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Le Togo s’active depuis plusieurs semaines afin de rouvrir ses frontières aériennes, fermées au trafic passager depuis le 20 mars. D’importants travaux sont ainsi en cours dans l’ancien terminal de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema, pour mettre en place un centre moderne de tests de dépistage du Coronavirus.

« Il est prévu d’avoir un laboratoire ultra-moderne très équipé avec du personnel qualifié, ainsi que des dispositions fermes pour enregistrer à l’avance les passagers et recevoir tout ce qui les concerne », indique le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, Dokissime Latta-Gnama.

Pour le responsable, il serait « utopique de vouloir attendre Zéro Coronavirus avant d’entreprendre les activités aériennes », d’où la nécessité de prendre des mesures énergiques. Aussi, s’est-il félicité du « travail professionnel qui est en train d’être réalisé ».

D’autres dispositions sont également en train d’être prises pour la désinfection des appareils, le port des masques à bord, et la gestion de toutes les personnes. « La reprise des vols ne doit en aucun cas entraîner une augmentation des contaminations », a conclu Dokissime Latta-Gnama.

Déjà actif pendant la période de l’état d’urgence, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) vient d’initier de nouvelles mesures, destinées à renforcer les capacités de ses partenaires de services financiers (PSF) à mieux accompagner les acteurs de l’économie réelle.

Une bonification exceptionnelle des mises à disposition est ainsi offerte, ainsi que la prise en charge d’une partie des intérêts associés aux prêts de ces PSF, sur les produits FNFI. Cela se traduit d’une part, par une baisse d'un point sur le taux d'intérêt, et une augmentation d'un point de frais de gestion sur les réalisations de tous les produits du Fonds.

Sont spécifiquement concernées, neuf institutions de microfinance qui, en dépit de la situation sanitaire compliquée, ont poursuivi sans relâche leurs activités d’octroi de crédits en développant des dispositifs adéquats.

A travers cette facilité, le Fonds qui a permis d’octroyer plus de 91 milliards FCFA de crédits en 06 ans, veut davantage faciliter l’accès des PSF aux ressources financières à moindre coût et amortir les charges supplémentaires.  

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Le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique vient de lancer une plateforme de formation e-learning, destinée aux étudiants, agriculteurs, ainsi qu’à toute personne désireuse de s’outiller sur les questions liées à l’agriculture, l’élevage et la pêche.

Accessible sur la plupart des supports numériques, la plateforme propose des cours sous forme de fiches techniques dans six filières : Végétale, Animale, Halieutique, Forestière, Services Agricoles et Arboricole. D’autres fonctionnalités sont également offertes, comme l’incubation, le perfectionnement et la certification, ou encore la possibilité de postuler pour une bourse d’emploi agricole.

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La mise en place de cette plateforme d’e-learning, qui intervient quelques semaines seulement après celle de l’Institut national de formation agricole (Infa) de Tové, était une des priorités de l’exécutif. Le ministre en charge du secteur, Koutéra Bataka avait en effet annoncé en février 2019, de nouvelles orientations pour la formation agricole national, avec un fort accent sur l’emploi des nouvelles technologies.

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Considérablement amélioré ces dernières années avec le déploiement de divers mécanismes, projets et programmes d’accompagnement, d’autonomisation, d’inclusion ou de protection juridique, le secteur de la promotion de la femme devrait continuer de faire peau neuve au cours des prochaines années. Le Président de la République, Faure E. Gnassingbé envisage, dans le cadre de la pérennisation des acquis, une nouvelle politique de promotion et d’entrepreneuriat de la femme, en phase avec le Plan national de développement (PND 2018-2022).

Ainsi, que ce soit sur les plans de l’économie, du social ou de la santé, de nouvelles mesures et initiatives seront prises afin de permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôle d’acteurs de développement et de progrès.

La proportion des femmes propriétaires d’entreprises, actuellement évaluée à un peu plus de 22%, sera portée à 28%, et celle des femmes ayant accès au crédit de 44,36% à 60%. Comme déjà annoncé, l’initiative présidentielle de réservation du quota de 25% de marchés publics aux femmes entrepreneurs sera poursuivie et un statut de zone franche pour les femmes sera créé afin de simplifier et réduire les procédures, formalités, taxes et divers coûts.

Sur le plan agricole, le Chef de l’Etat entend mettre en place des mécanismes pour accompagner les femmes dans la création des entreprises agricoles, et porter la proportion des femmes salariées agricoles de 58,11% à 80%. Dans cette veine, il est prévu une réservation d’un quota de 30% de la superficie de chaque Zone d’aménagement agricole planifiée (Zaap), aux femmes, et l’organisation de 50 000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement et commercialisation des produits agricoles.

Enfin des nouvelles politiques sont également attendues dans le segment de la santé maternelle. Comme l’avait annoncé le n°1 togolais en début d’année, la césarienne, déjà subventionnée à 98% par l’Etat sera totalement gratuite, tout comme la prise en charge des femmes enceintes pour les besoins sanitaires.

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Le Togo accueillera dans les semaines à venir les équipes de tournage et de production de la série documentaire historique « Autres Soleils d’Afrique ».

Œuvre co-produite par le Conseil International des Radios et Télévisions d’Expression Française (CIRTEF) et soutenue par l’OIF, la série entend réinventer à travers les 26 minutes de chacun des 54 épisodes prévus, les regards sur le Continent Noir. Il s’agira particulièrement, indiquent les promoteurs, « de mettre en lumière les savoirs africains ancestraux et modernes ».

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En plus du Togo, 05 autres pays sur le continent seront au menu de la toute première saison : RDC, Madagascar, Maurice, Sénégal et Bénin. ‘Autres Soleils d’Afrique’ sera diffusée dans le monde entier, notamment grâce au réseau de près de 50 chaînes télés et radio partenaire du CIRTEF.

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Le Togo rend hommage ce dimanche 21 juin, aux compatriotes qui ont, au prix de leurs vies, lutté pour l’accession du pays à la souveraineté internationale.

La journée, érigée en moment de recueillement et de souvenir national en référence à ceux qui sont tombés le 21 juin 1957, est marquée sur toute l’étendue du territoire, par des cérémonies de dépôts de gerbes.

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A Lomé, le Premier Ministre Komi Selom Klassou, représentant le Chef de l’Etat, s’est plié au traditionnel cérémonial à la Place des Martyrs. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Présidente de l’Assemblée Nationale et des Présidents des Institutions de la République.

Un monument est érigé à Pya-Hodo dans la préfecture de la Kozah, en l’honneur de ces martyrs.

La communauté internationale célébrait ce samedi la 20ème édition de la Journée Mondiale des Réfugiés, commémoration encore plus particulière cette année, en raison de la pandémie de Coronavirus.

A cette occasion, des représentants du Système onusien, diplomates et partenaires internationaux résidents, ont salué la résilience des réfugiés du monde entier et particulièrement ceux vivant au Togo. Les officiels ont surtout félicité le pays pour sa longue tradition hospitalière et réitéré leur appui à sa politique dans ce sens. « Le Togo a toujours été un pays d’accueil où certaines nationalités viennent pour échapper à la persécution et aux affres de la guerre », a rappelé le ministre en charge de la protection Yark Damehame.

Le pays abrite en effet à ce jour, 11 968 réfugiés et 696 demandeurs d’asile, venant de 26 nationalités. « Certains vivent malheureusement parfois dans des conditions difficiles », a-t-il souligné, avant de poursuivre : « le gouvernement togolais, avec le HCR, continueront de travailler pour qu’ils puissent rejoindre un jour ou l’autre leurs familles et pays d’origine », pour ceux qui désireront repartir.

« Vous n’êtes pas oubliés ! », ont lancé les responsables à l’endroit des réfugiés. Selon le Haut-commissariat des Nations Unies, près de 80 millions de personnes sont actuellement déplacées dans le monde, parmi elles environ 30 millions de réfugiés.

Notons par ailleurs qu’une seconde journée est consacrée aux réfugiés, celle du 17 janvier, instituée par l’Eglise Catholique pour célébrer les migrants et les réfugiés.

En attendant la reprise effective de leurs différentes prestations et activités, suspendues en raison de la pandémie de Covid-19, le gouvernement propose des solutions aux entrepreneurs culturels.

Vendredi au cours d’une rencontre avec les responsables d’organisations culturelles, le ministère en charge du secteur a ainsi proposé aux artistes qui le sollicitent l’appui de la finance inclusive pour les accompagner dans des activités alternatives ou secondaires. Différents produits sont prévus par les autorités en charge de l’inclusion, susceptibles de les intéresser.

Selon une enquête menée auprès des entreprises culturelles et des acteurs exerçant en freelance, les acteurs culturels ont perdu plus de la moitié de leurs revenus au cours des 03 derniers mois.

Quelques jours après avoir décidé sa suspension en raison de l’assouplissement des mesures de restriction, le Gouvernement apporte des changements au programme de revenu universel de solidarité Novissi. Le mécanisme est ainsi revu et adapté à la stratégie nationale de riposte actualisée qui préconise désormais la mise en place systématique du couvre-feu dans les cantons connaissant de forts taux de contaminations.

De ce fait, Novissi sera désormais uniquement déployé dans toutes les parties du territoire où la mesure du couvre-feu sera instaurée. « Seules les personnes déjà inscrites pourront en être bénéficiaires à ce moment », précise le Gouvernement qui invite donc les populations à continuer à s’inscrire au programme en composant afin d’en bénéficier si jamais leur canton devrait être soumis au couvre-feu.

« L’allègement substantiel des restrictions, qui permet aux Togolais de reprendre leurs activités, ne doit pas être perçu comme une autorisation au relâchement, mais plutôt une invitation à une prise de conscience collective de la population sur les dangers de la maladie », conclut l’exécutif.

Pour rappel, le programme a permis de distribuer plus de 11 milliards FCFA à un peu plus d’un demi-million de personnes dans le Grand Lomé et à Tchaoudjo, parmi lesquels 65% de femmes. Le podium des bénéficiaires est composé de revendeur (se)s (40,29%), de couturier(e)s (16,28%) et de ménagères (12,44%).

Il y a un an, les 13 et 14 juin 2019, le Togo organisait à Lomé le Forum Economique Togo-UE (FETUE). L’évènement, premier du genre, organisé sous le thème de la construction de relations économiques durables et pérennes entre le Togo et le Vieux Continent, se voulait un cadre de réseautage de haut niveau et une plateforme de mobilisation d’investissements privés sans précédent.

Si au sortir de ce rendez-vous, plus d’1,3 milliard d’euros (environ 852 milliards FCFA) de promesses fermes ont été obtenues auprès des multiples investisseurs présents, « les retombées restent réelles et palpables », comme l’a remarqué le comité stratégique de suivi du forum réuni à Lomé ce jeudi.

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Ainsi de façon concrète, depuis la fin du FETUE, une vingtaine de manifestations d’intérêts de la part des investisseurs internationaux pour les projets prioritaires du PND a été enregistrée, un mémorandum d’entente d’un montant de 05 milliards FCFA a été conclu un mois plus tard entre le Gouvernement et le Fonds d’investissement Kara dans le secteur de l’agro-industrie, de même que la signature d’une convention de 2,6 milliards $ avec le Groupe Dangote en novembre.

Autres fruits directs du FETUE, le renforcement du partenariat entre le gouvernement et des institutions financières, prêtes à accompagner les promoteurs de projets dont le coût est inférieur à 150 millions FCFA, l’organisation de rencontres entre les institutions financières sous régionales basées au Togo et des promoteurs togolais de la diaspora, et un mentorat de la BAD envers certains promoteurs de projets présents au Forum.

Par ailleurs, à la date du 17 juin 2020, 10 projets d’une valeur globale de 15,6 milliards FCFA sont à l’étape de mise en œuvre et 18 autres évalués à 320,4 milliards FCFA sont, soit en extension, soit en attente de financements complémentaires, révèle le comité de suivi.

Le site web dédié au FETUE, continue quant à lui, d’enregistrer toujours des visites, au lendemain de l’évènement (13 098 entre le 15 juin 2019 et le 17 juin 2020), signe de l’intérêt des investisseurs.

Pour les officiels, il est question de poursuivre l’accompagnement des promoteurs de projets. D’ailleurs, le recrutement d’une quinzaine de cabinets d’experts locaux, régionaux et internationaux sera bientôt lancé, « en vue d’accompagner les promoteurs de projets dans la restructuration ou finalisation de leurs plans d’affaires, les procédures d’accès aux financements auprès des banques, des intermédiaires non-bancaires, des sociétés de crédit-bail, ainsi que des fonds d’investissements », ont-ils annoncé.

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