion a été présidée par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Togo, M. Octave Nicoué Broohm, en présence de l’Ambassadeur de Chine au Togo, M Liu Yuxi. Dix pays, dont désormais le Togo, sont éligibles à ce projet qui sera exécuté sur la période 2017-2019.

Le projet UNESCO-SHENZHEN, financé par la République Populaire de Chine (gouvernement municipal de SHENZHEN), avec l’étroite collaboration de l’UNESCO, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les Etats d’Afrique.

Le Togo pour sa part figure dans la catégorie « soutien à la mise en place de nouvelles agences d’assurance qualité». Il s’agira, dans le cycle du projet notamment, de faciliter l’accès aux bonnes pratiques, de développer les capacités et de soutenir la mise en réseau avec les agences d’assurance qualité existantes.

En prélude au Conseil des Ministres de la Sécurité des pays du Conseil de l’Entente, qui aura lieu à Lomé le 24 novembre prochain, des experts sont réunis dans la capitale togolaise du 21 au 23 novembre en session ordinaire.

Les travaux consistent, en partant de l’expérience des autres pays à l’instar de la Côte d’Ivoire, à définir les stratégies à adopter pour lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Avec le développement des TIC et leur accessibilité au plus grand nombre, les fraudes informatiques et la cybercriminalité prennent une proportion inquiétante sur le continent. Les plaintes se multiplient dans les tribunaux et les quelques arrestations sont loin d’endiguer le phénomène.

Les Etats membres du Conseil de l’Entente entendent donc coordonner leurs actions pour mettre un terme à ces agissements. Au terme de leurs travaux, les experts soumettront des recommandations au Conseil des Ministres.

Le Conseil de l'Entente regroupe, en son sein, cinq pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Togo.

Cette organisation poursuit trois principaux objectifs à savoir : assurer la paix, la sécurité et la stabilité de ses États membres, promouvoir l’intégration politique et culturelle de ses États membres sur la base de la fraternité et de la solidarité, et promouvoir l'intégration économique régionale pour le bien-être des populations.

Les communes togolaises veulent pleinement jouer leur rôle dans le processus de développement du Togo. Fortement impliquées dans les politiques et les programmes mis en place par le gouvernement, elles entendent s’aguerrir et montrer leurs capacités à évoluer et innover face aux enjeux de développement durable.

C’est dans ce cadre que l’Union des Communes du Togo (UCT) organise la Journée nationale de la Commune togolaise. Cette année, pour sa 13ème édition, placée sous le thème « appropriation locale des ODD pour la mise en œuvre de l’agenda 2030 : enjeux, stratégies, outils et méthodes », elle a vu la participation des membres du gouvernement, des ambassadeurs et représentants d’institutions nationales et internationales, des représentants des associations des pouvoirs locaux de l’UEMOA, des maires et divers cadres des ministères sectoriels.

Cette rencontre de deux jours vise à une meilleure compréhension des ODD et à une collaboration plus étroite entre les collectivités, l’Etat, la société civile et le secteur privé.

C’est le Col Yark Damehame qui a, au nom de son collègue de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, ouvert les travaux de cette journée. Il a réitéré la volonté du gouvernement de placer les communautés à la base au centre des efforts de mise en œuvre des ODD et des instruments de planification du développement à l’instar du PND en cours d’élaboration, pour lutter plus efficacement contre la pauvreté et promouvoir l’essor local.

Les députés à l’Assemblée nationale ont été convoqués ce mardi 21 octobre pour la 5ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année 2017. Ils avaient pour mission, l’étude et l’adoption du projet de Loi de finances rectificative, gestion 2017.

Au final, le projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2017 s'équilibre en recettes et en dépenses à 1.412,2 milliards de francs CFA contre 1.227,4 milliards de francs CFA initialement prévus, soit une augmentation de 15,1%.

Adopté à la majorité des députés présents, le projet de loi de finances rectificative a été, selon les explications du ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, rendu nécessaire par l’évolution de la situation économique et financière liée à la conjoncture économique défavorable dans la sous-région, notamment au Nigeria ; à la situation sociopolitique nationale, qui a un impact négatif sur l’activité économique et subséquemment sur la mobilisation des ressources internes, plus particulièrement fiscales, et à la satisfaction de nouveaux besoins sociaux liés notamment à la fonction enseignante.

Le présent projet de loi rectificative traduit la volonté du gouvernement de procéder au remboursement d’une bonne partie de la dette intérieure commerciale en vue de dynamiser l’activité économique à travers le secteur privé. Par ailleurs, il traduit la volonté du Gouvernement de poursuivre l’assainissement des finances publiques.

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