La Banque mondiale injectera 306,7 milliards Fcfa (533,326 millions $) pour financer quatre projets dans des secteurs clés de l’économie du Sénégal. Les accords de financement ont été signés jeudi dernier par Amadou Ba, ministre sénégalais de l’économie et des finances et Louise Cord, directrice des opérations de l’institution financière au Sénégal.
Du total de fonds annoncé, 60,2 milliards Fcfa seront consacrés au renforcement de la tension du réseau électrique de l’Omvs (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal). Ce projet verra la construction d’une nouvelle ligne de transmission de 225 V à double circuit dotée d’une capacité de transit de 400 MW, qui reliera la ville de Tambacounda à Kayes (Mali).
En outre, 16,7 milliards Fcfa serviront à financer des projets gaziers et au renforcement des capacités institutionnelles, l’objectif étant, apprend-on, de «garantir et préserver les intérêts du Sénégal, dans un contexte marqué par des découvertes prometteuses de pétrole et de gaz».
Dans le même temps, 184,2 milliards Fcfa seront utilisés pour développer le projet de bus rapide (BRT), dont le but est d’améliorer la mobilité urbaine à Dakar. Le projet verra le «développement d'un corridor BRT entre Guédiawaye et Dakar sur 18,3 kilomètres avec 3 terminaux de passagers principaux et 20 stations supplémentaires, intégrant toutes les normes de fiabilité et de sécurité».
Le reste des fonds (45,7 milliards Fcfa) permettra de financer le développement du tourisme et des entreprises. «Ces accords ont laissé une impression fortement positive dans nos esprits et nous rassurent plus que jamais sur nos capacités réelles à atteindre l’émergence en 2035, grâce notamment à l’accompagnement de nos partenaires privilégiés, parmi lesquels notre chère institution la Banque Mondiale […]», a commenté M. Ba.
Louis-Nino Kansoun
La Banque mondiale a décidé d'octroyer un financement de 620 millions $ au gouvernement de l’Etat de Lagos, au Nigéria, pour booster ses infrastructures scolaires. C’est ce qu’a révélé le directeur de l’éducation de l’institution financière, Jaime Saavedra Chanduvi, lors d’une rencontre officielle avec le gouverneur de Lagos, Akinwunmi Ambode, le week-end dernier.
Le responsable a affirmé à cette occasion que l’octroi du financement résulte des multiples mesures implémentées par le gouvernement bénéficiaire en vue d’améliorer l’éducation dans l’Etat. « Nous sommes conscients que le gouvernement de l’Etat de Lagos fait beaucoup d’efforts au niveau de l’éducation technique et professionnelle, cependant il reste encore beaucoup à faire », a indiqué Chanduvi.
Pour sa part, Idiat Oluranti Adebule, gouverneur adjoint de l’Etat de Lagos, a rappelé que le conseil exécutif de l’Etat a récemment approuvé un financement de 28,9 millions $ pour développer plusieurs infrastructures dans des écoles publiques.
Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a reçu ce mardi 11 juillet, l’Ambassadeur de France au Togo, M. Marc Fonbaustier.
Avec le diplomate, le Chef du Gouvernement a fait le point de la coopération bilatérale entre les deux pays. Paris et Lomé, entretiennent de relations séculaires qui se déclinent en de multiples projets menés de concert pour l’amélioration des conditions de vie de leurs populations. La coopération entre le Togo et la France porte sur de nombreux domaines : santé, commerce, formations, sécurité, etc.
MM. Marc Fonbaustier et Komi Selom Klassou ont, en outre, échangé sur la récente signature de trois conventions de financement entre l’Agence Française de Développement (AFD) et le gouvernement togolais. D’un montant de 22 millions d’euros (14,4 milliards de FCFA), elles ciblaient le secteur agricole, la formation professionnelle, le renforcement de la production et de la distribution d’eau et l’amélioration de la qualité de service sur le Grand Lomé.
Dans la perspective de l’aboutissement de ces différents programmes et de l’ouverture de nouveaux, le diplomate français a annoncé que l’enveloppe de l’AFD destinée au Togo, connaîtrait une augmentation prochaine.
Un atelier de renforcement de capacités a débuté lundi à Lomé sous la houlette du Ministère de l’Economie et des Finances. Il a pour cibles trente cadres, intervenant dans le processus des marchés publics, et met l’accent sur le Système Intégré de Gestion des Marchés Publics (SIGMAP).
Cette session s’inscrit dans l’exécution du Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources et au Renforcement de Capacités Institutionnelles (PAMOCI) initié par le gouvernement.
Le SIGMAP est un logiciel indispensable dans les procédures des passations de marchés. Il permet de gérer de bout en bout tout le processus, depuis l’élaboration des plans de passation des marchés jusqu’à l’immatriculation des contrats. Cette plateforme permet d’automatiser toutes les actions qui étaient jusqu’alors faites manuellement.
Conséquence : gain de temps et plus de fiabilité dans le déroulement du processus de passation. L’Etat y trouve aussi son compte car le SIGMAP contribue à accélérer la mobilisation des ressources, notamment dans l’exécution du budget tout au long de l’année.
Kossi Tofio, Directeur de Cabinet du Ministère des Finances, voit en cette appropriation du SIGMAP par les acteurs, un pas de plus vers la modernisation du système national de passation de marchés et une avancée notable dans la dématérialisation du processus de la commande publique.
Une réunion du comité des Experts des pays membres du Conseil de l’Entente (Bénin, Niger, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo) a démarré ce lundi à Lomé.
Cette rencontre tient lieu de préparatifs au Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l’organisation qui se tiendra le vendredi 14 juillet prochain. Se trouvent sur la table des experts, des dossiers relatifs aux rapports d’activités, les rapports d’exécution du budget, les rapports des organes de contrôle, les créances des Etats membres. Mais aussi le dossier du Centre régional de formation pour l’entretien routier (CERFER) dont les statuts révisés seront soumis à la signature du Conseil des Ministres.
Le Conseil de l’Entente, dont la Présidence est assurée par le Chef d’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, veut également jouer sa partition dans la préservation de la paix dans la sous-region. A cet effet, le Mécanisme Entente de prévention, de médiation et de gestion des conflits et le mécanisme Entente de renseignement, feront l’objet de réflexions.
Cette 12ème réunion du Comité des Experts du Conseil de l’Entente a été présidée par Mme Abra Afetse-Tay (photo), Secrétaire générale du ministère togolais des affaires étrangères. A ses côtés M. Patrice Kouame, Secrétaire exécutif de l’organisation.
Le Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement Durable, organisé sous les auspices du Conseil économique et social des Nations Unies, se tient à New-York, à compter de ce lundi 10 juillet jusqu’au mercredi 19 juillet 2017. Le Togo est au rang des 44 pays qui ont volontairement choisi de présenter leurs rapports nationaux, axés autour du thème « Eradiquer la pauvreté et promouvoir la prospérité dans un monde en mutation».
Le Rapport du Togo, élaboré au terme d’un processus participatif et inclusif, est articulé autour du cadre général de l’intégration des ODD dans la planification nationale. Il s’inscrit dans la mise en œuvre des Objectifs 1, 2, 3, 5, 9, 14, 17, choisis par les Nations Unies pour faire objet de la revue.
Le document fait ressortir les efforts du Togo dans l’atteinte des ODD à l’horizon 2030 et de l’amélioration des conditions de vie des populations.
L’incidence de la pauvreté est passée de 61,7% en 2006 à 58,7% en 2011 puis à 55,1% en 2015 soit une baisse de 6,6 points.
Le taux de desserte nationale en eau potable est passé de 50% en 2015 à 53,9% en 2016. Le taux d’accès à l’électricité en 2016 est évalué à 35,63% au niveau national et à 6% en milieu rural.
Les efforts importants en matière d’investissement et d’organisation des acteurs du secteur agricole, dans la perspective de l’élimination de la faim et de la sécurité alimentaire ; les améliorations du système de santé, notamment concernant la réduction de la mortalité maternelle (400 pour 100 000 naissances vivantes en 2015) ; la réalisation des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires ; le GUCE, l’EGouv ; la mise en place de l’OTR ; le foncier ; les TIC… tout y passe.
Pas de répit pour les acteurs du monde de l’éducation au Togo. Après la proclamation ce dimanche des résultats du Baccalauréat 1ère partie, il faut déjà se remobiliser pour le Baccalauréat 2ème partie qui démarre ce lundi 10 juillet sur tout le territoire national.
Les candidats en lice sont au total 68 499 toutes séries confondues. Objectif, décrocher le sésame qui donne l’accès aux études supérieures. Avant d’entrer dans le vif du sujet avec les épreuves à fort coéfficient, les candidats ont débuté ce lundi avec les épreuves facultatives (couture, dessin).
Le ministère de l’enseignement Primaire, Secondaire et de la Formation professionnelle a rendu public les statistiques du baccalauréat 2ème partie 2017.
Effectif total : 68 499
Enseignement Général : 60 171
Enseignement Technique : 8 328
Statistiques par série
A4 : 32 761
C4 : 488
D : 26 922
E : 7
F1 : 61
F2 : 114
F3 : 256
F4 : 404
G1 : 1 751
G2 : 3 192
G3 : 2 512
Ti/1 : 31
Les résultats de l’examen du Baccalauréat 1ère partie, ou encore Probatoire, ont été publiés ce dimanche 09 juillet. Des résultats qui ont été marqués par des taux de réussite en baisse, notamment dans l’enseignement Général qui enregistre un taux de réussite de 52,24%. – 6 points comparativement à l’année dernière. Déjà on indexe les mouvements d’humeur des enseignants qui ont émaillé l’année scolaire et qui ont fortement perturbé le déroulement normal des cours.
Les détails par Séries. Dans l’enseignement général, la série C, comme tous les ans, tient son rang et enregistre un pourcentage de 95,91 %, la série A4 culmine à 55, 97% et la Série D chute à 44, 66%.
S’agissant de l’enseignement technique, les taux de réussite sont plus flatteurs, même si certaines séries connaissent des contre-performances. Pour la Série E on obtient un pourcentage de réussite de 92,86%, pour la F1 : 69,62% ; la F2 : 83,33% ; la F3 : 43,07% ; la F4 : 56,77% ; la Ti/1 : 56 % ; la G1 53,03% et la G3 : 53,60 %.
Les candidats ayant réussi avec des moyennes admissibles subiront des épreuves orales le vendredi 14 juillet à 14 h pour l’enseignement général et le samedi 15 juillet à partir de 7 heures pour l’enseignement technique, fait savoir le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et de la Formation Professionnelle.
Les candidats au BAC II se jettent dans l’arène ce lundi 10 juillet jusqu’au 14 juillet prochain.
Les Togolais de confessions chrétiennes ont prié ce dimanche pour la paix et la Réconciliation dans le pays, dans le cadre de la « Semaine de la Purification » initiée par le HCRRUN. Après les prêtres traditionnels et les fidèles musulmans, la religion chrétienne a joué sa partition ce 09 juillet.
Dans toutes les contrées du pays, les messes et cultes ont été dits pour apaiser les cœurs et faire prendre un nouveau départ aux fils et filles d’une même Nation.
A Lomé, c’est au Temple des Assemblées de Dieu, à Estao, que le Culte pour la Purification a eu lieu. Le Premier Ministre Komi Selom Klassou, Awa Nana Daboya, présidente du HCCRUN, Pitang Tchalla, président de la HAAC et plusieurs membres du gouvernement, se sont associés aux prières pour asseoir un Togo réconcilié. Un Togo guérit de ses blessures.
Place désormais à la phase des indemnisations dont le calendrier sera dévoilé sous peu par le HCRRUN. Plus de 7000 victimes devraient être soutenues dans une première étape.
Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé s’est rendu ce vendredi à la Grande Mosquée de Lomé dans le cadre des cérémonies de purification menées par le HCRRUN.
Hier jeudi, les prêtres traditionnels ont donné le ton en organisant à travers tout le pays, des cérémonies de libations. Ce vendredi, à l’heure de la grande prière musulmane, ce fut le tour des fidèles d’Allah de jouer leur partition. Faure Gnassingbé, le Premier ministre et des membres du gouvernement, ont joint leurs intentions à celles des musulmans du Togo, pour implorer la paix et les bénédictions d’Allah le Tout-Puissant sur le pays. Des versets coraniques ont été récités pour appeler au pardon, à la réconciliation et au maintien de la paix dans le pays.
L’Union Musulmane du Togo a appelé tous les disciples de Mahomet à adhérer au processus de réconciliation enclenché par les autorités du pays pour définitivement tourner les pages sombres de l’histoire.
Dimanche le 09 juillet, les messes catholiques et les cultes protestants, mettront fin à la « Semaine de la Purification », puis s’ouvrira la phase symbolique des indemnisations.