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Le Programme alimentaire mondial (PAM) a procédé, mardi 14 février à Lomé, à la remise de 961 tonnes de vivres d’une valeur de 662 millions FCFA au gouvernement. Le don qui cible 52 000 personnes du Nord-Togo est financé en partie par la Chine.

La cérémonie de remise s’est tenue en présence du ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame et de la ministre de l'action sociale, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma. 

Selon l'ambassadeur de Chine au Togo, Chao Weidong, le don vise à soutenir le Programme d’urgence pour la région des Savanes. Concrètement, l’aide financière de l’Empire du milieu qui s’élève à 500 000 dollars, a favorisé l’acquisition de maïs sur le marché local. 

Les lots permettront “d’assister les familles, en tenant compte des couches vulnérables. Il y a les femmes enceintes, des femmes allaitantes, les enfants de moins de deux ans qui sont susceptibles d' être beaucoup plus affectés quand il y a manque de nourriture”, a précisé le directeur-pays et Représentant-résident du PAM au Togo, Aboubacar Koisha. 

Au Togo, les interventions des différentes agences onusiennes se feront selon un canevas précis sur les trois prochaines années. Le gouvernement et le Système des Nations Unies (SNU) ont scellé ce mardi 14 février à Lomé, un nouveau cadre de coopération pour le développement durable qui couvre la période 2023-2026. 

Cet instrument de coopération, paraphé par la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, et Aliou Dia, coordonnateur par intérim du SNU, s’articule autour de trois axes prioritaires de développement : une croissance inclusive, avec des emplois décents et un environnement durable, le développement du capital humain avec un accès plus inclusif aux services sociaux de base et une protection sociale pour tous, et enfin une gouvernance plus inclusive, efficace et redevable, avec un fort accent sur les droits de l’homme, la sécurité et la cohésion. 

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Au total, 247 millions $, soit environ 150 milliards FCFA seront investis par les agences onusiennes sur la période, pour soutenir ce plan en phase avec les ambitions du pays, déclinées notamment dans la feuille de route gouvernementale. 

A travers cet acte, toutes les agences signataires acceptent et s'engagent”, a affirmé Aliou Dia, qui s’est en outre réjoui du “processus élargi” aux différentes couches sociales ayant conduit à l’élaboration du nouveau cadre de coopération. 

Ce cadre de coopération va contribuer à la réalisation des ambitions du gouvernement et produire des changements réels au bénéfice des populations et particulièrement celles les plus vulnérables. Nous ne voulons laisser personne de côté”, a pour sa part affirmé Sandra Ablamba Johnson, lors de la cérémonie qui a réuni des membres du gouvernement, les responsables onusiens, et des acteurs de la société civile. 

Pour rappel, l’ancien cadre de coopération avait couvert la période 2019-2023.

Trois mois après le premier dialogue de partenariat entre le Togo et l’Europe, une délégation togolaise de l’Assemblée parlementaire paritaire (APP) a rencontré le négociateur en Chef du Groupe ACP pour l’Accord post-Cotonou 2020 et chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey. Au menu des échanges la semaine dernière à l’hémicycle, les enjeux de l’accord post- Cotonou. 

L’assise a permis aussi de revenir sur les dispositions liées aux droits de l’homme, au genre et à la gouvernance de l’aide au développement. Connu aujourd’hui sous l'appellation Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le nouvel accord de partenariat entre l’Union européenne et les membres des Etats (ACP) met fin aux négociations de l’accord post-Cotonou. Un nouveau cadre de coopération politique, économique et sectorielle est défini. Particulièrement, l’approche régionale UE-Afrique, UE-Caraïbes et UE-Pacifique implique davantage les régions. 

Si l’article 96 relatif aux sanctions en cas de violations répétées des droits de l’Homme est retiré du nouvel accord, le partenariat OEACP/l’UE devrait tout de même se poursuivre dans le respect des droits de l’Homme, la démocratie et la gouvernance, la paix et la sécurité. Également, en tenant compte du développement humain et social, des préoccupations environnementales et des changements climatiques, de la croissance et du développement économique durable inclusif, la migration et la mobilité. L’accord sera signé avant juin prochain. 

Un peu plus de deux semaines après la messe de l’innovation des jeunes, une rencontre s’est tenue lundi 13 février au siège du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), à Lomé. Objectif, faire le suivi et accompagner les initiatives des jeunes en termes d’innovations. 

L’assise a permis d'identifier les moyens pour appuyer les lauréats de cette première édition. Il s’agira de valoriser le génie des jeunes en s’appuyant sur leurs forces pour la création de la richesse. Le cadre devrait favoriser l’éclosion des champions nationaux dans un écosystème d’innovation inclusif.

Initié par le gouvernement, Togo Youth Innovation Week est en ligne avec la stratégie mise en branle pour promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes, qui constituent une réelle force de l'économie nationale. 

A travers le ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire, Technique et de l'Artisanat, le gouvernement a procédé récemment au Lycée de Tsévié 2, au lancement de la distribution de matériel des sciences expérimentales dans les collèges. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’appui à la réforme des collèges (PAREC 2). 

Les outils sont composés de microscopes micro blue monoculaire, loupes binoculaires non éclatantes, disques de Newton, d’ensembles réflexion-réfraction, des systèmes à 3 poulies, de dynamomètres… Ils permettront aux élèves de toucher du doigt les résultats de leurs travaux et de mieux expérimenter les disciplines scientifiques. « Notre école est en reprogrammation et je puis vous dire que demain, elle sera la meilleure. Nous obtiendrons le monde au bout et du bout des doigts », a déclaré Dodzi Kokoroko, ministre en charge du secteur. 

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En rappel, le PAREC II est initié par le gouvernement, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD). Plusieurs actions sont réalisées dans le cadre de ce programme, dont la construction de 384 salles de classes dans différentes régions

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Lancé en 2013 au Togo grâce au soutien de l’UE et de l’Allemagne, le Programme de développement rural et l’agriculture (ProDRA) arrive à son terme cette année. En une décennie, l’initiative placée sous le contrôle opérationnel de la coopération allemande (GIZ) a eu un impact significatif sur les différentes chaînes de valeurs agricoles au centre de son intervention. 

En tout, quatre stratégies nationales de développement ont été élaborées pour les filières anacarde, café-cacao, fruits (ananas, mangue) et les légumes et épices, permettant de créer ou d’améliorer au moins 45 000 emplois.

Équipements, formations, revenus, emplois…

Des produits végétaux améliorés, des semences et des équipements d'une valeur totale de 250 millions FCFA (près de 400 000 euros) ont été ainsi mis à disposition des populations, pour développer les services et appliquer de bonnes pratiques agricoles. 

Sur la période, 30 000 personnes ont été formées sur les plans organisationnel, technique, et économique, tandis que 25 000 exploitants agricoles ont bénéficié du développement de leurs services d’affaires. Résultat, plus de 12 000 acteurs (31% de femmes et 42% de jeunes) ont enregistré une augmentation sensible de leur revenu. 

Au total, le ProDRA a mobilisé un investissement global de 21,2 millions d’euros. 

L’étape régionale des Plateaux du Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) s’est achevée samedi 11 février dernier à Atakpamé. Les travaux, lancés trois jours plus tôt, ont été clôturés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Comme à Dapaong et Tsévié, le n°1 togolais a eu des échanges directs avec les principaux acteurs agricoles de la région. Faure Gnassingbé a notamment insisté sur l’impératif de la sécurité alimentaire pour le pays, et l’importance de la transformation agro-industrielle.

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Produire tout ce que nous consommons, moderniser le travail agricole et accroître substantiellement les revenus des agriculteurs à travers l’amélioration de la production sont des axes prioritaires de notre action”, a-t-il affirmé, lors de la rencontre à laquelle ont pris part les partenaires au développement.

De nouveaux équipements ont été remis aux producteurs à la fin du forum. 

Pour rappel, près de 800 professionnels ont pris part aux différentes activités, axées sur l’amélioration de la productivité, l’accès aux financements, ou encore la disponibilité des intrants agricoles.

En déplacement vendredi 10 février dans les Plateaux où il a honoré la promotion inaugurale de l’IFAD Elavagnon, le Président de la République a effectué une série de rencontres avec les têtes couronnées de la région. A Notsè et à Kpélé-Adéta, Faure Essozimna Gnassingbé a tour à tour échangé avec les acteurs de la chefferie traditionnelle et les cadres des Plateaux-Est et Ouest. 

Au menu de ces dialogues directs, les défis et perspectives du secteur agricole national, qui sous-tendent d’ailleurs l’organisation des FOPAT, mais également les principales lignes de l’agenda quinquennal et les questions relatives à la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la cohésion et l’harmonie sociales, et la préservation de la paix. 

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Dans cette dynamique, le n°1 togolais a invité les garants des us et coutumes ainsi que les forces vives de la région à rester vigilants et mobilisés, afin d’accompagner l’action gouvernementale. 

Votre combat est aussi le nôtre”, a déclaré le porte-parole des chefs traditionnels des Plateaux-Ouest. 

Les activités se sont déroulées en présence des membres du gouvernement et de plusieurs officiels.

Trois ans après son ouverture, l’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD-Elavagnon), dédié à l’aquaculture, dévoile officiellement ses premiers diplômés. La première promotion, baptisée ‘Danièle Dupuy’ a été honorée vendredi 10 février dernier lors d’une cérémonie, par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. 

Au total, 113 jeunes dont 27 filles composent cette vague inaugurale.

Désormais dotés de compétences en création et exploitation de fermes aquacoles, ils pourront s’installer à leur propre compte et assumer les responsabilités de chefs d’entreprise aquacole. D’ailleurs, ces nouveaux acteurs de l’agro-business se sont déjà constitués en 19 Sociétés coopératives et en 21 Sociétés individuelles réparties sur 26 sites à travers le Togo. 

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L’expérience que nous avons commencée en créant l’IFAD Aquaculture fait partie de notre volonté de relever le défi de la formation pour notre jeunesse”, a expliqué le chef de l’Etat, qui s’est entretenu avec le corps enseignant et les nouveaux diplômés, à l’issue de la cérémonie. 

Sur le site, 120 autres apprenants inscrits au Bac professionnel sont actuellement en formation.

En dehors de l’IFAD-Aquaculture, deux autres dédiés à l’élevage (Barkoissi) et au Bâtiment (Lomé) sont déjà opérationnels. Il est prévu en outre la création de sept autres IFAD dans les secteurs porteurs tels que la logistique, les énergies renouvelables, le numérique et les métiers de la mer. 

Pour rappel, les IFAD sont pilotés par l’Agence Education-Développement (AED).

Le processus d’admission aux Ecoles normales de formation des professeurs d'école (ENFPE) se poursuit.  Le ministère des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat a publié, vendredi 10 février, la liste des candidats présélectionnés pour la phase d’entretien.

Ces derniers sont convoqués ce lundi 13 février au Lycée scientifique de Lomé ou dans les ENFPE d’Adéta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua, Tabligbo. Ils devront se munir d’une copie du certificat médical et d’une pièce d’identité en cours de validité.

Pour rappel, les ENFPE qui remplacent les Écoles normales d’instituteurs (ENI) ont été rouvertes cette année, après quatre ans de pause. Plusieurs réformes sont opérées pour plus de performance du système éducatif.