Démarrés il y a un peu plus d’un an, les travaux de réhabilitation du château d’eau de Bè sont arrivés à leur terme. En effet, la Société Togolaise des Eaux (TdE) a annoncé, lundi dans un communiqué, la mise en service imminente de l’infrastructure hydraulique.
#Accèsàleaupotable : mise en service du réseau du château d'eau de Bè réhabilité. La purge du réseau se poursuit pour annihiler le phénomène d'eau trouble au robinet. @laTdE_SA communique des numéros verts à appeler en cas de désagrément constaté.@eau_tg @SPEAU2 @TogoOfficiel pic.twitter.com/jtZUcwBxqt
— TdE Officiel (@laTdE_SA) September 27, 2021
D’une capacité prévue de 3000 m³, un débit de 216 m³/h, l’ouvrage une fois en marche, doit desservir les zones de Bè, Baguida et du Port en particulier. Ainsi pour la relance de ce réseau, “des troubles prononcés d’eau au robinet sont susceptibles d’être observés”, précise la société publique. Par contre, la Tde, rassure ses abonnées de “la potabilité de son eau de robinet, malgré sa couleur et les invite à signaler toute zone de fort trouble”.
Pour rappel, cette réhabilitation du château d’eau de Bè s’intègre à un ensemble de projets d’aménagement d'infrastructure d'eau potable dans la capitale. Il devrait voir très prochainement la mise en route du nouveau château d'eau modulaire de Kodjoviakopé et du nouveau château d’eau modulaire à Agoè Adjougba.
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Quelques semaines après la partie orientale, c’est la zone frontalière Ouest qui a été le théâtre d’opérations de contrôle par les forces de sécurités et de défense. Ces activités conduites du 22 au 25 septembre dernier à la suite du feu vert des autorités judiciaires, se sont déroulées dans les préfectures de l’Avé, Kloto, Ogou, Wawa, Blitta, Plaine du Mô, Bassar, Dankpen, Oti, Tandjouaré et Cinkassé, a indiqué le ministre de la sécurité.
A l’issue des interventions (bouclage, contrôle d'identité et visites domiciliaires) dans l’ensemble des localités, 19 personnes ont été interpellées, de nombreuses armes, véhicules, objets illicites et divers effets militaires ont été saisis. “Ces opérations de prévention et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration du climat de sécurité et de protection des populations et de leurs biens sur notre territoire face à la montée des nouvelles menaces sécuritaires”, a de nouveau rappelé Yark Damehame dans un communiqué.
Nouvelles actions civilo-militaires
Les opérations se sont également accompagnées de nouvelles actions civilo-militaires. En dehors des habituelles consultations médicales gratuites offertes aux populations et des distributions de kits de protections contre le Covid-19, les hommes en tenue ont procédé à des dons de kits pédagogiques, de fournitures scolaires et d’autres matériels.
L’objectif, aider les populations des zones visitées à préparer au mieux la nouvelle rentrée scolaire débutée lundi 27 septembre.
Fermées pour la plupart depuis 18 mois, suite à l’apparition des premiers cas de coronavirus dans la sous-région, les frontières terrestres des Etats membres de l’Uemoa pourraient bientôt rouvrir. Les ministres de la santé, de la sécurité, et des transports des différents pays sont réunis ce mardi en virtuel pour plancher sur la question.
Il se tient ce 28/09/2021 une réunion interministérielle sur la réouverture des frontières terrestres des États membres de l'UEMOA. A cette réunion virtuelle, prennent part les ministres de santé, de la sécurité, et des transports, du président de la commission et et des experts. pic.twitter.com/NGNS4YCPw8
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) September 28, 2021
La session interministérielle virtuelle, présidée par le Togo, a été élargie aux experts et aux membres de la Commission de l’Union. Les travaux doivent lancer la réflexion sur la réouverture des frontières terrestres de l'espace. Ceci, précise les officiels, “sur la base de l'analyse du rapport des experts issus des pays membres de l'Union”.
Si les conclusions ne seront présentées aux Chefs d'Etats que lors de leur prochaine Assemblée, les experts recommandent d’ores et déjà “le renforcement de la collaboration transfrontalière et la sécurité aux points d'entrée”.
Pour le ministre de la santé togolais, “il s'avère nécessaire d'envisager la réouverture des frontières sous certaines conditions, en prenant en compte des exigences sanitaires et économiques”. “Ceci permettra un meilleur contrôle des flux et la réduction des passages dérobés qui se créent actuellement”, a ajouté Moustafa Mijiyawa.
Pour rappel, les frontières aériennes, fermées elles aussi à l’apparition du Covid-19, ont progressivement été rouvertes après le 1er août.
“Face à la montée du terrorisme en Afrique de l’Ouest, le Togo a fait le choix lucide de travailler au maintien de la paix et de la sécurité au plan national, tout en étant dans l’action au niveau régional et particulièrement dans le Sahel”. C’est ce qu’explique le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, dans une tribune libre consacrée à la politique togolaise dans la lutte contre le terrorisme et la diplomatie dans le Sahel.
Cette tribune, publiée à la veille de la rentrée diplomatique 2021-2022 prévue ce jeudi, donne un peu plus d’éclaircissements sur les idéaux promus par Lomé depuis bientôt deux ans.
#RentréeDiplomatique ce 28 septembre 2021 ! A suivre une présentation du Ministre des Affaires Étrangères @rdussey sur « Lutte contre le terrorisme et Diplomatie dans le Sahel : l’initiative togolaise ». #Togo @GouvTg @TogoOfficiel #DiplomatieTogo @France24_fr @i24NEWS_FR pic.twitter.com/1BSrjthbic
— Diplomatie Togolaise (@DiplomatieTogo) September 28, 2021
La stratégie togolaise, détaille le ministre, repose sur quatre axes : “la participation à la coopération multilatérale au service de la stabilité régionale et interrégionale ; l’exportation de la vision togolaise de la paix ; le soutien aux processus de normalisation politique, de transition démocratique et efforts de réconciliation nationale par l’entremise de la médiation ; et l’appui à une gouvernance responsable pour plus d’inclusion sociale et politique dans les États de la région”.
“Sauver le Sahel, c’est sauver le Golfe de Guinée et l’Afrique de l’Ouest”
Car longtemps épargnée, la région ouest-africaine et la bande sahélienne ne sont plus à l’abri du danger, fait observer le chef de la diplomatie. “De janvier 2020 à mai 2021, les groupes terroristes ont perpétré 1547 attaques en Afrique de l’ouest, provoquant 4222 morts. Les pays de la région ont désormais pleinement conscience de leur vulnérabilité”, illustre-t-il, avant de marteler : “Sauver le Sahel, c’est sauver la région du golfe de Guinée et de l’Afrique de l’Ouest”.
Ainsi, à travers des maîtres-mots comme la “Paix positive” ou la “Sécurité collective”, le Togo apporte son soutien aux processus de normalisation politique, de transition démocratique et d’efforts de réconciliation dans des pays comme le Mali et le Tchad, ou autrefois la Côte d’Ivoire.
“Pour vaincre le terrorisme, nous devons enfin gagner le combat du développement humain et social. En offrant davantage d’inclusion économique aux populations, les États leur donneront des raisons de prendre part aux processus politiques réguliers et de participer, en tant que citoyens, aux projets de construction nationaux”, estime Robert Dussey, allant dans le même sens que le Chef de l’Etat il y a deux ans lors d’une intervention au Chatham House de Londres.
Par ailleurs, conclut le chef de la diplomatie, “Il faut rompre avec la logique de la dépendance irresponsabilisante et travailler résolument à la consolidation de nos résiliences et des mécanismes africains de défense et de sécurité collective”.
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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part la semaine dernière, en marge de l’AG des Nations Unies, à un sommet virtuel sur le coronavirus. L’événement, initié par son homologue américain Joe Biden pour “mettre fin à la pandémie et reconstruire mieux”, a réuni une centaine de dirigeants du monde entier.
L’occasion pour le Chef de l’Etat, de faire le point sur les dispositions prises par le Togo pour endiguer la maladie, les objectifs attendus depuis le déploiement de la stratégie vaccinale, et surtout la nécessité d’avoir des quantités suffisantes de vaccins.
Pour Faure Gnassingbé, la pandémie a consacré la nécessité d’une solidarité mondiale qui permettra d’éliminer la fracture vaccinale qui, aujourd’hui, ne permet pas une action mondiale coordonnée et efficace contre la pandémie. “Grâce à la stratégie vaccinale et à l’adhésion grandissante de la population, le Togo atteindra, à termes, une immunité collective, à la seule condition de disposer de vaccins”, a notamment affirmé le n°1 togolais dans son intervention.
A ce jour, le pays a reçu environ 1,8 million de doses par le biais des divers mécanismes auxquels il a adhéré, et de dons. Il a vacciné depuis mars, plus de 400.000 personnes au total. Soit 5% de la population générale et 8% de la population cible.
En tablant sur le rythme actuel d’au moins 10 000 doses administrées par jour, le Togo s’attend à atteindre le cap du million de vaccinés d’ici la fin de l’année.
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Le Togo vient de bénéficier d’un appui de 20,1 millions de dollars (un peu plus de 11 milliards FCFA) de la Banque islamique de développement pour soutenir ses projets d'électrification dans les régions reculées. C'est ce qu’a décidé l’institution bancaire, à la suite de la réunion de son conseil d'administration, en fin de semaine écoulée.
Dans les détails, cette nouvelle injection de fonds, va servir au financement des programmes d'électrification rurale, par la construction de mini-centrales solaires. L’objectif à terme est de garantir “un approvisionnement durable en électricité à la population rurale du Togo qui vit dans des zones denses et peu peuplées, loin du réseau existant”.
Outre ce financement de 20 millions de dollars, le Togo a également bénéficié d'un autre appui supplémentaire, alloué cette fois pas le fonds Lives and Livelihoods, un instrument financier de la BID. D’un montant de 10,85 millions de dollars, cet apport vise globalement à améliorer le niveau de développement humain tout en relevant l’accès à l’électricité en milieu rural. L’ensemble de ses fonds devrait ainsi bénéficier à un peu plus de “372 écoles, 22 092 familles et 102 centres de santé” de ces zones, précise la Banque.
Comme pour les programmes précédents, ce plan d'électrification rurale entre dans la droite ligne des ambitions du gouvernement de renforcer l’équipement du pays en systèmes solaires, afin de garantir à l’horizon 2030, l’accès total à l’électricité à tout le Togo, tout en relevant la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.
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Le premier tour du traitement de masse contre les maladies parasitaires d’onchocercose, de bilharziose, et des vers intestinaux va se dérouler du 28 septembre au 09 octobre prochain sur tout le territoire. C’est ce qu’a annoncé le ministère de la santé via un communiqué ce lundi.
L’opération prévue se tenir dans les toutes les régions sanitaires du Togo va concerner, les enfants de 05 à 14 ans pour l’administration de l'albendazole contre les vers intestinaux et la population âgée de 05 ans et plus pour les autres traitements.
Pour rappel, depuis 2010, le Togo organise chaque année des traitements de masse contre ces maladies au moyen de la chimiothérapie préventive. Le gouvernement compte d’ailleurs intensifier ses actions à l’endroit des populations pauvres dans les zones reculées, qui ont souvent des difficultés d’accès à l’eau potable ou à l’assainissement.
Le Ministère des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté a lancé un concours dénommé « Le Défi citoyen », destiné à vulgariser davantage le recueil des droits et devoirs des citoyens contenus dans la constitution togolaise. L’initiative, première du genre, s’adresse principalement à tous les jeunes Togolais de 15 à 25 ans, résidant au Togo.
Concrètement, il s’agit d’une compétition ouverte dans trois disciplines artistiques : “capture du réel et slam”, “Poème déclamé et sketch”, puis “Comédie et One man Show”. Le but, est de susciter l’appropriation par les jeunes du contenu de ce recueil, à travers des créations artistiques.
Toutes les informations relatives au déroulement de ce concours sont disponibles sur le site du ministère. La date limite de soumission des candidatures est quant à elle fixée au 20 octobre prochain.
Depuis quelques années, le Togo multiplie des initiatives allant dans le sens du renforcement de l’esprit civique et de la citoyenneté. Des campagnes et tournées de formations et sensibilisation sont ainsi organisées, et un conseil d’orientation stratégique envisagé.
Au Togo, l’Opération “Rentrée Scolaire Solidaire”, initiée depuis 2010 par le gouvernement dans une logique d’inclusion, a permis de maintenir plus de 76 000 élèves en situation de précarité dans le système scolaire. C’est ce qu’a révélé en fin de semaine dernière le ministre de l’action sociale, Lolonyo Apedoh.
L’officielle faisait le point de cette initiative à la faveur de la réception d’un don de matériels scolaires de la Chine au Togo. Cette année, 5000 élèves démunis, orphelins ou vivant avec un handicap, bénéficieront de cette opération, et recevront un total de plus de 200 000 cahiers, 150 000 stylos et crayons, des cartables, trousses, bicyclettes, lampes de poche et tableaux magnétiques.
L’objectif ultime, a rappelé le ministre, est de permettre à tous les élèves de jouir de leur droit à l’éducation.
Pour rappel, des initiatives similaires sont également déployées sur l’ensemble du territoire par des particuliers, associations, et organisations membres de la société civile à l’approche de chaque rentrée scolaire.
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L’Ecole de formation des officiers des Forces Armées Togolaise (EFOFAT) a officialisé ce weekend à Pya la sortie de nouveaux officiers, au profit des forces de défense. Ils sont en tout 61 élèves à avoir reçu leurs épaulettes de sous-lieutenant, sanctionnant un parcours entamé deux ans plus tôt.
La nouvelle promotion, baptisée “02 Février”, est composée d'officiers issus de 11 pays d’Afrique francophone de l’Ouest et du Centre. Leur mission désormais, a rappelé le chef d’état-major général des FAT, le Général de brigade Maganawe Dadja, sera de « renforcer de façon permanente les qualités » des différents services au sein desquels ils seront affectés.
La sortie de cette 24ème vague de jeunes officiers a par ailleurs permis d’effectuer un autre rituel militaire, le baptême de la promo suivante, en cours depuis décembre 2020 et riche de 71 élèves futurs officiers.
En rappel, l’Efofat créé en 1995, a pour mission de doter l’armée togolaise d’officiers, et de renforcer qualitativement ses rangs. Elle a d’abord accueilli uniquement des élevés nationaux avant de s’ouvrir aux « pays amis » trois ans après. Depuis, c’est plus de 700 sous-lieutenants qui ont été formés, parmi lesquels plus de 200 non-togolais.
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