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Un mois exactement après son adhésion, le Togo participe à sa première activité officielle au sein du Commonwealth. La ministre des sports et des loisirs, Lidi Bessi Kama, participe depuis mardi à Birmingham (Angleterre), à la dixième conférence des ministres des sports de l’Organisation. 

La réunion qui s’est ouverte ce jour, est la toute première depuis le passage à 56 membres avec l’entrée du Togo et du Gabon. Axés sur le thème de la création d’un secteur des sports inclusif et résilient, les travaux seront l’occasion de plancher sur la contribution de la pratique sportive aux objectifs de développement durable (ODD), avec un accent sur les questions d'égalité et de droits de l'homme. Le tout, dans un contexte de reconstruction post-pandémie.

Pour le Togo, ce sera aussi l’occasion de nouer des contacts, et d’envisager des possibilités de partenariat.

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Après avoir connu de nouvelles formes de mobilité au cours des dernières décennies, le secteur des transports urbains va être réorganisé au Togo. Un projet est en gestation et a été dévoilé lundi par le ministre Affoh Atcha-Dedji.

Concrètement, ce réaménagement va consister en une mise à jour du cadre réglementaire du secteur en prenant notamment en compte les transports effectués par les taxi-motos et les tricycles. 

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Cette réorganisation s’impose”, déclare le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan, qui poursuit : “il y a 20 ou 30 ans, ces nouvelles formes de mobilité n’existaient pas et on avait l’habitude de circuler en taxi ou en bus. Aujourd’hui, il y a de nouveaux moyens et des questionnements à avoir, notamment sur le respect de certaines exigences. Les taxis autos comme moto et les tricycles doivent respecter un certain nombre de règles, conformément au code de la route et ce n’est pas le cas aujourd’hui”. 

Pour le ministre de la communication, “il faut une relecture du cadre pour que la route ne devienne pas une jungle”.

 

Au Togo, à partir du jeudi 28 juillet, de nouveaux tarifs aux péages entrent en vigueur sur tout le territoire. Le gouvernement a décidé ce mercredi une baisse des prix de passages pour certains véhicules. 

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des actions de soutien aux populations, déployées par l’exécutif face à l'impact des crises sur le coût de la vie. 

Dans les faits, les minibus de 9 à 15 places paieront désormais 500 FCFA au lieu de 600 FCFA comme c’était le cas depuis le dernier réajustement. Les poids lourds à 4 et 5 essieux débourseront 3000 FCFA au lieu de 3500, ceux de 6 et 7 essieux, 3500 FCFA au lieu de 4000 FCFA et ceux de 8 essieux et plus paieront 5000 FCFA par passage au lieu de 7000 FCFA jusqu’alors. 

 

Au Togo, fini l’envoi des messages intempestifs à caractère publicitaire ou commercial par les opérateurs de services de communications électroniques. Les clients disposent désormais d’une options de refus, grâce à deux syntaxes mises à disposition  *102*7# pour Togo Cellulaire et *100*3# pour Moov

Cette possibilité fait suite à une injonction de l’autorité de régulation (Arcep), obligeant le duopole “à permettre à chaque client de décider de ne plus recevoir de message à caractère publicitaire ou commercial sur son téléphone par une notification à travers un code USSD” et à “indiquer désormais à la fin de tout message SMS à caractère publicitaire ou commercial, le code USSD permettant au client de notifier à l’opérateur son refus de recevoir ce type de message”, conformément aux dispositions contenues dans leur cahier de charges. 

Il y a une semaine, les résultats de l’enquête de satisfaction menée par le régulateur avait en effet mis en lumière cette préoccupation majeure exprimée par les consommateurs.

Au Togo, l’année académique 2021-2022 s’est officiellement achevée il y a quelques jours, avec la proclamation des derniers résultats aux examens nationaux. Dans une communication présentée lundi en conseil des ministres, le ministre en charge du secteur, Dodzi Kokoroko a fait le point et dévoilé les différents taux de réussite. 

On note ainsi 93,30% de succès pour le CEPD, 82,99% pour le BEPC, 78 % pour le BAC 1 Général et 71,71% pour le BAC 1 technique. Enfin, le BAC II, tous enseignements confondus, a connu un taux de 74,34%.

Ces performances, presque toutes en hausse avec surtout une progression du nombre de filles admises, ont été saluées par le gouvernement qui a félicité les différents acteurs pour la mobilisation, la contribution et le maintien constant de dialogue et de concertation. 

L’objectif est désormais de “consolider et d’accroître ces résultats”, a indiqué le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. Des réflexions sont d’ores et déjà sur la table, afin de poursuivre les réformes dans le secteur éducatif, et veiller à un bon déroulement des activités dans les années à venir.   

 

Le Togo, représenté par la SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson a pris part la semaine dernière à un webinaire de dialogue politique sur l’impact de la guerre russo-ukrainienne sur les prix des matières premières et des produits alimentaires en Afrique. L’activité, organisée par la Commission Economique pour l’Afrique des Nations unies (CEA) regroupait des officiels de plusieurs pays, ainsi que des universitaires et chercheurs, dans le but de mener des réflexions, partager des expériences et formuler des propositions pour amortir les chocs. 

Au cours de son intervention, la ministre a soulevé les conséquences fâcheuses de ce conflit sur les politiques publiques, les plans budgétaires et les économies des pays africains, déjà affaiblies par les crises sanitaire et climatique :  “La pandémie de Covid-19 a été un frein aux aspirations des pays africains dont le Togo. Le conflit russo-ukrainien vient aggraver une situation socio-économique post-Covid déjà fragilisée. Cette situation couplée avec les chocs climatiques perturbe l’offre et les prix sur les marchés internationaux et locaux des matières premières et des produits alimentaires. Elle met à rude épreuve la volonté des pays africains de mettre en œuvre une politique de redistribution de richesses. Cela limite les capacités et l’efficacité de leurs plans budgétaires, mettant ainsi à mal les économies”, a-t-elle détaillé.

Face à cette situation, a poursuivi Sandra Johnson, le gouvernement, qui est également confronté à la menace djihadiste et à l’extrémisme violent, “a pris une série de mesures pour renforcer la résilience économique du pays”, permettant notamment d’espérer une croissance de 5,9% cette année contre 5,5% en 2021 (même si les prévisions initiales tablaient sur 6,1% pour 2022).   

Aussi, a-t-elle formulé plusieurs propositions en faveur des pays africains aux économies fragiles : renforcement de la solidarité internationale, accroissement des droits de tirage spéciaux (DTS) et l’accélération de leur réallocation, mise en place de mécanismes plus souples pour l’accès à ces fonds,  disponibilité de la liquidité pour faire face à la hausse des prix à l’importation des produits pétroliers, des engrais et des denrées alimentaires, accélération de la restructuration de la dette, ou encore relâchement du déficit pour permettre aux pays d'accroître les dépenses publiques et financer les actions de résilience et de relance économique. 

Enfin, pour le Togo, important producteur de produits bio, Sandra Johnson a également plaidé pour la promotion de la production de l’engrais biologique afin de pallier les difficultés d’importation de l’engrais.

Quelques semaines après l’avant-projet de loi sur la mise en place d’une zone franche, le Togo franchit un nouveau cap vers son ambition de développement de l’industrie textile et de l’habillement. Le pays s’est officiellement doté lundi d'un document de politique pour le secteur, pour la période 2022-2030.

Le projet de décret adopté dans ce sens veut renforcer les capacités nationales de transformation du coton ainsi que l’attractivité de la destination Togo, aussi bien sur le marché interne qu’externe. 

Nous produisons du coton aujourd’hui avec des perspectives d’augmentation. La vente du coton brut nous rapporte de l’argent, mais pas suffisamment pour pouvoir espérer avoir une industrie qui fonctionne. Il s’agit désormais de ne plus le vendre mais de donner une plus-value à la fibre et de vendre des produits finis qui rapportent beaucoup plus”, explique le ministre de la communication.  

La nouvelle politique mise à la fois sur la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) dont  l’opérationnalisation a ouvert la voie à l’installation d’unités de production, et sur la revalorisation d’anciens sites comme l’usine textile de Datcha qui “sera réintroduite dans le circuit pour accueillir, soit des unités de transformations ou autres”, annonce précise Akodah Ayewouadan.

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Au Togo, face aux accidents récurrents et le bilan meurtrier enregistré chaque mois, les actions s’intensifient pour améliorer la sécurité routière. Le gouvernement a adopté ce lundi en conseil des ministres, un projet de décret destiné à renforcer les dispositions du code de la route. 

De façon concrète, le texte vient compléter le dispositif juridique existant, en mettant notamment un accent particulier sur le système de formation à l’obtention du permis de conduire. En outre, il précise les règles applicables à la circulation routière. 

Pour l’exécutif, qui a entrepris ces dernières années plusieurs réformes sur le sujet (mise en œuvre d’une politique nationale de sécurité routière, création d’un Office national, entre autres..), il s’agit de parvenir à un respect plus strict des dispositions du code de la route, et de réduire sensiblement les causes d’accidents. 

L’année dernière, plus de 7500 accidents ont été recensés sur les routes togolaises, faisant 680 morts en tout.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce lundi 25 juillet en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets. 

A l’issue du conseil, deux projets de décret ont été adoptés dans les secteurs de la protection civile et de l'industrie. Précisément, les textes concernent, d’une part, la sécurité routière et le code de la route, et de l’autre, l’approbation d’un document de politique de l’industrie du textile et de l’habillement pour les huit prochaines années. 

Par ailleurs, quatre communications ont également été entendues, respectivement sur le bilan de l’année scolaire qui vient de s’achever, la dématérialisation des procédures et services publics, le projet de réorganisation du transport public urbain de personnes et enfin le développement de fermes modèles par le mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) fondé sur le partage de risques.

Lancé le 13 juin dernier, le concours national de recrutement d’enseignants de matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie et sciences de la vie et de la terre) est actualisé. Le ministre de la fonction publique a annoncé vendredi de nouvelles dispositions.

La date limite de dépôt des candidatures, initialement fixée au 22 juillet est prorogée d’une semaine, soit le 29 juillet prochain à 17 heures. En outre, “les personnes titulaires d’attestations de diplômes provisoires dûment délivrées par les autorités académiques compétentes sont autorisées, à titre exceptionnel, à faire acte de candidature. En cas d’admission, la nomination des intéressés dans la fonction publique reste strictement subordonnée à l'obligation de compléter leurs dossiers avec les diplômes et autres pièces requises, en sus d’une formation concluante”, a indiqué Gilbert Bawara.  

L’objectif du gouvernement, explique le ministre, est de “favoriser une participation optimale au concours”. En rappel, 250 postes sont à pourvoir, à raison de 145 pour le collège et 105 pour le lycée.