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Trois ans après avoir reçu un premier soutien des USA, le Togo va de nouveau bénéficier d’un appui significatif du pays de l’oncle Sam dans la mise en œuvre de son programme d’alimentation scolaire. Le Département américain de l’agriculture s’apprête à mettre à disposition, une importante dotation à cet effet.

Concrètement, plus de 5000 tonnes d'huile végétale, de pois, de riz et de semoule de maïs, en plus de produits locaux, d’une valeur globale de 33 millions $, soit plus de 20 milliards FCFA, seront remis via l’organisation humanitaire ‘Catholic Relief Services’ (CRS). Ces ressources alimentaires serviront à allouer des repas quotidiens pendant au moins cinq ans, à environ 155 000 écoliers dans 202 écoles sur le territoire, a indiqué la représentation étasunienne au Togo. 

L’initiative, qui s’ajoute à celles déployées par le gouvernement et d’autres partenaires, viendra un peu plus renforcer la couverture du territoire. Pour rappel, les cantines scolaires ont été institutionnalisées au Togo depuis 2020.  

Liés depuis 2014, année d’établissement de leurs relations diplomatiques, le Togo et le Kazakhstan veulent renforcer leur coopération bilatérale. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a eu un entretien téléphonique dans ce sens  mardi 03 octobre avec son homologue, Kassym-Jomart Tokayev. 

Au cours de cet échange, qui a également porté sur des sujets d’ordre continental et international, les deux leaders se sont félicités de la qualité du partenariat entre Lomé et Astana, avant d'envisager les perspectives de son approfondissement. 

Plusieurs secteurs clés pourraient notamment être concernés, comme le commerce et les investissements, les transports et la logistique, ou encore l’agriculture.  

En outre, la célébration l’année prochaine du 10ème anniversaire de l’établissement des relations entre les deux pays, devrait être l’occasion de marquer une nouvelle étape de ce partenariat gagnant-gagnant.

Pour rappel, le Kazakhstan, situé en Asie Centrale, est l’une des républiques issues de la dislocation de l’Union Soviétique. Le pays, dont l’économie est très diversifiée (pétrole, uranium, potassium, céréales, textiles, bétail, entre autres), est le quatrième plus vaste au monde.

La compagnie aérienne panafricaine Asky poursuit son développement. Le transporteur basé à Lomé a ouvert le dimanche 1er octobre dernier, une nouvelle ligne à destination de Nairobi au Kenya. 

Le vol inaugural, qui a duré près de six heures, a été assuré par l’un des Boeing 737 Max de la compagnie. 

Après ce vol, Asky reliera désormais le Togo au pays d’Afrique de l’Est à travers trois vols hebdomadaires les mardis, vendredis et dimanches. 

Pour rappel, le Togo est entré en août dernier au capital de la compagnie, dans le but d’ouvrir un peu plus le pays au monde, et de renforcer le statut de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé.

L’Agence nationale de la protection civile (ANPC) a lancé il y a quelques jours un programme d’assistance humanitaire à l’endroit des populations du Grand Lomé affectées par les récentes intempéries. L’opération, menée avec le concours de l’Organisation de la Charité pour un Développement Intégral (OCDI), a été lancée par les ministres en charge de la protection civile, Calixte Madjoulba, et de l’action sociale, Adjovi Apedoh-Anakoma. 

En tout, 1.040 ménages recensés, soit quelque 6.248 sinistrés sont concernés. Concrètement, chaque ménage bénéficiera d’une enveloppe financière et de kits composés de vivres, de couvertures, de vêtements et d’ustensiles ou d’objets de première nécessité. Le tout, d’une valeur globale de 80 millions FCFA. 

Je saisis cette occasion pour réitérer toute la compassion du gouvernement, qui promet toujours de rester à vos côtés face à toutes les situations qui pourraient survenir malgré nos actions de prévention et de préparation”, a affirmé le ministre de la sécurité et de la protection civile.

Pour rappel, huit sites en tout sont ouverts pour le compte de cette opération : à Baguida, à Tokoin, à Bè, à Adidogomé, à Logopé et à Agoè-Zongo.

Le Conseil de l’Entente dispose depuis le 11 septembre dernier d’un nouveau Secrétaire Exécutif, en la personne de Wautabouna Ouattara. Le responsable a été reçu le lundi 02 octobre par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Porté à la tête de l’organe administratif permanent et opérationnel de l’Organisation, l’Ivoirien était venu recueillir les orientations du n°1 togolais, actuel président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de l’institution. 

Nous sommes venu pour exprimer notre gratitude au Président de la République, qui est le Président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Entente. Nous nous félicitons de ses hautes instructions pour les conduites à tenir en vue de repositionner le Conseil de l’Entente et de faire face aux défis de la communauté. Nous sommes ressortis très enrichi de cette audience, avec la ferme détermination d’aller de l’avant et de relever tous les défis”, a souligné le successeur de Marcel Amon-Tanoh à l’issue de l’entretien. 

Pour rappel, le Conseil de l’Entente, première organisation de la sous-région ouest africaine, regroupe cinq pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Il a notamment pour mission de consolider l’intégration économique, politique et culturelle dans l’espace.

Moins d’une semaine après le tragique événement de l’école primaire de N’Gobo (canton de Diguengué, commune de Blitta 3) dans la Centrale, le gouvernement a dépêché lundi 02 octobre, une mission auprès des familles éplorées. La délégation composée de plusieurs officiels, était conduite par les ministres en charge des enseignements et de l’action sociale. 

Objectif : présenter une nouvelle fois les condoléances de l’ensemble du gouvernement aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population du canton, s’enquérir de l’état de santé de l’enseignant blessé, et constater les faits. 

Des dispositions seront prises pour transformer l’école 

Au niveau de l’école sinistrée, des mesures seront déployées, a promis le ministre des enseignements. 

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour doter l’établissement d’un bâtiment scolaire et transformer l'École d’initiative locale (EDIL) en École primaire publique (EPP) afin de renforcer sa capacité d’accueil”, a déclaré Dodzi Kokoroko. 

Quant à sa collègue de l’action sociale, elle a remis à chaque famille éplorée ainsi qu’à l’enseignant blessé, une compensation financière au nom du chef de l’Etat.

Pour rappel, une première délégation composée de responsables de l’Agence nationale de protection civile (ANPC), du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), et d’autorités locales, avait également apporté une assistance morale, financière et matérielle aux familles et à la communauté durant le weekend.  

Au Togo, la durée du cursus scolaire, définie conformément aux réglementations éducatives, est de six (6) ans au primaire, quatre (4) ans au secondaire 1 (collège) et trois (3) ans au secondaire 2 (lycée). C’est le rappel effectué ce lundi 02 octobre via une note circulaire, par le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko. 

En cause, le non-respect de la réglementation par certains acteurs du système éducatif qui, indique le ministre, “autorisent l’inscription d’élèves dans les classes préparatoires en dessous de l’âge requis, ou exemptent les élèves des classes intermédiaires pour des motifs divers et variés”. 

La gestion scolaire d’un élève dit surdoué s’effectue dans des conditions clairement définies”, a précisé Dodzi Kokoroko, avant de rappeler que la durée du cursus scolaire “vise à préserver le bien-être et le développement équilibré des élèves, maintenir un environnement éducatif adapté à l’âge et au niveau de développement de chaque enfant, garantir que chaque élève acquiert les bases solides nécessaires pour réussir dans les niveaux académiques ultérieurs, et surtout, prévenir le surmenage et le stress liés à des attentes académiques excessives”.

Du reste, a-t-il ajouté, le respect du cursus facilite la planification des ressources éducatives et la gestion des effectifs dans les établissements.  

Au Togo, près de trois millions d’élèves, tous niveaux d’enseignements confondus, sont actuellement répertoriés dans le système éducatif.

Au Togo, les producteurs et promoteurs agricoles pourront bientôt demander et obtenir leurs certificats phytosanitaires en ligne, facilitant ainsi leurs exportations vers 75 pays dans le monde. Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural a en effet lancé dans ce sens la semaine écoulée à Lomé, le projet e-Phyto. 

L’initiative, mise en place depuis 2011 par la Convention Internationale pour la protection des végétaux (CIPV), vise à faciliter les démarches administratives en vue de l’obtention de ce document, en dématérialisant notamment toutes les procédures. 

Le système e-Phyto est un hub qui permet à chaque pays de s'interconnecter pour échanger des informations relatives à la certification électronique ou à la qualité des produits”, a expliqué le Directeur de la Protection des Végétaux, Lardja Douti. 

Pour les exportateurs, jusque-là confrontés à des difficultés allant de la lenteur des délivrances, à des modifications frauduleuses pouvant mener au rejet des certificats, il s’agit d’une étape significative qui sera franchie. 

Pour accélérer le déploiement de la solution, un protocole d’accord a été signé entre le ministère et plusieurs partenaires (Alliance mondiale pour la facilitation des échanges, Centre Islamique pour le développement du commerce, GiZ).  

Le Togo continue d’améliorer ses performances en matière de réformes et de gestion publique. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques publiques en Afrique (CPIA 2023), publié récemment, le pays se révèle comme étant celui qui a enregistré la plus forte augmentation de sa note sur le continent. 

Concrètement, le Togo passe de 3.0 en 2016 à 3.7 en 2022, après avoir stagné pendant plusieurs années auparavant à l’indice de ce diagnostic annuel édité par l’institution de Bretton Woods. Le pays s’illustre particulièrement sur les indicateurs de la gestion économique, des politiques structurelles, ou encore des initiatives d’inclusion sociale et d'équité. Par contre, des efforts restent à faire au niveau des institutions du secteur public et de la gestion du secteur financier.

Top 5 africain

Avec cette performance, dans le sillage de celle de l’année écoulée, le pays gravit les échelons et s'installe désormais dans le Top 5 africain (sur les 39 États évalués et éligibles aux ressources de l'Association internationale de développement (IDA) de la Banque), aux côtés du Sénégal et de la Côte d'Ivoire (tous décrochant un score de 3,7). Sur le classement Afrique de l'Ouest et Centrale, le Togo fait mieux et s’adjuge la troisième place. 

Fruit des réformes engagées depuis 2017

Pour le Togo, ce progrès, salué il y a quelques jours par le Représentant résident de la Banque, est surtout le fruit du vaste programme de réformes institutionnelles et économiques initié par le Président de la République, Faure Gnassingbé, depuis six ans désormais. 

"Les avancées enregistrées par le Togo dans le classement CPIA depuis 2017 reflètent les bénéfices tangibles des réformes institutionnelles et économiques que nous avons engagées. Non seulement cette hausse est notable en comparaison avec la tendance générale en Afrique, mais elle nous encourage également à poursuivre nos efforts”, a souligné la ministre, Secrétaire générale de la Présidence, Sandra Ablamba Johnson. 

Il est à noter que ces améliorations significatives de la gouvernance publique ont entraîné une hausse de plus de 380% des ressources mobilisées auprès de la Banque mondiale.

Comme attendu depuis un an, le Togo occupe désormais la présidence de l’Organisation internationale du Café (OIC). Le Secrétaire général du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC), Enselme Gouthon, a été confirmé en fin de semaine dernière, à l’issue de la 5ème conférence mondiale du café, organisée en Inde.

L’événement, organisé conjointement par l'OIC et le ministère du commerce indien, réunissait à Bangalore 2.600 délégués de 80 pays différents. Le Togo, qui assurait depuis l’année précédente la vice-présidence de l'organisation, voit désormais son représentant occuper la plus haute marche de l'OIC.

Pour Enselme Gouthon, il s’agit surtout d’une consécration et d’une reconnaissance mondiales, pour son investissement de plus de quatre décennies dans le secteur du café. D’ailleurs, en marge de la conférence, le responsable togolais a été honoré par les autorités indiennes et le Coffee Board of India, pour son engagement à développer la production et la consommation du café africain et mondial, et à soutenir les revenus des agriculteurs.