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Au Togo, l'opérateur de téléphonie Togocom a signé jeudi 11 janvier dernier à Lomé, un accord de financement de 36 milliards FCFA avec la Société financière internationale (IFC), branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé.

Cette facilité est destinée à renforcer la connexion haut débit dans le pays.

De façon plus concrète, le Groupe Togocom utilisera ces ressources pour moderniser ses infrastructures télécoms, étendre son réseau mobile 4G et poursuivre l’extension de son réseau de fibre optique à travers le pays.

Cet investissement témoigne de notre engagement à soutenir constamment le développement économique et la digitalisation des services au Togo “, a déclaré Pierre-Antoine Legagneur, directeur général de Togocom.

Pour le Togo qui s’est engagé ces dernières années dans une transformation digitale, « ce partenariat avec l’IFC marque une étape décisive, non seulement pour améliorer l'accès aux équipements et à l'internet haut débit, mais aussi pour générer des opportunités économiques pour nos populations », a indiqué Cina Lawson, ministre de l'économie numérique et de la transformation digitale.

En rappel, l’ambition du gouvernement est d’arriver à une couverture de 95 % de la population en internet mobile et fixe d’ici à 2025. Sur la même période, l’exécutif veut également connecter 100 % des administrations publiques, et 95 % des hôpitaux et des écoles.

Les Forces armées togolaises (FAT) ont présenté ce samedi 13 janvier, leur Grand rapport annuel au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La cérémonie de ce traditionnel exercice s’est déroulée à Kara, en présence des officiers et sous-officiers des différents corps d’armée des forces de défense.

La Grande Muette a rendu hommage au chef de l’Etat pour son leadership et sa politique de développement, matérialisée notamment par le renforcement des capacités opérationnelles et à la modernisation de l’institution militaire, avant de réaffirmer son engagement, face aux défis sécuritaires.

« Les Forces armées togolaises se tiendront toujours sur la brèche afin de vous accompagner dans la consolidation de la paix, de sécurité et de la cohésion sociale, gage de tout développement. Nous voudrions, au nom de tous les personnels des Forces armées togolaises, vous rendre un hommage mérité pour l’attention particulière que vous accordez aux questions de défense et de sécurité », a assuré le chef d’état-major général des FAT, le Général Tassounti Djato.

Dans son intervention, le Président de la République, chef des armées, a félicité les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme, leur bravoure et leur détermination à assurer la sécurité du pays, les a encouragés à maintenir la vigilance, et réitéré son engagement à consolider les capacités stratégiques et opérationnelles des forces de défense et de sécurité.

Pour rappel, le Grand Rapport des Forces Armées Togolaises est une rencontre annuelle des officiers autour du Président de la République, chef des armées. La haute hiérarchie militaire y consigne un regard rétrospectif sur les missions accomplies au cours de l’année et envisage les nouvelles stratégies pour l’accomplissement des missions à venir. 

Trois semaines après l’incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé à Lomé, le gouvernement a dévoilé les principales mesures retenues et mises en œuvre pour accompagner les sinistrés pour la reprise de leurs activités. Ces mesures ont été prises, à l’issue de plusieurs rencontres de concertation avec l’ensemble des parties prenantes.

L’intégralité des mesures :

En matière logistique :

    -  Aménagement d’un site provisoire du marché au lieu-dit Togograin dans la commune d’Agoè-Nyivé 1.

En matière d’accès au crédit :

  -  Accord sur un moratoire d’un an sur le remboursement des encours de crédit à la date du sinistre ;

  -  Mise en place d’un crédit relais à taux 0% pour faciliter la reconstitution du capital ;

  - Extension à titre exceptionnel du programme Assurance du FNFI à hauteur de 50% pour toutes les victimes et de 100% pour les bénéficiaires du programme du FNFI ;

  - Ouverture du guichet de refinancement pour tous les services financiers décentralisés intervenant sur le marché sinistré ;

  - Pour toute information complémentaire relative à l’accès au crédit, les demandeurs sont invités à prendre attache avec leur institution financière habituelle ou à appeler le numéro vert du FNFI, 80 00 00 12.

Au Togo, la lutte contre le cancer enregistre une nouvelle avancée. Le gouvernement a adopté vendredi dernier en conseil des ministres, la création d’un Conseil national. L’organisme, institué par décret, scelle la mise en place d’un cadre institutionnel national de coordination et de gestion de la lutte contre le cancer, sous ses aspects essentiels de prévention et de prise en charge.

Concrètement, le Conseil aura pour mission d’orienter et de coordonner les différentes initiatives déjà mises en place par l’exécutif, et d’améliorer la mobilisation des ressources. En effet, depuis plus d’une décennie, le pays s’est fortement engagé contre cet enjeu de santé publique, deuxième cause de mortalité dans les hôpitaux de la sous-région, après les maladies cardio-vasculaires.

Entre autres mesures déjà prises, l’adoption d’un plan national de lutte, la création d’un institut national dédié, l’élaboration de campagnes de sensibilisation et de vaccination en particulier contre le cancer du col de l’utérus, ou encore la création, il y a quelques semaines, d’un registre national des cancers. Parallèlement, une unité de traitement de cancer infantile et un centre international de cancérologie ont été rendus opérationnels il y a deux ans.

« Le cancer est un tueur silencieux. Il faut donc une action coordonnée de toutes les institutions qui interviennent dans ce domaine », a résumé le porte-parole de l’exécutif, Christian Trimua à l’issue du Conseil des ministres.

Pour rappel, en 2022, 7.000 nouveaux cas de cancer ont été recensés dans le pays.

Au Togo, la loi relative à l’exercice de la profession d’architecte va être actualisée. Un projet de loi a été adopté dans ce sens par le gouvernement, lors du dernier conseil des ministres.

Le nouveau texte qui viendra remplacer celui en vigueur depuis plus de trois décennies (1990), doit non seulement intégrer les évolutions du secteur, mais surtout, redéfinir une meilleure organisation de la profession.

Concrètement, a détaillé le ministre, porte-parole du gouvernement, Christian Trimua, « il s’agit de renforcer l’ordre national (ONAT), de définir les missions de l’architecte, particulièrement dans un contexte de mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale, et d’adapter la législation aux normes communautaires », notamment la directive de l’Uemoa qui promeut la coopération et la libre circulation de ces acteurs.  

« Tous ces éléments vont concourir à moderniser la profession et la rendre plus attractive », a conclu l’officiel.  

Au Togo, la législation en vigueur sur les associations s’apprête à évoluer. Le gouvernement, réuni le vendredi 12 janvier en conseil des ministres à Lomé, a adopté un projet de loi dans ce sens.

Le nouveau texte, qui vise à régir les associations nationales ainsi que celles basées à l’étranger, doit surtout permettre au pays d’adapter son cadre juridique aux réalités actuelles, et de corriger les limites et insuffisances observées depuis plusieurs décennies. En effet, le cadre actuel, consacré par la Constitution du 14 Octobre 1992, a été emprunté à la loi française du 1er Juillet 1901 et déclaré applicable au Togo en 1946.

« Nous sommes en décalage total avec la pratique des associations au Togo et le contenu de cette Loi. Il est donc important que nous puissions nous approprier nous-mêmes les règles qui régissent la vie associative au Togo, qui est très dynamique et diversifiée », explique le Secrétaire Général du Gouvernement, Christian Trimua.  

En outre, il s’agit pour l’exécutif de tenir compte des nouvelles évolutions technologiques, en dématérialisant notamment les procédures.

La Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) reste suspendue pour toutes les catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial cette année 2024. 

Cette décision, prise depuis 2022 en réponse à la vie chère et à l'inflation qui ont prévalu pendant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a été reconduite dans la loi de finances de 2024.

Cette suspension se poursuit dans un contexte où des réformes sont engagées dans le secteur des transports.

Pour rappel, l’Office Togolais des Recettes (OTR) a récemment digitalisé le paiement de la TVM.

Le Togo renforce le contrôle de son espace maritime national. Le gouvernement, a acté ce vendredi 12 janvier en conseil des ministres, la création d’une unité spéciale de garde-côtes.

L’objectif de cette nouvelle force, qui intervient dans un contexte de nouveaux défis sécuritaires dans le secteur maritime, est d’assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, de lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées, et de prévenir la pollution en mer.

Pour l’exécutif, la mise en place de cette structure de surveillance permanente doit contribuer au renforcement de l’organisation interministérielle de l’action civile de l’État en mer, et d’améliorer les performances en matière de coordination inter-administrations et de coopération.

A ce jour, les missions de surveillance des côtes étaient opérées par des équipes d’interception et de dissuasion de la Marine nationale.

samedi, 13 janvier 2024 08:23

Conseil des ministres du 12 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 12 janvier 2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.

Le Conseil des ministres a examiné deux (02) projets de loi et deux (02) projets de décrets.

Au titre des projets de loi,

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi relatif aux associations au Togo

La Constitution du 14 octobre 1992, consacre la liberté d’association dans notre pays.

Le cadre législatif national en la matière demeure cependant défini par des textes d’emprunt, et notamment la loi française du 1er juillet 1901, relative au contrat d’association, qui a été déclarée applicable au Togo par le décret 46-432 du 13 mars 1946.

Après plusieurs décennies d’application, cette loi révèle des difficultés, limites et insuffisances qui rendent nécessaire une refonte du cadre juridique relatif aux associations afin de l’adapter aux réalités actuelles.

Concrètement, le projet de loi vise à régir, d’une part, les associations nationales et, d’autre part, les associations ayant leur siège à l’étranger.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi relatif à la profession d’architecte au Togo

La loi n° 90-02 du 4 janvier 1990 qui encadre l’exercice de la profession d’architecte dans notre pays, doit être revue pour intégrer les évolutions dans ce secteur.

De plus, la mise en œuvre du projet P7 de la feuille de route gouvernementale, qui prévoit la construction de 20.000 logements à coûts abordables, implique une importante contribution des architectes, pour laquelle un cadre législatif adapté est indispensable.

C’est dans cette optique que le Conseil des ministres a adopté ce projet de loi qui définit les conditions d’une meilleure organisation des architectes exerçant au Togo, pour réorganiser le cadre de la profession d’architecte, ses missions et ses conditions d’exercice.

Le projet de loi introduit plusieurs innovations, notamment quant à l’organisation de la prestation de serment, à la composition du conseil supérieur de l’ordre et les modalités du droit d’établissement des architectes de nationalité étrangère conformément à la directive n°7/CM/ UEMOA du 16 décembre 2005 relative à la libre circulation et à l’établissement des architectes ressortissants de l’Union.

Au titre des décrets,

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant création de l’unité togolaise de garde-côtes

L’émergence de nouveaux défis sécuritaires dans le secteur maritime impose une prise en charge spécifique qui distingue les missions de défense de celles de l’action civile de l’État en mer.

La création de l’unité spéciale de garde-côtes répond au besoin de mettre en place une structure de surveillance permanente de l’espace maritime national.

Cette unité a pour finalité de renforcer l’organisation interministérielle de l’action civile de l’État en mer, d’améliorer ses performances en matière de coordination inter-administrations et de coopération.

C’est dans cette optique que ce décret met en place une unité togolaise de garde-côtes destinée à assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, à lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées et à prévenir la pollution en mer.

Le Conseil des ministres a examiné et adopté le décret portant création du conseil national de lutte contre le cancer

Véritable enjeu de santé publique, le cancer est aujourd’hui la deuxième cause de mortalité enregistrée dans les hôpitaux de notre sous-région, après les maladies cardio-vasculaires.

Différentes initiatives gouvernementales sont prises dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment l’adoption d’un plan national de lutte contre le cancer, la création de l’institut national du cancer, l’élaboration du plan national de lutte contre le cancer du col de l’utérus et la création du registre des cancers.

Le conseil national de lutte contre le cancer est créé pour renforcer la coordination de ces différentes interventions et améliorer la mobilisation des ressources nécessaires pour la lutte contre le cancer.

Il permet la mise en place d’un cadre institutionnel national de coordination et de gestion de la lutte contre le cancer sous ses aspects essentiels de prévention et de prise en charge.

Fait à Lomé, le 12 janvier 2024

Le Conseil des ministres

vendredi, 12 janvier 2024 17:08

Umoa-Titres : le Togo lève 25 milliards FCFA

Le Togo a bouclé avec succès ce vendredi 12 janvier 2023, sa première sortie sur le marché financier régional. En quête de 25 milliards FCFA via une émission simultanée de BAT, le Trésor public a obtenu la confiance des investisseurs ouest africains.

En tout, un peu plus de 39 millions FCFA de soumissions, ont été recueillies de la part des participants correspondant à 157% de taux de couverture de l’opération. Mais le pays n'a retenu que les 25 milliards FCFA recherchés.

Dans le détail, 18 milliards FCFA ont été collectés via les Bons Assimilables du Trésor (BAT) émis sur la maturité 91 jours et 7 milliards FCFA via les titres stipulés sur 1 an.

Pour rappel, le Togo prévoit de mobiliser 607 milliards FCFA en 2024 pour financer en partie son budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 2179 milliards FCFA.

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