RTG

RTG

Près d’une décennie après avoir été lancé par le gouvernement, dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, le programme d’appui au développement à la base (PRADEB) est arrivé à son terme. L’initiative a été officiellement clôturée jeudi 16 février, lors d’un atelier à Lomé. 

Durant sa mise en œuvre, le mécanisme, soutenu par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a permis de former sur le territoire, 578 Groupements d’intérêt économique (GIE), d’installer 200 plateformes multifonctionnelles, d’octroyer plus de 2 milliards FCFA de crédit à 1 260 jeunes. Surtout, il a favorisé la création de 8.660 emplois durables, rejoignant ainsi les autres programmes initiés par l’exécutif au profit des communautés à la base et de la jeunesse. 

A sa clôture, le PRADEB est crédité d’un taux d’exécution technique global de 98,97% sur le plan technique, et de 97,12% sur le plan financier.

L’impact est réel sur la vie des communautés”, a affirmé le coordonnateur du programme, Aristide Agbossoumonde.

Quant à la BOAD, elle s’est dite “disponible à accompagner le gouvernement dans le cadre d’une éventuelle mise à l'échelle de ce programme”.

Le Secrétaire général du Gouvernement, Kanka-Malik Natchaba, sera ce vendredi 17 février en session live sur Facebook. Au menu de ce rendez-vous désormais périodique, le passage en revue de l’actualité. 

Comme les fois précédentes, l’activité sera retransmise sur la page officielle de la Primature, et sera l’occasion pour les internautes de poser leurs questions et préoccupations, mais également de laisser des commentaires et suggestions. 

Au Togo, “l’activité du Wifi zone est une activité licite au regard du cadre légal et réglementaire qui régit les communications électroniques”. C’est la mise au point effectuée mercredi 15 février par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), via un communiqué. 

Cette précision de l’institution dirigée par Yaovi Galley intervient, au lendemain d’un communiqué de l’opérateur Togocom, informant les clients d’une “désactivation progressive des lignes WIFI ZONE dans les jours à venir”, et arguant que son produit ou service “est destiné à des besoins propres dans le cadre d’un usage privé”. 

L’activité du Wifi zone est une activité de fourniture de service à valeur ajoutée qui est régie par le régime de déclaration à l’ARCEP”, a nuancé le régulateur, assurant qu’elle “n’est donc pas interdite par la réglementation en vigueur si elle est exercée conformément au cadre réglementaire, notamment la LCE (Loi sur les Communications Electroniques), le décret sur les régimes, la décision n°226/ARCEP/DG/22 du 30 décembre 2022 sur les dispositifs composés d’appareils de faible puissance et de faible portée, prise en application de l’article 48 de la LCE”.

Du reste, poursuit, le gendarme des télécommunications au Togo, “le Wifi zone est un service qui participe à l’inclusion numérique en permettant aux consommateurs à faibles revenus d’accéder au haut-débit fixe à des tarifs beaucoup plus abordables que les tarifs prohibitifs en entrée de gamme de l’internet mobile” dans le pays. 

Pour rappel, au cours de la dernière décennie au Togo, le taux de pénétration de l'internet a été multiplié par 15, passant de moins de 5% en 2011 à 75% en 2021. Quant à la téléphonie mobile, son taux a presque doublé, passant de 40 % en 2011 à 78 % en 2021.

Au Togo, le processus de modification du code foncier et domanial se poursuit. Le sujet a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres, mercredi 15 février 2023, présentée par le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière. 

L’objectif est d’accélérer la mise en œuvre de projets structurants “qui requiert la mise à disposition rapide des sites”. Des mesures sont donc prises pour “faciliter la mise en œuvre de la procédure exceptionnelle d’expropriation”, afin d'améliorer l’efficacité foncière domaniale.

Plusieurs situations sont à l’origine de l’insécurité foncière, notamment des “histoires personnelles, des choix égoïstes, des situations de fraude et de violence”, a expliqué le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. Pour lui, la question foncière ne peut se résoudre que “si tous les acteurs du secteur foncier prennent leurs responsabilités pour jouer le jeu de la transparence, la franchise et de la citoyenneté".  

En rappel, l’année dernière, un projet de décret sur les règles applicables aux livres fonciers et registres électroniques a été adopté pour une meilleure maîtrise du système foncier national.

Au Togo, l’implantation et l’exploitation des installations classées sont réglementées pour mieux protéger l’environnement. L’exécutif a adopté mercredi 16 février 2023, en Conseil des ministres, un projet de décret à cet effet. 

L'objectif est de définir un cadre prédisposant le Togo à accueillir les opérateurs économiques tournés vers le progrès du tissu industriel national. L’adoption du texte fait suite au processus d'industrialisation en cours dans le pays, avec la création d’unités industrielles sur tout le territoire “qui doivent faire l’objet d’une protection particulière selon la nomenclature des installations classées”. Ainsi, ces installations seront mieux organisées pour favoriser “le développement des capacités de gestion des risques et dangers”. Le dispositif va aussi “prévenir la survenance des accidents à l’intérieur et autour de ces installations”.

In fine, le décret permettra au Togo d’avoir une cartographie digitale à jour des usines et installations classées. 

Au Togo, le gouvernement veut désormais mieux encadrer le secteur de la publicité, confronté à un véritable défaut d’organisation. L’exécutif, réuni en conseil des ministres mercredi 15 février à Lomé, a examiné en première lecture un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte, dont l’étude sera poursuivie lors d’une prochaine session, a pour objectif de fixer les règles relatives à la communication publicitaire, aux professions publicitaires et aux opérations de parrainage de programmes ou de services de médias audiovisuels dans le pays. 

Il s’agira notamment de définir les obligations et les responsabilités des différents acteurs, dans un secteur où règne une “quasi anarchie”, selon le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan.   

On a vu fleurir çà et là des affichages anarchiques, une communication publicitaire qui peut être parfois tendancieuse, ou qui occupe les emprises routières. Aujourd’hui, le besoin d’encadrement est très fort au regard de tout ce qu’on observe”, a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Après successivement les Savanes, la Maritime et les Plateaux, le Forum des producteurs agricoles du Togo (FOPAT) va poser ses valises dans la Centrale. Ce sera à Sokodé, du 23 au 25 février 2023.

Comme lors des précédentes étapes régionales, les travaux seront marqués pendant trois jours par de francs échanges entre les principaux acteurs sur les défis et perspectives du secteur, ainsi que les actions initiées ou envisagées par le gouvernement. 

Un dialogue direct aura également lieu entre le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et les producteurs et forces vives de la région. 

Pour rappel, le FOPAT, placé sous le thème de la transformation structurelle de l’agriculture togolaise, est une initiative présidentielle. L’objectif est de créer un cadre d’échanges, d’écoute et de partage d’expériences pour une gestion inclusive du secteur.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 15 février en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets en lien avec divers secteurs. 

A l’issue de la réunion, un avant-projet de loi portant sur la réglementation de la publicité en République togolaise a été examiné en première lecture. Deux projets de décret ont été adoptés. Ils portent respectivement sur les conditions et les procédures d’obtention d’autorisations et de certificats relatifs à la pose de câbles sous-marins de fibre optique et/ou la construction de chambres d’atterrissage au Togo dans le domaine public maritime, et la nomenclature, les conditions et les modalités d’implantation et d’exploitation des installations classées pour la protection de l’environnement. 

Un troisième projet de décret portant sur les conditions d’accès et d’exercice de la profession de conducteur routier, a été examiné en première lecture.

Une communication, relative à la modification du code foncier et domanial, a en outre été écoutée. Un projet de loi sera présenté à cet effet au cours des prochaines semaines. 

Enfin, l’équipe gouvernementale a pris connaissance de plusieurs comptes rendus, liés au processus de désencombrement des trottoirs dans le grand Lomé initié par les mairies et préfectures, à la tenue des fora des producteurs agricoles sur le territoire, et à la récente mission de prospection d’une délégation d’investisseurs britanniques au Togo.

Au Togo, le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) veut imprimer une nouvelle dynamique aux actions en cours pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent. L’institution a lancé mardi 14 février à Lomé, une série de sessions de renforcement des capacités au profit des Comités Locaux de Paix (CLP). 

L’activité, adressée pour la session inaugurale les acteurs de la région des Savanes, vise principalement à outiller les CLP sur les fondamentaux d’une vie communautaire apaisée et les stratégies pour aider les populations victimes à surmonter les traumatismes. 

Dans un pays comme le nôtre où se côtoient pacifiquement une quarantaine d’ethnies, il s’agira pour les communicateurs de mettre en relief la tolérance culturelle et religieuse qui a toujours caractérisé le peuple togolais. En choisissant prioritairement les Comités locaux de paix comme groupe cible pour suivre cette session de renforcement des capacités, le HCRRUN entend permettre à ces structures d’imprimer à leurs actions une nouvelle dynamique en adéquation avec le combat engagé par l’Etat togolais contre l’extrémisme violent. Il ne pouvait en être autrement lorsqu’on sait l’importance de la collaboration qui existe entre les CLP et les autorités locales d’une part, et d’autre part, le rôle de mobilisation des populations que jouent les membres de ces structures dans leurs communautés respectives”, explique  la présidente Awa Nana-Daboya. 

Les travaux ont enregistré la participation du ministre de la sécurité et de la protection civile, dont le département a été associé aux réflexions. 

Pour rappel, depuis novembre 2021, le pays est directement confronté aux incursions meurtrières des bandes armées terroristes.

Au Togo, le gouvernement renforce sa stratégie nationale de protection des personnes. Le ministre d’Etat, chargé de l’administration territoriale, a officiellement installé mardi 14 février à Lomé, la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP).

La nouvelle structure de coordination, créée par décret présidentiel, et soutenue par la coopération française, est composée de 13 membres nommés par arrêté interministériel, issus des rangs des services sociaux de l'État, de la société civile, des organisations internationales et des partenaires au développement. Durant leur mandat de trois ans, renouvelable, ces acteurs devront coordonner toutes les actions de lutte contre le phénomène sur le territoire, et répondre efficacement aux préoccupations des populations sur le sujet, conformément aux engagements internationaux pris par le pays. 

Sensible au danger que représente le phénomène de la traite des personnes au Togo, le gouvernement a pris d’importantes mesures”, a expliqué Payadowa Boukpessi, rappelant ainsi les actions déjà initiées : création d’une commission nationale d’accueil et de réinsertion sociale des enfants victimes de la traite, mise en place de comités locaux de surveillance, renforcement des capacités des autorités de répression, ou encore installation d’une cellule de lutte au sein du ministère de la justice. 

Pour rappel, le trafic d’êtres humains est considéré comme le troisième plus grand trafic au monde, après ceux de la drogue et des armes. Chaque année, on estime qu’au moins deux millions et demi de personnes, essentiellement des femmes et enfants en sont victimes, procurant des moyens financiers et des enfants combattants aux groupes armés terroristes.