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Dès le 1er janvier 2024, les Togolais en déplacement au Bénin, et inversement, pourront communiquer à moindre coût, tout en conservant leurs cartes SIM. Les Autorités de régulation des communications (Arcep) des deux pays ont scellé le mercredi 18 octobre à Lomé, un protocole d’accord dans ce sens. 

Cette entente bilatérale de free-roaming, paraphée par Michel Yaovi Galley et son homologue béninois, Coovi Hervé Guedegbe, vient conclure deux jours d’intenses travaux entre les deux régulateurs et des représentants des opérateurs mobiles des deux pays notamment MTN Bénin, Moov Africa Bénin, CELTIS Bénin, Togo Cellulaire et Moov Africa Togo.

Une baisse significative des tarifs

Concrètement, l’accord, qui ne se limite pas aux services voix et SMS en situation de roaming mais s’étend à l’internet mobile, doit se traduire par une baisse très significative des tarifs et des communications internationales.

En effet, explique l’Arcep, “lorsqu’un Togolais en visite au Bénin reçoit un appel sur son numéro mobile du Togo, il est facturé à 240 FCFA/minute. Avec le protocole signé, désormais, cette réception d’appel est gratuite durant les trente premiers jours consécutifs de son séjour”.

En ce qui concerne les émissions d’appel en situation de roaming, “une minute d’appel vers un réseau béninois coûtera dorénavant, pour un togolais en visite au Bénin, 60 FCFA, au lieu de 300 FCFA à ce jour. D’autre part, une minute d’appel vers le Togo pour un togolais en visite au Bénin coûtera 90 FCFA alors qu’il pouvait atteindre 1393 FCFA, soit jusqu’à 15 fois moins cher”, détaille le régulateur.

Enfin, pour les services internet, “le consommateur togolais en visite au Bénin est facturé à au plus 2,2 FCFA le Mo alors qu’à ce jour, il paie jusqu’à 8000 FCFA le Mo, soit 3600 fois moins cher”.

Communications internationales plafonnées

Les travaux entre les deux délégations ont également permis d’acter une baisse des tarifs des communications internationales entre les deux pays. 

Désormais, le tarif international du Togo vers le Bénin, qui pouvait atteindre 225 FCFA, est plafonné à 90 FCFA la minute. 

Des efforts similaires sont en train d’être déployés, en vue d’accords similaires avec d’autres pays de l’espace communautaire”, a indiqué le gendarme des télécoms au Togo.  

Pour rappel, depuis 2017, le Togo et six autres pays de la sous-région (Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Mali, Sierra-Leone et Guinée) sont liés par une suppression de frais de roaming. Il y a un an, des discussions avaient été entamées avec le Gabon

Après deux ans de mandat, l’ambassadeur nigérian, Adesina Julius Adebowale, est arrivé en fin de mission au Togo. Le diplomate a fait ses adieux le mercredi 18 octobre au Premier ministre, Victoire Dogbé.

L’entrevue, organisée à la Primature, a permis aux deux personnalités de faire le point de la coopération entre Lomé et Abuja, ainsi que le bilan des activités de l’ambassadeur. 

Essentiellement, nous avons travaillé sur plusieurs plans : la promotion et le développement du commerce, ou encore l’éducation. Même si je suis en train de partir, les deux pays continueront à œuvrer ensemble dans de nombreux domaines encore en suspens”, a souligné Julius Adebowale. 

Pour rappel, avant son accréditation au Togo, l’officiel a notamment été le rédacteur en chef du quotidien indépendant nigérian ‘The Guardian’.

Démarrée depuis lundi à Lomé, la Semaine africaine de la microfinance a été officiellement ouverte le mardi 17 octobre. Ceci, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en présence du ministre de la coopération et de l’action humanitaire du Luxembourg, partenaire de l’événement.

En tout, plus d’un millier de participants issus d’une cinquantaine de pays du continent et du monde prennent part à cette sixième édition, axée sur le thème d’une finance inclusive et durable. 

Le thème de cette édition démontre que les politiques et nos programmes de gouvernements doivent s’inscrire dans la durabilité. Cette dernière devrait se fonder avant tout sur deux piliers : l’inclusion, non pas dans son sens le plus strict, mais plutôt et surtout, dans la prise en compte des préoccupations majeures de nos concitoyens à travers les mécanismes rodés de gestion des quotidiens des personnes concernées. Le deuxième pilier, c’est la lutte pour la réduction sensible de la pauvreté”, a insisté la ministre de l’Inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, Mazamesso Assih, dans son propos d’ouverture. 

Pour la cheffe du gouvernement, l’organisation de cet événement d’envergure à Lomé, vient reconnaître les efforts du pays en matière de finance inclusive. 

En effet, le Togo présente à ce jour, la plus forte progression d'inclusion financière dans l'espace Uemoa, avec un taux de 85,76 %. 

Les travaux s’achèvent le 20 octobre.

mercredi, 18 octobre 2023 18:04

L’Agence Togo Digital recrute pour 17 postes

L’Agence Togo Digital (ATD), renforce ses effectifs. La principale entité gouvernementale d’exécution des projets digitaux, vient de lancer un appel à recrutement. 

En tout, 17 postes-clés sont ouverts jusqu’au 15 novembre prochain.

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Les détails de chaque poste sont à retrouver sur le portail du ministère

Pour rappel, l’ATD a été créée il y a deux ans par le gouvernement, dans le but de coordonner l’exécution de tous les projets de la stratégie numérique et digitale du pays.  

La capitale togolaise abrite depuis le mardi 17 octobre, la 20ème session des membres du Groupe de travail africain sur la Réduction des risques de catastrophes (GTA-RRC). La rencontre, portée par l’Union Africaine, a été officiellement ouverte par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba. 

Les travaux, placés sous le thème de l’engagement et de l’action, visent surtout à renforcer les capacités des différentes institutions d’alerte précoce du continent. 

Concrètement, il s’agira d’échanger sur les bonnes pratiques dans le domaine de la gestion des risques climatiques et de catastrophes pour la résilience, et d’examiner les progrès réalisés, les défis et enseignements tirés de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session. 

En outre, un état des lieux sera effectué sur la mise en place des cadres pour les systèmes d’alerte précoce multi- aléas et d’action rapide.

Le développement de nos pays ne saurait s’assurer durablement sans que nous ne puissions freiner l’expansion des différents facteurs de risques auxquels s’ajoutent les effets des changements climatiques. Voilà pourquoi, il importe que les gouvernements posent désormais des actes forts pour prévenir tout ce qui peut servir à accroître les risques de catastrophes”, a déclaré Calixte Madjoulba, avant de rappeler les efforts et actions du Togo sur la question. 

Pour rappel, le GTA-RRC est un mécanisme de coordination continental pour la réduction des risques de catastrophes, reconstitué en 2011. Il fournit un soutien technique et de coordination aux États membres, aux communautés régionales, à la Commission de l’UA et à d’autres partenaires.

Au Togo, les personnes physiques et morales désireuses d’effectuer certaines formalités dans le secteur maritime pourront désormais les faire en ligne. Le ministère de l’Économie maritime, de la pêche et de la protection côtière a annoncé lundi 16 octobre 2023, la mise en ligne d’un guichet dématérialisé pour les redevances et recettes non-fiscales du secteur maritime. 

En tout, huit procédures administratives et redevances liées aux opérations de transbordement en mer, de garde et d’escorte armées des navires et aux activités de pêche, sont déjà opérationnelles, sur ce guichet ouvert sur le portail national des services publics digitalisés

Il s’agit notamment de la demande d’escale d’abri sécuritaire des navires (quel que soit le pavillon), la demande d’autorisation d’opérations de transbordement en mer, la demande de sortie des navires après une opération de transbordement, la demande de garde armée de navire, la demande d'escorte armée des navires, la demande de licence de pêche, la demande d’attestation de faisabilité technique aquacole et la demande d’autorisation d’installation d’établissement aquacole. 

Mode d’emploi 

Afin d’effectuer ces formalités, il suffit de se rendre sur le guichet national des services publics digitalisés, et de faire une recherche avec l’un des mots-clés de l’intitulé du service souhaité. L’usage accède ensuite à une page dédiée qui présente des informations claires et détaillées, telles que la description des services, les pièces à fournir et les étapes de la procédure”, a indiqué le ministère. 

Du reste, un outil de discussion est également disponible sur le portail, afin de garantir une expérience optimale. 

Le ministère du tourisme et de la culture vient de lancer un appel à candidatures pour le recrutement de directeurs pour le compte de quatre hôtels d’Etat classés 2 étoiles de l’intérieur du pays. Sont principalement concernés, l’Hôtel de Dapaong, le Nouvel Hôtel Central de Sokodé, le Roc Hôtel d’Atakpamé, et le Grand Hôtel du 30 Août de Kpalimé.

Placés sous tutelle du ministère du tourisme, les nouveaux directeurs auront pour mission principale d’assainir la gouvernance de ces hôtels et de les préparer à l’obtention de la 3ème étoile. 

A celle-ci, s’ajouteront des responsabilités liées à la supervision et à la coordination de l’activité des établissements hôteliers, à la sécurité et au confort des clients, “de sorte à en assurer la rentabilité et la pérennité”, a précisé le ministère.

L’objectif de ce recrutement (clôture le 31 octobre prochain), inscrit dans la dynamique de promotion du tourisme domestique et de proximité engagée par le gouvernement, est de faire à terme des hôtels d’Etat, la toise de l'hôtellerie nationale.  

En mai dernier, le ministère avait déjà lancé un recrutement de comptables pour des hôtels d’Etat

Au Togo, les prestataires de services dans le domaine de la cybersécurité peuvent désormais déclarer en ligne leurs activités. L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) a en effet lancé le lundi 16 octobre, la procédure de déclaration sur le portail national des services publics digitalisés (service-public.gouv.tg). 

Concrètement, avec cette facilité, accessible dans l’onglet “Entreprises/Associations/Professions Libérales” sur la plateforme, les sociétés proposant des services de cybersécurité pourront dorénavant, indépendamment de leur situation géographique, se soumettre à cette procédure fondamentale et obtenir la reconnaissance des autorités compétentes. Ce qui, dans les faits, constitue une importante avancée. 

Pour l’administration publique, il s’agit d’un nouveau pas dans le processus de dématérialisation. Il y a moins de deux mois, c’était la déclaration d’association civile qui était digitalisée.  

Enfin, selon les dernières statistiques publiées par la plateforme gouvernementale, plus de 136.000 demandes ont été effectuées à ce jour, par près de 134.000 utilisateurs.

En séjour aux Emirats arabes unis (EAU) où il participe au 8ème Forum mondial sur l’investissement, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a rencontré lundi 16 octobre, des acteurs et spécialistes de la question. Objectif : mobiliser ces derniers autour des ambitions de développement du Togo. 

La WAPPP apporte son soutien

Accordé à l’Association mondiale des unités de partenariat public-privé (WAPPP), un réseau d’unités de PPP, d’agences d’Infrastructures et de représentants du secteur privé, le premier entretien a notamment permis de discuter des projets d’infrastructures sociales portés par le gouvernement, ainsi que la possibilité de mobilisation du secteur privé.

A l’issue des échanges, le président de la WAPPP, Ziad Alexandre Hayek, a marqué son accord, à la décision de son association d’accompagner le pays dans ce sens. 

Nous verrons comment notre association peut aider le pays à faire avancer ces projets qui intéressent les investisseurs mondiaux”, a déclaré le responsable. 

La WAIPA s’engage aux côtés du Togo

Quant au second entretien, il s’est déroulé avec une délégation de l’Association mondiale des agences de promotion des investissements (WAIPA), une organisation internationale créée en 1995 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

La délégation, conduite par le Directeur exécutif adjoint de l’institution, Dushyant Thakor, a partagé avec le chef de l’Etat, les possibilités de partenariat avec le Togo.

Nous avons partagé certains exemples provenant de différentes parties du monde. Il s’agit d’un engagement qui ne fait que commencer et nous travaillerons au cours des prochains mois pour faire du Togo, un endroit merveilleux où on peut faire des affaires et avec davantage d’investissements”, a-t-il souligné à l’issue des échanges.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est présent depuis le lundi 16 octobre à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), en tant qu’invité d’honneur au sommet des leaders mondiaux sur l’investissement. L’événement, organisé par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans le cadre du 8ème Forum mondial de l’investissement (WIF), réunit plusieurs dirigeants du monde ainsi que des organisations régionales et internationales. 

A la tribune du sommet, le n°1 togolais est intervenu sur les défis du développement durable des pays émergents, ainsi que les mécanismes innovants dont ils peuvent se doter, à l’instar des partenariats public et privé (PPP). 

Le cœur de mon propos aujourd’hui concerne à moyen terme le rôle de l’Etat que j’appellerai stratège. C’est le travail de fond sur le rôle de l’Etat qui, à l’horizon 2030, nous permettra de pleinement réaliser les ambitions d’investissement et par des partenariats public-privé”, a indiqué Faure Gnassingbé à l’entame de ses propos. 

Ce besoin de politique cohérente et visionnaire, a poursuivi le chef de l’Etat, a d’ailleurs guidé l’exécutif togolais dans la mise en place de sa Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui se veut, non seulement un fil conducteur, mais aussi une banque de projets porteurs pour les investisseurs.

Sur le terrain, les premiers résultats sont déjà perceptibles, avec le développement de la plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA), et la réalisation de plusieurs projets prioritaires dans le domaine de l’énergie

Mais il reste encore à faire, a affirmé le Président de la République, qui a invité les partenaires techniques et financiers à rentrer dans cette nouvelle dynamique et à défendre les capacités budgétaires des pays africains afin qu’ils arrivent à jouer pleinement leurs rôles d’Etat stratège.

Pour rappel, les travaux du forum s’achèvent le 20 octobre.

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