RTG

RTG

Au Togo, le projet de construction de 20.000 logements sociaux dans la future ville de Kpomé (Zio 1) se précise. Un schéma directeur, destiné à orienter le développement urbain et territorial de ce nouveau pôle, est en cours de préparation.

Les travaux préliminaires ont connu une nouvelle étape en fin de semaine écoulée à Lomé, avec la validation d’un rapport intermédiaire par les techniciens du secteur du logement. Le document, soumis par le ministère en charge de l’urbanisme, jette les bases des caractéristiques physiques et démographiques du site, et analyse les données liées à la culture, l’organisation sociale ou encore la dynamique spatiale de la localité.

Une fois élaboré, le plan devrait permettre de doter la future ville de Kpomé, de logements sociaux répondant aux standards et à toutes les commodités.

Il y a quelques semaines, le ministre d’Etat, Kodjo Adedze, avait effectué une visite sur le terrain, afin de constater l’état d’avancement des travaux de reprofilage des voies d’accès.

lundi, 06 novembre 2023 17:47

Fin du MIATO 2023

Les rideaux sont tombés dimanche 05 novembre sur la troisième édition du Marché international de l’artisanat. Les activités, ouvertes depuis le 25 octobre dernier, ont duré 10 jours.

En tout, quelque 800 artisans issus de divers horizons auront animé les différentes activités inscrites au programme.

« Nous fermons les portes de MIATO avec une grande satisfaction. Nous avons écoulé nos produits et notre objectif est atteint », a indiqué lors de la cérémonie d’apothéose, le président de l’Union des chambres régionales des métiers (UCRM), Issa Mohamed, s’exprimant au nom des exposants.  

Comme lors des deux précédentes éditions, plusieurs prix spéciaux et trophées ont été décernés aux acteurs marquants.

« L’artisanat est un maillon important de la consommation locale », a souligné pour sa part la ministre en charge du secteur, Rose Mivedor, avant d’inviter les artisans à capitaliser sur les acquis de cette année.

Place désormais aux préparatifs de la quatrième édition, annoncée pour 2024.

Après avoir uni leurs forces entre 2020 et2022 pour améliorer la cohésion sociale et la résilience des communautés de leurs zones frontalières, le Togo, le Bénin et le Burkina Faso vont passer à une nouvelle étape de leur engagement face aux conflits communautaires et à l’extrémisme violent.

Les trois pays voisins ont lancé en fin de semaine écoulée à Lomé, la seconde phase du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières. Le projet, soutenu par les Nations Unies, veut désormais s’attaquer aux facteurs de la fragilité dans les zones frontalières.

Ceci, explique le Bureau Togo de l’Organisation internationales pour les migrations (OIM), en se concentrant principalement sur deux piliers : le renforcement des mécanismes endogènes de prévention et de réponses aux conflits communautaires aux niveaux local et transfrontalier, et le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes.

Du reste, il s’agit de capitaliser sur les acquis obtenus depuis 2020, comme les mécanismes locaux de dialogue, de prévention et de résolution des conflits, ou encore l’appui à la vulnérabilité des jeunes et femmes.

Le Togo renforce son engagement dans la lutte contre les changements climatiques. Le pays est officiellement devenu samedi 04 novembre, le 48ème Etat membre du Global Green Growth Institute (GGGI) ou Institut mondial de la croissance verte.

Créée il y a une décennie et basée à Séoul (Corée du Sud), cette organisation intergouvernementale promeut la croissance verte et soutient les efforts des pays membres.

Pour le Togo qui a fait de la question environnementale, l’un des principaux axes de son émergence, il s’agit désormais d’intensifier les efforts en bénéficiant des mécanismes du GGGI.

Il y a quelques mois, le gouvernement a adopté un projet de loi sur la lutte contre les changements climatiques.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a assisté ce dimanche 5 novembre à Togoville, à la messe d’action de grâce du jubilé d’or du sanctuaire marial Notre Dame du Lac Togo. L’office, auquel ont également pris part plusieurs autorités et des milliers de fidèles catholiques, marquait en outre la fin du grand pèlerinage annuel sur le site.

La célébration, co-dirigée par l’évêque d’Aného, Isaac Agbemenya Gaglo, a été l’occasion d’invoquer la protection divine sur le pays ses dirigeants et sa population.

« Votre présence honore non seulement l’Eglise catholique mais également toute la nation togolaise car c’est cette localité qui a donné son nom à notre pays. Nous prions pour vous, pour vos collaborateurs et pour la paix au Togo », a déclaré le prélat à l’endroit du chef de l’Etat, avant d’exhorter les fidèles à promouvoir les valeurs sociales, la citoyenneté et les vertus de paix.

Il y a 50 ans, le 03 novembre 1973, le Togo était solennellement consacré à la Vierge Marie, avec l’ouverture d’un sanctuaire à Togoville, village ayant donné son nom originel au pays. Depuis, le site fait l’objet d’un pèlerinage annuel.

Au Togo, le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle bénéficie dispose désormais d’un outil pour l’évaluation de l’efficacité de ses programmes. Le ministre en charge, Eké Hodin a officiellement lancé jeudi 02 novembre dernier, la plateforme numérique ‘InserJeune’.

Propriété de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF), adaptée aux réalités togolaises et mise à disposition du ministère, la plateforme vise à mesurer le taux d’insertion des diplômés et celui de satisfaction des entreprises.

L’objectif, explique le ministre, est de fournir aux gouvernants de collecter des informations pertinentes et mettre en place des programmes adéquats permettant de résorber le chômage.

Avant son déploiement, l’outil a été expérimenté dans 50 structures de formation offrant des informations cruciales pour orienter les formations et les placements professionnels.  

La Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine a démarré jeudi 02 novembre à Lomé, sa traditionnelle revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Togo. L’exercice, qui est à sa 9ème édition, vise à examiner l’état de mise en œuvre des législations nationales en lien avec les textes communautaires ainsi que le niveau d’exécution des différents projets.

En tout, 131 textes réglementaires et 6 projets et programmes communautaires seront évalués. Plusieurs secteurs clés comme les finances publiques, les transports, l’aménagement du territoire, la culture et le tourisme, l’artisanat, l’énergie, ou encore la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, seront au cœur des assises.

L’objectif est notamment de situer les efforts du pays dans le sens de l’intégration économique régionale, tout en se penchant sur les défis à relever pour le bien-être des populations.

« Cette revue technique intervient chaque année depuis 2013 et son institution par les chefs d’Etat. Tous les secteurs sont représentés. Le Togo a connu des avancées notoires, entre 2014 et 2022, en passant de 54 à 75,9% de mise en œuvre des textes », a souligné la Représentante-résidente de la Commission, Aminata Lo Paye à l’ouverture des travaux.

La revue s’achèvera le 06 novembre prochain.

Après le Bénin, le Togo signe le free roaming avec un autre pays voisin. A partir du 1er mars 2024, les usagers de téléphonie mobile du Togo en déplacement au Ghana, et inversement, pourront bientôt communiquer à moindre coût sans changer de carte SIM, grâce à la suppression des frais d’itinérance (roaming).

Un protocole d’accord bilatéral a été signé dans ce sens le mercredi 1er novembre dernier à Accra, entre les autorités de régulation des deux pays, l’Arcep pour le Togo et la NCA pour le Ghana.

L’entente, paraphée par les directeurs des deux régulateurs, est intervenue après deux jours de travaux des opérateurs mobiles des deux pays (Moov Africa Togo, Togo Cellulaire, MTN, Airtel, et Vodafone) dans la capitale ghanéenne,

Concrètement, pour les Togolais en situation de roaming, la réception d’appel deviendra gratuite durant les 30 premiers jours consécutifs de séjour, contre une facturation actuelle de 240 FCFA/par minute chez Togocel et 207 FCFA chez Moov. Quant à l’émission d’appel, actuellement à 279 FCFA/minute chez Togocel et 550 FCFA chez Moov, elle coûtera dorénavant 8,67 FCFA.

Enfin, la consommation internet sera également très largement revue à la baisse, avec une facturation plafonnée désormais à 1,6 FCFA le Mo, contre 8400 FCFA au plus, chez Togocel et 200 FCFA (au plus) chez Moov.

Des accords similaires seront conclus avec les autres pays des espaces Uemoa/Cedeao dans le cadre de la mise en œuvre de la vision de mobilité et d’intégration numérique communautaire, a annoncé le gendarme des télécommunications au Togo.

Lancée il y a cinq ans par le gouvernement, dans le cadre du Projet de transformation agroalimentaire (PTA) du Togo, l’agropole de la Kara enregistre de « grands progrès dans son agenda de déploiement ». C’est le constat effectué en fin de semaine écoulée par la ministre de la promotion de l’investissement, Manuella Santos, lors d’une immersion dans ce projet, avec son collègue de l’agriculture, Lékpa Gbégbéni.

En effet, grâce aux efforts conjugués des différents acteurs et des partenaires, plus de 11.000 hectares de zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) ont été aménagées en blocs de 100 hectares, subdivisées en 20 parcelles de 5 hectares. En outre, plus de 17.400 hectares ont été sécurisées.

Sur le plan de la productivité, le niveau de production céréalière a augmenté de 120%, grâce notamment aux investissements en aménagement, dotation d’outils modernes et en renforcement des capacités des producteurs, confortant ainsi les prévisions faites il y a un an par la Banque africaine de développement (BAD), l’un des principaux partenaires du gouvernement sur le projet, à l’instar de la BOAD et la Fondation Saemaul.  

En dépit de ces prouesses, « les défis restent entiers », notamment en ce qui concerne la transformation industrielle et la commercialisation, a relevé la ministre.

Appel aux investisseurs

L’occasion de réitérer l’appel de l’exécutif à l’endroit des investisseurs : « Chers investisseurs nationaux et internationaux, privés, bilatéraux et multilatéraux, tant d’opportunités, avec une garantie de retour sur investissement, vous attendent sur le projet de l’agropole de Kara », a-t-elle exhorté.

Pour rappel, en dehors de l’agropole de la Kara, d’autres initiatives similaires sont prévues sur le territoire.

Un peu plus d’un an après avoir été remise au gouvernement, la station de pesage à basse vitesse de Tsévié est désormais opérationnelle. Le ministère des transports a procédé jeudi 02 novembre, à sa mise en service.

L’infrastructure, construite sur une superficie de 4 hectares et dotée de plusieurs équipements (voies de circulation, parking et aires de déchargement, matériel de pesage et de contrôle de gabarit, entre autres), s’inscrit dans le cadre d’une politique communautaire (Uemoa) visant à harmoniser les normes et les procédures de contrôle de gabarit, de poids, et de charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.

Son emplacement stratégique, plus proche des points d’origines du trafic, doit surtout permettre de réduire les dommages sur la Route Nationale 1, fréquemment soumise à une circulation intense de véhicules lourds. D’ailleurs, les opérations de contrôle de la charge à l’essieu ont déjà débuté dans le sens Sud-Nord et concernent pour l’instant tous les véhicules poids lourds, à l’exception des camions citernes et clinkers.

Ces derniers, a indiqué le ministère, « feront l’objet d’une prise en compte ultérieure ».

Pour le Togo qui s’est engagé fortement depuis une décennie dans la lutte contre la surcharge routière, il s’agit également d’améliorer les conditions de transport des marchandises sur le corridor Lomé-Ouagadougou qui dessert le Burkina Faso, le Niger, et le Mali, renforçant ainsi sa position de hub logistique.  

Page 94 sur 766