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Le CHU Sylvanus Olympio, l’un des principaux établissements hospitaliers publics du Togo, envisage de se doter d’une nouvelle identité visuelle. Un concours de création de logotype a été lancé à cet effet.

Ouvert à tous, le concours s’adresse à toute personne physique ou morale. Le nouveau logo, qui s’inscrit dans le contexte de modernisation initié par le Centre hospitalier depuis quelques années, devra refléter auprès des usagers, « des valeurs d’intérêt général, de continuité du service, d’égalité de traitement et de neutralité à travers sa mission de soin, de formation et de recherche », a précisé le Directeur général, le médecin Lieutenant-Colonel, Agbobli Yawo Apélété.

Les consignes de création ainsi que les détails de soumission des propositions sont à consulter auprès des autorités administratives du CHU.

Pour rappel, le CHU-Sylvanus Olympio a pris sa dénomination actuelle depuis 2012, à la faveur d’un décret pris par le gouvernement.

Au Togo, l’assistance aux populations victimes d’attaques terroristes au Nord du pays se poursuit. La Loterie nationale togolaise (LONATO) leur a en effet manifesté son soutien, à travers un don de vivres.

Les lots réceptionnés mardi 23 janvier par la ministre de l’Action sociale Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, viennent en appui au Programme d’urgence de renforcement de la résilience (PURS). D’un montant total de 100 millions FCFA, le don est composé de sacs de maïs, de riz et d’huile végétale.

Pour l’exécutif, ce don va permettre de renforcer la résilience des populations déplacées surtout en cette période de crise sécuritaire.

En rappel, le Togo fait face depuis novembre 2021, à des attaques de groupes armés terroristes. Une situation héritée de la dégradation du contexte sécuritaire sous-régional.

Au Togo, l’Assemblée nationale comptera désormais 113 députés, au lieu de 91 actuellement. Les élus, réunis ce mardi 23 janvier en session extraordinaire, ont acté ce changement à travers l’adoption d’un projet de Loi.

Cette modification, approuvée à l’unanimité, était l’une des préoccupations exprimées par la Concertation nationale des acteurs politiques. Concrètement, elle était devenue nécessaire notamment en raison de l’augmentation sensible de la population, des difficultés d’accès aux populations dues à la situation géographique de certaines circonscriptions électorales, et à la nécessité d’éclater les circonscriptions englobant deux préfectures.

Pour le pays, qui prépare activement de nouvelles élections législatives, cette actualisation « donne au gouvernement ainsi qu’aux institutions de la République un instrument juridique induit par un nouveau contexte », a salué le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Awaté Hodabalo, qui a assisté aux travaux aux côtés du ministre Secrétaire général du gouvernement, Christian Trimua, et du ministre délégué chargé du développement des territoires, Essomanam Edjéba.

La répartition définitive du nombre de députés par circonscription se fera par décret présidentiel dans les prochains jours.

Feu vert pour un scrutin couplé

Notons par ailleurs qu’un autre texte a été adopté au cours de la session à l’hémicycle. Il porte sur une modification du code électoral, permettant ainsi l’organisation d’un scrutin couplé pour les prochaines élections législatives et régionales.

Le Togo s’apprête à se doter d’aires marines protégées (AMP), pour renforcer la protection de ses écosystèmes, espèces et habitats marins. Le processus de création de ces espaces a été lancé le lundi 22 janvier à Lomé, à la faveur d’une réunion de concertation avec les acteurs impliqués.

L’initiative, portée par le ministère de l’environnement avec le soutien du Réseau régional d’aires marines protégées d’Afrique de l’ouest (RAMPAO), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des conventions signées par le pays, sur la protection de la biodiversité, des espèces et faunes menacées d’extinction.

Les travaux qui prennent fin ce mardi, permettront d’identifier les activités à mener pour la création des AMP. Une feuille de route sera également adoptée dans ce sens.

Pour le Togo qui est très engagé dans la mise en œuvre des accords internationaux sur l’environnement, « il s’agit de contribuer à l’effort de préservation de la biodiversité à l’échelle mondiale », a expliqué le Directeur des affaires administratives et financières au ministère de l’environnement, Comlan Awougnon.

Pour rappel, la question de la préservation des aires protégées est l’un des engagements pris par l’exécutif. Depuis fin 2023, le pays dispose ainsi d’un Office national (ONAP).

Le Togo a enregistré ce lundi 22 janvier, un nouveau succès sur le marché financier régional. A la recherche de 25 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor a finalement mobilisé 27,5 milliards FCFA.

En tout, 35 milliards FCFA de soumissions, ont été recueillis auprès de 18 investisseurs, soit un taux de couverture de 141%. Selon le compte-rendu de l’agence sous-régionale, les 27,5 milliards FCFA ont été levés au moyen des BAT stipulés sur la maturité de 3 mois et aux taux d’intérêt multiples.

Il s’agit du 2e succès consécutif obtenu cette année par le pays sur le marché financier régional. Le nouvel emprunt porte à 52,5 milliards FCFA, le cumul des fonds mobilisés depuis le début de l’année.

La capitale togolaise abrite depuis le lundi 22 janvier, une rencontre régionale d’experts consacrée à l’élaboration des calendriers des cultures et le suivi agricole en Afrique de l’Ouest. Les assises, organisées par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET) avec le soutien de l’Organisation mondiale (OMM), réunissent des acteurs de cinq pays (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Togo).

L’objectif est de renforcer les capacités opérationnelles des agents des services météorologiques des pays concernés, dans l’appui au secteur agricole. Concrètement, il sera question de mieux définir les chronogrammes liés aux semailles et aux récoltes, lors des différents cycles saisonniers.

Durant cinq jours, plusieurs thématiques ayant trait au changement climatique et à l’impact sur la sécurité alimentaire seront également abordées.

Pour rappel, au Togo, l’ANAMET fournit régulièrement des prévisions pour permettre aux acteurs du monde agricole de disposer d’informations précises et utiles.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué le dimanche 21 janvier dernier, un déplacement dans la région des Savanes. Entouré de plusieurs membres du gouvernement, le chef de l’Etat s’est rendu au contact des forces vives de la préfecture de Cinkassé et du Grand Kpendjal.

L’objectif de cette activité, était notamment d’échanger avec les populations de cette région soumis à une pression sécuritaire, et surtout, de réaffirmer l’engagement de l’exécutif à poursuivre, d’une part, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui sévissent dans la sous-région et au Sahel, et de l’autre, les multiples projets d’impact économique et social engagés depuis plusieurs mois.

« Si Mandouri, Cinkassé (…) ne sont pas en paix, le Togo n’est pas en paix »

« Si Mandouri n’est pas en paix, le Togo n’est pas en paix, si Cinkassé n’est pas en paix, le Togo n’est pas en paix. Nous ferons tout pour vous protéger » a déclaré le Président de la République, qui a salué la bravoure et le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité déployées dans la région, dans le cadre de l’opération Koundjouaré.

Aux populations, le leader a rappelé la nécessité d’une collaboration franche et continue : « Ne dormez pas sur vos lauriers. Continuez d’être vigilants, continuez d’aider les Forces de défenses et de sécurité ainsi que les autorités administratives et politiques, car c’est ensemble que nous allons préserver la paix et la sécurité dans les Savanes » a-t-il exhorté.

« Accélérer la mise en œuvre des projets »

Enfin, le n°1 togolais a réaffirmé son engagement à poursuivre la dynamique des projets engagés notamment dans le cadre du PURS : « Que ce soit dans les domaines des pistes rurales, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des infrastructures et bien d’autres, des efforts se poursuivront pour accélérer la mise en œuvre des projets et programmes socioéconomiques. Ces mécanismes contribueront à préserver la sécurité et à lutter contre le terrorisme », a indiqué le chef de l’État.

Au Togo, après une décennie de mise en œuvre, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) va renforcer l’utilisation du numérique dans le déploiement de ses services. L’ambition a été dévoilée le samedi 20 janvier dernier par la ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, au cours d’une rencontre avec les partenaires.

Concrètement, il s’agit d’un système d’identification biométrique qui sera mis en place pour atteindre beaucoup plus de bénéficiaires et, surtout, éviter la cavalerie financière.

« Avec le système biométrique d’identification de client, nous allons désormais avoir une base de données fiable » a déclaré Assih Mazamesso, avant d’expliquer : « si un client est dans la base de données des impayés, quelle que soit la microfinance dans laquelle il ira pour tenter de faire un autre prêt, il sera automatiquement identifié grâce à la reconnaissance faciale. Cette initiative va nous permettre de renforcer les capacités techniques des microfinances et elle nous permettra aussi de disposer d’une base de données fiable des clients potentiels ».

Déployée depuis deux ans, une phase pilote de la nouvelle solution a montré des résultats encourageants, et permis d’octroyer plus de trois mille crédits pour un montant total de 168,9 millions FCFA.

Pour rappel, le jubilé d’étain du Fonds, prévu pour cette semaine, sera marqué par de nombreuses activités. En amont, une nouvelle foire des bénéficiaires se déroule jusqu’au 25 janvier prochain sur l’esplanade du stade de Kégué à Lomé.

Au Togo, une quinzaine d’organisations de la société civile, membres de la Coordination pour le suivi évaluation par la société civile (COSESC) ont été édifiées en fin de semaine écoulée à Kpalimé sur le contrôle citoyen de l’action publique.

L’initiative qui s’inscrit dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), vise à permettre à ces acteurs, une réelle appropriation des stratégies d’intervention du programme.

Concrètement, il s’agissait de renforcer les capacités des membres de la coordination, pour leur permettre de mieux réaliser leurs missions de suivi.

Lancé depuis le 15 Juin 2022 à Lomé, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest est financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards FCFA. L’initiative, réalisée également dans d’autres pays de la sous-région, doit favoriser à terme, un accroissement de la productivité agricole.

La ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi Mivédor a entamé le 18 janvier dernier, une tournée nationale de prise de contact et d’échanges avec les services déconcentrés de son département.

Le périple, qui intervient quelques jours après la planification annuelle des activités du ministère, vise à rencontrer les différents acteurs des divers services relevant de son autorité, et s’enquérir des réalités de terrain. En outre, il s’agit de partager avec ces derniers, les priorités sur lesquelles le ministère est attendu, conformément aux orientations gouvernementales.

A Tsévié et Atakpamé, Rose Mivedor a ainsi fait le tour de plusieurs services et discuté avec les artisans, sur les différents programmes mis en place en leur faveur.

D’autres étapes sont prévues dans les chefs-lieux des régions.

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