Initialement prévue en fin d'année dernière avant d'être reportée, la Semaine de l'innovation des jeunes (Togo Youth Innovation Week) a été officiellement lancée ce mardi 24 janvier à Lomé, en présence de membres du gouvernement et d'un parterre de personnalités. C'est parti pour quatre jours d'activités axées sur le thème : “l’innovation au cœur d’une économie forte, inclusive et prospère”.
J'avoue une certaine fierté pour le démarrage de cette première édition de @innovTg et encore plus de l'implication d'autant de jeunes dans l'organisation. C'est un excellent signal pour les autorités qui ont fortement encouragé cette initiative ! #convergencedesinitiatives pic.twitter.com/2cV9zhxkPg
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) January 24, 2023
Objectif premier de cet événement : promouvoir l'innovation des jeunes et stimuler la créativité, afin de leur offrir des opportunités pour faire d’eux des acteurs du développement.
En effet, le gouvernement veut miser sur l'innovation par le biais du savoir, des compétences techniques et l'expérience des acteurs économiques, et annonce prochainement la création d’une base de données. “L'innovation reste un levier de croissance pour notre pays car elle constitue une réponse pour faire face aux changements rapides de la conjoncture économique mondiale”, a déclaré Rose Kayi Mivedor, ministre de la promotion de l’investissement.
Au total, 30 projets ont été retenus sur plus de 300 candidatures enregistrées dans le cadre du concours 228 Innov. Ces initiatives sont exposées au cours de cette semaine et les trois meilleurs projets seront primés.
Conçue pour être annuelle, l’initiative Togo Youth Innovation Week rejoint la liste des nombreuses actions mises en place par le gouvernement dans le sens de la promotion de l'entrepreneuriat de la jeunesse créative.
Deux semaines après sa sortie inaugurale, le Togo sera de retour sur le marché financier régional le vendredi 27 janvier prochain. Le pays a en effet lancé une nouvelle émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) et de Bons assimilables du trésor (BAT), avec pour objectif de mobiliser 35 milliards FCFA.
Participez du 23 au 27 janvier 2023 aux prochaines émissions de titres publics, pour mieux optimiser vos placements sur le MTP. Plus de détails ici : https://t.co/ObFYe4D3Ub pic.twitter.com/htLOttgFWr
— UMOA-Titres (@umoatitres) January 20, 2023
L’opération doit notamment permettre au Trésor public d'assurer la couverture des besoins de financement du budget de l'Etat. Les obligations, détaillées dans les termes et conditions, sont d’un nominal de 10 000 FCFA, pour les OAT émises sur des maturités 3 et 5 ans, et de 1 million FCFA pour les BAT sur 182 jours.
Pour rappel, la première sortie de l’année s’est soldée par une mobilisation de 16 milliards FCFA.
Entamés en avril 2022, les travaux d’élaboration du nouveau cadre de coopération entre le Togo et l’Unicef se poursuivent. Une rencontre de réflexion stratégique a réuni les deux parties il y a quelques jours à Lomé.
Le nouveau cadre de coopération entre le gouvernement et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance au Togo devra s’aligner sur les axes prioritaires du Cadre de coopération du développement durable des Nations Unies 2023 – 2026 et la Feuille de route gouvernementale 2020-2025. « Notre vision commune est de nous assurer que chaque enfant bénéficie de ses droits et qu’aucun enfant ne soit laissé pour compte. Tant que des enfants souffriront de privations et n’auront pas accès à l’éducation, à la santé, aux infrastructures d’eau, hygiène et assainissement, à la protection contre les violences, exploitations et abus ainsi qu’à la protection sociale, notre tâche commune restera inachevée », a déclaré la représentante résidente de l’organisation onusienne au Togo, Aissata Ba Sidibe.
En rappel, le programme de coopération Togo-Unicef 2019-2023 est à sa dernière année de mise en œuvre.
Au Togo, la politique nationale de volontariat, mise en route depuis plus d’une décennie par le gouvernement afin d’assurer l’employabilité d’une partie de la population, va connaître une avancée significative. Des réflexions sont en cours pour l’amplifier, a annoncé le ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, lors d’une émission spéciale dédiée à l’action gouvernementale dans son secteur.
Retrouvez @DossouMyriam Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, à partir de 20h45 sur la TVT ainsi que sur radio Lomé et radio Kara, dans RDv avec le @GouvTg Retransmission disponible sur les différents réseaux. pic.twitter.com/Z7SLZASAOp
— Devbase Togo (@Devbase_Tg) January 22, 2023
“Nous envisageons d’institutionnaliser ce programme”, a indiqué Myriam Dossou-d’Almeida, qui a salué une initiative qui “a tenu toutes ses promesses”.
L’objectif est notamment de permettre aux jeunes de passer par cette étape pour se forger davantage. “Le volontariat ne remplace pas l’emploi ou n’a pas pour vocation d’être un emploi durable. C’est un engagement sur une durée déterminée à apporter sa contribution au développement de son pays et le pays vous le rend bien. Il vous donne des valeurs, vous inculque des savoirs et vous aide à vous repositionner dans votre environnement socio-économique”, a expliqué le ministre.
Lancé en 2011 avec le PROVONAT avant une mutation en agence (ANVT), le volontariat a enrôlé plus de 50 000 personnes à ce jour, dont plus de 50% de femmes. L’initiative, déclinée en plusieurs programmes (compétence, engagement citoyen, senior, international), travaille avec plus de 600 structures sur le territoire et inspire d’autres pays.
Le Togo célèbre mardi 24 janvier la quatrième édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante. En prélude à cet événement, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l'extérieur, Robert Dussey, a adressé un message à l’endroit des populations.
#Diaspora #panafricanisme #culture #Afrique @_AfricanUnion pic.twitter.com/mUEBEkKtP7
— Robert Dussey (@rdussey) January 23, 2023
Selon le chef de la diplomatie togolaise, la réflexion de cette année doit permettre à tous les Africains de penser à une “nouvelle vision et une nouvelle forme d’association humaine” qui permettra à “l’Afrique de se prendre véritablement en main”. Il a lancé un appel à toutes les organisations et regroupements d’associations des diasporas africaines du monde à s’associer pour ensemble “poser les bases d’une Afrique nouvelle. Il y a une page d’histoire à écrire et chaque Africain, chaque Afro-descendant peut y contribuer ”, a martelé Robert Dussey. L’une des stratégies, a-t-il assuré, serait de produire “des contenus culturels pour infléchir graduellement le narratif sur l’Afrique en mettant en exergue nos valeurs intrinsèques, qui sont souvent méconnues par le reste du monde”.
L’autorité publique prône “l’africanophonie qui n’est pas un rejet des langues héritées du colonialisme mais une promotion de nos langues locales, aujourd’hui mise en valeur par l'ONU à travers la Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032)”.
Pour rappel, la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante a été adoptée à l’unanimité par la 40ème session de la conférence générale de l’Unesco en 2019, à la suite d’un projet de résolution introduit par le Togo. Elle permet entre autres de célébrer la “contribution des arts et cultures noirs à la richesse de l’humanité”.
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Après leur formation de deux ans, les bénéficiaires du Programme d'excellence des femmes africaines (PEFA) sont toujours suivies et accompagnées par le gouvernement. Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a rencontré, il y a quelques jours, certaines d'entre elles.
Félicitations aux porteuses des projets #AGROFEED, #CMOSQUITO et #VENUS, gagnantes du "Pitch-Women entrepreneurship", pour leurs initiatives innovantes et ambitieuses.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) January 21, 2023
Quelle belle transformation sur ces jeunes filles #PEFA après 2 ans de formation!
Plein succès à elles. pic.twitter.com/R7HEYZXIhF
Lauréates du "Pitch-Women entrepreneurship" avec leurs projets Agrofeed, Cmosquito, et Venus, elles ont de nouveau, bénéficié des conseils de la Cheffe du gouvernement pour mener efficacement leurs initiatives. En effet, elles font partie des 20 premières filles formées dans le cadre de l’initiative présidentielle PEFA dont l’objectif est d’amener les jeunes femmes à contribuer à la création de la richesse au Togo.
En rappel, la deuxième promotion du Programme d'excellence des femmes africaines a été lancée il y a quelques semaines. Les 60 jeunes filles retenues, bénéficient d’une formation de 18 mois à temps partiel et en complément des activités académiques.
L'agenda présidentiel a été chargé vendredi 20 janvier à Lomé. Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a en effet reçu une dizaine de personnalités étrangères et de hauts responsables.
Rapport annuel du Conseil de l’Entente
Un peu plus de trois mois après la dernière audience qui lui a été accordée, le Secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente a été de nouveau reçu. Marcel Amon Tanoh a présenté au Président de la République, Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Entente, le rapport annuel de ses activités depuis son élection à la tête de cet organe administratif permanent et opérationnel.
J’ai été reçu en audience par S.E.M. @FEGnassingbe, Président de la République Togolaise, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du @ConseilEntente. pic.twitter.com/kweKm46cOx
— Marcel Amon-Tanoh (@marcelamontanoh) January 21, 2023
“Nous avons parlé des réformes, ainsi que des décisions que les chefs d’État du Conseil auront à prendre lors de la prochaine conférence des chefs d’État qui aura lieu à Lomé”, a indiqué le responsable qui a été encouragé à garder le cap pour l’atteinte des objectifs.
Menaces sécuritaires : l’adhésion des Nations Unies
Le Président de la République a ensuite reçu le vice-directeur de l’Office des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT), Miedico Mauro. Le haut responsable onusien a pris part aux travaux de la Conférence parlementaire de haut niveau sur le terrorisme et l’extrémisme violent, organisés en fin de semaine à Lomé.
Le #Togo a accueilli les 19 et 20 janvier 2023, la Conférence parlementaire de haut niveau sur le terrorisme et l’extrémisme violent. En marge des travaux, le Président de la République, @FEGnassingbe a accordé une audience au vice-directeur de l’@UN_OCT.#UnisContreLeTerrorisme pic.twitter.com/7ujUD9lZb0
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 21, 2023
Les échanges ont notamment porté sur la coopération “exemplaire” entre l’UNOCT et le Togo, ainsi que la volonté des Nations Unies de renforcer le partenariat.
Échanges avec des parlementaires
Présents également dans la capitale togolaise dans le cadre de ces assises, les responsables des institutions parlementaires du Libéria, du Niger, de la Guinée et du Mali ont été reçus en audience.
Le chef de l’Etat a également reçu, en marge de la Conférence parlementaire de haut niveau sur le terrorisme et l’extrémisme violent, Madame Mabel Chiomona, présidente du Sénat du Zimbabwe, présidente de l’Union parlementaire africaine (UPA). 1/3 pic.twitter.com/SQclA9xSU4
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) January 21, 2023
Tour à tour, Duarte Pacheco, président de l’Union interparlementaire (UIP), Mabel Chiomona, présidente du Sénat du Zimbabwe, présidente de l’Union parlementaire africaine (UPA), Jewel Howard Talor, Vice-présidente du Libéria et présidente du Sénat libérien, Seini Oumarou, président de l’Assemblée nationale du Niger, Dansa Kouroma, Président du Conseil national de la Transition de la Guinée, et Malick Diaw, Président du Conseil national de la Transition du Mali, se sont entretenus avec Faure Gnassingbé.
Les divers échanges ont été l’occasion pour les parlementaires de remercier le n°1 togolais pour la tenue de cette rencontre à Lomé, ainsi que l’engagement du Togo pour la paix et la stabilité sur le continent.
Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu jeudi 19 novembre à la Primature, le nonce apostolique auprès de la République togolaise, Monseigneur Mark Gérard Miles.
Les échanges ont porté sur la contribution de l’Eglise catholique au Togo, les priorités du gouvernement en termes de cohésion sociale, de paix et de lutte contre la pauvreté, ainsi que les grands défis de l’heure. Le représentant de la cité-Etat est notamment revenu sur le récent appel du Pape François à l’union et à la solidarité.
Mark Miles a été officiellement accrédité par le Président de la République il y a dix mois. Il couvre également le Bénin, où il réside.
Lomé abrite depuis jeudi 19 janvier, les travaux de la conférence parlementaire de haut niveau sur le terrorisme et l’extrémisme violent. La rencontre, organisée conjointement par le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et l’Assemblée nationale du Togo, avec la collaboration de l’Union parlementaire africaine, du Comité interparlementaire du G5 Sahel, et du Conseil de la Choura de l’État du Qatar, intervient presque un an après celle de Doha, au cours de laquelle le Togo avait partagé son approche.
Implication des #jeunes dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l'extrémisme violent en Afrique : une conférence parlementaire de haut niveau se tient à #Lomé #UnisContreLeTerrorisme#ExtrémismeViolenthttps://t.co/Qn0BVHpNrs pic.twitter.com/zZkk6McXW5
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) January 20, 2023
En tout, près de 300 délégations de parlementaires venues de plus de 25 pays prennent part à cette rencontre de haut niveau, axée sur l’engagement des jeunes. Les travaux, qui s’achèvent ce vendredi 20 janvier, sont ainsi l’occasion de réfléchir sur les moyens qui permettront d’impliquer davantage les jeunes, dans la lutte contre le péril terroriste.
Sur le continent en proie au phénomène et à la radicalisation d’une partie de la jeunesse, plusieurs actions sont menées, mais restent encore isolées et pas suffisamment efficientes. D’où la nécessité de la mise en place d’un cadre de réflexions de haut niveau qui permettra de s’attaquer aux racines de la violence et de l’extrémisme violent chez les jeunes.
Au sortir des assises de Lomé, il est attendu des propositions devant encourager les Etats à envisager des moyens d’amplifier la représentation globale des jeunes dans les prises de décision.
La conférence a été ouverte par la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsègan, en présence d’un parterre d’autorités nationales et internationales.
Au Togo, le secteur de la pêche artisanale continue de surfer sur les bonnes performances observées depuis deux ans. En 2022, la quantité de poissons capturés s’est établie à 6.687.015 kg, a indiqué jeudi le ministère de l’économie maritime dans son bilan annuel sur le sujet.
Il s’agit d’une hausse de 50% par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle 4.129.423 kg de poissons ont été pêchés.
Plusieurs facteurs peuvent notamment expliquer cette embellie : la modernisation des infrastructures avec l’ouverture du nouveau port de pêche et de son nouveau marché aux poissons, la mise en œuvre de nouvelles dispositions de travail pour les pêcheurs et les mareyeuses, l’arrivée de nouveaux pêcheurs nationaux comme internationaux entraînant l’augmentation du nombre de pirogues et naturellement une plus grande quantité de produits halieutiques ramenés des sorties en mer.
Du reste, le département dirigé par Edem Tengue a mené en 2022, diverses actions destinées à promouvoir la pêche et l’aquaculture dans le pays. L’objectif étant surtout de permettre aux pêcheurs togolais de tirer un meilleur parti de leurs compétences pour disposer d’une plus grande stabilité économique.
Pour rappel, au Togo, la pêche emploie plus de 20.000 personnes et contribue à près de 4,5% du PIB. De nouveaux investissements sont d’ailleurs envisagés dans le secteur.