Après cinq années passées au Togo, l’ambassadeur d’Angola Eustaquio Junuario Quibato est arrivé en fin de mission. Le diplomate a été reçu lundi par le Président de la République.
Au menu de l’entretien, un message du président angolais Joao Lourenço, le point sur la coopération bilatérale et les perspectives de renforcement de cette dernière : “Durant mon mandat nous avons oeuvré au raffermissement des liens entre nos deux pays et coopéré dans les secteurs de l’agriculture et de l’aviation. La crise sanitaire a malheureusement ralenti et impacté les projets communs, mais les deux pays feront beaucoup plus d’efforts pour améliorer leur partenariat”, a résumé Eustaquio Quibato.
Lomé et Luanda entretiennent d’excellentes relations. Les deux pays entendent d’ailleurs les intensifier, à travers la création d’une Grande Commission mixte.
Le Togo et le Royaume du Maroc vont porter leurs relations bilatérales à un échelon supérieur. Lundi au cours d’un entretien par visioconférence avec son homologue Nasser Bourita, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a évoqué les pistes de renforcement de cette coopération.
Les deux officiels ont fait le tour de plusieurs dossiers importants. Plusieurs grandes annonces ont été faites, comme l’ouverture prochaine d’une mission diplomatique marocaine à Lomé, ou l’augmentation du quota des bourses pédagogiques accordées annuellement par le royaume chérifien aux étudiants togolais. De 70, ces derniers passeront désormais à 100, a indiqué le chef de la diplomatie marocaine.
Je remercie le Royaume du Maroc pour l annonce des 100 bourses d études offert aux étudiants togolais... https://t.co/bH92o4GKv1
— Robert Dussey (@rdussey) May 10, 2021
La tenue de futurs travaux à Rabat, dans le cadre d’une commission mixte de coopération a également été évoquée.
Enfin concernant la question du Sahara occidental, Robert Dussey a de nouveau affirmé l’attachement “résolu et constant” du Togo à l’intégrité territoriale du Maroc.
La coopération entre les deux pays s’est vue renforcée ces dernières années, dans de nombreux domaines. Le Maroc appuie notamment le Togo dans l’opérationnalisation de son Conseil économique et social, et dans l’élaboration de la carte de fertilité des sols agricoles.
Cinq unités de production de gari, implantées dans la préfecture du Vo, entreront dans les jours à venir dans leur phase opérationnelle, a indiqué ce lundi le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa).
L’installation de ces usines avait été annoncée par le Chef de l’Etat en janvier 2020 lors d’une rencontre de terrain avec des femmes membres de coopératives de la localité.
Les machines nécessaires et les équipements de transformation ont été livrés, il y a quelques jours, donnant ainsi le ton aux activités qui doivent révolutionner les pratiques traditionnelles. Pour le mécanisme qui accompagne depuis plusieurs années les coopératives de la région, les transformatrices de farine de manioc (qui ont également bénéficié en amont de sessions de formation) verront leurs conditions de travail améliorées, et de nouveaux emplois créés pour les jeunes, avec l’opérationnalisation de ces unités.
Pour rappel, le Togo veut désormais améliorer la productivité dans les filières plantes à racine et tubercules.
Les forces de défense et de sécurité ont effectué samedi des opérations de prévention et de lutte contre la criminalité dans la localité de Dalavé dans la Préfecture de Zio. Les interventions, conduites en exécution d’une réquisition du Procureur de la République, ont consisté en des actions de bouclage, de contrôle d’identité et de visites de domiciles.
Au total, 89 personnes ont été interpellées, a indiqué le ministre de la sécurité. Divers objets et engins ont également été saisis. Il s’agit notamment de 02 voitures, 53 motos, et 02 tricycles sans pièces afférentes, 10 fusils de chasse, un pistolet automatique de fabrication artisanale, des armes blanches et des effets militaires, du cannabis et une importante quantité d’éthanol.
Les personnes interpellées et les objets ont été confiés à la gendarmerie nationale pour enquête approfondie.
Au Togo, la profession de forage à des fins commerciales sera désormais mieux encadrée. Le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise vient de préciser via un arrêté, les conditions d’exercice de cette activité, conformément aux dispositions définies dans le Code de l’eau élaboré en 2010.
Ainsi, indique le ministère, “est considéré comme artisan foreur, toute personne physique réalisant des forages à petit diamètre dont la profondeur ne dépasse pas 50 mètres, titulaire d’un diplôme attestant sa compétence professionnelle, justifiant d’une expérience minimale de 5 ans et disposant d’un certain acquis matériel et financier”.
Les entreprises de forage sont quant à elles, classées en sept catégories (de “Petite” à “Grande 2ème niveau”), selon les moyens humains et matériels dont elles disposent.
En ce qui concerne l’exercice de la profession, elle “n’est autorisée qu’après l’obtention d’une carte professionnelle délivrée” en bonne et due forme, selon la catégorie de l’entreprise.
Les entrepreneurs de forage devront donc régulariser leur situation conformément aux dispositions contenues dans le code de l’eau et rappelées dans l’arrêté, dans un délai d’un an, c'est-à-dire jusqu’en mai 2022.
Cette mesure vient rappeler l’ambition du Togo de renforcer la gouvernance dans le secteur de l’eau et faire de l’accès à l’or bleu, un levier de développement. Des initiatives ont déjà vu le jour ces dernières années, et la dynamique devrait se poursuivre.
Pour rappel, le Gouvernement ambitionne de porter à 85%, le seuil national d’accès à l’eau potable d’ici les prochaines années.
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Le ministère de la fonction publique a dévoilé les résultats du concours de recrutement du ministère de l’agriculture du 3 mai 2019. Ils seront en tout 1210 nouveaux agents à rejoindre les rangs du ministère, dans une vingtaine de départements : biologistes, ingénieurs, environnementalistes, statisticiens, gestionnaires, etc...
Ce recrutement, maintes fois retardé, en raison du Covid-19 notamment, doit permettre de renforcer les besoins en ressources humaines du ministère, et participer à la modernisation de l’agriculture togolaise à travers la mise en œuvre des différents projets initiés par le Gouvernement.
Les résultats sont consultables sur le site du ministère de la fonction publique et dans les différents services des Directions régionales du travail.
En rappel, il est prévu de recruter environ 25 000 agents supplémentaires au sein de la fonction publique au cours des prochaines années.
Le Togo a officiellement réceptionné ce dimanche, 140 000 nouvelles doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de sa campagne de vaccination anti-covid. Ce lot, fourni via l’initiative Covax, deux mois exactement après le tout premier envoi, a été accueilli à l’aéroport de Lomé par le ministre de la santé et la représentante-résidente de l’OMS.
Les nouvelles doses permettront de poursuivre les opérations, qui sont entrées depuis quelques semaines dans une phase d’intensification.
En dehors des vaccins de l’initiative Covax, le Togo a également déjà reçu d’autres vaccins. En tout, plus de 160 000 personnes ont déjà obtenu au moins une dose.
Pour rappel, le pays doit recevoir d’ici le mois d’août, environ trois millions de doses de vaccins.
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Le Directeur de l’Agence nationale de sécurité alimentaire du Togo (ANSAT), Ouro-Koura Agadazi a partagé cette semaine l’expérience togolaise lors de la conférence internationale sur le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire.
L'événement, organisé par la Cedeao, était l’occasion de faire le point sur la situation régionale et de plancher sur les défis.
Le Togo a opté très tôt pour la stabilisation des prix des produits agricoles, a rappelé le responsable, avant d’expliquer : “le stock de sécurité alimentaire basé sur la stabilité des prix permet d’une part de satisfaire les besoins des populations, et d’autre part d’assurer de meilleurs revenus aux petits producteurs”.
Dans les faits, l’ANSAT prédit d’abord le niveau de production agricole, jauge ensuite les quantités de récoltes qui seront mises à la disposition des consommateurs, puis entrevoit les exportations. A l’occasion, elle ouvre ses réserves, soit pour couvrir d’éventuels besoins, soit pour desserrer l’étau spéculatif entretenu par certains commerçants.
Une technique qui a permis au pays, selon l’ancien patron du secteur agricole, de stabiliser les prix de façon concertée depuis une dizaine d’années, et d’enregistrer d’importantes quantités d’excédents céréaliers.
Quelques semaines après avoir tenu ses élections, le Bureau Togolais du Droit d’Auteur (BUTODRA) dispose d’un nouveau conseil d’administration. La nouvelle équipe a été officiellement installée jeudi par le ministre de la culture.
Composée de représentants élus des artistes (dont un humoriste, une première), et de représentants de différents départements, la nouvelle équipe dirigée par N’daam Gnazou dispose d’un mandat de 2 ans. Entre autres missions, la défense des droits et la gestion des intérêts des auteurs, qui sont les créateurs des œuvres de l’esprit.
D’importants défis attendent le nouveau conseil, a rappelé Kossi Lamadokou : “Il s’agit de réussir à faire vivre de leurs métiers tous les artistes togolais, d’élargir leurs sources de perception des recettes, puis de dématérialiser le mode de perception de ces recettes pour éviter les fuites de capitaux » a-t-il entre autres précisé.
Le BUTODRA, créé il y a près de 30 ans, dispose de sept agences sur le territoire, et doit prochainement faire l’objet d’une actualisation.
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Depuis 2013, l’Etat a débloqué plus de 1,8 milliard FCFA pour la subvention des projets culturels
Le ministère chargé des Togolais de l’extérieur lancera officiellement le lundi 10 mai prochain à Lomé, le Guichet de la Diaspora Togolaise. Cette initiative, dont le dévoilement sera couplé à celui du Programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025, doit contribuer au développement du pays.
L'une de ses missions sera d'encourager les Togolais résidant à l’étranger, à participer au développement économique et culturel du Togo et à promouvoir son rayonnement dans le monde. Le guichet devra également favoriser l’émergence de groupes d’investisseurs au sein de la communauté togolaise de l’extérieur et participer à la mobilisation des partenaires internationaux.
Depuis 2018, le gouvernement a multiplié les actions destinées à impliquer davantage la diaspora togolaise dans le processus de développement du pays. Un Haut Conseil a ainsi été mis en place, des mesures fiscales incitatives prises, et des évènements organisés.
Il y a quelques semaines, le Togo et la France ont posé les premiers jalons d’un nouveau dispositif, Talents en commun, qui doit permettre à la diaspora de mettre son expertise au profit des pays africains.
Pour rappel, un peu plus de deux millions de Togolais vivent à l’étranger.