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Lancés depuis 2020, les travaux de réhabilitation du tronçon Avépozo-Aneho sur la route nationale N°2 devraient pouvoir s’achever d’ici la fin de l’année et les ouvrages livrés au temps contractuel convenu, c'est-à-dire en décembre prochain. C’est ce qu’a indiqué vendredi la ministre des travaux publics, Zouréhatou Tcha-Kondo Kassa-Traoré.

L’officielle, accompagnée d’une délégation de partenaires techniques et financiers (UE, BAD, BOAD), était en mission de contrôle sur ce chantier long de 30 km qui s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation de la route Lomé-Cotonou.

Dans l’ensemble, la qualité des ouvrages est satisfaisante, sauf certains ajustements à faire. Les travaux avancent bien à part quelques retards que nous avons notés, et sont réalisés selon les normes internationales. Nous avons donné des instructions pour que le délai soit respecté”, a déclaré la ministre.  

Exécutés par le Chinois des ponts et chaussées CRBC et le tunisien Soroubat, les travaux sont divisés en deux sections et portent, en plus du bitumage, sur des aménagements connexes (construction et réhabilitation de CMS, de passerelles, d’infrastructures sanitaires et éducatives). A ce stade, les taux d’avancement des différentes sections sont évalués à 84 et 65%. 

En rappel, en mai 2021, quelques mois après le début des travaux, le Premier ministre avait effectué une descente sur le terrain pour exhorter les entreprises à accélérer le train.

Annoncé depuis un peu plus d’un an, le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) se précise. Les opérations se dérouleront du 23 octobre au 12 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire national, a décidé un arrêté interministériel. 

Indispensable outil de planification et d’évaluation des politiques et programmes de développement, ce dénombrement intervient surtout à un moment crucial pour l’exécutif, qui s’est doté d’une nouvelle feuille de route sur la période 2020-2025.

La réalisation du RGPH-5 permettra notamment de connaître la situation sociale de la population, y compris des plus vulnérables, et d’apprécier les différentes caractéristiques de l'habitat et du cadre de vie au Togo. 

Les premières manœuvres de cette opération qui coûtera au total 8,6 milliards FCFA, avaient été lancées il y un an, avec les travaux de cartographie censitaire

Pour rappel, le recensement général de la population et de l’habitat est organisé par intervalle de chaque décennie. Le dernier, effectué en 2010, a permis de dénombrer 6.191.155 habitants.  

dimanche, 24 juillet 2022 11:46

BAC 2022 : 74% de taux de réussite, en hausse

Le Baccalauréat 2022 a rendu son verdict cette semaine avec la proclamation des résultats. Au total, 55.240 candidats ont été déclarés admis sur les 74.310 ayant composés, selon les chiffres officiels publiés par le ministère des enseignements. 

Il s’agit d’un taux de réussite de 74,34%, en nette amélioration par rapport à l’année précédente (69%). Plus globalement, ces chiffres confirment la bonne année académique observée sur le plan des résultats. 

Pour rappel, la première partie du Baccalauréat (Probatoire) a également connu un taux de 75% d’admission.

Au Togo, la Banque mondiale reste disposée à poursuivre son appui à la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route gouvernementale. C’est ce qu’a réitéré le nouveau Représentant résident, Fily Sissoko à la faveur d’un entretien cette semaine avec la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson. 

La rencontre, à laquelle a également participé la Directrice des opérations du Groupe pour le pays, Coralie Gevers, a été l’occasion de nouer les premiers contacts officiels et de faire le point sur la coopération entre le Togo et l’Institution de Bretton Woods. Plusieurs sujets, notamment relatifs à l’Evaluation des politiques et institutions en Afrique (CPIA), la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement pour l’année 2020 (IDA-20), l’appui budgétaire, ou encore la dette intérieure, ont été évoqués. 

Pour la Banque mondiale, les priorités restent les mêmes, continuer d’appuyer la dynamique des réformes engagées par le gouvernement dans le cadre de son nouveau référentiel de développement, et aider le pays à renforcer l’inclusion économique et sociale. 

Depuis jeudi, tous les togolais détenteurs du passeport ordinaire du pays peuvent entrer et sortir du Maroc sans aucun visa, et vice versa. Les deux pays ont en effet officialisé ce 21 juillet à Rabat un accord d’exemption réciproque. 

Ceci, à la faveur d’une visite de travail du ministre des affaires étrangères, Robert Dussey dans le royaume chérifien et d’une rencontre avec son homologue Nasser Bourita.

Ouverture du Consulat dans le Sahara  

Sur la même lancée, les deux officiels ont procédé à l’ouverture du Consulat Général du Togo à Dakhla, dans le Sahara. 

S’il exprime la volonté des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales, l’ouverture de cette nouvelle représentation diplomatique marque surtout “le soutien du Togo à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale du Maroc”, a indiqué Robert Dussey.

Au Togo, les acteurs de la santé font le point des préparatifs de la campagne de vaccination de rattrapage contre la rougeole et la rubéole. L’activité ouverte virtuellement ce jeudi se déroule à l’occasion de la troisième réunion ordinaire du Comité national de coordination du secteur de la santé et de la deuxième réunion du Comité de coordination inter-agences (CCIA).   

Elle permet d’examiner la stratégie nationale d'immunisation et la lutte contre le VIH/SIDA. Si les participants font le bilan du processus de professionnalisation des Agents de santé communautaire (ASC) et de l’appui technique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ils étudient aussi les résultats de la 5ème année de mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS 2017-2022).

En rappel, la dernière réunion du Comité s’est tenue le 28 avril dernier. 

 

La capitale togolaise a abrité mardi une rencontre de restitution des résultats de l’évaluation des acquis scolaires réalisée dans les écoles bilingues ELAN. Cette réunion de deux jours s’inscrit dans le cadre du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres de l'Éducation des États et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN).

L’enquête qui concerne la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, permet de mesurer les performances des élèves dans la pratique des langues nationales et de la langue française. Trois compétences sont évaluées chez les apprenants, notamment la lecture, l’écriture et le calcul. Pour la directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), Mona Laroussi, les résultats permettront de partager “les bonnes pratiques" de certains pays.

Ces assises constituent une étape importante dans le processus de promotion d’une “éducation de qualité nécessaire à l’avènement d’une école africaine de progrès”, a souligné le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat, Kokou Eké Hodin. 

Pour rappel, le programme Ecole et langues nationales en Afrique (ELAN) est appuyé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Le Togo a adhéré à l’initiative dès 2016.  

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a dirigé mercredi à Dapaong une grande rencontre d’échanges avec les populations de la Région des Savanes. L’activité, qui intervient quelques jours après les récentes attaques terroristes dans les localités de Kpendjal, a réuni membres du gouvernement, forces vives de la région (élus, chefs traditionnels, religieux et de communautés, jeunes, femmes…), et représentants des forces de sécurité de défense. 

Objectif, échanger en toute liberté et courtoisie, et formuler des propositions afin de juguler ces attaques destructrices et meurtrières. De nombreuses propositions pertinentes ont ainsi été émises, et ”contribueront à alimenter et enrichir les décisions et mesures fortes qu’imposent les circonstances, en vue de préserver les vies humaines et renforcer la sécurité et la protection des populations et du territoire national”. 

Au cours de ses interventions, le chef de l’Etat a réaffirmé la détermination du gouvernement à intensifier les efforts pour venir à bout des attaques et triompher dans cette lutte contre le terrorisme. Quant aux populations, Faure Gnassingbé a exhorté à une vigilance plus accrue, et au maintien de la coopération avec les forces de défense et de sécurité.   

Au Togo, “la majorité des consommateurs sont insatisfaits des services offerts par les opérateurs fixes et mobiles”. C’est la principale conclusion de l’enquête de satisfaction réalisée il y a quelques semaines par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, et dont les résultats ont été publiés mercredi. 

Le sondage large public, effectué auprès de plus de 32 000 personnes sur tout le territoire, avait pour but de connaître “à ce moment précis (30 mai au 17 juin 2022) le ressenti ou l’opinion des consommateurs”, explique l’Arcep. Globalement, il en ressort “un niveau d’insatisfaction élevé des services fibre à domicile proposés par les deux opérateurs fixes (Togo Telecom et Group Vivendi Africa Togo) et des services des deux opérateurs mobiles (Togo Cellulaire et Moov Africa Togo)”, révèle le régulateur.

Cherté, qualité, facturation, indisponibilité… pour la fibre

Dans les détails, “l’insatisfaction porte principalement sur la cherté des services, les problèmes de qualité des services et l’indisponibilité des services”, note le gendarme national des télécoms. Par ailleurs, poursuit-il, “les clients se sont aussi plaints des problèmes de facturation, de l’inaccessibilité des services d’assistance clientèle et des délais de réparation des pannes trop longs”.

Publicité intempestive, épuisement des forfaits pour le mobile

Quant aux clients des opérateurs mobiles, si les mêmes ressentis sont observés (cherté, problèmes de qualité et indisponibilité des services), de nouvelles insatisfactions sont enregistrées. 

Elles concernent notamment les “réceptions de messages intempestifs à caractère publicitaire, l’épuisement anormal des forfaits et les délais longs de réparation des dysfonctionnements”.

Les différents opérateurs sont de nouveau exhortés à consentir “plus d’investissements pour améliorer la qualité et la disponibilité des services et à davantage d’efforts pour la baisse des tarifs, notamment pour les services mobiles qui demeurent toujours parmi les plus chers de la zone UEMOA en entrée de gamme”, a conclu l’Autorité.

Au Togo, l’administration publique multiplie les initiatives pour accroître son efficacité et sa capacité à délivrer les services aux populations. Trois études viennent d’être réalisées dans ce sens et devront servir de boussole à l’action gouvernementale d’ici les prochaines semaines. 

Les nouveaux outils, réalisés avec l’appui du PNUD, portent notamment sur la satisfaction des usagers du service public, la simplification et la dématérialisation des procédures administratives, et la création de deux centres administratifs de services partagés. L’objectif pour le ministère de la fonction publique, est de satisfaire au mieux les besoins exprimés par les citoyens, et faciliter l’accès de tous à un service public de qualité et équitable à tous les niveaux, tout en tenant compte de la révolution numérique et de la transformation digitale en marche dans le pays, portée par la feuille de route gouvernementale. 

Une fois les documents validés (des travaux sont en cours à Lomé jusqu’à vendredi), il est attendu notamment des améliorations dans les services de fourniture d’eau, d’électricité, de poste, de transport, de justice, d’éducation, de santé, de délivrance d’identité, de médias publics, de sécurité sociale ou encore de régulation des marchés publics. 

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