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Au Togo, le sous-secteur des transports routiers enregistre une nouvelle avancée. Le gouvernement, réuni en conseil vendredi, a créé via un décret, un nouveau cadre de concertation. 

La nouvelle entité, conçue sous la forme d’un organe consultatif, aura notamment pour rôle d’émettre des avis sur les questions intéressant l’organisation, le fonctionnement et la réglementation des activités liées au transport terrestre des marchandises et des personnes, ainsi qu’aux professions d’intermédiaires et d’auxiliaires de transport. 

De façon pratique, les acteurs du domaine pourront, via ce cadre formel de gestion, apporter leurs contributions aux réflexions et aux actions envisagées ou menées par le pays, en vue d’atteindre ses objectifs. 

Pour rappel, il y a deux ans, le Togo s’est doté d’un observatoire national pour les transports terrestres. Objectif, analyser les activités relevant des transports de voyageurs et de marchandises, et contribuer à l’orientation des programmes et politiques publiques.

Moins d’un an après s’être doté d’une nouvelle Loi d’orientation des transports, le Togo poursuit ses réformes dans le secteur. Le gouvernement a pris vendredi 20 octobre en conseil des ministres, un décret réglementant l’exploitation des véhicules à moteur de type taxi, taxi-moto et tricycle affectés au transport public. 

Le texte, élaboré en concertation avec les organisations professionnelles, instaure désormais une double obligation pour les exploitants de véhicules de transports publics : l’obtention d’une licence délivrée par le ministère en charge du transport routier, et l’obtention d’une autorisation de transport délivrée par les collectivités territoriales. 

Pour l’exécutif, cette nouvelle mesure répond à plusieurs impératifs : réorganiser le transport public, professionnaliser les acteurs du secteur, faciliter une meilleure identification des taxis ainsi que leur périmètre d’activités, et surtout, améliorer la sécurité routière et le confort des passagers. 

Deux ans pour se conformer 

Pour parvenir à ces objectifs, un délai de 24 mois (deux ans) est accordé à toutes les personnes exerçant préalablement une activité de transport public. 

En rappel, au Togo, le paysage du transport public, surtout urbain, a connu une évolution rapide au cours des dernières décennies. Aux taxis classiques, se sont ajoutés de nouveaux modes et méthodes de déplacement, accentuant un peu plus la nécessité d’une profonde réforme. 

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce vendredi 20 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans divers secteurs. 

En tout, quatre projets de décret ont été examinés et adoptés, tandis qu’une communication a été écoutée. 

Concrètement, les textes approuvés portent sur la réglementation de l’exploitation des véhicules à moteur affectés au transport public, la création d’un cadre de concertation des transports, la création de ligues professionnelles au sein des fédérations nationales sportives, et la création d’un Fonds d’appui au secteur social (FASS). 

Quant à la communication, elle a porté sur les actions de l’Agence de solidarité nationale (ASN). 

Enfin, deux comptes-rendu ont été effectués sur les préparatifs du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO 2023) et le lancement récent de la campagne de commercialisation du soja.

Au Togo, la dynamique de réformes impulsée par les pouvoirs publics dans le secteur de l’artisanat suscite de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation des membres de la Chambre des métiers de l’artisanat du Bénin a effectué dans ce sens une mission de travail, il y a quelques jours dans le pays. 

Objectif : s’enquérir de l’expérience togolaise sur la question, et toucher du doigt les récentes innovations introduites. Particulièrement ciblés, les processus de mise en place de registre informatisé, d’établissement de carte professionnelle, de régime de protection sociale des artisans, ainsi que le dispositif de délivrance des certificats professionnels de métiers.

Au menu de ce déplacement, des séances de travail avec le ministère en charge de l’artisanat et les Chambres de métiers, et des immersions sur le terrain, notamment au Centre des Ressources Artisanales (CRA) de Lomé, à la Plateforme Industrielle d’Adéticopé (PIA) et sur le site du projet de Partenariat pour la Formation Professionnelle en Énergies Renouvelables au Togo (PFPERT).

Au Togo, le secteur artisanal a fait l’objet d’une profonde restructuration durant la dernière décennie. S’ils sont regroupés sur tout le territoire en associations, les artisans relèvent d’une faîtière au plan national, l’Union des chambres régionales de métiers (URCM).   

L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le lundi 23 octobre prochain, une nouvelle vente aux enchères au Port autonome de Lomé. En tout, 102 containers de la société de transport maritime et logistique CMA CGM sont concernés. 

Comme lors des précédentes, la participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 25.000 FCFA.

Les ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance sous douanes.

vendredi, 20 octobre 2023 13:13

Forum Paix et Sécurité de Lomé : J-1

La capitale togolaise s’apprête à accueillir à partir du samedi 21 octobre, le Forum Paix et Sécurité de Lomé (Lomé Peace and Security Forum). L’évènement, annoncé depuis la mi-juin, est une initiative du Togo, créée au lendemain de l’Alliance politique africaine (APA)

Les travaux, orientés sur le renforcement des transitions politiques et la gouvernance démocratique sur le continent, verront la participation d’une soixantaine d’officiels, parmi lesquels des membres de gouvernement, des diplomates, acteurs de la sécurité, chercheurs, ainsi que des acteurs régionaux et internationaux. 

L’objectif de la diplomatie togolaise est notamment d’établir à travers ce forum, un nouveau cadre africain d'échanges, de discussions et de partage d'expériences sur la paix, la sécurité et l'avenir de l'Afrique.

Les travaux s’achèveront dimanche.

Le Togo accueille depuis lundi 16 octobre, la 6ème édition de la Semaine africaine de la microfinance (SAM). En marge de cet important événement auquel prennent part plus d’un millier de personnes, une foire est ouverte, dédiée aux bénéficiaires du Fonds national de la finance inclusive (FNFI). 

Au total, plus de 300 bénéficiaires sélectionnés à travers tout le pays, exposent. Les produits mis en avant vont notamment de l’alimentation à l’art, en passant par le vestimentaire et la cosmétique. L'objectif est non seulement de mettre en lumière ces différents acteurs, mais également de présenter aux visiteurs les différents mécanismes du Fonds propulsé depuis 2014 par le chef de l’Etat togolais.

C’est une opportunité unique. La SAM offre cette visibilité pour la première fois et il faut en profiter”, s’est réjoui l’un des bénéficiaires.

En neuf ans, plus de 1,8 million de personnes issues de diverses couches socioéconomiques ont bénéficié de plus de 108 milliards FCFA octroyés par le biais d’une dizaine de produits.

Au Togo, le gouvernement recrute de nouveaux élèves-professeurs, désireux de faire carrière dans l’enseignement préscolaire et primaire. Le ministère en charge du secteur a lancé à cet effet depuis quelques jours, un appel à candidatures. 

Les postulants devront, entre autres conditions à remplir, être de nationalité togolaise, être dans la moyenne d’âge de 18 à 35 ans, et être titulaires, soit du BAC, du CEAP examen + CAP ou du CAP. 

Les dossiers, dont les modalités de constitution sont disponibles sur le portail web du ministère ou dans le quotidien national, devront être soumis au plus tard le vendredi 10 novembre dans les Directions régionales de l’éducation, ou dans les écoles normales réparties sur le territoire (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).  

Pour rappel, les Écoles normales de formations de professeurs-élèves (ENFPE) ont été rouvertes au début de l’année 2023, à la suite de la réforme des Écoles normales d’instituteurs (ENI).   

Elles délivrent désormais, à l’issue d’une formation de deux ans, le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire.

Les relations bilatérales entre le Togo et l’Algérie vont connaître un nouvel élan d’ici à quelques mois. La commission mixte de coopération se tiendra l’année prochaine. C’est ce dont sont convenus ce mercredi 18 octobre, les ministres des affaires étrangères des deux pays, Robert Dussey et Ahmed Attaf. 

Les deux personnalités se sont en effet retrouvées en marge de la 20ème édition de la réunion ministérielle Afrique-Europe du Nord, qui se déroule actuellement en Algérie.

Au centre des échanges, la nécessité de redynamiser l’axe Lomé-Alger, en redoublant notamment d’efforts pour enrichir le cadre juridique de la coopération et en activant les mécanismes bilatéraux. 

Il y a deux ans à Lomé, l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum avait déjà fait part de l’intention de son pays de “densifier” ces relations. Entre autres actions évoquées à l’époque, la suppression de visa diplomatique et de service, ou encore la création d’un conseil algéro-togolais des affaires pour booster davantage les échanges économiques.

Au Togo, l’engagement écologique de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) s’affirme un peu plus. Le nouvel immeuble du guichet unique de la plateforme, inauguré il y a une dizaine de jours, a reçu la certification LEED Silver (Leadership in Energy and Environnemental Design), a annoncé mercredi 18 octobre, le site opéré par le Groupe Arise.  

Cette certification décernée par l’US Green Building Council, une organisation privée américaine orientée dans la durabilité de la conception, la construction et l'exploitation des bâtiments, déclare donc la nouvelle infrastructure, “conforme aux standards écologiques internationaux”.

Dans les faits, le bâtiment abritant 26 services administratifs, intègre des principes d’économie d’énergie, d’eau, de gestion de déchets, ou encore de qualité d’environnement intérieur. Une première au Togo. 

Cette reconnaissance intervient dix jours après l’officialisation de l’alliance entre l’opérateur de la PIA et Crystalchain, le spécialiste français de la traçabilité de l’empreinte carbone

Pour le premier parc industriel du Togo, l’objectif est clair : promouvoir une industrialisation responsable, en tenant compte de la lutte contre le changement climatique.

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