Faire l’état des lieux de la justice juvénile ; analyser les interactions entre les différentes composantes du système judiciaire ; identifier les défaillances et les bonnes pratiques, ce sont là, les objectifs d’un atelier de deux jours qui s’est ouvert à Lomé ce lundi sous l’égide du Ministère de la Justice et des relations avec les institutions de la République.
Organisée avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) et de l’Union Européenne (UE), cette rencontre vise à valider le rapport provisoire de l’état des lieux complémentaires sur la justice pour mineurs.
Y prennent part tous les acteurs impliqués dans la prise en charge des enfants, notamment les juges pour mineurs, les acteurs gouvernementaux, les organisations de la société civile spécialisées dans l’enfance et des représentants des confessions religieuses. Ces derniers vont analyser le document et apporter leur contribution afin d’obtenir un document validé.
Pour le gouvernement, la finalité de cette rencontre est d’obtenir un document qui va servir à élaborer une politique sectorielle de la justice pour enfant. Le processus de révision du Code de l’enfant débutera en 2018, a annoncé le Juriste-Directeur de la Direction de l’Accès au Droit et à la Justice, M. Mama-Raouf Tchagnao, qui prenait part aux travaux.
(Agence Ecofin) - Une délégation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Burkina Faso a été reçue, la semaine dernière, à Abidjan, par l’Agence Ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF). Conduite par Tontama Charles Millogo (photo), le directeur général de l’Arcep, la délégation burkinabé est venue s’enquérir de l’expertise et de l’expérience de la Côte d’Ivoire dans la gestion des fréquences radioélectriques.
Au cours des échanges avec l’Arcep, l’AIGF a déroulé les missions qui lui sont dévolues. L’agence a surtout abordé avec son invitée les questions relatives à la collaboration nationale et internationale dans la gestion de fréquences, la problématique des mesures des rayonnements non ionisants (RNI), les conditions d’utilisation des réseaux locaux radioélectriques ou RLAN (Wi-Fi,…), ou encore la coordination des fréquences TNT.
Autant de points qui ont ravi Tontama Charles Millogo. Le chef de la délégation a en effet milité pour une organisation régulière de ce genre d’échanges qui contribuent à un renforcement de la coopération Sud-Sud dans le partage de bonnes pratiques.
Contrairement à la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso n’a pas d’agence de gestion des fréquences électriques. C’est le régulateur télécoms qui est garant de cette responsabilité à travers la Direction de la gestion du spectre et de la numérotation (DGSN). Elle se charge de la planification et de l’attribution de fréquences, de l’assignation de fréquences, de la coordination nationale et internationale du spectre, de l’inspection et du contrôle, des études et de l’ingénierie.
(Agence Ecofin) - Le Ghana exportera désormais en direction du Burkina Faso, 100 MW d’électricité, a annoncé Boakye Agyarko (photo), le ministre ghanéen de l’électricité. Le responsable a également annoncé que les travaux de construction de la ligne de transmission partant de Bolgatanga au Ghana et reliant les deux pays ont déjà démarré.
« Nous fournissions déjà une petite quantité d’énergie au Burkina Faso depuis 2003 (0,5 MW). Nous avons fait passer cette quantité à 9,2 MW, en 2013. Mais maintenant que le Burkina Faso a entamé la mise en œuvre de son agenda de développement et a des besoins énergétiques accrus, nous avons conclu un accord afin de lui fournir 100 MW d’énergie.», a affirmé le responsable.
Il a également appelé les responsables du pool énergétique ouest-africain à coordonner la distribution électrique afin de participer à la réduction du coût de l’électricité dans la région.
Gwladys Johnson
(Agence Ecofin) - Au Nigeria, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) semble reprendre de plus belle. Selon les données de l’Agence des statistiques, de ce lundi, l’économie du mastodonte d’Afrique de l’ouest a progressé de 1,4% (en glissement annuel), au terme du troisième trimestre 2017, après s’être sortie de sa première récession en 25 ans, au deuxième trimestre de cette année.
Cette croissance est de 3,74% supérieure au taux enregistré au cours de la même période, l’année dernière (-2,34%) et plus élevée de 0,68% que la progression du deuxième trimestre 2017, qui a été révisée à la hausse à 0,72% contre 0,55% initialement annoncée.
Selon l’agence, cette performance a été notamment soutenue par la production pétrolière, sur laquelle repose largement l'économie nigériane. Au cours de cet avant-dernier trimestre de l’année 2017, la production de pétrole s’est établie à 2,03 millions de barils par jour.
Le gouvernement fédéral table sur de belles perspectives pour l’année à venir. Selon les prévisions officielles, la taille de l’économie de la première puissance du continent, en matière de PIB, devrait augmenter de plus de 3,5% en 2018. Une dynamique qui sera favorisée par d’importants investissements. Mais le Nigeria restera toujours fébrile face aux fluctuations du brut tant que son économie tardera à se diversifier.
Fiacre E. Kakpo
(Agence Ecofin) - En visite à Tunis, ce lundi, le président de la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel de Souza, et les autorités tunisiennes ont signé un mémorandum d’entente visant la mise en place d’une feuille de route, pour la promotion de la coopération économique, entre la Tunisie et l’institution sous-régionale.
Ce protocole qui porte sur les secteurs agricole, commercial et de développement, servira de tremplin pour la création d’une zone de libre-échange entre les deux parties.
Bien que la rencontre de Tunis marque un tournant décisif dans le processus d’adhésion du pays du Jasmin, la Tunisie devra encore garder son statut d’observateur jusqu’aux prochaines réunions de l’organisation d’intégration qui se tiendront en novembre 2018, à Lomé.
« Pour l'instant, la Tunisie prendra part aux prochaines réunions de cette communauté, prévues en novembre, au Togo, en tant qu'observateur », a souligné le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui (photo).
Si les échanges commerciaux entre les pays de l’Afrique de l’Ouest et la Tunisie ne représentent que 1% du commerce global tunisien, les autorités tunisiennes espèrent booster ces échanges à plus de 10%.
La ruée vers l’Ouest des pays de l’Afrique du Nord est révélatrice des atouts énormes que présente le marché de la CEDEAO. Avec une population de plus de 320 millions d’habitants, majoritairement jeune, combinée à l’amélioration continue de la qualité de la main-d’œuvre, la zone d’intégration dispose de précieuses potentialités aussi bien en matière d’investissements que sur le plan commercial.
Fiacre E. Kakpo
A la suite de sa visite ce lundi à Abidjan, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé a atterri, cet après-midi, dans la capitale nigériane où il effectue une visite de travail de quelques heures.
A Abuja, le président de la République rencontrera son homologue Muhammadu Buhari avec qui il aura des échanges sur les grands dossiers de l’espace communautaire.
Président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé a placé son mandat sous le sceau d’une intégration plus dynamique entre les Etats et d’une lutte accrue et coordonnée contre le terrorisme qui touche la sous-région.
Le Nigeria, géant ouest africain au plan économique et durement touché par les exactions de Boko Haram, est incontournable sur ces différents sujets. La situation sécuritaire dans Sahel sera donc l’un des principaux sujets de discussion entre les deux dirigeants. « Nous discuterons des stratégies et perspectives pouvant permettre d’endiguer dans notre sous-région le djihadisme et son corollaire », a précisé Faure Gnassingbé.
Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la CEDEAO se rendra évidemment au siège de l’organisation régionale qui se trouve à Abuja. Avec les autorités nigérianes et les responsables de la Commission de la CEDEAO, les travaux porteront sur les préparatifs du prochain Sommet de la CEDEAO qu’abrite Lomé en décembre prochain.
La campagne d’achat de riz 2017 a démarré ce lundi 20 novembre. Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, le Col Ouro Koura Agadazi, qui en a donné le coup d’envoi officiel, a effectué une tournée dans la vallée du Zio à Kovié.
Il s’est notamment rendu après des producteurs de la localité qui exploitent un périmètre agricole de 835 hectares grâce à l’appui du gouvernement, avec une production annuelle de 4000 tonnes. Il a, au nom du gouvernement, effectué un achat de 50 tonnes de riz à hauteur de 19 millions de FCFA.
Un montant qui servira, selon les producteurs, à lancer dans de meilleures conditions la prochaine campagne. Les producteurs ont profité de la présence du ministre pour soumettre leurs revendications. L’installation sur le site de Kovié d’une usine d’égrenage, de sélection de brisures et de conditionnement, la révision des prix des engrais et la mise à disposition de motoculteurs, y figurent en bonne place.
Lors de sa tournée dans le Zio, le Ministre de l’Agriculture a en outre visité les bassins aménagés du Projet d’Aménagement et de Réhabilitation des Terres Agricoles de la zone de Mission-Tové (PARTAM).
Le gouvernement togolais élabore de nombreux programmes et politiques de développement pour améliorer les conditions de vie des populations sur toute l’étendue du territoire national.
Pour s’assurer que ces projets soient mis en œuvre efficacement, les directeurs centraux et régionaux, les chefs de division ou de section et les cadres des différents ministères prennent part depuis ce lundi à un atelier de 10 jours à Lomé.
Scindée en deux phases, dont la première ira du 20 au 24 novembre, cette assise vise à édifier les participants sur les nouveaux outils et les nouvelles exigences en matière développement. « La théorie du changement » qui est une analyse du processus de changement, sera au cœur des échanges.
La deuxième phase de cette rencontre se déroulera du 27 novembre au 1er décembre et sera consacrée à l’appropriation de l’outil de planification, le «Rapid Integrated Assessment » (RIA), et aux méthodes de priorisation des ODD (Objectifs de développement durable).
L’objectif du PNUD, organisateur de cet atelier, est de permettre au gouvernement togolais de mieux élaborer son Plan National de Développement (PND) et d’actualiser les politiques sectorielles sur les cibles priorisées des ODD.
Le Ministre togolais de l’Industrie et du Tourisme, M. Ihou Yaovi Attigbé (photo), a procédé ce lundi 20 novembre au lancement officiel de la « Journée de l’Industrialisation de l’Afrique ».
La cérémonie s’est déroulée sur les installations de la société WAFO Industry. Basée au Togo et à portée ouest africaine, cette entreprise est spécialisée dans la transformation des produits issus de l’huile de palme.
Cette journée du 20 novembre, instituée par l’ONU, est placée cette année sous le thème : « Développement industriel africain : une condition préalable pour une zone de libre-échange continental, efficace et durable ». Il s’agit à travers cette commémoration d’inciter les Etats africains à s’engager davantage dans les processus de transformation.
Elle sert également à l’évaluation des stratégies d’accès équitable aux marchés et à l’appel à la communauté internationale pour intensifier son appui à l’Afrique en allégeant le poids de la dette des pays africains et en améliorant l’accès des produits africains aux marchés internationaux.
Le Ministre Ihou Attigbé n’a pas manqué d’évoquer la mise en œuvre de la vision du développement industriel du Togo insufflé par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé. Outre son encouragement pour l’implantation d’industries à l’échelle nationale, le Président a donné de fermes instructions pour l’accélération du projet d’Agropoles et de transformation des produits issus de l’agriculture togolaise.
Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé effectue une visite de travail et d’amitié ce lundi 20 novembre 2017 auprès de son homologue ivoirien Alassane Dramane Ouattara.
Le président togolais est arrivé dans la capitale ivoirienne peu après 13h00 GMT. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le président ivoirien et son gouvernement.
Une audience s’est tenue dans la foulée au Palais de la Présidence ivoirienne. Un tête à tête a eu lieu entre les deux personnalités. Au menu de leurs discussions, la coopération bilatérale entre les deux pays et les voies et moyens de la renforcer au plan économique et dans divers autres domaines. Des sujets d’ordre sous régional et continental sont à l’ordre du jour.
Le chef d’Etat togolais est l’actuel président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il est fortement impliqué dans la redynamisation de l’intégration dans l’espace communautaire.
Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara ont échangé en outre sur la situation qui prévaut au Togo, née des revendications d’une coalition de partis d’opposition réclamant le retour à la Constitution de 1992. Le président ivoirien est l’une des voix qui appelle à la tenue d’un dialogue pour une sortie de crise. Dans un communiqué rendu public le 06 novembre dernier, le gouvernement togolais a annoncé que des dispositions sont prises « pour l’ouverture d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique togolaise ».