Pour cette année 2023, la contribution des recettes fiscales au budget national sera de 912 milliards FCFA. C’est ce qui ressort de l’étude de la Loi de finances, exercice 2023 adoptée récemment par le Parlement.
Cette mobilisation de ressources dévolue à l’Office togolais des recettes (OTR), s’inscrit en hausse de 12% par rapport aux 814 milliards FCFA projetés en 2022. Dans le détail, le Commissariat des impôts devra mobiliser 472 milliards FCFA, alors que le Commissariat des douanes et droits indirects devra percevoir 440 milliards FCFA.
Plusieurs mesures mises en place par le gouvernement, notamment la simplification des procédures fiscales, le renforcement des mesures de contrôle et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, mais aussi la poursuite de la politique d’élargissement de l’assiette fiscale, devront permettre au fisc de mobiliser ces ressources.
En rappel, à la fin septembre 2022, l’OTR a collecté 646 milliards FCFA de taxes et impôts, soit un taux de réalisation de 79%.
Présent au Togo depuis plusieurs années, le Fonds Africain de Garantie (African Guarantee Fund -AGF-) envisage de renforcer son partenariat avec le pays, en matière de financement des PME/PMI ou encore de promotion de la finance verte. L’ambition a été présentée mardi 10 janvier 2023 à Lomé au chef de l’Etat, par le président du conseil d’administration (PCA) du Fonds, Félix Bikpo.
Le responsable a notamment souligné que ces ambitions cadraient avec la nouvelle politique de développement socio-économique du pays, déclinée dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025. Félix Bikpo a en outre félicité Faure Essozimna Gnassingbé pour son engagement en faveur de l’industrie financière, et la promotion des investissements dans un partenariat public-privé (PPP).
Partenaire du gouvernement dans les domaines de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes, la création d’emploi, ou encore le financement des chaînes de valeur agricole, l’ex-Fonds Gari a ouvert à Lomé il y a deux ans, son siège pour la sous-région ouest africaine. Cette filiale représente d’ailleurs le plus important programme du portefeuille de l’institution financière non-bancaire sur le continent.
Pour rappel, le Fonds Africain de Garantie est un fonds spécialisé créé en 2011, dont le mandat est de faciliter l'accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de moteur de la croissance économique de l'Afrique.
Au Togo, la production céréalière a enregistré une légère hausse en 2022. Selon les récentes statistiques, la campagne agricole 2022-2023 a atteint 1,433 million de tonnes.
Ces chiffres sont en hausse de 2% par rapport à la campagne 2021-2022, avec une production de 1,404 million de tonnes enregistrées. Le pays connaît une tendance haussière de la production céréalière depuis 2018. De près de 1,19 million en 2018, elle est passée à plus de 1,26 million de tonnes en 2020, puis à 1,35 million de tonnes en 2021.
En ce qui concerne particulièrement le maïs, la production est en constante augmentation. Alors que 885 000 tonnes ont été produites en 2020, le rendement va passer à 929 000 tonnes en 2021, soit une hausse de 4,5%, alors qu’il s’élevait à 912 000 tonnes en 2019.
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Le Togo accueille du 19 au 20 janvier 2023, la Conférence internationale de Lomé sur le financement (CILF). L’événement doit réunir des acteurs de l’économie africaine autour du financement des entreprises et des grands projets.
Les travaux porteront sur plusieurs thématiques dont l’accès au financement des entreprises, les modes de financement alternatifs et la mobilisation de capitaux au sein de véhicules d’investissement locaux. Les participants se pencheront également sur les progrès réalisés ces dernières années par les économies des pays représentés à cette rencontre et tenteront de trouver des solutions aux difficultés rencontrées par les PME dans l’accès aux financements. Plusieurs personnalités de haut niveau y sont attendues, notamment des responsables politiques du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Congo, mais aussi des experts financiers, des entrepreneurs et des avocats.
En rappel, la Conférence internationale de Lomé sur le financement se tient quelques semaines après le deuxième sommet annuel de l’Africa financial industry summit (AFIS) abrité par le Togo.
Au Togo, l’année qui vient de s’achever a été caractérisée par l’accélération des actions gouvernementales, dans le domaine de la transformation numérique.
2022 c'était génial✌? Ci-dessous, un #flashback de nos réalisations en 2022.#MERCI à nos équipes et à nos partenaires locaux/internationaux pour le travail accompli. J'ai hâte de poursuivre notre travail en 2023. #bonneannee2023 ⤵️https://t.co/q17fjK63n9
— Cina Lawson (@cinalawson) January 1, 2023
Que ce soit avec la connectivité internet via le câble Equiano, les nouvelles étapes enregistrées dans le processus de l’identification biométrique, la digitalisation des services publics, l’engagement du pays sur les questions de cybersécurité, ou encore les nouvelles perspectives que le Togo pourra entrevoir avec son éligibilité au Compact du MCC, plusieurs faits marquants ont retenu l’attention en 2022, et ont été synthétisés dans une note par le ministre en charge du secteur, Cina Lawson.
Pour 2023, le cap est d’ores et déjà fixé : poursuivre le travail et pérenniser les acquis déjà obtenus.
“Nous continuerons à bâtir sur ces réalisations au cours de l'année à venir à travers les initiatives en cours, notamment le déploiement de la fibre optique jusque dans les ménages, la mise en œuvre de la plateforme d'identification biométrique, et d’autres initiatives à venir pour créer un écosystème de startups technologiques et former nos jeunes à l’anglais et à la programmation informatique. Par ailleurs, nous nous engageons à faire progresser les biens publics numériques, en encourageant nos pays partenaires à l’utilisation des solutions technologiques open-sources pour construire leur infrastructure numérique nationale”, a affirmé la responsable.
Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, a effectué lundi 09 janvier 2023, une visite de travail à Bamako. Deux jours donc, après la fin du contentieux entre le Mali et la Côte d’Ivoire, avec la libération des 46 militaires encore détenus.
Au nom du Président de la République @FEGnassingbe , j ai remercié le Président de la transition malienne @GoitaAssimi pour la grâce présidentielle accordée aux 49. Soldats ivoiriens détenus au Mali. Vive la coopération entre la #cotedivoire et le #Mali et vive le #Togo pic.twitter.com/I3YzVVzrML
— Robert Dussey (@rdussey) January 9, 2023
Reçu par le Président de la Transition, Assimi Goita, le chef de la diplomatie togolaise a transmis les remerciements du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, à son homologue, pour son sens d’écoute et sa décision d’accorder la grâce présidentielle aux soldats ivoiriens, avec une remise totale de peine.
Une décision en phase avec le mémorandum d'entente relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations de fraternité, d’amitié et de bon voisinage entre les deux pays de la sous-région, signé le 22 décembre 2022 dans la capitale malienne sous la médiation du Togo.
Pour sa part, Assimi Goita a renouvelé sa gratitude au leader togolais pour ses efforts dans le dénouement de cette affaire, ainsi que son engagement en faveur de la paix dans la région.
Depuis l’annonce de la libération des militaires ivoiriens, l’action diplomatique togolaise a été saluée par plusieurs pays et organisations internationales : ONU, Cedeao, France…, entre autres.
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Quelques semaines après sa dernière émission de l’année 2022, le Togo sera de retour vendredi 13 janvier 2023 sur le marché financier régional. Dans le viseur, 30 milliards FCFA.
Consultez l’avis d’appel d’offres du Togo sur le MTP. Il s’agit d’une émission simultanée de Obligations Assimilables du Trésor en date du 13.01.23. Pour en savoir plus sur cette opportunité d’investissement, cliquez ici : https://t.co/hbJOoxNDeC#MTP #TG pic.twitter.com/PYawphvcCM
— UMOA-Titres (@umoatitres) January 5, 2023
L’opération est une émission simultanée d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) d’un nominal de 10 000 FCFA, de maturités 3 et 7 ans, assortie des taux d'intérêts respectifs de 5,3% et 5,9%. Les fonds qui seront mobilisés, permettront de couvrir les besoins de financement du budget de l’Etat, exercice 2023.
Pour rappel, le Togo a mobilisé au total 473 milliards FCFA sur le marché des titres en 2022. Le pays ambitionne de mobiliser cette nouvelle année, 557 milliards FCFA.
En 2022, l’exécutif a poursuivi sa mission, en lien avec la concrétisation des ambitions du chef de l’Etat, déclinées dans la feuille de route Togo 2025. Le Secrétariat Général du Gouvernement a rendu public son rapport annuel des activités normatives.
Les activités normatives du @GouvTg en 2022 ont constité en la tenue de conseil de ministres qui ont permis d'adopter près d'une centaines de textes : avant projet de loi, projets de décret et d'écouter autant de communication #pédagogie pic.twitter.com/12AnIEAIZB
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) January 6, 2023
Le document, en lecture et téléchargement libres sur le portail de la Primature, explique plusieurs notions clés et revient notamment sur l’essentiel des textes proposés et adoptés par le gouvernement.
En tout, durant l’année écoulée, 29 Conseils des ministres ont été tenus, 23 avant-projets de loi ont été présentés (19 adoptés), 60 décrets ont été passés (51 rendus) et 68 communications présentées.
Pour rappel, le Secrétariat général du gouvernement est un organisme administratif relevant du Premier ministre. Il est le garant de la continuité de l’action gouvernementale.
Après une année 2022 marquée par de nombreux succès sur le marché des titres, le Togo compte maintenir la dynamique. Le trésor public envisage de mobiliser au total, 574 milliards FCFA cette année 2023.
Cette mobilisation devrait permettre au pays de financer son budget 2023 d’environ 2000 milliards FCFA. Toutefois, ces prévisions sont en baisse de 15% par rapport à celles de l’année dernière qui s’élevaient à 663 milliards FCFA, selon la loi de finances rectificative.
En rappel, en 2022, le Togo a collecté au total 473 milliards FCFA sur le marché financier régional, soit 71% de son objectif annuel. Cette mobilisation est en baisse de 17% par rapport à 2021 où le pays avait mobilisé en tout, 557 milliards FCFA.
Au Togo, les Écoles normales d’instituteurs (ENI), devenues Écoles Normales de Formation des Professeurs d’Écoles (ENFPE) à la suite des réformes opérées, sont de nouveau opérationnelles, après quatre ans de mise en veilleuse. Une cérémonie officielle, organisée la semaine écoulée à Notsè, a acté cette réouverture.
L’école n’est pas une tente dressée pour le sommeil, "L'avenir de l'école et l'école de l'avenir passent par la formation initiale & continue". On imagine sans peine l'importance de la réouverture de l'#ENFPE ayant vocation à former les futurs jardiniers de l’intelligence. 1/2 pic.twitter.com/Z2S8i7aYg7
— Dodzi Kokoroko (@dodzikokoroko) January 3, 2023
Au total, six ENFPE réparties sur tout le territoire national, délivreront désormais le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire, après une formation post-bac de deux ans. Trois principaux défis caractérisent cette réouverture voulue par le gouvernement : l’amélioration du niveau scolaire des élèves, l’égalité des chances, et la revalorisation de la condition enseignante.
“L’école n’est pas une tente dressée pour le sommeil. L'avenir de l'école et l'école de l'avenir passent par la formation initiale et continue”, a insisté à l’occasion, le ministre en charge des enseignements, Dodzi Kokoroko.
La cérémonie de réouverture a également été marquée par une conférence inaugurale sur ‘Les enjeux de la formation des enseignants pour la transformation de l’éducation au Togo’, présentée par le Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lomé, Koffi Tsigbé.
Pour rappel, l’exécutif a inscrit l’amélioration du secteur éducatif parmi les priorités de sa feuille de route quinquennale. Plusieurs actions sont initiées dans ce sens, notamment l’amélioration de la condition enseignante, l’augmentation des capacités d’accueil scolaire, ou encore l’adéquation de la formation avec le marché du travail.
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