Togo Officiel

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La filière Soja est identifiée comme l’une des plus porteuses parmi les produits cultivés au Togo. Elle présente de meilleures opportunités en termes de revenus pour les acteurs de la chaîne de valeur et un fort potentiel à l’exportation pour le pays.

Le gouvernement entend promouvoir ce secteur. Ce mercredi 05 juillet, une séance nationale de validation de la stratégie de promotion des exportations agricoles du Togo en général, et particulièrement du soja, a démarré sous l’égide du ministère du commerce et de la promotion du secteur privé, avec l’appui financier du Secrétariat de Mise en Œuvre du Cadre Intégré et Renforcé (SMOCIR).

Objectifs pour les experts et les acteurs de la filière, identifier et lever les contraintes qui empêchent le positionnement et le gain de marchés à l’international du soja togolais.

Le manque d’information, la non maîtrise des techniques d’exportation et des normes internationales, le conditionnement, sont cités entre autres. Pendant trois jours, il s’agira de trouver des pistes de solutions pour s’affranchir de ces contraintes et booster la filière.

Mais avant de s’attaquer au marché international, il faudra produire quantitativement et qualitativement. Une campagne nationale de distribution de semences a été menée par le gouvernement la semaine dernière. 40 000 kilogrammes de semences ont été mis à la disposition des principaux semenciers et producteurs dans cinq régions économiques du pays pour une capacité moyenne de production de 16 000 tonnes s’agissant des semences certifiées.

Le Ministère de la Santé a fait cas de plusieurs cas de dengue depuis le début de l’année, dans Lomé Commune notamment. Une maladie qui s’apparente au paludisme, mortelle dans 2,5% des cas, et qui peut évoluer vers une forme hémorragique.

2,5% de trop. Assez donc pour que le département dirigé par le Pr Moustapha Mijiyawa active sa cellule de riposte. La Division de la Surveillance Intégrée des Urgences Sanitaires et de la Riposte a été sollicitée et mène une campagne de sensibilisation auprès des populations.

En effet, rassure le Ministère de la Santé, il y a pas de quoi s’alarmer. Les populations ne doivent donc pas céder à la panique et elles doivent suivre des mesures plutôt simples. La dengue étant transmise à l’homme par des moustiques, le moyen de protection le plus efficace demeure l’utilisation de moustiquaires. La Direction de la Surveillance invite également à l’élimination des déchets solides et à l’assainissement de son environnement pour stopper la prolifération de la maladie.

Le gouvernement a annoncé une campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA). Prévue se dérouler du 09 au 13 août, elle devrait permettre, de circonscrire la dengue et de protéger les populations sur toute l’étendue du territoire.

 

Komi Tchakpélé, Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, a effectué ce mardi 04 juillet une tournée pour constater de visu le bon démarrage des épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) débutées ce jour.

Une tournée qui a permis d’en savoir plus sur les chiffres clés de cet examen qui ouvre les portes du lycée. Au total, 116 767 élèves sont régulièrement inscrits. 285 centres d’écrits sont opérationnels sur toute l’étendue du territoire national.

Cette année 2017, l’effectif des candidats a connu un taux d’augmentation de 7,79%. 66 056 garçons contre 50 711 filles (+43%) feront face aux épreuves. Un motif de satisfaction pour le ministre Komi Tchakpélé. Il voit en cette constante augmentation du nombre de filles, une réussite de la politique de scolarisation enclenchée par le gouvernement et qui s’est matérialisée en 2008 par la gratuité de l’école publique pour le préscolaire et le primaire.

Le BEPC prendra fin le 07 juillet prochain puis ce sera au tour du CEPD (11-13 juillet) et du Baccalauréat 2ème partie qui clôturera du 10 au 14 juillet, le bal des examens de fin d'année.

 

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a reçu lundi, le nouveau Directeur représentant du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’Organisation Internationale de la Francophonie (BRAO/OIF), M. Eric Adja (photo).

Leurs échanges ont porté sur la tenue, au Togo, en novembre 2017, de la Conférence ministérielle de l’Organisation, consacrée à l’économie bleue et à l’économie verte.

Le Chef du Gouvernement et son hôte ont discuté de l’état d’avancement des préparatifs de cette grande assise. M. Eric Adja a assuré de la disponibilité de l’OIF à s’impliquer dans ces préparatifs. « C’est pour nous, la BRAO, un grand honneur d’accompagner le Togo dans cet évènement qui va réunir tous les ministres de la Francophonie et des institutions internationales pour animer cette activité ».

Komi Selom Klassou et Eric Adja ont également discuté de la feuille de route de la BROA /OIF qui est articulée autour de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. Le Togo qui mène de nombreux programmes dédiés à la jeunesse et aux femmes recevra le soutien de l’OIF. L’organisation s’intéressera particulièrement aux incubateurs pour le développement des jeunes entreprises et à l’inclusion financière.

 

Cina Lawson, Ministre togolaise des Postes et de l’Economie numérique, était ce lundi 03 juillet au siège de Maroc Telecom, la première société de télécommunications du royaume chérifien.

Sous la conduite du Président du directoire, Abdeslam Ahizoune (photo), la ministre et sa délégation ont bénéficié d’une visite guidée des installations du géant africain des télécoms : le Centre de supervision qui assure le maintien opérationnel du réseau en traitant les incidents en temps réel, et le Musée des télécommunications, notamment.

Le Togo veut s’inspirer de l’expérience marocaine pour poursuivre son développement numérique. Cina Lawson a, à cet effet, discuté avec les dirigeants de Maroc Telecom sur la stratégie du Groupe et les investissements à venir pour le Togo. M. Abdeslam Ahizoune a exprimé son fort intérêt pour le marché togolais et sa « forte volonté d’accompagner les projets de développement numérique au Togo ».

Le Togo avec son projet e-Gouv qui, grâce à la fibre optique, veut faire de l’administration togolaise, l’une des plus connectée de la sous-région, et suite à la récente mise en place de son premier point d’échange IXP, aura besoin de l’expertise de Maroc Telecom pour la poursuite de son développement numérique.

Maroc Telecom via ses filiales, est déjà présent dans plusieurs pays subsahariens notamment le Burkina-Faso, le Mali et le Bénin ou encore le Gabon.

 

Le 30 juin, les autorités bissau-guinéennes ont suspendu les activités de la radiotélévision RTP et de la radio publique RDP, deux médias portugais. Cette décision a été vivement critiquée par les autorités portugaises dont la réaction ne s’est pas fait attendre.

« C’est une atteinte à la liberté d’expression et la liberté de la presse », peut-on lire dans un communiqué du ministère portugais des Affaires étrangères qui a convoqué l’ambassadeur de Guinée-Bissau près le Portugal pour lui signifier la gravité de la décision des autorités bissau-guinéennes.

Victor Pereira, le ministre bissau-guinéen de la Communication, a justifié la décision de suspendre la RTP et la RDP par l’expiration des conventions de fonctionnement de ces médias, négociées lors d’accords bilatéraux conclus en 1997, entre son pays et le Portugal. « L’accord était caduc depuis plusieurs années et devait être revu avant l’expiration du délai que nous avions fixé (le 30 juin 2017). Cela fait 14 ans que nous avions demandé la révision du mémorandum d’entente, mais les Portugais ont toujours fait la sourde oreille.», a-t-il affirmé.

« Ce genre d’ultimatum est inacceptable, surtout quand il s’agit de deux pays liés par des liens étroits, comme le Portugal et la Guinée-Bissau », rétorque le ministère portugais des Affaires étrangères.

« La suspension ne sera levée que si les autorités portugaises jugent nécessaire que nous nous mettions à table pour renégocier les accords », a prévenu M. Pereira.

Selon plusieurs médias, tant dans le pays qu'à l'international, les autorités bissau-guinéennes auraient suspendu les deux médias portugais parce qu’elles soupçonnent le Portugal d’être favorable, via ces chaines, à la direction du parti au pouvoir dans la crise qui l’oppose au chef de l’Etat actuel. En août 2015, le président José Mário Vaz avait destitué Domingos Simoes Pereira, premier ministre, et chef de leur parti commun, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).

Malgré tout, le gouvernement portugais assure n’exercer «aucun contrôle éditorial sur la RTP et la RDP qui agissent avec la même indépendance et impartialité à Bissau comme dans tous les pays où ils sont présents».

Rappelons que, dans un premier temps, l’agence de presse portugaise Lusa avait également été suspendue avant que les autorités bissau-guinéennes ne reviennent sur cette décision.

Servan Ahougnon

La semaine écoulée, une délégation d’investisseurs écossais s’est rendue en Côte d’Ivoire pour évaluer les possibilités d’injecter des capitaux dans son secteur pétro-gazier, apprend-on du quotidien local d’informations Fraternité Matin.

Encouragés par The Scottish Development International (SDI), une agence gouvernementale qui soutient les investisseurs internationaux, ces investisseurs ont pu échanger avec certains responsables du secteur ivoirien des hydrocarbures. Au terme de leurs consultations, ils se sont dits globalement satisfaits. « La Côte d’Ivoire a de très grands potentiels qui intéressent nos entreprises.», a affirmé Andrew Monaghan (photo), le chef de la délégation écossaise, à la presse.

Par ailleurs, M. Monaghan a estimé que le potentiel en présence devrait leur permettre de produire jusqu’à 20 000 barils par jour de pétrole supplémentaires dans le pays. Un challenge qui selon lui, nécessitera que certaines conditions soient remplies.

« Nous voulons aller jusqu’à 20 000 barils par jour. Il va falloir beaucoup plus de ressources pour pouvoir faire l’exploitation. C’est tout cela qui nous a donné l’envie de venir en Côte d’Ivoire.», a-t-il déclaré, selon des propos relayés par la même source.

Cette arrivée d’investisseurs survient deux semaines après l’opération de charme menée à Paris, par Thierry Tanoh, le ministre ivoirien en charge du secteur, pour attirer de nouveaux investissements et doper la production pétrolière nationale qui est actuellement de 40 000 barils par jour.

Olivier de Souza

Alors que la saga d’Etisalat au Nigéria prend fin sur une note plutôt amère, les opérateurs de téléphonie Orange et Vodafone ont annoncé vouloir acquérir 65% des parts de la compagnie.

Ces deux opérateurs inclus, plus de cinq compagnies ont exprimé leur intérêt dans le cadre de l’acquisition des parts d’Etisalat Nigeria. Toutefois, il faut souligner que quels qu’ils soient, les acquéreurs finaux devront rembourser la dette de 1,2 milliard $ due au consortium bancaire qui a forcé Etisalat à mettre la clé sous le paillasson.

Dans ce cadre, le consortium a promis d’établir un plan de remboursement qui favorisera les potentiels acquéreurs. Une fois cette étape passée, les nouveaux actionnaires devront procéder au « rebranding » du réseau télécoms, tout en essayant de ne pas dégrader son image auprès des usagers.

Pour rappel, l’émirati Etisalat Group, précédemment actionnaire majoritaire d’Etisalat Nigeria, a mis fin à sa romance avec sa filiale, après que les négociations avec le consortium ont échoué. A suivi dans le même ordre d'idée, le fonds d’investissement Mubadala.

Pour finir, le président de l’opérateur nigérian, Hakeem Belo-Osagie, aurait aussi démissionné, selon des sources qui se sont confiées à Reuters.

Intervenant en marge de la 24ème assemblée générale d'AfreximBank, la banque africaine d'import-export, le milliardaire nigérian Aliko Dangote a fait savoir que les entrepreneurs africains gagneraient à faire évoluer leurs sociétés du stade familial, pour les introduire sur des marchés financiers.

« Si je prends l'exemple de mon groupe, nous ne sommes pas allés forcément en bourse pour mobiliser des fonds. L'avantage de le faire réside dans le fait que cela améliore la qualité de la gouvernance d'entreprise, la réputation et cela peut permettre d'obtenir la confiance des partenaires et des investisseurs », a fait savoir Mr Dangote.

Toujours selon lui, c'est le stade du marché qui permettra de voir se réaliser de gros partenariats entre sociétés africaines et une véritable transformation de la région. « Si on conserve le statut familial, c'est difficile de parvenir à ces grands regroupements qui permettent d'avoir plus d'efficience et d'efficacité sur le marché », a expliqué Aliko Dangote.

Son entreprise Dangote Cement est un poids lourd et, de loin, la plus importante capitalisation boursière du Nigerian Stock Exchange. Malgré cela, le commerce intra-africain continue d'être un défi, même pour les affaires de celui qui a été désigné en 2016 par le magazine Forbes, comme le deuxième homme noir le plus puissant de la planète derrière l’ex-président américain Barack Obama.

Si aujourd'hui l'Afrique de l'ouest est son marché de prédilection pour sa production de ciment, le tycoon déplore encore les nombreuses barrières qui accroissent les coûts de vente et donne l'avantage aux produits importés, au détriment des économies de la région.

Idriss Linge

Le Chef d’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé présent à Addis Abeba dans le cadre du Sommet ordinaire de l’UA a eu une intense activité diplomatique en marge de ces assises. Avec sa double, voire triple casquette de Président du Togo, président en exercice de la CEDEAO et leader pour la sécurité, la sûreté maritimes et le développement, les entretiens se sont succédés.

Le président togolais a eu un tête à tête avec le Président palestinien SEM Mahmoud Abbass. La mise en place d’un cadre de coopération entre leurs deux pays et la mutualisation de leurs efforts pour plus de paix dans le monde, étaient au menu de leurs échanges.

L’ambassadeur Yoshifumi Okamura, représentant du gouvernement japonais pour la paix et la stabilité internationales, a été la deuxième personnalité reçue par le président Faure Gnassingbé. Les questions de paix en Afrique et de coopération bilatérale dans le cadre du TICAD, ont été abordées.

SEM Faure Essozimna Gnassingbé a ensuite revêtu son costume de Président de la CEDEAO et a reçu en audience Mme Amina Mohammed, Secrétaire générale adjointe des Nations unies, pour évoquer les relations entre l’institution onusienne et l’Afrique de l’ouest.

A sa suite le Pr Yemi Osibanjo président par intérim du Nigeria s’est entretenu avec le Chef d’Etat. L’intégration régionale au sein de la CEDEAO si chère aux deux personnalités, était à l’ordre du jour.

Pour clore cet intense ballet diplomatique, le Dr Mark Dybul, Directrice exécutif du Fonds Mondial pour la Santé a été reçu.

Le leadership du Président togolais et la qualité du partenariat existant entre le Fonds mondial et le Togo, ont été salués.

 

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