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Les détenteurs d’engins à deux et trois roues en défaut d’immatriculation pourront bientôt normaliser leur situation. La Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF) s’apprête à lancer à partir du 05 novembre prochain, une vaste opération nationale d’immatriculation foraine. 

Cette tournée, qui couvrira toutes les villes principales du pays, durera jusqu’au 17 décembre. L’objectif est d’identifier les engins sans plaque en circulation sur le territoire national, et de rapprocher les services publics des usagers.

En rappel, la dernière tournée foraine similaire remonte à 2019, et avait été menée par l’Office Togolais des Recettes (OTR).

Chronogramme de l’opération 

Cinkassé : du 06 au 07 novembre

Dapaong : du 08 au 11 novembre

Mango : du 13 au 14 novembre

Kara : du 15 au 18 novembre

Bafilo : du 20 au 21 novembre

Guerin Kouka : du 22 au 23 novembre

Bassar : du 24 au 27 novembre

Sokodé : du 28 au 30 novembre

Tchamba : du 1er au 03 décembre

Elavagnon : du 04 au 06 décembre

Anié : du 07 au 09 décembre

Atakpamé : du 10 au 11 décembre

Notsè : du 12 au 14 décembre

Tohoun : du 15 au 16 décembre

Kpalimé: du au 10 novembre

Kévé : du 11 au 13 novembre

Aného : du 14 au 16 novembre

Bas mono : du 17 au 19 novembre

Vogan : du 20 au 22 novembre

Tabligbo : du 23 au 25 novembre

Tsévié : du 26 au 30 novembre

Lomé : du 1er au 09 décembre

Lomé abrite depuis dimanche 15 octobre, la 3ème réunion du sous-comité des chefs d'état-major de la marine de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les travaux, qui doivent s’achever ce lundi 16 octobre, ont été officiellement ouverts par le ministre de l’Economie maritime, de la pêche et de la protection côtière, Edem Kokou Tengue. 

L’objectif de cette importante assise est notamment d’examiner l'état des opérations et la fonctionnalité des centres maritimes de la communauté, opérationnels depuis une décennie, et de renforcer la coopération régionale dans la lutte contre les activités maritimes illicites. 

Pour les principaux acteurs de l’architecture de la sécurité maritime de la Cedeao, il s’agira surtout d’évaluer la stratégie et le plan d’action maritime intégrés de la communauté, et de faire le point, pays par pays.

Les batailles gagnées nous induisent nécessairement des nouveaux défis à relever. Aussi, faudra-t-il prendre conscience du passé, s’ancrer véritablement sur les enjeux et acquis du présent, et s’armer pour mieux nous projeter et nous armer à l’avenir”, a exhorté Edem Tengue dans son allocution.

Depuis la mise en place de ces mécanismes régionaux de surveillance et de riposte, les incidents de piraterie et de vols en mer ont connu une baisse drastique, passant notamment de 68 en 2018 à 15 en 2022. Au premier trimestre 2023, seulement 3 incidents ont été signalés. 

En 2021, le Togo est allé plus loin dans cet engagement, en traduisant devant la justice des pirates maritimes, une première dans la sous-région.

La capitale togolaise abrite officiellement à partir de ce lundi 16 octobre, la Semaine africaine de la microfinance (SAM). Cet important événement biennal, annoncé depuis près d’un an, est à sa 6ème édition. 

Pendant cinq jours (jusqu’au 20 octobre), plus de 1.300 participants, parmi lesquels des professionnels de la finance, des décideurs politiques et des acteurs du domaine de la microfinance, issus de 58 pays dont 40 africains, plancheront sur les enjeux de la finance inclusive sur le continent.

Pour le Togo qui a enregistré des performances louables dans le domaine, l’organisation de cette activité de haut niveau, est surtout une marque de reconnaissance. 

Au Centre international des conférences de Lomé où se dérouleront principalement les activités prévues, les travaux se sont accélérés ces derniers jours, pour accueillir au mieux les différentes délégations.

Quant aux inscriptions, ouvertes depuis le 10 août, elles se sont clôturées il y a quelques jours.

Un peu plus de trois mois après la table ronde internationale de Lomé sur les engrais et la santé des sols, les premiers engagements se concrétisent. L’Office chérifien des phosphates (OCP) et la Banque mondiale ont conclu mercredi 11 octobre dernier, un partenariat au profit de la sécurité alimentaire et du développement agricole en Afrique de l'Ouest. 

Le protocole d’accord, paraphé par le président du groupe marocain, Mostafa Terrab et le n°2 de la banque pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, est intervenu en marge des Assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods qui se tiennent actuellement à Marrakech.

De façon concrète, l’entente se concentre sur cinq domaines de coopération : la fertilité des sols avec l’analyse de la cartographie numérique des sols et des engrais adaptés, l’établissement de centres de technologie agricole et de services, le lancement d’un programme scolaire d'agriculture numérique, l’opérationnalisation de la Feuille de route de la Cedeao sur les engrais et la santé des sols, et un soutien à l'établissement d'un Centre régional au sein de l'Institut international d'agriculture tropicale.

L’ambition est notamment d’impacter au moins cinq millions d'agriculteurs au Bénin, en Guinée, au Mali et au Togo, répartis sur une superficie de 10 millions d'hectares. 

Ce partenariat entre la Banque mondiale et le groupe OCP permet de traduire la déclaration de Lomé en actes”, a assuré Ousmane Diagana, qui, en mai dernier déjà, avait aux côtés du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, formulé quelques pistes de solutions

Pour rappel, dans la capitale togolaise, la Banque mondiale s'est engagée à augmenter de 1,5 milliard FCFA ses investissements pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, au profit des investissements agricoles, pour passer de 4 milliards de dollars à 5,5 milliards de dollars, d'ici à 2024.

Le ministère de la promotion de l’investissement a organisé cette semaine l’acte 2 de Investors Breakfast, son initiative périodique de rencontre d’échanges avec les opérateurs économiques du pays. Face à face mardi 10 octobre dernier, Manuella Santos et la communauté d’affaires des chefs d’entreprises libanaises installées au Togo. 

Au centre des échanges, les réformes entreprises par le gouvernement dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, les contraintes à l’investissement et au réinvestissement auxquelles ces opérateurs sont confrontés, et les projets de la feuille de route gouvernementale et ses opportunités. 

Présentes au Togo depuis des décennies, les entreprises libanaises sont devenues des acteurs économiques de poids dans l’économie nationale. Selon les statistiques de l’Agence de promotion et des investissements de la zone franche (APIZF), les entreprises libanaises en zone franche ont réalisé depuis leur implantation jusqu’à fin 2022, un total en investissements de près de 154 milliards FCFA, et favorisé la création de plus de 8500 emplois.

A l’issue des échanges, des propositions ont été recueillies par les équipes du ministère, et feront l’objet d'étude.

Pour rappel, la première édition des Investors Breakfast avait réuni des avocats, architectes, notaires et déclarants en douane.

vendredi, 13 octobre 2023 13:50

SIALO : coup d’envoi de la 10ème édition

La 10ème édition du Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) a officiellement démarré le mardi 10 octobre. C’est donc parti depuis lors, pour dix jours d’activités au Centre des expositions et foires du Togo (CETEF) qui abrite l’événement.

Cette année, ce rendez-vous annuel de promotion de l’agriculture et de la transformation, mettra l’accent sur la mécanisation et l’irrigation. Et à l’instar des éditions précédentes, l’événement sera un espace de rencontres entre les acteurs agricoles et des secteurs connexes. 

L’autre particularité, sera la région de la Kara, mise à l’honneur

Nous voulons faire un zoom sur les acteurs de la chaîne agro-sylvo-pastorale de cette région et voir dans quelle mesure nous pouvons encourager le financement dans ce secteur” a expliqué à l’ouverture, le commissaire général du Salon, Tito Atikpo.

A l’agenda de cette édition qui prend fin le 20 octobre, des journées dédiées aux différentes régions agricoles du pays, des marketplaces avec expositions de produits locaux, des rencontres B2B, et un concours d’innovation agricole.

Pour rappel, depuis 2012, le SIALO s’est donné comme ambition de participer aux côtés du gouvernement à valoriser le potentiel agricole dans les régions et encourager la consommation des produits locaux.

Deux ans après avoir lancé les premières manœuvres avec la validation d’un plan d’action, le Togo s’apprête à actualiser sa politique nationale des loisirs. Les principales ébauches de ce projet ont été présentées mercredi 11 octobre dernier par la ministre en charge du secteur, Lidi Bessi-Kama, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement

Concrètement, la nouvelle mouture devra permettre d’améliorer la gouvernance du secteur, promouvoir et développer une véritable industrie des loisirs qui contribuera à créer des emplois et générer des revenus. 

L’ambition affichée par l'exécutif, en lien avec les orientations de la feuille de route, est notamment de faire des loisirs, un gisement d’opportunités et un des leviers de développement du pays. Les travaux devraient d’ailleurs se poursuivre, afin d’approfondir un peu plus, le document. 

Pour rappel, au Togo, la thématique des loisirs est prise en compte depuis 1978 dans les politiques publiques.

Deux ans après la signature du premier protocole d’accord, Shelter Afrique maintient son engagement pour le financement de la construction de 3000 logements sociaux au Togo. L’annonce a été faite il y a quelques jours au ministre d’Etat, en charge de l’urbanisme et de l’habitat, Kodjo Adedze, par le Directeur général de l’institution, Thierno Habib Hann.

Les deux personnalités ont en effet échangé à Alger (Algérie), en marge de l’Assemblée générale de la société, organisée du 03 au 06 octobre derniers. 

Les travaux, auxquels a activement participé la délégation officielle togolaise, ont notamment débouché sur l’adoption de nouveaux textes actant la transformation de Shelter Afrique en une banque de développement, essentiellement consacrée au financement de la construction des logements dans les pays membres.   

Au Togo, ce projet de construction s’inscrit dans un programme global qui ambitionne d’ériger en tout, 20.000 logements sociaux abordables, conçu par le gouvernement, conformément à son agenda de promotion d'un cadre de vie décent.

En Octobre 2021, une équipe technique de Shelter avait d’ailleurs effectué une mission à Lomé, pour opérationnaliser le projet.

Une semaine après avoir jeté les bases du déploiement de son Assurance maladie universelle (AMU), le Togo accélère la cadence. Le gouvernement, réuni mercredi 11 octobre en conseil des ministres, a pris une nouvelle série de décrets précisant un peu plus, les contours et l’architecture du mécanisme. 

L’INAM pour les agents publics, la CNSS pour le privé 

Confiée dans un premier temps à l’INAM, la gestion de l’AMU sera finalement opérée par deux entités. 

D’un côté, l’Institut, qui conserve ses missions actuelles d’organisme de gestion de l’assurance maladie universelle pour les agents publics et assimilés et les titulaires de pensions civiles et militaires. A ces cibles, s'ajoutent désormais les personnes et ménages vulnérables. 

De l’autre, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui elle, aura en charge les salariés et titulaires de pensions du secteur privé, les travailleurs indépendants des secteurs informels et agricoles, ainsi que les ministres des cultes. 

Pour le gouvernement, l’intérêt de cette nouvelle architecture est de tirer parti, non seulement de l’expérience de l’INAM, mais aussi de celle de la CNSS dans la gestion de la protection sociale. 

Deux régimes pour mieux garantir un accès aux soins de santé essentiels

Pour mieux couvrir les différentes couches de la population, la loi instituant l’AMU prévoit en outre deux régimes : un régime d’assurance maladie obligatoire (RAMO) basé sur les principes de la contribution et de la mutualisation des risques, et un régime d’assistance médicale (RAM) qui prend en charge les citoyens les plus vulnérables, avec une contribution symbolique. 

Deux décrets ont été rendus dans ce sens, précisant les conditions et modalités d’assujettissement, d’affiliation et d’immatriculation.

Contrôle médical, recours gracieux, nomenclatures… 

Enfin, d’autres textes non moins importants ont été pris, pour fixer le cadre contractuel entre les organismes de gestion et les prestataires de soins, permettant de veiller à la qualité des soins dispensés et de conseiller les prestataires, ou encore définissant les valeurs et nomenclatures des actes et produits pharmaceutiques couverts par l’AMU. 

Enfin, une commission de recours gracieux a été créée, avec pour mission de régler avec diligence les différends qui pourraient survenir entre les bénéficiaires et les organismes ou les prestataires de soins. 

Pour le gouvernement, il s’agit surtout à travers ces séries de décisions, de réaliser l’égalité d’accès aux soins de santé essentiels ou primaires pour tous, sur le fondement de la solidarité nationale. 

Au Togo, une nouvelle ère débute pour le secteur du textile. La plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) a officiellement lancé mardi 10 octobre, l’exportation des vêtements ‘Made in Togo’ vers les Etats-Unis d’Amérique.

En tout, plus de 123.000 vêtements, commandés par la marque américaine ‘Children’s Place’ et disposés dans des containers ont pris la direction du Pays de l’Oncle Sam.

Cette avancée, qui intervient près de deux ans après l’opérationnalisation du parc textile au sein de la plateforme, vient valider les choix opérés par le gouvernement en inscrivant l’accélération de la promotion du secteur industriel par le biais de la PIA, dans les axes prioritaires de sa feuille de route

Le début de ces exportations confirme l’engagement du Togo à entreprendre des réformes audacieuses visant à améliorer le climat des affaires et à stimuler les investissements nationaux et étrangers en vue d’une diversification de l’économie. Ainsi, la collaboration étroite entre le secteur public et le secteur privé sera maintenue et développée afin de multiplier des investissements similaires à ceux de la PIA”, a annoncé la ministre de la promotion de l’investissement, Manuella Santos. 

Pour rappel, un centre de formation à la confection de l’habillement a été ouvert au sein de la plateforme, afin de former des milliers de jeunes, et d’accélérer la production. L’ambition du pays est claire, devenir une plaque tournante du textile dans la sous-région.

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