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Au Togo, depuis le début de l’année, le gouvernement a alloué plus de 25 milliards FCFA dans la subvention des prix des produits pétroliers. Ce montant, révélé par le ministère du commerce à la faveur du nouveau réajustement des prix opéré mardi, dépasse largement les prévisions initiales. Rien qu’en avril dernier, ce sont plus de 12 milliards FCFA qui ont été injectés, informait il y a quelques mois Kodjo Adedze. Avec les nouveaux tarifs à la pompe, les subventions actuelles de l’Etat vont de 178 à 233 FCFA par litre, selon les différents produits (super-sans plomb, pétrole, gasoil et mélange deux-temps).

“Un piège”

Si elle a servi à “limiter le poids de la hausse des prix au plan national”, dans un contexte d’envolée du prix du baril à l’international du fait de la guerre en Ukraine, cette subvention est “plutôt devenue un piège”, expliquent les services du ministère. 

Ceci, “dans la mesure où elle est de plus en plus importante et qu'elle sert à subventionner des pays voisins”. En effet, il a été constaté que “des personnes viennent s'approvisionner ici et vont revendre ailleurs”, profitant ainsi des efforts consentis pour soulager les populations. 

D’autres subventions en attente

Pour l’exécutif, il est de plus en plus difficile de tenir longtemps ce rythme. “Aujourd'hui si on continue avec ce niveau, ce serait impossible de satisfaire à d'autres besoins. Il faut aussi faire des choix. Car pendant ce temps, la subvention sur les engrais pour les paysans est aussi nécessaire et d'autres efforts encore”, font observer les services du ministère.

Depuis mars, le gouvernement a dû procéder à trois ajustements des prix des produits pétroliers, en raison du contexte international. 

Au Togo, la Banque mondiale dispose d’un nouveau Représentant-résident, depuis le 1er juillet dernier et le départ de Hawa Cissé Wagué, arrivée en fin de mission. Fily Sissoko, le nouveau responsable a officiellement pris fonction cette semaine et a été reçu mardi par le Premier ministre, Victoire Dogbé. 

De nationalité ivoirienne, Fily Sissoko compte deux décennies d’expérience au sein de l’institution de Bretton Woods qu’il a rejoint en 2002 en tant que spécialiste en gestion financière au bureau de Dakar. Au Togo, le nouveau visage de la Banque (le douzième depuis 1982), va s'atteler à renforcer l’engagement de l’institution dans le pays afin de poursuivre l’appui à la mise en œuvre de la Feuille de route 2025, et renforcer le dialogue avec le gouvernement et les principales parties. 

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je prends fonction au Togo, pour renforcer le partenariat déjà fructueux entre le pays et le Groupe de la Banque mondiale. Je viens dans un pays où l’engagement fort des dirigeants à opérer une transformation socio-économique structurelle se manifeste à travers des actions et des chantiers importants dans plusieurs domaines. Notre portefeuille en cours se porte déjà bien, mais je m’emploierai à le booster davantage pour apporter des solutions durables en réponse aux besoins des populations”, a indiqué l’officiel. 

Pour rappel, le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo s’élève à 917,5 millions $ et comporte 19 projets et programmes, dans plusieurs domaines prioritaires.

 

Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a effectué mardi une visite de travail à Abidjan. Le déplacement intervenait au lendemain de sa mission à Bamako, à l’issue de laquelle le Togo a accepté de conduire la facilitation de la situation entre le Mali et la Côte d’Ivoire

Reçu en audience par le Président Alassane Dramane Ouattara, le chef de la diplomatie togolaise a transmis un message du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, avant d’échanger avec le leader ivoirien sur le sort des 49 soldats ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako le 10 juillet 2022.   

A l’instar des autorités maliennes, les responsables ivoiriens se sont engagés à un règlement rapide de la situation. Des discussions se poursuivront dans ce sens. 

Suite aux dernières attaques barbares perpétrées par des bandes armées terroristes dans les Savanes, de nombreuses photos et images affligeantes montrant les personnes décédées ont été publiées sur les réseaux sociaux et diverses plateformes de discussions. Dans un communiqué signé des ministres de la Justice, des Droits de l’Homme et de la Communication, le gouvernement a mis en garde contre ces actes et appelé à la responsabilité. 

La publication des photos et images de cette nature est attentatoire à l’ordre public et constitue des infractions punissables conformément aux dispositions des articles 355 et 356 du code pénal togolais”, expliquent les ministres, condamnant des “agissements indécents et foncièrement contraires aux règles et valeurs sociales et morales”.  

Surtout, précisent-ils, “l’exercice de la liberté d’expression ne saurait justifier des déviances et abus”, d’autant plus que des articles “du code de la presse et de la communication prévoient que cette liberté s’exerce dans le respect notamment de la dignité humaine et des impératifs de la défense nationale et de la sécurité”.  

Les acteurs des médias, entre autres, sont donc invités à maintenir leur engagement et leurs actions de sensibilisation et d’information, pour non seulement aider à éviter ces actes, mais également contribuer à la lutte contre le terrorisme. 

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Le continent observe depuis quelques semaines une récurrence des fièvres virales hémorragiques, notamment celles de Lassa, Ebola et Marburg. Face à la détection de plusieurs cas de cette dernière au Ghana voisin, le ministère de la santé a rappelé ce mardi certaines dispositions à prendre pour éviter de contracter la maladie. 

Les comportements recommandés sont principalement de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter tout contact avec les liquides biologiques (sang, sueur, selles, urines, salives, vomissures), éviter d’être exposé aux chauves-souris, ou encore éviter de manipuler le corps d’une personne décédée de fièvre hémorragique.

Pour l’heure, la surveillance épidémiologique a été renforcée sur le territoire, et la sensibilisation est en cours. 

En rappel, la maladie à virus Marburg est une maladie très grave, hautement contagieuse et souvent mortelle, qui se transmet par contact avec les liquides biologiques d’une personne malade. Ses principaux symptômes sont une fièvre brusque, une fatigue intense, une douleur musculaire, des maux de tête, des nausées ou vomissements, des douleurs abdominales et saignements inexpliqués. 

Au Togo, une cinquantaine de produits prioritaires sera certifiée. Le gouvernement a lancé, il y a quelques semaines, un appel à candidatures aux opérateurs économiques et aux entrepreneurs, pour favoriser la distribution des produits locaux sur le marché, notamment de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). 

L’initiative qui vise à promouvoir la consommation locale permettra d’accompagner les entreprises du secteur agroalimentaire et non-alimentaire. Ainsi, les capacités des bénéficiaires seront renforcées sur des thématiques liées à la qualité. 

Les dossiers de candidature, dont la composition est disponible en ligne, doivent être soumis au plus tard le 19 août prochain à la Haute autorité de la qualité et de l’environnement (HAUQE). 

En plus de poursuivre son appui à la transition malienne, le Togo mènera une mission de bons offices entre le Mali et la Côte d’Ivoire, afin d’aider à la résolution de la question des militaires ivoiriens arrêtés il y a une dizaine de jours à l’aéroport de Bamako. L’annonce a été faite lundi, à l’issue de la nouvelle visite de travail effectuée par le ministre des affaires étrangères dans la capitale malienne. 

Je confirme que le Président Faure Gnassingbé a accepté la proposition faite par les autorités maliennes de conduire la facilitation entre le Mali et la Côte d’Ivoire en vue de la libération des 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako”, a indiqué Robert Dussey, qui s’est tour à tour entretenu avec le Président de la Transition, Assimi Goita, et son homologue, Abdoulaye Diop. 

Rappelons qu’à l’issue de la dernière visite du chef de la diplomatie togolaise à Bamako, il a été convenu que le Togo abrite en septembre prochain les prochaines assises du Groupe de soutien à la transition au Mali.

Au Togo, les prix du carburant à la pompe connaissent de nouveau un ajustement à partir de ce mardi 19 juillet 2022, a annoncé lundi soir le ministère du commerce. Les nouveaux tarifs, revus à la hausse, s’expliquent surtout par la “hausse du prix du baril sur le marché international”, et la nécessité pour l’exécutif “d’assurer la continuité de l’approvisionnement du pays”. 

Dans le détail, le Super sans-plomb passe de 595 FCFA le litre à 700 FCFA, le pétrole lampant se vend désormais à 650 FCFA contre 550 FCFA auparavant. Le gasoil coûtera dès ce mardi 850 FCFA (contre 605 FCFA) et le mélange 2 temps, est dorénavant à 788 FCFA contre 690 FCFA. 

Le Gouvernement maintient ses subventions

Malgré le contexte, le gouvernement poursuit ses subventions. Ainsi, l'État déboursera 178 FCFA pour chaque litre de Super sans-plomb, (le prix réel étant de 878 FCFA), 160 FCFA par litre de pétrole et 233 FCFA par litre de gasoil. “Les détaillants sont invités au strict respect de ces nouveaux prix”, a appelé Kodjo Adedze, précisant que des “contrôles quotidiens seront effectués à cet effet sur tout le territoire”. 

Les nouveaux tarifs

Super Sans Plomb : 700 FCFA

Pétrole lampant : 650 FCFA

Gas Oil : 850 FCFA

Mélange 2 Temps : 788 FCFA

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Une délégation togolaise prend part au 17e Conclave Inde-Afrique du CII-Exim Bank à partir de mardi à New Delhi, en Inde. L’événement prévu pour deux jours vise à favoriser les investissements indiens en Afrique et au Togo. 

Le pays y sera représenté par le ministre de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor. Si la rencontre permet de présenter les projets prioritaires de la feuille de route quinquennale pour des partenariats stratégiques, elle constitue aussi une opportunité pour le secteur privé togolais qui pourra nouer des partenariats économiques et commerciaux.  

Initiée depuis 2005, le Conclave Inde-Afrique du CII-Exim Bank se focalise cette année sur les projets d'exportation, le commerce et les investissements.  

Quelques semaines après la clôture du recensement des Togolais de la diaspora, une nouvelle étape est franchie pour l’élection des délégués pays du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE). Le ministre chargé des Togolais de l’Extérieur, Robert Dussey a officiellement lancé lundi le processus électoral. 

L’initiative qui vise à renouveler les instances du HCTE permet de “fédérer toutes les forces vives de la diaspora en une instance faîtière", explique le ministre. En effet, l’organe sert d’interface entre le Gouvernement et les Togolais de l’extérieur. Mis en place suite aux recommandations formulées par la diaspora à ses assises de 2014, il permet de suivre et de coordonner les actions de développement. 

Des innovations apportées au dispositif 

En se basant sur les enseignements tirés de la première mandature, des mesures sont prises pour améliorer le dispositif et renforcer son efficacité. Ainsi, le nombre des délégués pays est réduit de 77 à 48, “ à raison de 22 pour l’Afrique, 5 pour la zone Amérique-Caraïbes, 7 pour la zone Asie-Océanie et 14 pour l’Europe. Le but est d’avoir un groupe beaucoup plus resserré pour faciliter les interactions et les prises de décisions”, précise Robert Dussey. 

Comme il y a trois ans, le processus électoral se déroule “entièrement en ligne” sur le portail dédié et sera conduit par une commission indépendante. 

Pour rappel, le HCTE est un “organe consultatif de statut associatif, non partisan, non discriminatoire et à but non lucratif”. Le mandat de délégué pays est volontaire et bénévole.