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Au Togo, la Stratégie et Plan national pour la biodiversité (SPANB) va faire objet de révision afin de se conformer aux nouvelles normes. Le processus a été lancé mardi 09 janvier 2024 au cours d’une rencontre d’information réunissant plusieurs acteurs à Lomé.

L’initiative portée par le ministère de l'environnement et des ressources vise à contribuer à la réalisation des objectifs du cadre mondial Kunming-Montréal pour la biodiversité, d’ici à l’horizon 2030.

Concrètement, les acteurs nationaux ont été informés des objectifs du nouveau cadre mondial, adopté en décembre 2022 et des dispositions prises pour assurer l’alignement de la SPANB.

« En adoptant ce nouveau cadre mondial, les Etats-parties se sont, dans le même temps, engagés à prendre des mesures idoines pour contribuer substantiellement à la réalisation de ces cibles, l’une des mesures exigées à tous les pays étant relative à la révision des SPANB », a expliqué Amah Atutonu-Kueviakue, directrice des ressources forestières.

Ainsi, quatre organes ont été mis en place pour conduire le processus d’actualisation de la SPANB. Il s’agit du comité d’orientation, du comité national de révision de la stratégie, de l’équipe technique et de l'unité de coordination du processus.

Pour rappel, au Togo, plusieurs initiatives sont prises pour la préservation de la biodiversité. Entre autres la restauration de plus d’un million d’hectares de paysages forestiers dégradés d’ici 2030, l’extension de la couverture forestière à 26% et la mise en terre d’un milliard d’arbres au cours des 10 prochaines années.

Durement éprouvé pendant la période du Covid-19 au Togo, le secteur de l’hôtellerie est en pleine reprise depuis la fin de la pandémie. Cette remontée, confirmée par le ministre du tourisme, Gbenyo Lamadokou, lors d’une audition au Parlement, se traduit notamment dans les recettes des principaux établissements hôteliers du pays.  

Près de trois fois plus de revenus depuis 2020

Plus grande infrastructure hôtelière du pays, l’Hôtel 2 Février a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 8,7 milliards FCFA en 2022, contre 3,6 milliards en 2020, soit une hausse de 58%. L’embellie s’observe également auprès d’autres palaces publics comme privés, comme le Sarakawa (4 milliards en 2022 contre 1,4 milliard deux ans plus tôt), Onomo (2,8 milliards contre 1,3), l’Hôtel de Dapaong (204 millions FCFA contre 119 millions FCFA), ou encore le Roc Hôtel d’Atakpamé, récemment rénové (160 millions en 2022 contre 94 en 2020).   

Regain de forme du tourisme

Pour le secteur, ces résultats traduisent également le rebond de l’activité touristique observé dans le pays, depuis la levée progressive des restrictions sanitaires, et le retour des événements de premier plan. En 2022, le Togo avait ainsi accueilli plus d’un million de visiteurs, pour des recettes évaluées à 25 milliards FCFA.

En rappel, pendant la crise sanitaire, plusieurs établissements hôteliers avaient été réquisitionnés pour la mise en quarantaine des cas suspects de coronavirus.   

Près de trois semaines après le violent incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé (Agoè-Nyivé 1) à Lomé, un nouveau site provisoire est opérationnel. Aménagé à quelques kilomètres de l’infrastructure sinistrée, sur le terrain de « Togo Grain », le nouveau site provisoire a été mis en service le lundi 08 janvier dernier par les autorités communales.

 1 marche

Composé de 42 hangars, il dispose d’une capacité d’accueil d’environ 3.000 commerçants et commerçantes. Un second site est en cours d’aménagement à Sogbossito, et devrait bientôt accueillir les autres acteurs du marché, victimes du drame, a précisé le maire Kovi Adanbounou, qui a constaté le redémarrage des activités.

Pour rappel, l’incendie a eu lieu dans la nuit du jeudi 21 décembre dernier, et a ravagé les ¾ de l’infrastructure marchande, impactant près de 6.000 revendeurs et revendeuses. Les premiers éléments de l’enquête menée par la Gendarmerie nationale, ont conduit à la thèse d’un court-circuit accidentel, a annoncé il y a une semaine le Procureur de la République.

Quelques heures après les faits, le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, s’est mobilisé au chevet des victimes et a mis en œuvre plusieurs mesures d’atténuation.

Au Togo, des opérations de vérification des instruments de poids et de mesure ont démarré à Lomé. Cette campagne qui va s’étendre à l’intérieur du pays a commencé depuis le 08 janvier dernier dans la capitale et prendra fin le 19 avril prochain.

L’activité, annoncée par le ministère du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, concerne les opérateurs économiques utilisant des instruments de mesures destinés aux transactions dans les lieux ouverts aux publics.

Ainsi, tout matériel de pesage transportable ou non, tel que des balances Roberval, des balances romaines, des balances à ressort, des balances à mono plateau, des poids divers, des bascules, les volucompteurs et les mesureurs de capacité ; les mesures de longueur (règles, rubans...), sera vérifié. “Tous les instruments devront être présentés en parfait état de propriété”, précise le communiqué.

Après cette étape de vérification, suivront des contrôles inopinés qui permettront de saisir “tous les instruments de mesure volontairement soustraits au contrôle” et de sanctionner leurs utilisateurs. 

Pour rappel, ces contrôles régulièrement organisés par le gouvernement, visent à renforcer les normes de mesure dans le commerce.

Au Togo, les plateformes diffusant des contenus illicites seront désormais restreintes. La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a en effet lancé mardi 09 janvier un système de blocage des sites illicites à travers une application dénommée Hermes.

L’objectif, dévoile l’institution garante de la liberté et de la protection de la presse et des autres moyens de communication de masse, est de protéger les titulaires des droits ou leurs ayants-droit sur les contenus audiovisuels. En outre, il s’agit de mettre à l’abri des manques à gagner, les titulaires des droits sur les activités.

Concrètement, la démarche requiert l'implication de quatre acteurs : la HAAC, les titulaires des droits, les fournisseurs d’internet et l’opérateur Nagra, spécialisé dans la protection des contenus.

Pour disposer d’une autorisation de blocage, le titulaire devra soumettre une demande à la HAAC, et enclencher le processus à partir de l’opérateur Nagra qui, via un robot, recherche et identifie les sites pirates qui diffusent.

Pour rappel, le Togo dispose depuis 2018, d’un cadre juridique des médias électroniques.

La diplomatie togolaise enregistre un nouveau succès. Suite à l’implication du Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé et de son homologue sierra-léonais, Julius Maada Bio, le chef de la transition nigérienne, le Général Abdourahamane Tiani a décidé le lundi 08 janvier dernier, la libération à titre humanitaire de Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président Mohamed Bazoum.  

L’annonce officielle a été faite par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, qui a effectué le déplacement à Niamey.

Pour rappel, à l’issue de son dernier sommet en 2023, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avait mis en place un Comité de Chefs d'État composé des dirigeants du Togo et de la Sierra Leone, ainsi que des représentants des dirigeants du Nigeria et du Bénin, pour engager le dialogue avec le CNSP et les autres parties prenantes nigériennes.

Notons également que quelques mois auparavant, les représentants du Conseil nigérien pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) avaient sollicité la médiation du Togo dans leur dialogue avec la communauté internationale.

Au Togo, une campagne de sensibilisation des jeunes élèves et apprentis au respect de l’autorité et à la valorisation des ressources locales a démarré lundi 08 janvier à Mango.

L’activité, pilotée par le ministère des droits de l'homme, vise à contribuer au renforcement de la fibre patriotique.

Ainsi, jusqu’au 19 janvier, des sessions de formation sont prévues sur toute l’étendue du territoire national.

Pour rappel, au Togo, la formation civique est un important levier dans la construction du vivre-ensemble. Dans ce sens, un manuel de formation a été conçu depuis 2020 pour mieux expliquer les notions de civisme et de citoyenneté aux populations.

Provisoirement rouverte en fin d’année écoulée, la portion de la chaussée de la Route Nationale 2 (Lomé-Aného) située entre le rond-point Port et Cimtogo est de nouveau fermée à la circulation depuis lundi 08 janvier à 23h.

Objectif : permettre la poursuite des travaux entamés il y a quelques semaines et l’achèvement du revêtement de la voie, a indiqué la ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré. Durant les deux prochaines semaines, “le trafic sera dévié sur la seconde chaussée à cet endroit”. “Les usagers sont invités au respect des panneaux de signalisation érigés de part et d'autre du point critique”, a exhorté l’officielle.

En rappel, un trou est apparu début octobre dans la chaussée, occasionnant des perturbations sur le tronçon Lomé-Aného. Les premiers constats avaient révélé l’affaissement et la rupture d’un collecteur d'eau en buses construit dans les années 1960 et traversant la route à une profondeur d'environ 3 mètres.

Au Togo, pour l’année 2024, la contribution des recettes fiscales au budget de l’Etat sera de 1.042 milliards FCFA. C’est le nouvel objectif annuel fixé par le gouvernement, selon les projections de la Loi de finances adoptée fin décembre par les députés.

Concrètement, il s’agit d’une hausse de 14%, comparé aux 912 milliards FCFA assignés l’an dernier. Dans le détail, les impôts devront mobiliser 519,9 milliards FCFA, tandis que les douanes et droits indirects devront percevoir 522,2 milliards.

Pour parvenir à son objectif, l’Office togolais des recettes (OTR) devra poursuivre la mise en œuvre de sa politique de simplification de procédures et d’élargissement de l’assiette fiscale. Les mesures de contrôle et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales seront également renforcées.

Pour rappel, le budget 2024 de l’Etat a été fixé à 2.179 milliards FCFA.

Un an après son entrée en vigueur, la convention collective du secteur des médias va faire l’objet d’un suivi approfondi, dans le cadre de sa mise en œuvre. Un comité sera mis en place dans ce sens, ont convenu le ministère en charge et les organisations professionnelles, à la faveur d’une rencontre le vendredi 05 janvier dernier.

La réunion qui regroupait tous les signataires du document sectoriel, visait à réfléchir sur les principaux défis auxquels font face les acteurs, alors que le moratoire prévu par l’accord est arrivé à expiration.

Également, il s’agissait de trouver un cadre d’entente entre employeurs et employés, pour une mise en œuvre effective des nouvelles dispositions.

« Nous poursuivrons les discussions pour solliciter l’accompagnement de l’Etat, afin de trouver un compromis entre les parties prenantes », a indiqué le Président du Conseil national des patrons de presse (CONAPP), Germain Pouli à l’issue des échanges.

« Le comité qui sera mis en place devra discuter avec les deux acteurs, des points essentiels des 104 articles que comporte cette convention, en d’autres termes, faire la mise à jour du barème adossé à cette convention », a relevé de son côté le porte-parole du Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT), Alphonse Logo.

Pour rappel, la convention collective sectorielle des médias, signée en Octobre 2022, a pour objectif de réguler les relations professionnelles dans le secteur, garantir des conditions décentes de vie et de travail, et favoriser un dialogue social équilibré.

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