La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Togo et la Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina-Faso ont paraphé ce jour, un protocole de coopération. Ont apposé leurs signatures, M. Pitang Tchalla, président de la HAAC et Mme Nathalie Some présidente du CSC.
Cette signature s’inscrit dans le renforcement de la coopération entre les deux instances qui, de l’avis des deux responsables, font face aux mêmes défis. Défis liés à la régulation des médias dans leur pays respectif, défis technologiques devant un secteur en constante évolution, et défis économiques. Elles se doivent donc de mutualiser leurs efforts.
A travers cette convention, la HAAC et le CSC s’engagent à mieux se concerter pour renforcer l’autorité de leurs instances, à renforcer les capacités de leurs personnels, à échanger les rapports et plans d’actions annuels, à mettre en place des systèmes fiables de collecte, de traitement et de diffusion de l’information et de la documentation, entre autres.
Déjà, le CSC invite la HAAC à prendre part à un séminaire de haut niveau sur le « Top Management » qui se tiendra du 05 au 07 juillet à Ouagadougou. M. Pitang Tchalla prévoit quant à lui, de réunir incessamment à Lomé tous ses pairs de la CEDEAO afin que cette mutualisation prenne une envergure sous régionale.
Le Président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani et l’Ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi, étaient une fois de plus sur le site de construction du nouveau siège du Parlement togolais, ce mercredi.
Les deux personnalités ont échangé avec les responsables du chantier pour s’enquérir de l’Etat d’avancement des travaux.
Prévus pour durer 23 mois, les travaux en sont à leur 11ème mois avec un taux de réalisation de près de 50%. Pour Dama Dramani, le chantier évolue normalement et il s’en félicite. Le président de l’Assemblée Nationale togolaise a, à nouveau, transmis la reconnaissance des autorités togolaises à la République Populaire de Chine, qui finance les travaux évalués à 10,267 milliards de FCFA.
Erigé par l’entreprise chinoise Jiangsu Nantong n° 3 Groupe de Construction SA, le futur siège du Parlement togolais est haut de 22,4 mètres sur une superficie de 10,9 hectares. Il disposera de trois blocs subdivisés en offices des députés, l’office d’administration, la salle d’urgence de soins médicaux, le poste de gardien, le bureau de maintenance, le bureau de dépannage, le bureau de la logistique, les bureaux des nouvelles et documentations, le bureau du secrétariat général, les bureaux des services techniques ainsi que la salle de conférence et de débats. Un parc automobile et des espaces verts sont également prévus.
En février 2017, une délégation de parlementaires togolais a pris part, à Seoul, en Corée du Sud, au Sommet mondial de l’Association Internationale des Parlementaires pour la Paix (AIPP). La résolution qu’elle y a prise de mettre en place une section locale s’est traduite ce mercredi 28 juin par la présentation du bureau de l’AIPP section Togo. Ce réseau des Parlementaires pour la Paix a pour présidente, l’honorable Gnakouafre Sabine.
La mission de l’AIPP-Togo sera de coordonner au sein de l’Assemblée Nationale togolaise, toutes les activités liées à la paix, coopérer avec les parlements membres de la Fédération pour la Paix Universelle (EPU) en vue de la promotion de la paix sur les principes universels. Elle aura aussi à renforcer la culture de la paix par l’éducation et les sensibilisations, promouvoir le développement économique et social, respecter les droits de l’homme, assurer l’égalité entre les femmes et les hommes, favoriser la participation démocratique et soutenir la participation et la libre circulation de l’information.
L’AIPP entend également soutenir le gouvernement dans sa volonté de maintenir le pays en paix. Elle luttera donc contre toutes manifestations à connotation raciste, xénophobe et discriminatoire. « La paix est le soubassement de tout développement », a indiqué l’Honorable Gnakouafre Sabine, présidente de l’AIPP-Togo.
Le Nigeria ambitionne de lever 5 milliards $ auprès de la Banque mondiale afin de booster son secteur électrique, révèle Punch. Cette démarche est, selon les investigations menées par le media, la résultante de la visite d’une délégation nigériane à Washington en avril dernier, pour des discussions au sujet d’une éventuelle assistance au secteur énergétique national. Aucun détail n’avait été donné sur l’issue des pourparlers.
L’institution financière s’est engagée, selon la même source, à mettre en œuvre un ensemble d’instruments afin de lever le financement désiré. L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) a notamment promis d’aider à la mobilisation des fonds, auprès du secteur privé et via la fourniture de garanties aux acteurs privés.
A la fin du premier trimestre 2017, le Nigeria avait une dette extérieure de 13,81 milliards $ dont 6,93 milliards contractés auprès de la Banque mondiale.
Le secteur énergétique nigérian est actuellement en proie à une crise chronique. Le pays produit environ 4 000 MW pour une demande énergétique de 12 000 MW.
Gwladys Johnson
NSIA Banque Côte d’Ivoire va lancer du 03 au 13 juillet 2017, une offre publique de vente (OPV) de 4 011 500 actions, soit 20,06% du capital, pour un montant global évalué à 34 539 525 000 FCFA (environ 59,3 millions $). Le prix de l’action étant fixé à 9000 FCFA (environ 15 $) pour les personnes physiques et morales et 6750 FCFA (environ 11 $), soit une décoté de 25% pour le personnel de NSIA Banque.
Cette OPV, annoncée depuis quelques mois déjà, se fera effectuée à raison de 3 170 000 actions nouvelles, soit 15,85% du capital à émettre dans le cadre de l’augmentation de capital en numéraire avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires. Ceci pour un montant total de 26 966 025 000 FCFA (environ 46,3 millions $), dont 615 100 actions nouvelles réservées au personnel de NSIA Banque.
Par ailleurs, 841 500 actions existantes, soit 4,21% du capital seront cédées au public dans le cadre de cette OPV par l’Etat de Côte d’Ivoire pour un montant total de 7 573 500 000 FCFA (environ 13 millions $). Toutefois, l’Etat ivoirien détenant 10% de parts de capital dans NSIA Banque, les 5,79% restants, soit 1 158 500 actions, seront cédées à la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE), un organisme public en charge de la gestion des retraites des fonctionnaires de l’administration publique ivoirienne.
L’opération autorisée par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) depuis le 20 juin 2017 sera conduite la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) Hudson, chef de file du syndicat de placement. Avec pour objectif, une introduction au premier compartiment de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) dans les semaines à venir.
Pour Jean Kacou Diagou, Président du Groupe NSIA, cette OPV permettra, entre autres, de « renforcer les moyens financiers de la banque dans le cadre de sa stratégie de développement ». Mais aussi « d’améliorer et consolider les ratios prudentiels pour permettre à la banque de prendre une avance sur l’évolution anticipée de la réglementation prudentielle Bâle II et III ».
A noter qu’en 2016, le résultat net de NSIA Banque Côte d’Ivoire a progressé de 19,75% pour s’établir à 17,120 milliards FCFA (environ 29,3 millions $). Le produit net bancaire est également passé de 49 535 000 000 FCFA (environ 85 millions $) en 2015 à 59 065 000 000 FCFA (environ 101,4 millions $) en 2016. Quant au coefficient d’exploitation, il est passé de 63,91% en 2015 à 59,55% en 2016. Les fonds propres de la banque s’établissant à 48 342 000 000 FCFA (environ 83 millions $) en 2016.
B.K
Le Conseil d’Administration de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) s’est réuni pour sa 105ème session ordinaire dans les locaux du siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar (Sénégal), sous la présidence de Monsieur Christian ADOVELANDE, Président du Conseil d’Administration, Président de la BOAD.
Après le procès-verbal de sa 104ème réunion qui s’est tenue le 22 mars 2017 à Dakar (Sénégal), le Conseil a approuvé l’Arrêté des comptes intermédiaires de la BOAD au 31 mars 2017, ainsi que quinze nouvelles opérations à court, moyen et long termes, d’un montant total de 256,377 milliards FCFA. Ces approbations portent à 4694,78 milliards FCFA le montant global des financements de la BOAD, correspondant à 1071 opérations.
FINANCEMENT PARTIEL DE PROJETS :
Montant: 7, 4 milliards FCFA.
MISE EN PLACE DE LIGNES DE REFINANCEMENT :
Deux opérations ont été approuvées, dans le but de soutenir les investissements productifs effectués par des petites et moyennes entreprises, dans les secteurs éligibles au financement de la BOAD :
PRISES DE PARTICIPATION :
OPERATIONS COURT TERME :
Par ailleurs, le Conseil d’Administration a donné son accord pour le réaménagement des conditions de prêt de deux projets:
Les Administrateurs ont émis un avis favorable sur les dossiers suivants :
Enfin, ils ont pris connaissance des dossiers suivants:
En clôturant les travaux, le Président Christian ADOVELANDE a, au nom du Conseil d’Administration, remercié les autorités sénégalaises pour l’accueil chaleureux réservé aux Administrateurs, ainsi que pour les dispositions matérielles et organisationnelles ayant permis la tenue de cette session dans les meilleures conditions.
Ce lundi, le Fonds monétaire international (FMI) a accueilli favorablement les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes prévues par le programme économique et financier 2015-2018, a-t-on appris d'un communiqué du ministère sénégalais des finances. Appuyé par l’instrument de soutien à la politique économique (ISPE), ce programme sans assistance financière du FMI a pour objectif de maintenir une croissance robuste du Sénégal, à travers des réformes économiques profondes.
Selon le ministère, cet aval de l'institution témoigne de la confiance de la communauté internationale et « illustre le soutien franc des partenaires techniques et financiers à la nouvelle stratégie de développement économique et social, le Plan Sénégal Emergent ».
Une croissance supérieure à 6,5% au cours des deux dernières années, une inflation faible, un déficit budgétaire en constante baisse (4,2% du PIB en 2016), la mise en place d'infrastructures de haute qualité, et l’amélioration de l’environnement des affaires sont autant de facteurs élogieux pour la deuxième économie de l’UEMOA, selon le FMI.
La maitrise des charges de fonctionnement et de la masse salariale ainsi que la gestion efficace du profil de la dette ont également été appréciées favorablement par l’institution multilatérale.
Le FMI a ensuite félicité les autorités sénégalaises pour leurs efforts visant à créer des conditions favorables pour le développement du secteur privé et attirer les investissements directs étrangers (IDE), à travers les zones économiques spéciales (ZES).
Toutefois, le Sénégal devra fournir encore plus d’efforts pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% prévus par les critères de convergence de l’Uemoa.
Cette année, le Sénégal s’attend à une progression de 6,7% de son PIB.
Fiacre E. Kakpo
Trente (30) pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) se sont donnés rendez-vous à Lomé pour parler de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Les travaux qui ont démarré ce mercredi 28 juin portent sur l’appropriation des fiches de gouvernance de développement durable de chaque pays.
A travers cette session organisée à Lomé, l’OIF traduit son engagement auprès des Etats francophones, dont le Togo, pour l’atteinte des ODD au profit des populations, des jeunes, des femmes et des enfants. « C’est un atelier pratique de mise à jour des fiches de gouvernance et surtout d’échanges en matière de renforcement de capacités sur les indicateurs fournis », a précisé Eric Adja, le Directeur du Bureau régional ouest africain de l’OIF.
Le ministre togolais de la Planification du développement, Kossi Assimaïdou, était présent à l’ouverture des travaux. Il a souhaité que « l’utilisation de cette fiche et son appropriation nous donnent l’opportunité de mieux évaluer l’intégration et la mise en œuvre des ODD afin de transformer durablement nos économies, nos sociétés et notre environnement ».
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) réunit à Lomé du 27 au 30 juin, dix pays (Benin, Guinée, Mali, Niger, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Gabon et le Togo) pour élaborer des plans d’action de lutte contre la résistance aux antimicrobiens. Cet atelier a été ouvert mardi sous l’égide du Ministère togolais de la Santé et de la Protection Sociale.
Dans le contexte de l’approche « Une santé », réitérée à Abuja le 16 juin dernier lors de la 18ème Assemblée des Ministres de la Santé de la CEDEAO, les quatre jours de travaux permettront d’adopter une méthode commune d’élaboration des plans d’action nationaux pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
Les participants, près de 80 points focaux nationaux, vont se familiariser avec les directives, les manuels, les ressources et les outils qui aideront à l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des plans d’action nationaux de lutte.
Pour l’OMS, cet atelier de formation de Lomé se veut le point de départ d’une collaboration multisectorielle et du renforcement des liens professionnels entre les points focaux représentant la santé humaine, animale, agricole et environnementale dans le contexte de l’approche « Une seule santé ».
Réuni à Dakar ce mardi 27 juin pour sa 105ème session ordinaire, le Conseil d’Administration de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a donné son aval pour quinze (15) nouvelles opérations portant sur un montant total de 256,377 milliards de FCFA.
Le Conseil de le BOAD a planché sur deux dossiers concernant le Togo. L’un portant sur l’annulation d’une partie du prêt octroyé à l’Etat du Togo par le Fonds de Développement Energie (FDE) pour le financement du projet de renforcement et de construction des alimentations en énergie électrique ; et l’autre sur une proposition de prêt pour le financement partiel du projet d’électrification rurale décentralisée de 62 localités dans les cinq régions togolaises, selon la technologie solaire photovoltaïque.
La BOAD, est un partenaire de longue date du Togo dans la mise en oeuvre de différents projets et politiques de développement..
Le 23 juin dernier, M. Christian Adovelande, Président du Conseil d’Administration de la BOAD et Sani Yaya, le ministre togolais de l’Economie et des Finances signaient une convention d’accords de prêts d’un montant total de 27,6 milliards de FCFA avec en ligne de mire l’aménagement de terres agricole de la plaine de l’OTI et l’exécution du Projet multinational Bénin-Togo de réhabilitation de la route Lomé – Cotonou (Phase 2), et de protection côtière au Togo.